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Frécourt

Frécourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Frécourt
Frécourt
Frécourt.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Langres
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Langres
Maire
Mandat
Dominique Delaborde
2020-2026
Code postal 52360
Code commune 52207
Démographie
Gentilé Les Frécourtois
Population
municipale
95 hab. (2020 en augmentation de 1,06 % par rapport à 2014)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 08″ nord, 5° 27′ 29″ est
Altitude Min. 371 m
Max. 473 m
Superficie 6,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Langres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bourbonne-les-Bains
Législatives Première circonscription
Localisation
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Frécourt
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Frécourt
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Frécourt
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Frécourt

    La commune possède un hameau qui se nomme Lavrigny.

    Lavrigny était au Moyen Âge un village plus important qui fut détruit pendant la guerre de Cent Ans. L'actuelle chapelle de Lavrigny était église alors paroissiale et siège d'une cure à la nomination de l'évêque de Langres. Après l'abandon du village, elle devint simple succursale de Neuilly-l'Evêque.

    Géographie

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Frécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Langres, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,2 %), terres arables (38,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), forêts (7,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Un inventaire en 1464, dressé par Guy Bernard, évêché de Langres, mentionne que Frécourt était complètement ruiné et on sait qu'en 1498, le village n'était pas encore relevé[8]. Par ailleurs, différentes pièces d'archives témoignent l'existence de Frécourt bien avant la guerre de Cent Ans.

    Vers 1140, un certain Coluns est cité comme prêtre de Frécourt.

    En 1198, une carte Hilduin, doyen de Langres affranchit les habitants de Frécourt en même temps que ceux de Bannes et de Lavrigny.

    En 1296, les frères de la léproserie de Saint-Gilles, au bas de Langres, rachètent pour douze sous un cens annuel de quatre deniers qu'ils devaient sur une terre de Frécourt.

    Les habitants de Frécourt, comme ceux de Lavrigny étaient tenus de moudre au moulin banal de Bonnecourt.

    Un pouillé de 1492, conservé à la bibliothèque nationale signale que l'église Saint Barthélémy était le siège d'une cure à la nomination de l'évêque. Comme le village n'était pas relevé de ses ruines à cette date, ce renseignement se réfère par conséquent à une époque antérieure au passage des Anglais.

    Il n'y a donc aucun doute que Frécourt a existé en même temps que Lavrigny pendant plusieurs siècles.

    Le village a accueilli des réfugiés des Vosges pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 Daniel Crevisy
    mars 2014 Vincent Richardot
    mai 2020 En cours Dominique Delaborde
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].

    En 2020, la commune comptait 95 habitants[Note 3], en augmentation de 1,06 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    200246248248336332309318328
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    318302319284304267252253237
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    224215206179182176190158151
    1962 1968 1990 1999 2006 2011 2016 2020 -
    1561731158798969495-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Barthélémy

    Église Saint-Barthélémy.

    L'église de Frécourt était le siège d'une cure à la collation de l'évêque de Langres puis à partir de la fin du XVe siècle elle devint simple succursale de Bonnecourt jusqu'en 1856 où elle retrouva son titre curial. Des plans de l'architecte Henry-Philibert Méot datés du 29 juin 1890 puis du 16 janvier 1891 nous apprennent que l'église Saint-Barthélemy allait être reconstruite. Un plan modificatif intervint le 19 juin 1891 (chevet plat et tour-porche sans chapelles attenantes) mais on exécuta finalement le premier projet amputé des bras du transept. Deux inscriptions sur les piédroits de la porte d'entrée indiquent que l'édifice actuel fut commencé en 1893 et consacré en 1902.

    La nef à trois vaisseaux de trois travées est précédée d'une tour-porche couronnée d'une flèche polygonale en ardoise. Ce dernier est encadré par deux chapelles secondaires. Les trois vaisseaux de la nef sont couverts par un toit unique. Le chœur se compose d'une travée droite et d'une abside à trois pans couverte d'une voûte d'ogives à six quartiers. La sacristie est adossée contre le mur sud du chœur. La tour du clocher, les baies, les contreforts et les chaînes sont en pierre de taille et le reste de l'édifice est en moellon.

    Chapelle de Lavrigny

    Chapelle de Lavrigny.

    Le portail d'entrée date du XIIIe siècle mais est-ce la date de construction du reste de la chapelle ?

    La chapelle est adossée à un bâtiment relevant d'une propriété privée. Elle est constituée d'un vaisseau unique de plan massé. Les murs extérieurs sont enduits et les chaînes d'angle apparentes sont en pierre de taille. L'intérieur est lambrissé. Un petit campanile au-dessus de la façade occidentale accueille une cloche.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Émile Jolibois, La Haute Marne ancienne et moderne, impr. Ve Miot-Dadant, 1858
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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