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Colmier-le-Bas

Colmier-le-Bas est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Colmier-le-Bas
Colmier-le-Bas
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Langres
Intercommunalité Communauté de communes d'Auberive Vingeanne et Montsaugeonnais
Maire
Mandat
Michel Renard
2020-2026
Code postal 52160
Code commune 52137
Démographie
Population
municipale
21 hab. (2020 en diminution de 8,7 % par rapport à 2014)
Densité 3,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 21″ nord, 4° 57′ 11″ est
Altitude 402 m
Min. 308 m
Max. 446 m
Superficie 5,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Villegusien-le-Lac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Colmier-le-Bas
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Colmier-le-Bas
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Colmier-le-Bas
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Colmier-le-Bas

    Géographie

    Localisation

    En bordure du département de la Côte-d'Or, Colmier-le-Bas se situe à 38 km au sud-ouest de Langres et à 37 km à l'est de Châtillon-sur-Seine.

    Communes limitrophes de Colmier-le-Bas
    Chambain
    (Côte-d'Or)
    Colmier-le-Haut
    Menesble
    (Côte-d'Or)
    Colmier-le-Bas
    Bure-les-Templiers
    (Côte-d'Or)
    Chaugey
    (Côte-d'Or)
    Villars-Santenoge

    Hydrographie

    Urbanisme

    Typologie

    Colmier-le-Bas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,3 %), prairies (23,6 %), forêts (20 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le village de Colmier fut déplacé, créant ainsi Colmier le vieux et le nouveau qui devinrent la haut et le bas.

    Histoire

    Passé ferroviaire du village

    Carte postale vers 1910 des environs de Colmier-le-Bas sur laquelle on peut voir la ligne de chemin de fer qui longe le cours de l'Ource.
    Horaire de la ligne de Châtillon-sur-Seine à Is-sur-Tille en 1914.
    Délibération pour la création d'une halte à Colmier-le-Bas.

    De 1882 au 2 mars 1969, la commune a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant de la gare de Recey-sur-Ource, suivait le cours de l'Ource, s'arrêtait à la halte de Colmier-le-Bas, et ensuite se dirigeait vers la gare de Villars-Santenoge.
    Lors de l'inauguration de la ligne en 1882, aucune gare n'était prévue à Colmier-le-Bas. Comme le montre le document ci-dessus, le conseil municipal a demandé la création d'une halte sur la ligne qui passait à 200 m au sud du village, demande qui a été acceptée par le Conseil Général. Contrairement à une gare, une halte était un simple abri en planches ou en briques, sans porte ni fenêtre. Le train ne s'arrêtait qu'à la demande des voyageurs. De cette halte, aucune trace ne subsiste de nos jours.
    L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrêtaient chaque jour à la halte de Colmier-le-Bas dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
    A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
    À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs. La ligne, encore en place, est utilisée épisodiquement pour un service de maintenance.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    (maire en 1981)[8] Jules Deloix Rad. Conseiller général du canton d'Auberive (1949-1973)
    avant 1995 2001
    (décès)
    Henri Renard
    mars 2001 2014 Claude Arbillot
    2014 En cours Michel Renard DVD Artisan[9]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2020, la commune comptait 21 habitants[Note 2], en diminution de 8,7 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    235215198201196231225201170
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1451341121069716111511182
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    737074646457627082
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    763822493531232223
    2017 2020 - - - - - - -
    2221-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Exploitations agricoles.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
    9. « Résultats municipales 2020 à Colmier-le-Bas », sur Le Monde.fr (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    14. « Villa gallo-romaine (vestiges) », notice no PA00079292, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. « Mobilier de l'église classé », base Palissy, ministère français de la Culture.
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