Accueil🇫🇷Chercher

Bure-les-Templiers

Bure-les-Templiers est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Bure-les-Templiers
Bure-les-Templiers
Blason de Bure-les-Templiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂ´te-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Jean-Charles Colombo
2020-2026
Code postal 21290
Code commune 21116
DĂ©mographie
Population
municipale
134 hab. (2020 en diminution de 4,96 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,8 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 44′ 21″ nord, 4° 53′ 45″ est
Altitude Min. 302 m
Max. 483 m
Superficie 35,03 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bure-les-Templiers
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bure-les-Templiers
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
Voir sur la carte topographique de la CĂ´te-d'Or
Bure-les-Templiers
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Bure-les-Templiers

    GĂ©ographie

    La commune de Bure-les-Templiers s'Ă©tend sur 35 km2 Ă  une altitude situĂ©e entre 302 et 483 mètres.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Hydrographie

    L'Arce, affluent de l'Ource, prend sa source dans le marais tufeux et la Digeanne passe en limite sud-ouest de la commune.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Bure-les-Templiers est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57 %), terres arables (27,6 %), prairies (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), zones urbanisées (0,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Des silex taillés, une hache de pierre polie, une de bronze attestent de l'occupation préhistorique du territoire.

    Haut Moyen Ă‚ge

    Les fouilles réalisées autour de l'église actuelle et dans les vestiges de l'ancienne commanderie ont mis au jour des sarcophages et des poteries mérovingiennes.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Une charte de l'évêque de Langres atteste la fondation de Bure en 1133 selon Alain Demurger[8] et Jean Richard[9]. Mais d'après J.-M. Roger « elle fut fondée au plus tard en 1120 par Païen de Bures », la charte de 1133 n'étant que le rappel de la donation antérieure de Païen[10].

    En 1311, avec la suppression de l'Ordre du Temple, l'abbaye est dévolue aux chevaliers de l'Hôpital dont elle reste une des trois commanderies du grand prieuré de Champagne établi à Voulaines-les-Templiers[11].

    Époque moderne

    En 1500, Edme Regner fait construire au hameau de Romprey une première maison forte et une chapelle consacrée un siècle plus tard à saint Renobert[12].

    Dès le XVIIIe siècle, un réseau public alimente la commune en eau potable[13].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    vers 1970 M. Rouget Agriculteur
    1977 1995 Geneviève Bret
    mars 1996 en cours Jean-Charles Colombo UMP-LR
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2020, la commune comptait 134 habitants[Note 2], en diminution de 4,96 % par rapport Ă  2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    606625584565691676674633620
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    570563548501474440392358328
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    313313327236267242258242248
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    235211172154130150137135141
    2017 2020 - - - - - - -
    134134-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    En 2016, la commune compte deux monuments inscrits Ă  l'inventaire des monuments historiques[18], 26 monuments ou Ă©difices rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[19], un Ă©lĂ©ment classĂ© Ă  l'inventaire des objets historiques[20] et 47 objets rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'I.G.P.C[21].

    Monuments

    Bure possède un patrimoine historique important[22] :

    • Vestiges de la commanderie.
      Vestiges de la commanderie.
    • La façade avant restauration.
      La façade avant restauration.
    • La restauration.
      La restauration.
    • Chapelle et château de Romprey construits en 1500 par le seigneur des lieux, Edme RĂ©gnier[26], lieutenant du bailliage de la Montagne. La chapelle (IGPC 1989)[27] renferme des peintures murales rĂ©novĂ©es en 1933 Logo monument historique Inscrit MH (1996)[28] et une remarquable collection de statues anciennes.
    Le marais collinaire du CĂ´nois.

    Lieux

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Tiercé en pairle, au premier d'argent au sceau de sable, au second d'or à un hêtre de sinople, au troizième d'azur à trois palmes d'or, deux et un, qui Regnier de Romprey.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, (réimpr. 1989, 1993), 4e éd. (1re éd. 1985), 664 p. (ISBN 978-2-7578-1122-1), p. 518 (note 41).
    9. Jean Richard, Les Templiers et les Hospitaliers en Bourgogne et en Champagne méridionale (XIIe – XIIIe siècles), J. Thorbecke, , 12 p..
    10. Jean-Marc Roger, Le prieuré de Champagne des Chevaliers de Rhodes : Thèse de Paris IV 2001, Université Paris-Sorbonne, , 2000 p., p. 49.
    11. René Paris 1987, p. 148.
    12. René Paris 1987, p. 150.
    13. René Paris 1987, p. 149.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. « Liste des monuments historiques de la commune de Bure-les-Templiers », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « Liste des lieux et monuments de la commune Bure-les-Templiers à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. « Liste du patrimoine mobilier de la commune Bure-les-Templiers », base Palissy, ministère français de la Culture.
    21. « Liste des objets de la commune de Bure-les-Templiers à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    22. « Bures-les-Templiers », sur insolite-asso.fr (consulté le ).
    23. « Église Saint-Julien », notice no PA00112165, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. « Église Saint-Julien », notice no PM21000436, base Palissy, ministère français de la Culture.
    25. « La commanderie de Bures les Templiers », sur commanderie-bure-les-templiers.com (consulté le ).
    26. ne pas confondre avec le poète Edme Régnier
    27. « Chapelle Saint-Renobert », notice no IA00050344, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. « Peintures de la chapelle », notice no PA21000002, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. Muséum national d'Histoire naturelle, « FR2600963 - Marais tufeux du Châtillonnais », sur Inventaire national du Patrimoine naturel, 2003+ (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Minguet, Templiers et Hospitaliers de Bures, Langres, Ă©ditions Dominique GuĂ©niot, , 133 p. (ISBN 978-2-87825-507-2, BNF 42697075) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • RenĂ© Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.