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Beneuvre

Beneuvre est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Beneuvre
Beneuvre
L'église de la Nativité.
Blason de Beneuvre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂ´te-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Alain Gallimard
2020-2026
Code postal 21290
Code commune 21063
DĂ©mographie
Gentilé Benovrois
Population
municipale
89 hab. (2020 en diminution de 12,75 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,8 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 41′ 33″ nord, 4° 56′ 37″ est
Altitude Min. 375 m
Max. 511 m
Superficie 15,40 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Beneuvre

    GĂ©ographie

    Sur les hauteurs du plateau de Langres, la commune de Beneuvre (15,4 km2) se situe en rive du bassin parisien sur le seuil de Bourgogne, et plus largement sur le seuil morvano-vosgien. Ici se trouve la ligne de partage des eaux entre Seine et SaĂ´ne-RhĂ´ne, avec un point culminant en forĂŞt de BrĂ©venois Ă  512 m. Le point bas est au lieu-dit « en GroĂŞme » Ă  337 m, au-dessus des sources qui alimentent l'Ă©tang sur le ruisseau de Groème[1], affluent de l'Ource.

    La commune est traversée du nord au sud-est par la route D 959 de Recey-sur-Ource à Pontailler-sur-Saône par Grancey-le-Château et Is-sur-Tille, qui emprunte les vallées de l'Ource et de la Tille. La limite de commune à l'est marque la limite de département avec la Haute-Marne.

    Hameaux, Ă©carts, lieux-dits

    • Hameau dĂ©tachĂ© du village : le Mont (situĂ© Ă  300 m Ă  l'ouest c'est pratiquement un quartier de Beneuvre).
    • Habitat ou bâti Ă©cartĂ© : le Solitaire.
    • Lieux-dits d'intĂ©rĂŞt local : Mont-Aigu (500 m), mont de la ForĂŞt-BrĂ©venois (512 m), portent un nom Ă©galement plusieurs combes (Lochère, au Loup, aux Oiseaux…) et versants de collines (cĂ´tes de la Bruilloure, de Ricanne…).

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Bien que le Sandre situe la source de l'Ource dans la combe Comnot sur la commune de Poinson-lès-Grancey[2], la carte topographique de l'IGN indique la source de ce cours d'eau sur la commune de Beneuvre (cette source est pompĂ©e pour les besoins humains après avoir rempli un petit Ă©tang et n'alimente plus la rivière). L'Ource fait partie du bassin versant de la Seine, et Ă  moins de 1,5 km au sud de sa source se trouve celle de la Tille de Bussières[3] (sur la commune de Busserotte-et-Montenaille) qui alimente le bassin versant du RhĂ´ne.

    Beneuvre est donc sur la ligne de partage des eaux Atlantique-MĂ©diterranĂ©e, ligne qui se trace plutĂ´t au sud-est du finage (cotes 474 m sur la D 979 et 485 m sur la D 112H d'après la carte topographique de l'IGN, sommet du Mont Aigu Ă  500 m…), situant la commune essentiellement cĂ´tĂ© Seine. Plusieurs sources poignent sur la commune, Ă  l'origine de zones plus ou moins marĂ©cageuses et de deux petits Ă©tangs, mais aucune ne donne naissance Ă  des cours d'eau, mis Ă  part le cas de la source de l'Ource qui est dĂ©viĂ©e pour exploitation.

    Urbanisme

    Typologie

    Beneuvre est une commune rurale[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,8 %), terres arables (37,8 %), prairies (6,7 %), zones urbanisées (1,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le territoire a livré des silex taillés et une hache en bronze. Outre l'agglomération du mont Aigu déjà rattachée au territoire des Lingons, une seconde révélée par photographies aériennes de René Goguey en 1993 s'étend sur l'emprise du village actuel. Elle a livré 22 pièces de monnaie gauloises, 66 romaines, des fibules et divers objets.

    Le col que constitue la ligne de partage des eaux entre le Mont-Aigu et le mont de la Forêt-Brévenois était le point de croisement des voies romaines d'Andematunnum (Langres) à Alesia (Alise-Sainte-Reine) orientée est-ouest et Mirebellum (Mirebeau-sur-Bèze) à Vertillum (Vertault) ou Latiscum (près de Vix) nord-sud.

    Moyen Ă‚ge

    À la Carelle, une nécropole mérovingienne avec sarcophages a été mise à jour en 1956.

    Le village, octroyé très tôt aux Templiers, est ensuite récupéré par des seigneurs laïcs dont les Fleutelot, seigneurs de Romprey (commune de Bure-les-Templiers), qui y font construire un château rasé à la Révolution.

    Temps modernes

    Une verrerie installée près des restes de ce château a disparu depuis[11].

    Passé ferroviaire du village

    Carte postale de la gare Commune à Poinson-lès-Grancey et Beneuvre.
    Schéma de la ligne.
    Horaire de la ligne de Châtillon-sur-Seine à Is-sur-Tille en 1914.
    Accident de train à Poinson-lès-Grangey en 1893.

    Poinson a partagé une gare ferroviaire avec la commune voisine de Beneuvre en Côte-d'Or. Ce fut même un petit nœud ferroviaire car une ligne partait de cette gare vers Langres alors que la ligne principale reliait Troyes à Gray par Châtillon-sur-Seine et Is-sur-Tille.

    L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrĂŞtaient chaque jour Ă  la gare dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
    À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
    À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le au trafic voyageurs. La ligne, encore en place, est utilisée épisodiquement pour un service de maintenance.

    • Ă€ partir de 1883, la gare de Poinson-Beneuvre a Ă©tĂ© le point de dĂ©part de la ligne de Poinson - Beneuvre Ă  Langres. La ligne partait vers l'est vers la gare de La Margelle. Cette ligne a Ă©tĂ© fermĂ©e au trafic voyageurs en 1955 et au trafic marchandises en 1963. Les rails ont Ă©tĂ© retirĂ©s. Quelques tronçons subsistent encore de nos jours, utilisĂ©s comme sentiers de randonnĂ©e ou chemins d'exploitation agricole.

    Politique et administration

    Nom Dates de mandat
    Didier Ronot 1813 - 1816
    François Sullerot 1816 - 1822
    Jean-Baptiste Coquot 1822 - 1827
    Nicolas Morisot 1827 - 1831
    Jacques Chevolot 1832 - 1833
    Baptiste Pajot 1833 - 1842
    Nicolas Morisot 1842 - 1846
    Pierre Hairon 1846 - 1848
    Didier Chevolot 1848 - 1849
    Didier Jaquet 1849 - 1851
    Didier Coquot 1851 - 1857
    Didier Chevolot 1857 - 1859
    Didier Ronot 1859 - 1870
    Jean Masson 1870 - 1871
    Jean-Baptiste Ronot 1871 - 1879
    Jean- Baptiste Bilbaut 1880 - 1896
    Antoine Geoffroy 1896 - 1919
    Jules Gallimard 1920 - 1921
    FĂ©lix Hairon 1922 - 1947
    Georges Ronot 1948 - 1971
    Jean Changarnier 1971 - 1973
    Robert Lalanne 1973 - 2008
    Jean-Marie Klinkeberg 2008 - 2018
    Alain Gallimard 2018 -

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2020, la commune comptait 89 habitants[Note 2], en diminution de 12,75 % par rapport Ă  2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    291327279300335355361343341
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    306282261232233344203209176
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    179162154165158156150117125
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    127119108120941019796105
    2017 2020 - - - - - - -
    9189-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les hauteurs sont propices à la sylviculture, essentiellement de feuillus, les combes accueillent en moindre mesure des prairies à pâturages et à fourrage, entre les deux les terrains sont voués à l'agriculture, à parts égales des surfaces avec la forêt.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux, monuments et pôles d'intérêt

    En 2016, la commune ne compte pas de monument inscrit Ă  l'inventaire des monuments historiques, 21 monuments ou Ă©difices sont rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[16], 2 Ă©lĂ©ments classĂ©s Ă  l'inventaire des objets historiques[17] et 39 objets rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'I.G.P.C[18].

    • Plusieurs maisons anciennes visibles dans le village, notamment des maisons d'artisans.
    • Nombreuses croix sur la commune (croix Verte, croix Coquot…).
    • Fontaine et lavoirs dans le village.
    • Mairie Ă©cole du XIXe siècle sur les plans de l'architecte Henry Monniot qui a signĂ© de nombreux monuments en CĂ´te-d'Or et en Haute-Marne IGPC 1989[19].
    • L'Ă©glise de la NativitĂ© remplace en 1765 un sanctuaire vĂ©tuste dĂ©diĂ© Ă  saint Aubin et situĂ© plus en amont près d'une source rĂ©putĂ©e miraculeuse. L'Ă©glise actuelle renferme une cloche Logo monument historique ClassĂ© MH (1992) ainsi que des statues anciennes dont un saint Roch du XVIe siècle Logo monument historique ClassĂ© MH (1953)[20] et un saint Aubin du XVIIe siècle rĂ©pertoriĂ© IGPC 1993[21].
    • Église cĂ´tĂ© est.
      Église côté est.
    • Abside.
      Abside.
    • CĂ´tĂ© ouest.
      Côté ouest.
    • Borne templière du XIIIe siècle dite borne de justice dans le bois de MonarbĹ“uf (proche de la D959 oĂą elle est indiquĂ©e), elle marquait la limite du territoire de Bure tenue par les Templiers sur lequel le seigneur de Grancey tenait Ă  garder ses droits de basse et haute justice. C'est Ă  cette borne que les condamnĂ©s Ă©taient remis au seigneur pour subir leur condamnation.
    • Borne templière,
      Borne templière,
    • gravĂ©e d'une croix.
      gravée d'une croix.
    • Panneau d'information.
      Panneau d'information.
    • Sur le mont Aigu, monument portant une Vierge Ă  l'Enfant du XIXe siècle IGPC 1989[22].
    • TracĂ©s de voies protohistoriques, restaurĂ©es par les Romains. Les photographies aĂ©riennes rĂ©vèlent les traces d'une grande enceinte peut ĂŞtre Ă  usage cultuel sur le Mont Aigu, une nĂ©cropole et de petits enclos au col. Dans l'agglomĂ©ration : un fanum et un temple Ă  cella de forme rectangulaire et pronaos. Au nord-ouest des bâtiments dĂ©crits ci-dessus se trouve un ensemble complexe de bâtiments donnant Ă  penser qu'il peut s'agir d'un hospital, avec plusieurs bâtiments rectangulaires[23].
    • Arbre curieux composĂ© d'un orme champĂŞtre et un frĂŞne commun mĂŞlĂ©s (sur la route de Poinson en haut de la cĂ´te, en vue du monument de la Vierge ; point cotĂ© 469 sur la carte topographique de l'I.G.N.). Il porte l'inscription « Concurrents pour l'espace et pour l'eau, copains dans les tempĂŞtes et dans le froid, Un siècle de vie commune, et de mutuelles concessions. »
    • Vierge du Mont-Aigu.
      Vierge du Mont-Aigu.
    • Orme et frĂŞne mĂŞlĂ©s.
      Orme et frêne mêlés.

    Zones naturelles protégées

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De sinople au croissant d'or mantelé d'azur chargé en chef de deux étoiles à cins rais d'or ; une cotice en chevron brochant sur la partition.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau (F0406000) ».
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau (F04-0400) ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau (U1200560) ».
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. René Paris 1987, p. 147.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. « Liste des lieux et monuments de la commune de Beneuvre à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Beneuvre », base Palissy, ministère français de la Culture.
    18. « Liste des objets de la commune de Beneuvre à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    19. Notice no IA00050336, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. Notice no PM21000295, base Palissy, ministère français de la Culture.
    21. Notice no IM21004205, base Palissy, ministère français de la Culture.
    22. Notice no IA00050418, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. Archéologia, no 482 de . p. 38.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacky BĂ©nard, Les agglomĂ©rations antiques de la CĂ´te-d'Or, Besançon, Presses universitaires de Franche-ComtĂ©, , 303 p. (ISBN 978-2-251-60522-7, prĂ©sentation en ligne) voir p. 125
    • Coynard & Lory: " Historiographie de Beneuvre ", 1873
    • RenĂ© Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

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