Vivey
Vivey est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Vivey | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Langres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes d'Auberive Vingeanne et Montsaugeonnais | ||||
Maire Mandat |
Nicolas Lenoir 2020-2026 |
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Code postal | 52160 | ||||
Code commune | 52542 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Viviens | ||||
Population municipale |
51 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 3,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 44′ 03″ nord, 5° 04′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 365 m Max. 488 m |
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Superficie | 13,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Villegusien-le-Lac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | vivey.fr | ||||
Géographie
Localisation
Vivey se situe à 30 km au sud-ouest de Langres.
Hydrographie
- Ruisseau de Vivey.
Relief et géologie
Vivey est dominée par le Mont Fessiot (485 mètres d'altitude) qui constitue l'un des points les plus élevés du département de la Haute-Marne. Le village se trouve dans un vallon, entouré de montagnes. Celles-ci forment le point de séparation des eaux entre l'océan et la mer Méditerranée.
Urbanisme
Typologie
Vivey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,6 %), terres arables (29,6 %), prairies (5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Son nom, autrefois Viveiz, en latin Viva Aqua, provient des masses d'eau qui jaillissent de toutes parts du territoire (en particulier après de grandes pluies et à la fonte des neiges).
Du latin vivarium (« vivier »).
Histoire
Passé ferroviaire du village
De 1883 à 1963, le village de Vivey a été traversé par la ligne de chemin de fer de Poinson - Beneuvre à Langres, qui, venant de la gare de Musseau , contournait le village par le sud et se dirigeait vers la La Margelle.
La gare était située en pleine campagne, au lieu-dit La Bruyère, à équidistance des deux villages et portait le nom de gare de Vivey-Chalmessin.
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1963. Les rails ont été retirés. Quelques tronçons de l'ancienne ligne subsistent encore de nos jours utilisés comme sentier de randonnée ou chemin d'exploitation agricole.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2020, la commune comptait 51 habitants[Note 2], en diminution de 12,07 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
- Exploitations agricoles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Notre-Dame-de-la-Nativité[12] - [13].
- Croix du XVe siècle au chevet de l'église (IMH en 1926[14]).
- Château bâti par François Rouxel de Médavy au XVIIe siècle[15].
- Lavoir.
- Croix-au-Loup, monument érigé en la mémoire de Jean-Christophe Léaulté, seigneur et maire de Vivey à l'époque, qui a libéré de façon héroïque le village de son dernier loup en 1811[16].
- Pas de Gargantua (pierre à légende)[17].
- Les Roches qui pleurent[18].
Personnalités liées à la commune
- Le romancier et académicien André Theuriet (1833-1907) situe à Vivey l'action d'un de ses plus célèbres romans, Reine des bois (1890).
Voir aussi
Bibliographie
- Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne. Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, 1858.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- L'église paroissiale Notre-Dame-de-la-Nativité sur le site www2.cr-champagne-ardenne.fr
- « Les objets classés de l'église », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Croix du 15s au chevet de l'église », notice no PA00079282, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le château sur le site http://www.tourisme-langres.com
- Croix-au-Loup sur le site http://www.tourisme-langres.com
- Pas de Gargantua sur le site http://www.tourisme-langres.com
- Les Roches qui pleurent sur le site http://www.tourisme-langres.com