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Architecture de la ligne 39 du tramway de Bruxelles

Cette page reprend une partie des bĂątiments remarquables se trouvant sur le trajet de la ligne 39 du tramway de Bruxelles.

Historique et développement du tracé

L’avenue de Tervueren est crĂ©Ă©e Ă  la suite du « Plan d’ensemble pour l’extension et l’embellissement de l’agglomĂ©ration bruxelloise » voulu par le Roi LĂ©opold II dĂšs 1860 (alors Prince Ă  cette Ă©poque) et Ă©laborĂ©e par l’inspecteur-voyer Victor Besme. Dans ce plan, le roi LĂ©opold II portait une attention particuliĂšre « aux espaces verts dans le paysage urbain, la recherche d’une unitĂ© dans l’architecture privĂ©e ou encore l’intĂ©rĂȘt de prĂ©voir une voirie large »[1]. C’est alors Victor Besme qui imagina et publia en 1862 le nouveau plan d’ensemble pour l’extension de Bruxelles. Ce plan fut la rĂ©fĂ©rence pendant plus d’un demi-siĂšcle pour l’urbanisation de Bruxelles. L’exposition universelle de 1897 sera l’évĂ©nement qui mettra en place la crĂ©ation de l’avenue de Tervueren. Exposition qui fut « postposĂ©e de deux ans pour permettre la rĂ©alisation du projet. »[2] L’avenue de Tervueren est divisĂ©e en six zones allant des Quatre Bras jusqu’au parc de Cinquantenaire. L’état avait pris en charge les sections allant des Quatre Bras jusqu’au parc de Tervueren, car il y possĂ©dait dĂ©jĂ  des terrains. Par contre « l’entrepreneur dĂ©signĂ© [l’industriel Edmond Parmentier] pour les quatre autres sections - du Cinquantenaire au Quatre Bras - assumerait les frais d’expropriation de tous les terrains nĂ©cessaires »[2]. L’ensemble du projet est bien accueilli par les autoritĂ©s communales et les citoyens de la commune. Le projet dĂ©buta donc en 1895 et doit se terminer pour le 1er, mais 1897 pour l’exposition universelle. Une sĂ©rie de rĂšgles viendront s’imposer pour les terrains Ă  bĂątir bordant l’avenue avec, par exemple, une emprise au sol ne pouvant pas dĂ©passer les trois cinquiĂšmes de la parcelle ou encore l’obligation de clĂŽturer les jardinets qui prĂ©cĂšdent les maisons bordant la rue[2]. L’entrepreneur Edmond Parmentier, dans un souci d’esthĂ©tisme, va Ă©crire au ministre afin d’envisager un rĂšglement d’urbanisme pour le gabarit des nouvelles bĂątisses et de leurs façades. Afin de favoriser le dĂ©veloppement urbain et de sĂ©duire des investisseurs pour la construction d’habitations autour de l’avenue, il est dĂ©cidĂ© d’y implanter deux lignes de tram. « L’une d’elles partirait de l’intersection des rues de Louvain et de la Croix de Fer pour gagner l’avenue des Arts ou le boulevard du RĂ©gent, puis la rue Joseph Il, de maniĂšre Ă  rejoindre le quartier de l’Est. AprĂšs avoir longĂ© le parc du Cinquantenaire, la ligne de tramway arriverait Ă  l’avenue de Tervueren, pour aboutir enfin au parc Royal. La deuxiĂšme ligne prendrait son dĂ©part Ă  la porte de Namur, pour passer par les rues du Champ de Mars et du TrĂŽne, puis par l’avenue de la Couronne pour aboutir Ă  la plaine de manƓuvres d’Etterbeek Ă  hauteur des casernes et, de lĂ , rallier le boulevard de ceinture. »[1] Durant les travaux, le chemin de fer qui reliait Bruxelles Ă  Tervueren sera modifiĂ© et on verra apparaĂźtre le pont qui surplombe l’avenue au niveau de l’actuel MusĂ©e du Tram. L’avenue de Tervueren et sa ligne de tram seront inaugurĂ©es le . TrĂšs vite l’avenue et le parc de la Woluwe connaĂźtront un grand succĂšs. Si bien que la sociĂ©tĂ© des tramways d’Ixelles mettra en service des wagons-bars sur la ligne qui couvre l’avenue[2]. Les diffĂ©rents arrĂȘts le long du trajet du tramway sont munis de petites aubettes « que le Roi LĂ©opold II voulait cantonner d’un seul cĂŽtĂ© de l’avenue de maniĂšre Ă  bien dĂ©gager la vue sur le parc ». Aujourd’hui, ces mĂȘmes aubettes sont toujours prĂ©sentes et ont Ă©tĂ© restaurĂ©es par la STIB dans le style de l’époque[2]. De plus, des propriĂ©taires acquiĂšrent plusieurs parcelles voisines et y construisent des immeubles. D’autre part, de nombreuses auberges avec des « terrasses attrayantes destinĂ©s Ă  accueillir les nombreux promeneurs attirĂ©s par le parc de Woluwe »[2]. GĂ©nĂ©ralement, ces bĂątiments se situaient face au parc, mais la majoritĂ© d’entre eux ont aujourd’hui disparu pour laisser place Ă  des immeubles de logements[3].

Architecture autour de la ligne 39 (Montgomery-Ban-Eik)

Parc du Cinquantenaire

Parc du Cinquantenaire
  • Public
  • Culturel

La zone sur laquelle est situĂ© le parc du cinquantenaire Ă©tait, avant sa construction, « un secteur d’étangs, de fonderies et de pentes abruptes insalubres ». Aussi appelĂ© le Plateau de Lindhout, le site Ă©tait impropre Ă  la construction et « servait de plaine des manƓuvres Ă  la garde civique »[5].

En 1867, Bourdiau est choisi pour la rĂ©alisation du projet et c’est Ă  la mĂȘme pĂ©riode qu’une loi autorise l’expropriation pour cause d’utilitĂ© publique.

Le projet de Bourdiau se veut comme « un lieu de promenade et un centre de musées »[5].

« Le complexe de Bruxelles est constitué de deux ailes reliées par une colonnade semi-circulaire. »[5]

Cependant les deux colonnades devaient ĂȘtre reliĂ©es entre elles par une grande arche unique (contrairement aux[5] arcs d’aujourd’hui). Faute de temps et de budget, cette grande Arche ne sera qu’un dĂ©cor rĂ©alisĂ© en bois et en staff.

« En 1897 Ă  lieu l’exposition universelle oĂč la majeure partie des exposants sont installĂ©s au Cinquantenaire. Les halls abritant la section de l’air et de l’espace du MusĂ©e royal de I’ArmĂ©e et l’Autoworld datent de cette Ă©poque. »[5]

Square Montgomery

Square Maréchal Montgomery
  • Place public
  • Public

Le square MarĂ©chal Montgomery est un nƓud important de la ville de Bruxelles. Celui-ci a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© lors du projet initiĂ© par LĂ©opold II pour le tracĂ© de l’avenue de Tervueren. AppelĂ© auparavant « croisement avec le boulevard de ceinture », le rond-point se situe au croisement de plusieurs axes importants (Boulevard Saint-Michel, boulevard Brand Whitlock, avenue de Broqueville et l’avenue de Tervueren). Dans l’axe de l’avenue de Tervueren et du parc du Cinquantenaire, une perspective sur toute la premiĂšre partie de l’avenue de Tervueren est dĂ©gagĂ©e. Le , le rond-point est inaugurĂ© sous le nom du square Montgomery pour cĂ©lĂ©brer les vingt ans de la venue du MarĂ©chal Montgomery Ă  Bruxelles. Le MarĂ©chal Montgomery est connu pour avoir Ă©tĂ© un cĂ©lĂšbre commandant des troupes britanniques lors de la Seconde Guerre mondiale, oĂč il s’illustre dans de grandes batailles.

Une sculpture reprĂ©sentant le cĂ©lĂšbre MarĂ©chal est l'Ɠuvre rĂ©alisĂ©e par le sculpteur Oscar Nemon. Aujourd’hui, le Square, aussi appelĂ© rond-point Montgomery, est Ă©galement un nƓud de transport en commun oĂč plusieurs lignes de tramway et une ligne de mĂ©tro desservent la station. L’ensemble du rĂ©seau se dĂ©veloppe en souterrain sous le rond-point[7] - [8] - [9] - [10] - [11] - [12].

Square LĂ©opold II

Square LĂ©opold II
  • Public
  • Place public

Le square LĂ©opold II est traversĂ© par l’avenue de Tervueren. Anciennement nommĂ© Square Elliptique, il fut entourĂ© de bĂątiments qui ont, pour la plupart, disparu aujourd’hui. On peut y trouver le monument de la Cavalerie belge et des BlindĂ©s, Ă©rigĂ© Ă  la gloire et aux sacrifices des militaires durant la Campagne d’IndĂ©pendance de 1830 ainsi que durant les deux guerres mondiales. Ce monument est l’Ɠuvre du sculpteur Maurice Waucquez et l’architecte Philibert Schomblood. Maurice Waucquez nĂ© en 1896 et mort en 1990 est Ă©galement connu pour avoir rĂ©alisĂ© le monument aux artilleurs situĂ© sur le square Jean de MĂ©rode[14] - [15] - [1].

Palais Stoclet

Palais Stoclet
  • PrivĂ©
  • Habitation

RĂ©alisĂ© entre 1905 et 1911, le palais Stoclet est une demeure exĂ©cutĂ©e Ă  la suite de la commande d’Adolphe Stoclet, ingĂ©nieur employĂ© au rĂ©amĂ©nagement des lignes de chemin de fer reliant Vienne Ă  Aspen, Ă  l’architecte viennois et fondateur du Wiener WerstĂ€tte, Josef Hoffman.

Le palais, situĂ© au 279 avenue de Tervueren, est l’une des rĂ©alisations les plus abouties du courant artistique de la sĂ©cession viennoise. En effet, le palais pourrait ĂȘtre un bĂątiment viennois exportĂ© Ă  Bruxelles. Celui-ci est le prĂ©lude de l’art dĂ©co, et mĂȘme du courant moderniste en architecture.

Le palais Stoclet prend place sur une surface de trente-sept mĂštres sur treize et se prĂ©sente sur trois Ă©tages. Au rez-de-chaussĂ©e, se trouve un grand hall de rĂ©ception qui se dĂ©veloppe sur deux Ă©tages, ainsi que de nombreuses piĂšces de rĂ©ceptions. Au deuxiĂšme niveau, se situent les espaces privĂ©s tels que les chambres et le dernier Ă©tage est rĂ©servĂ© aux domestiques. Le bĂątiment principal de la demeure est surmontĂ© d’une tour de forme cubique coiffĂ©e de statues, le tout culminant Ă  une vingtaine de mĂštres.

Dans le palais Stoclet, il y a une profusion de marbre de toutes origines passant de la façade à la décoration intérieure de celui-ci ainsi que des mosaïques réalisées par le peintre Gustav Klimt.

Le palais Stoclet fait partie de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2009. NĂ©anmoins, de nos jours, la demeure est inoccupĂ©e[17] - [18].

Maison Gombert

Maison Gombert
  • PrivĂ©
  • Habitation (aujourd’hui siĂšge de Assurfina)

RĂ©alisĂ©e en 1933, la maison Gombert est une demeure construite par l’architecte Huib Hoste Ă  la demande de l’ingĂ©nieur Gombert.

La maison, situĂ©e au 333 avenue de Tervueren, est considĂ©rĂ©e comme l’un des chefs-d’Ɠuvre de Huib Host oĂč celui-ci rĂ©alise une interprĂ©tation propre du modernisme des annĂ©es trente. La façade de celle-ci est dĂ©nuĂ©e d’ornement, ce qui reprĂ©sente une caractĂ©ristique majeure du style international.

La demeure prend place sur un terrain en pente et assez irrĂ©gulier. Pour s’adapter au dĂ©nivelĂ©, l’architecte a choisi d’utiliser les demi-niveaux Ă  l’intĂ©rieur de la maison. Celle-ci se compose de cinq Ă©tages. Le premier et deuxiĂšme Ă©tage, accessible par l’avenue CĂ©sar, sont occupĂ©s par la cave ainsi que rĂ©servĂ© aux domestiques. Le troisiĂšme Ă©tage, situĂ© au niveau de l’avenue de Tervueren, accueille la salle Ă  manger ainsi que la cuisine et le garage. Le quatriĂšme niveau abrite une bibliothĂšque, le salon, quelques chambres et Ă©galement une terrasse. Le dernier Ă©tage quant Ă  lui, se compose de quatre chambres et d’une terrasse. Il y a Ă©galement un jardin sur le toit plat de la maison. De grandes fenĂȘtres furent imaginĂ©es par l’architecte afin que la propriĂ©tĂ© soit suffisamment illuminĂ©e et que la nature l’entourant puisse en quelque sorte pĂ©nĂ©trer dans celle-ci.

La maison Gombert fut classĂ©e comme monument par la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale en 1995. Aujourd’hui, celle-ci n’est plus une rĂ©sidence, mais bien le siĂšge de conseillers en assurances (Assurfina)[20] - [21].

Villa 292, Avenue de Tervueren

Villa au 292 avenue de Tervueren
  • Public
  • Restauration

La villa moderniste des architectes Adrien et Yvan Blomme est construite en 1937.

EntourĂ©e par un jardin amĂ©nagĂ© en 1938 par les mĂȘmes architectes, la villa est orientĂ©e vers l’avenue de Tervueren. Adrien Blomme, nĂ© en 1878 et mort en 1940, est un architecte belge. Il Ă©tudie l’ingĂ©nierie Ă  l’école polytechnique de l’UniversitĂ© Libre de Bruxelles. Ensuite, il entreprend des Ă©tudes Ă  l’AcadĂ©mie des Beaux-Arts de Bruxelles en cours du soir.

De nombreux bĂątiments situĂ©s Ă  Bruxelles lui sont attribuĂ©s, tel que la Brasserie Wielmans en 1930, le CinĂ©ma MĂ©tropole, l’annexe de l’hĂŽtel MĂ©tropole en 1932 et le cafĂ© « Aux Armes des Brasseurs » en 1939.

Son fils Yvan Blomme, nĂ© en 1906 et mort en 1961, est lui aussi architecte. Ceux-ci seront, en tant que duo, Ă  l’origine de nombreux projets.

Aujourd’hui, la villa est utilisĂ©e par le restaurant Sanzaru[23] - [24] - [25] - [12].

Maison communale de Woluwe-Saint-Pierre

HĂŽtel Communal de Woluwe-Saint-Pierre
  • Public
  • Administratif

L'apparence de la maison Communale de Woluwe-Saint-Pierre, connue aujourd’hui, n’existe pas depuis trĂšs longtemps. Au dĂ©part, l’administration ne possĂ©dait pas de locaux qui leur Ă©taient propres.

En 1860, une premiĂšre maison communale fut construite. Celle-ci resta sur pied une centaine d’annĂ©es avant d’ĂȘtre dĂ©truite en 1958. Par la suite, un projet pour une nouvelle maison communale Ă  Woluwe-Saint-Pierre fut Ă©laborĂ© par Guillaume Vermeiren (dit Willy Vermeiren) et Joseph-Paul Nicaise. La construction de l’édifice s’étend de 1961 Ă  1975.

Le bĂątiment est muni d’une tour culminant Ă  soixante-cinq mĂštres de haut. Quant Ă  la façade de celui-ci, elle est composĂ©e de pierre blanche, de brique rouge, mais Ă©galement d’ardoise. À l’extĂ©rieur de la maison communale, on retrouve des sculptures figuratives rĂ©alisĂ©es par le sculpteur Alcide Mathieux[27] - [28] - [29] - [30].

Parc de la Woluwe

Etang du Parc de Woluwe
  • Public
  • Espace public

Le parc de la Woluwe est directement liĂ© Ă  la construction de l’avenue de Tervueren. Celui-ci est rĂ©alisĂ© par l’architecte paysagiste François Laine et repris ensuite par Louis Vander Swaelment. D’une superficie de septante et un hectares, le projet prendra plus de temps Ă  rĂ©aliser et se terminera en 1907.

Le parc est de style anglais dans lequel se trouve « plusieurs étangs qui ponctuent un écrin de verdure au relief accidenté » qui apporte une certaine intimité et des perspectives variées qui se découvrent en parcourant le parc.

Avant la rĂ©alisation de ce projet, vers 1898, le terrain appartenait, pour une majoritĂ©, aux Hospices Civils de la Ville de Bruxelles. Le terrain Ă©tait composĂ© de terres agricoles et une partie boisĂ©e qui couvrait cinquante hectares. À la suite du projet de l’avenue de Tervueren, Edmond Parmentier acquiert ces terres pour ensuite ĂȘtre repris par l’état afin de crĂ©er le parc de la Woluwe[2].

Musée du Tram

Musée du transport urbain bruxellois
  • Public
  • Culturel

Construit en 1897, le bĂątiment Ă©tait le dĂ©pĂŽt pour les trams de la ligne de Tervueren (crĂ©e pour l’expo 1897). Le dĂ©pĂŽt Ă©tait composĂ© d’une remise Ă  voitures Ă  deux nefs, un magasin, un atelier de rĂ©paration de tram et d’une usine productrice d’électricitĂ© alimentant les lignes de tram ainsi que d'un bĂątiment administratif et d'une habitation pour le chef du dĂ©pĂŽt.

En 1907, le dĂ©pĂŽt est agrandi par une remise Ă  deux nefs et une extension du bĂątiment administratif pour l’expansion du rĂ©seau prĂ©vue vers Stockel.

Dans les années cinquante, le dépÎt avait une surface totale de douze mille mÚtres carrés avec trois mille neuf cent trente mÚtres de voies intérieures et une capacité de deux cent quatre-vingt-cinq voitures, dont quatorze lignes de tram connectées au dépÎt.

AprĂšs la mise en service du mĂ©tro en 1976, plusieurs des quatorze lignes ont disparu et le dĂ©pĂŽt a Ă©tĂ© progressivement amĂ©nagĂ© en halls d’exposition. La premiĂšre exposition a Ă©tĂ© organisĂ©e en .

Le dépÎt est classé depuis 2001 et le musée a été rénové entre 2006 et 2009.

Aujourd’hui le dĂ©pĂŽt comprend six nefs, deux pour les tramways historiques et quatre qui sont encore utilisĂ©s pour une trentaine de trams des lignes 39, 44 et 8[33] - [34].

Parc Parmentier

Parc Parmentier
  • PrivĂ©/ public
  • Espace public

Le parc, Ă  l’origine, propriĂ©tĂ© privĂ©e de Edmond Parmentier, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© par l’architecte paysagiste Élie LainĂ© dans le style anglais. Celui-ci se trouve Ă  cĂŽtĂ© de l’avenue de Tervueren et a Ă©tĂ© construit plus ou moins Ă  la mĂȘme pĂ©riode. Au centre du parc, il y avait une villa nommĂ©e “chalet norvĂ©gien”, la rĂ©sidence de Edmond Parmentier. Celle-ci Ă©tait visible par l’avenue de Tervueren et ressemblait au Palais royal de Laeken. La villa est abandonnĂ©e Ă  partir de 1958 et dĂ©truite dans un incendie en 2000.

AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, la propriĂ©tĂ© est transformĂ©e en centre de rĂ©Ă©ducation pour invalides de guerre. Les bĂątiments construits pour l’hĂŽpital militaire sont dĂ©truits dans un incendie en 1925, et l’hĂŽpital est fermĂ© dans la mĂȘme annĂ©e.

À partir de 1933, une grande partie du parc, qui est devenu propriĂ©tĂ© de l’État, est utilisĂ© par l’AbbĂ© Froidure pour l’accueil d’enfants issus de milieux dĂ©favorisĂ©s. La partie au niveau de l’avenue de Tervueren est accessible au public.

Aujourd’hui il existe toujours quelques rĂ©alisations de Edmond Parmentier. Le parc est classĂ© comme site depuis 1987 et il y a aussi quelques arbres classĂ©s[36] - [37] - [38] - [12].

Manoir d’Anjou

Manoir d'Anjou
  • PrivĂ©/ Public
  • Habitation/ Éducation

Le manoir d’Anjou, anciennement connu sous le nom de ChĂąteau de Putdael, fut construit dans la premiĂšre partie du dix-neuviĂšme siĂšcle et s’étend sur un domaine de huit hectares. C’est dans les annĂ©es 1880 qu’Alfred-Casimir Madoux acquiert et construit la propriĂ©tĂ© telle que celle-ci est connue aujourd’hui.

En 1913, plusieurs annĂ©es aprĂšs la mort d’Alfred Madoux, le manoir fut louĂ© au Duc d’OrlĂ©ans, Philippe VIII. Plus tard, lors de la DeuxiĂšme Guerre mondiale, la propriĂ©tĂ© fut rĂ©quisitionnĂ©e et occupĂ©e par les Allemands. En 1948, aprĂšs la guerre, le manoir fut acquis par les religieuses et Ă  partir de 1987, celui-ci est occupĂ© par une fraternitĂ©.

Encore aujourd’hui, le domaine du manoir d’Anjou est une propriĂ©tĂ© privĂ©e, nĂ©anmoins, les bĂątiments scolaires situĂ©s Ă  l’entrĂ©e du domaine accueillent l’ICHEC et n’ont donc plus ce statut[40] - [41] - [42].

Hippodrome de Stockel

  • 1907-1910 dĂ©truit dans les annĂ©es soixante[43]
  • Entre l’Avenue Orban, l’Avenue François-Peeters, l’Avenue des Grands-Prix et l’Avenue Jules-Jardin, 1150 Woluwe-Saint-Pierre
  • Public
  • Sportif

FondĂ© en 1907, l’hippodrome de Stockel fut inaugurĂ© par le roi Albert Ier en 1910 dans le cadre de l’exposition universelle se dĂ©roulant Ă  Bruxelles. Celui-ci est Ă  la base du dĂ©veloppement du quartier Stockel. Il fut toujours bien desservi par le tram.

Aujourd’hui, cet hippodrome n’existe plus. Celui-ci Ă©tait anciennement situĂ© entre l’avenue Orban, l’avenue François Peeters, l’avenue des Grands-Prix et l’avenue Jules-Jardin. Actuellement, sur l’ancien emplacement de l’hippodrome, se trouve l’AthĂ©nĂ©e royal de Woluwe-Saint-Pierre ainsi que le centre sportif de la commune.

En plus de sa fonction initiale, l’hippodrome servait Ă©galement d’aĂ©rodrome. Celui-ci accueillit de nombreux Ă©vĂ©nements Ă  partir de la PremiĂšre Guerre mondiale notamment la Quinzaine d’Aviations de Bruxelles-Stockel.

L’hippodrome de Stockel ferma ses portes en 1957[44].

MĂ©tro Stockel

Stockel (métro de Bruxelles)
  • Public
  • Transport public

L’arrĂȘt de mĂ©tro Stockel est le dernier arrĂȘt de la ligne 1 reliant la Gare de l’Ouest Ă  celui-ci.

Cette ligne fut inaugurée en 1988 par la STIB, car à la suite d'une urbanisation de ce quartier aprÚs la DeuxiÚme Guerre mondiale, cela semblait important de pouvoir le relier aux points importants de la ville de Bruxelles.

La ligne 1 permet de relier l’ouest à l’est de Bruxelles passant par de nombreux points phares de la ville. En empruntant cette ligne, une connexion est possible avec la gare de Schuman, la gare Centrale ainsi que la gare de l’Ouest ou encore le pentagone.

L’arrĂȘt de mĂ©tro Stockel se trouve le long de l’avenue de Hinnisdael. Non loin de celui-ci, on trouve la place Dumon, l’école communale de Woluwe-Saint-Pierre ou encore le cinĂ©ma « Le Stockel ». Une des particularitĂ©s de cet arrĂȘt est qu’il est accessible, de façon directe, depuis la Galerie Stockel Square[45] - [28] - [12].

Bibliographie

  • Kamal Absy et al., Évolution urbaine de Bruxelles : depuis la crĂ©ation des premiers tramways Ă  nos jours, Bruxelles, Presses Universitaires de Bruxelles, , 247 p.

Notes et références

  1. ClĂ©my Temmerman, Bruxelles, Ville d’art et d’histoire. L’avenue de Tervueren, Bruxelles, Ă©ditions MinistĂšre de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale, Service des monuments et des sites,
  2. ClĂ©my Temmerman et Thierry d’Huart, 1897-1997 : Les 100 ans de l’avenue de Tervueren - 100 jaar Tervurenlaan, Bruxelles, Fonds du patrimoine de Woluwe-Saint-Pierre,
  3. Asby 2018, p. 163.
  4. Asby 2018, p. 168.
  5. Claudine Deltour-Levie et Yves Hanosset, Bruxelles, Ville d’art et d’histoire, Le Cinquantenaire et son site, RĂ©gion de Bruxelles-Capitale, Service des Monuments et des Sites
  6. Asby 2018, p. 169.
  7. « Montgomery - Square Montgomery », sur Woluwe Saint Pierre (consulté le )
  8. « Square Maréchal Montgomery », sur www.reflexcity.net (consulté le )
  9. « Sir Bernard Montgomery - Biographie », sur D-Day Overlord (consulté le )
  10. « eBru | square Maréchal Montgomery | Woluwé-Saint-Pierre (1150 Bruxelles) », sur www.ebru.be (consulté le )
  11. « Maréchal Montgomery », sur www.reflexcity.net (consulté le )
  12. Asby 2018, p. 180.
  13. Asby 2018, p. 170.
  14. « Square Leopold II - Woluwé-Saint-Pierre - St-Pieters-Woluwe, Région de Bruxelles-Capitale », sur Yelp (consulté le )
  15. « Sculpteur Maurice Waucquez », sur www.reflexcity.net (consulté le )
  16. Asby 2018, p. 171.
  17. August Sarnitz, Joseph Hoffman 1870-1956 : l’univers de la beautĂ©, Cologne, Taschen,
  18. « Propriété Stoclet - Avenue de Tervueren 279 », sur Woluwe Saint Pierre (consulté le )
  19. Asby 2018, p. 172.
  20. « Maison Gombert - Avenue de Tervueren 333 », sur Woluwe Saint Pierre (consulté le )
  21. Liesbeth De Winter, Marcel Smets et Ann Verdonck, Huib Hoste 1881-1957, Anvers, Ă©ditions Focus Architectuur Archieven
  22. Asby 2018, p. 173.
  23. « Adrien Blomme - Inventaris Bouwkundig Erfgoed - Inventaris Onroerend Erfgoed », sur inventaris.onroerenderfgoed.be (consulté le )
  24. Françoise Blomme, À la rencontre d’Adrien Blomme (1878-1940), Bruxelles, Ă©ditions CIVA,
  25. http://www.aam-editions.com/wp-content/uploads/2014/11/Blomme-Adrien.pdf
  26. Asby 2018, p. 174.
  27. « HÎtel communal », sur Woluwe Saint Pierre (consulté le )
  28. « Historique », sur Woluwe Saint Pierre (consulté le )
  29. Pierre Falkenback, Historique de Woluwe-Saint-Pierre, Administration Communale de Woluwe-Saint-Pierre, , pp. 143 Ă  146.
  30. Françoise Jurion-De Waha, La Mémoire des Pierres. Découvrez les HÎtels de Ville et les Maisons communales à Bruxelles, Bruxelles, Fondation Roi Boudouin, , pp. 138-141.
  31. Asby 2018, p. 175.
  32. Asby 2018, p. 176.
  33. « Historique – MusĂ©e du Transport Urbain Bruxellois » (consultĂ© le )
  34. « Woluwe-Saint-Pierre - Ancien dépÎt de tram, actuellement Musée du Transport urbain bruxellois - Avenue de Tervueren 364 - Rue du Leybeek 2 », sur www.irismonument.be (consulté le )
  35. Asby 2018, p. 177.
  36. Patrick Burniat, Pierre Puttemans et Jos Vandenbreeden, L’architecture moderne à Bruxelles, Bruxelles, Éditions de l’Octogone, , p. 243.
  37. Thierry Demey, Bruxelles en vert, , Bruxelles, , pp. 473-475.
  38. Michel Dusart, Biographie : Edouard Froidure,, Editions FAF,
  39. Asby 2018, p. 178.
  40. « Woluwe-Saint-Pierre - Manoir d'Anjou - Rue au Bois - Avenue Alfred Madoux 53 », sur www.irismonument.be (consulté le )
  41. La Libre.be, « Le manoir d'Anjou en jeu », sur www.lalibre.be (consulté le )
  42. « les journees du patrimoine (x),histoires du manoir d'anjou »
  43. Asby 2018, p. 179.
  44. Marc Meganck, Bruxelles disparu (2), Bruxelles, 180° édition,
  45. http://www.crd-goc.be/wp/wp-content/uploads/15068_1941DO5.pdf
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