Architecture de la ligne 39 du tramway de Bruxelles
Cette page reprend une partie des bĂątiments remarquables se trouvant sur le trajet de la ligne 39 du tramway de Bruxelles.
Historique et développement du tracé
Lâavenue de Tervueren est crĂ©Ă©e Ă la suite du « Plan dâensemble pour lâextension et lâembellissement de lâagglomĂ©ration bruxelloise » voulu par le Roi LĂ©opold II dĂšs 1860 (alors Prince Ă cette Ă©poque) et Ă©laborĂ©e par lâinspecteur-voyer Victor Besme. Dans ce plan, le roi LĂ©opold II portait une attention particuliĂšre « aux espaces verts dans le paysage urbain, la recherche dâune unitĂ© dans lâarchitecture privĂ©e ou encore lâintĂ©rĂȘt de prĂ©voir une voirie large »[1]. Câest alors Victor Besme qui imagina et publia en 1862 le nouveau plan dâensemble pour lâextension de Bruxelles. Ce plan fut la rĂ©fĂ©rence pendant plus dâun demi-siĂšcle pour lâurbanisation de Bruxelles. Lâexposition universelle de 1897 sera lâĂ©vĂ©nement qui mettra en place la crĂ©ation de lâavenue de Tervueren. Exposition qui fut « postposĂ©e de deux ans pour permettre la rĂ©alisation du projet. »[2] Lâavenue de Tervueren est divisĂ©e en six zones allant des Quatre Bras jusquâau parc de Cinquantenaire. LâĂ©tat avait pris en charge les sections allant des Quatre Bras jusquâau parc de Tervueren, car il y possĂ©dait dĂ©jĂ des terrains. Par contre « lâentrepreneur dĂ©signĂ© [lâindustriel Edmond Parmentier] pour les quatre autres sections - du Cinquantenaire au Quatre Bras - assumerait les frais dâexpropriation de tous les terrains nĂ©cessaires »[2]. Lâensemble du projet est bien accueilli par les autoritĂ©s communales et les citoyens de la commune. Le projet dĂ©buta donc en 1895 et doit se terminer pour le 1er, mais 1897 pour lâexposition universelle. Une sĂ©rie de rĂšgles viendront sâimposer pour les terrains Ă bĂątir bordant lâavenue avec, par exemple, une emprise au sol ne pouvant pas dĂ©passer les trois cinquiĂšmes de la parcelle ou encore lâobligation de clĂŽturer les jardinets qui prĂ©cĂšdent les maisons bordant la rue[2]. Lâentrepreneur Edmond Parmentier, dans un souci dâesthĂ©tisme, va Ă©crire au ministre afin dâenvisager un rĂšglement dâurbanisme pour le gabarit des nouvelles bĂątisses et de leurs façades. Afin de favoriser le dĂ©veloppement urbain et de sĂ©duire des investisseurs pour la construction dâhabitations autour de lâavenue, il est dĂ©cidĂ© dây implanter deux lignes de tram. « Lâune dâelles partirait de lâintersection des rues de Louvain et de la Croix de Fer pour gagner lâavenue des Arts ou le boulevard du RĂ©gent, puis la rue Joseph Il, de maniĂšre Ă rejoindre le quartier de lâEst. AprĂšs avoir longĂ© le parc du Cinquantenaire, la ligne de tramway arriverait Ă lâavenue de Tervueren, pour aboutir enfin au parc Royal. La deuxiĂšme ligne prendrait son dĂ©part Ă la porte de Namur, pour passer par les rues du Champ de Mars et du TrĂŽne, puis par lâavenue de la Couronne pour aboutir Ă la plaine de manĆuvres dâEtterbeek Ă hauteur des casernes et, de lĂ , rallier le boulevard de ceinture. »[1] Durant les travaux, le chemin de fer qui reliait Bruxelles Ă Tervueren sera modifiĂ© et on verra apparaĂźtre le pont qui surplombe lâavenue au niveau de lâactuel MusĂ©e du Tram. Lâavenue de Tervueren et sa ligne de tram seront inaugurĂ©es le . TrĂšs vite lâavenue et le parc de la Woluwe connaĂźtront un grand succĂšs. Si bien que la sociĂ©tĂ© des tramways dâIxelles mettra en service des wagons-bars sur la ligne qui couvre lâavenue[2]. Les diffĂ©rents arrĂȘts le long du trajet du tramway sont munis de petites aubettes « que le Roi LĂ©opold II voulait cantonner dâun seul cĂŽtĂ© de lâavenue de maniĂšre Ă bien dĂ©gager la vue sur le parc ». Aujourdâhui, ces mĂȘmes aubettes sont toujours prĂ©sentes et ont Ă©tĂ© restaurĂ©es par la STIB dans le style de lâĂ©poque[2]. De plus, des propriĂ©taires acquiĂšrent plusieurs parcelles voisines et y construisent des immeubles. Dâautre part, de nombreuses auberges avec des « terrasses attrayantes destinĂ©s Ă accueillir les nombreux promeneurs attirĂ©s par le parc de Woluwe »[2]. GĂ©nĂ©ralement, ces bĂątiments se situaient face au parc, mais la majoritĂ© dâentre eux ont aujourdâhui disparu pour laisser place Ă des immeubles de logements[3].
Architecture autour de la ligne 39 (Montgomery-Ban-Eik)
Parc du Cinquantenaire
- 1880-1897[4]
- 1040 Etterbeek
- Public
- Culturel
La zone sur laquelle est situĂ© le parc du cinquantenaire Ă©tait, avant sa construction, « un secteur dâĂ©tangs, de fonderies et de pentes abruptes insalubres ». Aussi appelĂ© le Plateau de Lindhout, le site Ă©tait impropre Ă la construction et « servait de plaine des manĆuvres Ă la garde civique »[5].
En 1867, Bourdiau est choisi pour la rĂ©alisation du projet et câest Ă la mĂȘme pĂ©riode quâune loi autorise lâexpropriation pour cause dâutilitĂ© publique.
Le projet de Bourdiau se veut comme « un lieu de promenade et un centre de musées »[5].
« Le complexe de Bruxelles est constitué de deux ailes reliées par une colonnade semi-circulaire. »[5]
Cependant les deux colonnades devaient ĂȘtre reliĂ©es entre elles par une grande arche unique (contrairement aux[5] arcs dâaujourdâhui). Faute de temps et de budget, cette grande Arche ne sera quâun dĂ©cor rĂ©alisĂ© en bois et en staff.
« En 1897 Ă lieu lâexposition universelle oĂč la majeure partie des exposants sont installĂ©s au Cinquantenaire. Les halls abritant la section de lâair et de lâespace du MusĂ©e royal de IâArmĂ©e et lâAutoworld datent de cette Ă©poque. »[5]
Square Montgomery
- 1894[6]
- Place public
- Public
Le square MarĂ©chal Montgomery est un nĆud important de la ville de Bruxelles. Celui-ci a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© lors du projet initiĂ© par LĂ©opold II pour le tracĂ© de lâavenue de Tervueren. AppelĂ© auparavant « croisement avec le boulevard de ceinture », le rond-point se situe au croisement de plusieurs axes importants (Boulevard Saint-Michel, boulevard Brand Whitlock, avenue de Broqueville et lâavenue de Tervueren). Dans lâaxe de lâavenue de Tervueren et du parc du Cinquantenaire, une perspective sur toute la premiĂšre partie de lâavenue de Tervueren est dĂ©gagĂ©e. Le , le rond-point est inaugurĂ© sous le nom du square Montgomery pour cĂ©lĂ©brer les vingt ans de la venue du MarĂ©chal Montgomery Ă Bruxelles. Le MarĂ©chal Montgomery est connu pour avoir Ă©tĂ© un cĂ©lĂšbre commandant des troupes britanniques lors de la Seconde Guerre mondiale, oĂč il sâillustre dans de grandes batailles.
Une sculpture reprĂ©sentant le cĂ©lĂšbre MarĂ©chal est l'Ćuvre rĂ©alisĂ©e par le sculpteur Oscar Nemon. Aujourdâhui, le Square, aussi appelĂ© rond-point Montgomery, est Ă©galement un nĆud de transport en commun oĂč plusieurs lignes de tramway et une ligne de mĂ©tro desservent la station. Lâensemble du rĂ©seau se dĂ©veloppe en souterrain sous le rond-point[7] - [8] - [9] - [10] - [11] - [12].
Square LĂ©opold II
- 1894[13]
- Public
- Place public
Le square LĂ©opold II est traversĂ© par lâavenue de Tervueren. Anciennement nommĂ© Square Elliptique, il fut entourĂ© de bĂątiments qui ont, pour la plupart, disparu aujourdâhui. On peut y trouver le monument de la Cavalerie belge et des BlindĂ©s, Ă©rigĂ© Ă la gloire et aux sacrifices des militaires durant la Campagne dâIndĂ©pendance de 1830 ainsi que durant les deux guerres mondiales. Ce monument est lâĆuvre du sculpteur Maurice Waucquez et lâarchitecte Philibert Schomblood. Maurice Waucquez nĂ© en 1896 et mort en 1990 est Ă©galement connu pour avoir rĂ©alisĂ© le monument aux artilleurs situĂ© sur le square Jean de MĂ©rode[14] - [15] - [1].
Palais Stoclet
- 1905-1911[16]
- Avenue de Tervueren, 279, 1150 Woluwe-Saint-Pierre
- Privé
- Habitation
RĂ©alisĂ© entre 1905 et 1911, le palais Stoclet est une demeure exĂ©cutĂ©e Ă la suite de la commande dâAdolphe Stoclet, ingĂ©nieur employĂ© au rĂ©amĂ©nagement des lignes de chemin de fer reliant Vienne Ă Aspen, Ă lâarchitecte viennois et fondateur du Wiener WerstĂ€tte, Josef Hoffman.
Le palais, situĂ© au 279 avenue de Tervueren, est lâune des rĂ©alisations les plus abouties du courant artistique de la sĂ©cession viennoise. En effet, le palais pourrait ĂȘtre un bĂątiment viennois exportĂ© Ă Bruxelles. Celui-ci est le prĂ©lude de lâart dĂ©co, et mĂȘme du courant moderniste en architecture.
Le palais Stoclet prend place sur une surface de trente-sept mĂštres sur treize et se prĂ©sente sur trois Ă©tages. Au rez-de-chaussĂ©e, se trouve un grand hall de rĂ©ception qui se dĂ©veloppe sur deux Ă©tages, ainsi que de nombreuses piĂšces de rĂ©ceptions. Au deuxiĂšme niveau, se situent les espaces privĂ©s tels que les chambres et le dernier Ă©tage est rĂ©servĂ© aux domestiques. Le bĂątiment principal de la demeure est surmontĂ© dâune tour de forme cubique coiffĂ©e de statues, le tout culminant Ă une vingtaine de mĂštres.
Dans le palais Stoclet, il y a une profusion de marbre de toutes origines passant de la façade à la décoration intérieure de celui-ci ainsi que des mosaïques réalisées par le peintre Gustav Klimt.
Le palais Stoclet fait partie de la liste du patrimoine mondial de lâUNESCO depuis 2009. NĂ©anmoins, de nos jours, la demeure est inoccupĂ©e[17] - [18].
Maison Gombert
- 1933[19]
- Avenue de Tervueren, 333, 1150 Woluwe-Saint-Pierre
- Privé
- Habitation (aujourdâhui siĂšge de Assurfina)
RĂ©alisĂ©e en 1933, la maison Gombert est une demeure construite par lâarchitecte Huib Hoste Ă la demande de lâingĂ©nieur Gombert.
La maison, situĂ©e au 333 avenue de Tervueren, est considĂ©rĂ©e comme lâun des chefs-dâĆuvre de Huib Host oĂč celui-ci rĂ©alise une interprĂ©tation propre du modernisme des annĂ©es trente. La façade de celle-ci est dĂ©nuĂ©e dâornement, ce qui reprĂ©sente une caractĂ©ristique majeure du style international.
La demeure prend place sur un terrain en pente et assez irrĂ©gulier. Pour sâadapter au dĂ©nivelĂ©, lâarchitecte a choisi dâutiliser les demi-niveaux Ă lâintĂ©rieur de la maison. Celle-ci se compose de cinq Ă©tages. Le premier et deuxiĂšme Ă©tage, accessible par lâavenue CĂ©sar, sont occupĂ©s par la cave ainsi que rĂ©servĂ© aux domestiques. Le troisiĂšme Ă©tage, situĂ© au niveau de lâavenue de Tervueren, accueille la salle Ă manger ainsi que la cuisine et le garage. Le quatriĂšme niveau abrite une bibliothĂšque, le salon, quelques chambres et Ă©galement une terrasse. Le dernier Ă©tage quant Ă lui, se compose de quatre chambres et dâune terrasse. Il y a Ă©galement un jardin sur le toit plat de la maison. De grandes fenĂȘtres furent imaginĂ©es par lâarchitecte afin que la propriĂ©tĂ© soit suffisamment illuminĂ©e et que la nature lâentourant puisse en quelque sorte pĂ©nĂ©trer dans celle-ci.
La maison Gombert fut classĂ©e comme monument par la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale en 1995. Aujourdâhui, celle-ci nâest plus une rĂ©sidence, mais bien le siĂšge de conseillers en assurances (Assurfina)[20] - [21].
Villa 292, Avenue de Tervueren
- 1937[22]
- Avenue de Tervueren 292 / Avenue du Val dâOr 2, 1150 Woluwe-Saint-Pierre
- Public
- Restauration
La villa moderniste des architectes Adrien et Yvan Blomme est construite en 1937.
EntourĂ©e par un jardin amĂ©nagĂ© en 1938 par les mĂȘmes architectes, la villa est orientĂ©e vers lâavenue de Tervueren. Adrien Blomme, nĂ© en 1878 et mort en 1940, est un architecte belge. Il Ă©tudie lâingĂ©nierie Ă lâĂ©cole polytechnique de lâUniversitĂ© Libre de Bruxelles. Ensuite, il entreprend des Ă©tudes Ă lâAcadĂ©mie des Beaux-Arts de Bruxelles en cours du soir.
De nombreux bĂątiments situĂ©s Ă Bruxelles lui sont attribuĂ©s, tel que la Brasserie Wielmans en 1930, le CinĂ©ma MĂ©tropole, lâannexe de lâhĂŽtel MĂ©tropole en 1932 et le cafĂ© « Aux Armes des Brasseurs » en 1939.
Son fils Yvan Blomme, nĂ© en 1906 et mort en 1961, est lui aussi architecte. Ceux-ci seront, en tant que duo, Ă lâorigine de nombreux projets.
Aujourdâhui, la villa est utilisĂ©e par le restaurant Sanzaru[23] - [24] - [25] - [12].
Maison communale de Woluwe-Saint-Pierre
- 1961-1975[26]
- Avenue Charles Thielemans, 93, 1150 Woluwe-Saint-Pierre
- Public
- Administratif
L'apparence de la maison Communale de Woluwe-Saint-Pierre, connue aujourdâhui, nâexiste pas depuis trĂšs longtemps. Au dĂ©part, lâadministration ne possĂ©dait pas de locaux qui leur Ă©taient propres.
En 1860, une premiĂšre maison communale fut construite. Celle-ci resta sur pied une centaine dâannĂ©es avant dâĂȘtre dĂ©truite en 1958. Par la suite, un projet pour une nouvelle maison communale Ă Woluwe-Saint-Pierre fut Ă©laborĂ© par Guillaume Vermeiren (dit Willy Vermeiren) et Joseph-Paul Nicaise. La construction de lâĂ©difice sâĂ©tend de 1961 Ă 1975.
Le bĂątiment est muni dâune tour culminant Ă soixante-cinq mĂštres de haut. Quant Ă la façade de celui-ci, elle est composĂ©e de pierre blanche, de brique rouge, mais Ă©galement dâardoise. Ă lâextĂ©rieur de la maison communale, on retrouve des sculptures figuratives rĂ©alisĂ©es par le sculpteur Alcide Mathieux[27] - [28] - [29] - [30].
Parc de la Woluwe
- 1895-1907[31]
- Public
- Espace public
Le parc de la Woluwe est directement liĂ© Ă la construction de lâavenue de Tervueren. Celui-ci est rĂ©alisĂ© par lâarchitecte paysagiste François Laine et repris ensuite par Louis Vander Swaelment. Dâune superficie de septante et un hectares, le projet prendra plus de temps Ă rĂ©aliser et se terminera en 1907.
Le parc est de style anglais dans lequel se trouve « plusieurs étangs qui ponctuent un écrin de verdure au relief accidenté » qui apporte une certaine intimité et des perspectives variées qui se découvrent en parcourant le parc.
Avant la rĂ©alisation de ce projet, vers 1898, le terrain appartenait, pour une majoritĂ©, aux Hospices Civils de la Ville de Bruxelles. Le terrain Ă©tait composĂ© de terres agricoles et une partie boisĂ©e qui couvrait cinquante hectares. Ă la suite du projet de lâavenue de Tervueren, Edmond Parmentier acquiert ces terres pour ensuite ĂȘtre repris par lâĂ©tat afin de crĂ©er le parc de la Woluwe[2].
Musée du Tram
- 1897[32]
- Avenue de Tervueren / Rue du Leybeek 2, 1150 Woluwe-Saint-Pierre
- Public
- Culturel
Construit en 1897, le bĂątiment Ă©tait le dĂ©pĂŽt pour les trams de la ligne de Tervueren (crĂ©e pour lâexpo 1897). Le dĂ©pĂŽt Ă©tait composĂ© dâune remise Ă voitures Ă deux nefs, un magasin, un atelier de rĂ©paration de tram et dâune usine productrice dâĂ©lectricitĂ© alimentant les lignes de tram ainsi que d'un bĂątiment administratif et d'une habitation pour le chef du dĂ©pĂŽt.
En 1907, le dĂ©pĂŽt est agrandi par une remise Ă deux nefs et une extension du bĂątiment administratif pour lâexpansion du rĂ©seau prĂ©vue vers Stockel.
Dans les années cinquante, le dépÎt avait une surface totale de douze mille mÚtres carrés avec trois mille neuf cent trente mÚtres de voies intérieures et une capacité de deux cent quatre-vingt-cinq voitures, dont quatorze lignes de tram connectées au dépÎt.
AprĂšs la mise en service du mĂ©tro en 1976, plusieurs des quatorze lignes ont disparu et le dĂ©pĂŽt a Ă©tĂ© progressivement amĂ©nagĂ© en halls dâexposition. La premiĂšre exposition a Ă©tĂ© organisĂ©e en .
Le dépÎt est classé depuis 2001 et le musée a été rénové entre 2006 et 2009.
Aujourdâhui le dĂ©pĂŽt comprend six nefs, deux pour les tramways historiques et quatre qui sont encore utilisĂ©s pour une trentaine de trams des lignes 39, 44 et 8[33] - [34].
Parc Parmentier
- 1897-1899[35]
- Privé/ public
- Espace public
Le parc, Ă lâorigine, propriĂ©tĂ© privĂ©e de Edmond Parmentier, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© par lâarchitecte paysagiste Ălie LainĂ© dans le style anglais. Celui-ci se trouve Ă cĂŽtĂ© de lâavenue de Tervueren et a Ă©tĂ© construit plus ou moins Ă la mĂȘme pĂ©riode. Au centre du parc, il y avait une villa nommĂ©e âchalet norvĂ©gienâ, la rĂ©sidence de Edmond Parmentier. Celle-ci Ă©tait visible par lâavenue de Tervueren et ressemblait au Palais royal de Laeken. La villa est abandonnĂ©e Ă partir de 1958 et dĂ©truite dans un incendie en 2000.
AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, la propriĂ©tĂ© est transformĂ©e en centre de rĂ©Ă©ducation pour invalides de guerre. Les bĂątiments construits pour lâhĂŽpital militaire sont dĂ©truits dans un incendie en 1925, et lâhĂŽpital est fermĂ© dans la mĂȘme annĂ©e.
Ă partir de 1933, une grande partie du parc, qui est devenu propriĂ©tĂ© de lâĂtat, est utilisĂ© par lâAbbĂ© Froidure pour lâaccueil dâenfants issus de milieux dĂ©favorisĂ©s. La partie au niveau de lâavenue de Tervueren est accessible au public.
Aujourdâhui il existe toujours quelques rĂ©alisations de Edmond Parmentier. Le parc est classĂ© comme site depuis 1987 et il y a aussi quelques arbres classĂ©s[36] - [37] - [38] - [12].
Manoir dâAnjou
- 1885[39]
- Avenue Alfred Madoux, 53, 1150 Woluwe Saint Pierre
- Privé/ Public
- Habitation/ Ăducation
Le manoir dâAnjou, anciennement connu sous le nom de ChĂąteau de Putdael, fut construit dans la premiĂšre partie du dix-neuviĂšme siĂšcle et sâĂ©tend sur un domaine de huit hectares. Câest dans les annĂ©es 1880 quâAlfred-Casimir Madoux acquiert et construit la propriĂ©tĂ© telle que celle-ci est connue aujourdâhui.
En 1913, plusieurs annĂ©es aprĂšs la mort dâAlfred Madoux, le manoir fut louĂ© au Duc dâOrlĂ©ans, Philippe VIII. Plus tard, lors de la DeuxiĂšme Guerre mondiale, la propriĂ©tĂ© fut rĂ©quisitionnĂ©e et occupĂ©e par les Allemands. En 1948, aprĂšs la guerre, le manoir fut acquis par les religieuses et Ă partir de 1987, celui-ci est occupĂ© par une fraternitĂ©.
Encore aujourdâhui, le domaine du manoir dâAnjou est une propriĂ©tĂ© privĂ©e, nĂ©anmoins, les bĂątiments scolaires situĂ©s Ă lâentrĂ©e du domaine accueillent lâICHEC et nâont donc plus ce statut[40] - [41] - [42].
Hippodrome de Stockel
- 1907-1910 détruit dans les années soixante[43]
- Entre lâAvenue Orban, lâAvenue François-Peeters, lâAvenue des Grands-Prix et lâAvenue Jules-Jardin, 1150 Woluwe-Saint-Pierre
- Public
- Sportif
FondĂ© en 1907, lâhippodrome de Stockel fut inaugurĂ© par le roi Albert Ier en 1910 dans le cadre de lâexposition universelle se dĂ©roulant Ă Bruxelles. Celui-ci est Ă la base du dĂ©veloppement du quartier Stockel. Il fut toujours bien desservi par le tram.
Aujourdâhui, cet hippodrome nâexiste plus. Celui-ci Ă©tait anciennement situĂ© entre lâavenue Orban, lâavenue François Peeters, lâavenue des Grands-Prix et lâavenue Jules-Jardin. Actuellement, sur lâancien emplacement de lâhippodrome, se trouve lâAthĂ©nĂ©e royal de Woluwe-Saint-Pierre ainsi que le centre sportif de la commune.
En plus de sa fonction initiale, lâhippodrome servait Ă©galement dâaĂ©rodrome. Celui-ci accueillit de nombreux Ă©vĂ©nements Ă partir de la PremiĂšre Guerre mondiale notamment la Quinzaine dâAviations de Bruxelles-Stockel.
Lâhippodrome de Stockel ferma ses portes en 1957[44].
MĂ©tro Stockel
- Avenue de Hinnisdael, 1150 Woluwe-Saint-Pierre
- Public
- Transport public
LâarrĂȘt de mĂ©tro Stockel est le dernier arrĂȘt de la ligne 1 reliant la Gare de lâOuest Ă celui-ci.
Cette ligne fut inaugurée en 1988 par la STIB, car à la suite d'une urbanisation de ce quartier aprÚs la DeuxiÚme Guerre mondiale, cela semblait important de pouvoir le relier aux points importants de la ville de Bruxelles.
La ligne 1 permet de relier lâouest Ă lâest de Bruxelles passant par de nombreux points phares de la ville. En empruntant cette ligne, une connexion est possible avec la gare de Schuman, la gare Centrale ainsi que la gare de lâOuest ou encore le pentagone.
LâarrĂȘt de mĂ©tro Stockel se trouve le long de lâavenue de Hinnisdael. Non loin de celui-ci, on trouve la place Dumon, lâĂ©cole communale de Woluwe-Saint-Pierre ou encore le cinĂ©ma « Le Stockel ». Une des particularitĂ©s de cet arrĂȘt est quâil est accessible, de façon directe, depuis la Galerie Stockel Square[45] - [28] - [12].
Bibliographie
- Kamal Absy et al., Ăvolution urbaine de Bruxelles : depuis la crĂ©ation des premiers tramways Ă nos jours, Bruxelles, Presses Universitaires de Bruxelles, , 247 p.
Notes et références
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- ClĂ©my Temmerman et Thierry dâHuart, 1897-1997 : Les 100 ans de lâavenue de Tervueren - 100 jaar Tervurenlaan, Bruxelles, Fonds du patrimoine de Woluwe-Saint-Pierre,
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- Asby 2018, p. 168.
- Claudine Deltour-Levie et Yves Hanosset, Bruxelles, Ville dâart et dâhistoire, Le Cinquantenaire et son site, RĂ©gion de Bruxelles-Capitale, Service des Monuments et des Sites
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