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Anarchisme en Espagne

Historiquement, l'anarchisme en Espagne a eu une influence considérable. Mouvement ouvrier et de masse, il a profondément marqué l'histoire de l'Espagne jusqu'en 1939[1].

Chez les Espagnols, les idées anarchistes naissent dÚs le début du XIXe siÚcle. En effet, les paysans sont opprimés d'un cÎté par le régime monarchique et de l'autre par un capitalisme naissant. Ils développent véritablement une pensée libertaire, sans pour autant la nommer. C'est en 1868, qu'envoyé par Bakounine, Giuseppe Fanelli implante l'Association internationale des travailleurs (AIT) en Espagne. Le mouvement syndical est largement orienté vers les idées libertaires.

Lors de la PremiÚre République espagnole (1873-1874) les organisations sociales influencées par l'anarchisme sont les plus puissantes du pays du fait de cet ancrage trÚs ancien.

Cette influence est confirmĂ©e en 1910 par la crĂ©ation de la ConfĂ©dĂ©ration nationale du travail (CNT) et sa participation aux grandes grĂšves des annĂ©es 1918-1919 oĂč elle fĂ©dĂšre des centaines de milliers de travailleurs.

La CNT devient la premiĂšre formation syndicale du pays durant la Seconde RĂ©publique espagnole (1931-1939)

En riposte au soulĂšvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne et au dĂ©but de la guerre civile, le mouvement libertaire organise une rĂ©volution sociale qui est l'un des rares Ă©pisodes historiques dans lequel les idĂ©es anarchistes d'organisation sociale sont mises en Ɠuvre sur une grande Ă©chelle.

En 1977, au cours de la transition démocratique espagnole, l'anarchisme est briÚvement un pÎle d'attraction politique, culturel et social de masse. L'anarcho-syndicalisme perdure au sein de la Confédération générale du travail.

Bien qu'essentiellement lié au syndicalisme ouvrier, l'anarchisme espagnol est un mouvement qui touche l'ensemble des problématiques sociales : Francisco Ferrer dans le domaine de l'éducation libertaire, les Mujeres Libres et l'émancipation des femmes sans oublier ses composantes individualistes.

Association internationale des travailleurs

Sigle de la Fédération Régionale espagnole de l'AIT.
Le groupe fondateur de la PremiĂšre Internationale Ă  Madrid autour de Giuseppe Fanelli.

En 1868, MikhaĂŻl Aleksandrovitch Bakounine confie Ă  Giuseppe Fanelli la mission de se rendre en Espagne pour y constituer les premiers groupes de l’Association internationale des travailleurs. Il se rend successivement Ă  Madrid et Ă  Barcelone. MalgrĂ© le peu de contact qu’il possĂšde dans le pays, sa mission est couronnĂ©e de succĂšs. Au-delĂ  de la crĂ©ation de l’Internationale en Espagne, le voyage de Fanelli est devenu une sorte de mythe fondateur de l'anarchisme espagnol.

Une dĂ©lĂ©gation de la FĂ©dĂ©ration rĂ©gionale espagnole est prĂ©sente au IIIe congrĂšs de l'Internationale la mĂȘme annĂ©e Ă  Bruxelles. Ce congrĂšs marque la prĂ©dominance des idĂ©es syndicalistes et collectivistes. L’Association internationale des travailleurs y dĂ©clare qu’elle « n’est fille ni d’une secte, ni d’une thĂ©orie. Elle est le produit spontanĂ© du mouvement prolĂ©taire ».

Lors du IVe congrÚs à Bùle en 1869, une majorité des délégués, dont les espagnols, soutient la motion collectiviste dite « anti-autoritaires » (« bakouninistes »). Le congrÚs décide d'organiser les travailleurs dans des sociétés de résistance (syndicats).

En 1870, lors du conflit qui oppose les partisans de l'autonomie réunis autour de Bakounine au Conseil Général de Londres dominé par Karl Marx sur la question de la participation aux élections politiques, la Fédération régionale espagnole appuie Bakounine.

De cette opposition nait une Internationale antiautoritaire qui regroupe des fĂ©dĂ©rations hostiles au Conseil gĂ©nĂ©ral de Londres. C'est autour d'elle que va mĂ»rir l'idĂ©ologie anarchiste qui se revendique alors du nom de « collectivisme rĂ©volutionnaire », se voulant le promoteur d'un systĂšme Ă©conomique autogĂ©rĂ© en dehors de toute autoritĂ©, de toute centralisation, de tout État. La constitution de cette nouvelle internationale a lieu Ă  Saint-Imier le 15 septembre 1872. Y sont reprĂ©sentĂ©es les fĂ©dĂ©rations espagnoles, italiennes et jurassiennes, plusieurs sections françaises et deux sections d'AmĂ©rique. Le congrĂšs de Saint-Imier se donne comme objectif « la destruction de tout pouvoir politique par la grĂšve rĂ©volutionnaire ».

Fédération régionale espagnole

La FĂ©dĂ©ration rĂ©gionale espagnole est une organisation ouvriĂšre fondĂ©e en tant que section espagnole de la PremiĂšre Internationale en 1870 et dans laquelle Ă©tait reprĂ©sentĂ©e les tendances marxiste et bakouniniste. Évoluant dans la clandestinitĂ©, elle se dissout pour se recrĂ©er en 1881 sous la forme lĂ©gale de la FĂ©dĂ©ration des travailleurs de la rĂ©gion espagnole d'influence bakouniniste.

Fédération des travailleurs de la région espagnole

La Fédération des travailleurs de la région espagnole est fondée à Barcelone en 1881 principalement sur l'initiative Josep Llunas i Pujals, Rafael Farga i Pellicer et Antoni Pellicer. Elle est partagée en deux tendances : les collectivistes bakouninistes et les communistes libertaires kropotkiniens. En 1882-1883, le gouvernement espagnol utilise des actions criminelles attribuées à La Mano Negra pour réprimer l'organisation.

La propagande par le fait

Exécution des anarchistes de XérÚs (1892).

Le syndicalisme révolutionnaire (1900-1910)

Solidaridad Obrera

Solidaridad Obrera, 4 novembre 1910.

L'organisation syndicale Solidaridad Obrera est fondĂ©e en octobre 1907 Ă  Barcelone. Elle est le rĂ©sultat d’une fĂ©dĂ©ration de plusieurs sociĂ©tĂ©s ouvriĂšres qui se donnent alors pour objectif de rĂ©organiser les syndicats catalans trĂšs affaiblis aprĂšs l’échec de la grĂšve gĂ©nĂ©rale de 1902. En septembre 1908, elle tient Ă  Barcelone son premier congrĂšs auquel participent environ 142 dĂ©lĂ©guĂ©s. Durant ce congrĂšs, Solidaridad Obrera devient une organisation rĂ©gionale. En 1909, elle compte 12 500 syndiquĂ©s en Catalogne.

PĂ©dagogie libertaire

À l'initiative de Francisco Ferrer est crĂ©Ă©e Ă  Barcelone en octobre 1901, la premiĂšre Escuela moderna . Son projet pĂ©dagogique d'inspiration libertaire s'appuie sur la mixitĂ©, l’égalitĂ© sociale, la transmission d’un enseignement rationnel, l’autonomie et l’entraide. En 1907, ce rĂ©seau compte plus d'une centaine d'Ă©coles en Espagne. Elle inspire les modern schools amĂ©ricaines et les nouveaux courants pĂ©dagogiques.

Le bulletin de l'École Moderne, dĂ©cembre 1905.

Échappant au contrĂŽle de l’État et, surtout des institutions religieuses qui ont le monopole de l'Ă©ducation, et vĂ©hiculant un projet Ă©mancipateur de transformation sociale, l’École moderne s’attire vite les foudres du gouvernement et du clergĂ© qui n’aspirent qu’à une chose, la fermer.

Le 31 mai 1906, le jour du mariage du roi Alphonse XIII, une bombe explose au milieu du cortĂšge, provoquant la mort de 28 personnes. Le coupable est Mateo Morral, traducteur et bibliothĂ©caire de l'École Moderne. Son appartenance Ă  l’École moderne suffit aux autoritĂ©s pour ordonner sa fermeture. Par la mĂȘme occasion, Francisco Ferrer est arrĂȘtĂ©, puis finalement acquittĂ© le 19 juillet 1907.

La Semaine tragique

En juillet 1909, c’est la Semaine tragique Ă  Barcelone : Ă  la suite d'une sĂ©rie d’émeutes contre la guerre au Maroc espagnol et contre le rappel des rĂ©servistes, une terrible rĂ©pression s’abat sur le mouvement ouvrier. Le pĂ©dagogue libertaire Francisco Ferrer est arrĂȘtĂ© et exĂ©cutĂ©. Face Ă  l’ampleur de cette rĂ©pression, Solidaridad Obrera prend conscience de ses limites Ă  pouvoir rĂ©agir et de la nĂ©cessitĂ© de se renforcer.

C’est dans ce contexte que le second congrĂšs est organisĂ© Ă  Barcelone les 30, 31 octobre et 1er novembre 1910.

Durant ce congrĂšs, l’organisation dĂ©cide de prendre de l’ampleur en passant d’un cadre rĂ©gional Ă  un cadre national. C’est ainsi qu’est crĂ©Ă© Ă  partir de Solidaridad Obrera et d’autres sociĂ©tĂ©s ouvriĂšres espagnoles une organisation syndicale nouvelle ayant une dimension nationale : la ConfederaciĂłn Nacional del Trabajo (en français « ConfĂ©dĂ©ration nationale du travail ») ou CNT.

Du syndicalisme révolutionnaire à l'anarcho-syndicalisme (1910-1923)

La fondation de la CNT

L'opposition anarchiste Ă  la PremiĂšre guerre mondiale

Lors du déclenchement de la PremiÚre Guerre mondiale, la CNT est dissoute par les autorités. Toutefois, les sociétés ouvriÚres de Barcelone qui maintiennent leur tradition antimilitariste, publient en mai 1914 un manifeste contre la guerre. La presse anarchiste dénonce la trahison de l'internationalisme par les socialistes européens.

En avril de 1915 est organisĂ© un CongrĂšs international de la paix en prĂ©sence de dĂ©lĂ©guĂ©s de toute l'Espagne et plusieurs pays (France, Angleterre, Portugal, BrĂ©sil). Fait marquant, aucun espagnol ne signe le Manifeste des Seize rĂ©digĂ© en 1916 par Pierre Kropotkine et Jean Grave qui prennent parti pour le camp des AlliĂ©s et contre l’« agression allemande ».

Pistolérisme (1919-1923)

À la suite de l'Ă©mergence de la ConfĂ©dĂ©ration nationale du travail aprĂšs la grĂšve gĂ©nĂ©rale de 1917, la FĂ©dĂ©ration patronale oppose une politique d'intransigeance totale. Pour contrer les revendications des travailleurs et les grĂšves, le patronat crĂ©e des « syndicats libres » anti-rĂ©volutionnaires pour diviser le mouvement ouvrier et engage des bandes armĂ©es qui organisent une vague d'assassinats des chefs syndicalistes.

Ce « terrorismo blanco » ou pistolĂ©risme est couvert par des protections dans l'appareil d'État. Entre 1919 Ă  1923, en Espagne et particuliĂšrement en Catalogne, le pistolĂ©risme a causĂ© la mort violente de 200 travailleurs et 20 hommes armĂ©s engagĂ©s par les employeurs. Les syndicats rĂ©pondent par la crĂ©ation de leurs propres « groupes d'action » dont les plus notoires sont Los Justicieros (1920) et Los Solidarios (1922).

Le pistolĂ©risme disparait en 1923 avec le coup d'État de Miguel Primo de Rivera.

La dictature de Primo de Rivera (1923-1930)

ArrivĂ© au pouvoir le 13 septembre 1923 par un coup d'État, le capitaine gĂ©nĂ©ral de Catalogne, Miguel Primo de Rivera mĂšne une politique de rĂ©pression impitoyable envers la CNT. Les mesures prises par le Conseil militaire visent Ă  contrĂŽler les syndicats. L'utilisation des pouvoirs de l'Ă©tat de guerre, lui permet de fermer le siĂšge social des syndicats, d'emprisonner sans procĂšs ses militants et bannir de leurs reprĂ©sentants. De nombreuses organisations syndicales entrent dans la clandestinitĂ©.

Athénées libertaires et éducation populaire

Estudios, février 1930.

Les organisations politiques et syndicales étant illégales pendant la dictature, le mouvement libertaire se réorganise sur des bases culturelles et d'éducation populaire.

DÚs le début du XXe siÚcle, sous l'impulsion de l'éducation rationaliste, les athénées libertaires (ca), associations culturelles et d'éducation populaire, sont des lieux ouverts aux travailleurs de tous les ùges. Elles leur permettent d'acquérir une formation culturelle qui leur est refusée par leur statut social d'origine et sont souvent le premier contact avec l'anarchisme.

Ces athĂ©nĂ©es sont implantĂ©s dans des quartiers populaires et permettent aux habitants de se rencontrer, de dĂ©battre, notamment autour de la publication de livres et de brochures, des excursions, des confĂ©rences, du thĂ©Ăątre, des lectures de poĂ©sie, des dĂ©bats, des cours d'espĂ©ranto ou des bibliothĂšques en libre accĂšs. Ces lieux sont Ă©galement, pour les femmes qui travaillent, le premier endroit oĂč elles se retrouvent sur un pied d'Ă©galitĂ© avec les hommes et oĂč est diffusĂ©e de l'information sur l'hygiĂšne, la prĂ©vention des maladies, la contraception et la libertĂ© sexuelle.

Cette démarche d'éducation populaire se manifeste par une intense activité éditoriale dont La Revista Blanca de Federico Urales et Soledad Gustavo, ainsi que la revue Estudios animée par les médecins Isaac Puente Amestoy et Isaac Puente Amestoy, en sont des exemples.

Répression, clandestinité et divergences internes

En mai 1924, la CNT est interdite et son journal Solidaridad Obrera suspendu. Déjà affaiblie par l'intransigeance patronale, l'action des « syndicats libres », le pistolérisme des « années de plomb » (1919 à 1923), la CNT est au bord de l'effondrement, notamment dans son bastion catalan.

Les débats internes sont vifs entre les « syndicalistes » tels Joan Peiró (élu secrétaire général de la CNT en 1922 et 1928) ou Ángel Pestaña qui préconisent une adaptation de l'organisation aux nouvelles normes légales et les « anarchistes » tels que Diego Abad de Santillån ou Emilio Lopez Arango qui soupçonnent les premiers de « réformisme » et d'abandon de l'action directe ouvriÚre.

De nombreux militants sont contraints Ă  l'exil en Europe ou en AmĂ©rique du Sud. À Paris est constituĂ©, en fĂ©vrier 1924, un « ComitĂ© de relation anarchiste » qui prĂ©conise une ligne d'insurrection populaire. Parmi eux, des figures qui marqueront telles que Francisco Ascaso, Juan GarcĂ­a Oliver, Gregorio Jover ou Buenaventura Durruti.

Malgré l'échec des tentatives insurrectionnelles de novembre 1924, les différents stratégiques entre « syndicalistes » et « anarchistes purs » se prolongent jusqu'au CongrÚs national tenu dans la clandestinité à Barcelone en avril 1925 : la proposition de collaboration avec toutes les forces tendant à la destruction de la dictature est encadré par l'objectif réaffirmé de développement de la révolution sociale.

La Fédération Anarchiste Ibérique

Drapeau de la CNT-FAI.

C'est dans ce contexte qu'apparait en juillet 1927, la Fédération Anarchiste Ibérique (FAI), organisation spécifique fondée clandestinement à Valence à la suite de l'initiative du deuxiÚme CongrÚs de la Fédération des groupes anarchistes de langue espagnole en France (Marseille, mai 1926). La FAI est le résultat de la fusion de cette derniÚre avec l'Uniùo Anarquista Portuguesa et la Federación Nacional de Grupos Anarquistas de España.

Le terme ibérique se réfÚre à sa volonté d'unifier le mouvement anarchiste portugais et espagnol dans une organisation pan-ibérique.

Influencé par l'exemple de la Fédération ouvriÚre régionale argentine, l'objectif est de renforcer le caractÚre anarchiste de la Confédération nationale du travail en créant des comités mixtes associant des membres de la FAI et de la CNT afin d'éloigner le syndicat de l'influence des groupes politiques républicains.

Les membres de la FAI s'organisent sur la base des groupes d'affinité de trois à dix des membres, fédérés parallÚlement à la CNT.

La fin de la dictature et de la DeuxiĂšme RĂ©publique, 1930-1936

La guerre civile et la révolution sociale (1936-1939)

La contre-révolution

En juillet 1937, à la suite des affrontements des journées de mai 1937 à Barcelone, la nécessité de changer en profondeur le schéma organisationnel de l'anarcho-syndicalisme pousse la Confédération nationale du travail, la Fédération anarchiste ibérique et la Fédération ibérique des jeunesses libertaires, à constituer le Mouvement libertaire[2] - [3].

La dictature franquiste (1939-1975)

L'exil

Plaque commémorative à Paris (2009).

Participations Ă  la Seconde Guerre mondiale

Un groupe de maquisards espagnols en France en 1944.

Maquis et activités clandestines

Le , Antonio Ortiz RamĂ­rez prend part avec Primitivo GĂłmez et JosĂ© PĂ©rez Ă  une tentative de bombardement avec un petit avion de tourisme, de la tribune officielle que doit occuper Franco, Ă  San SebastiĂĄn. C’est lui en particulier, qui prĂ©pare les bombes incendiaires. Ils sont interceptĂ©s par des avions de chasse espagnols, mais parviennent cependant Ă  revenir se poser en France[4] - [5] - [6]. Ce n’est qu’en janvier 1950, Ă  la suite de la dĂ©couverte en mai 1949 de l’imprimerie clandestine de Laureano Cerrada, puis de l’avion, qu’il est arrĂȘtĂ© pour cette affaire.

Le retour de la démocratie (1975-2010)

Résurgence de la CNT (1977) et création de la CGT (1978)

BrĂšve chronologie

CongrĂšs fondateur de la CNT en 1910.

Voir aussi

Bibliographie

Dictionnaires biographiques

Revues

  • L’anarchisme espagnol, Cahiers de civilisation espagnole contemporaine, numĂ©ro spĂ©cial, 1|2012, [lire en ligne].

Articles

En anglais

En espagnol

  • (es) Oscar FreĂĄn HernĂĄndez, « El paso a la acciĂłn directa », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine, 19|2017, [lire en ligne], DOI 10.4000/ccec.6780

Audiovisuel

Bande dessinée

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Édouard Waintrop, Abel Paz, un ado sur les barricades, LibĂ©ration, 6 aoĂ»t 2001, lire en ligne.
  2. Serge SalaĂŒn, Carlos Serrano, Autour de la guerre d'Espagne, Presses Sorbonne Nouvelle, 1993, page 43.
  3. François Godicheau, Les mots de la guerre d'Espagne, Presses Universitaires du Mirail, 2003, (ISBN 978-2858166848), page 6.
  4. Centre International de Recherches sur l'Anarchisme (Lausanne) : notice.
  5. (en) Antonio TĂ©llez Solla, The unsung struggle : resistance to Franco 1939-1951 : the assassination attempt on Franco from the air, 1948, Londres, Kate Sharpley Library, (ISBN 978-1-873605-20-2, OCLC 32617719)
  6. Centre International de Recherches sur l'Anarchisme (Lausanne) : notice.
  7. Thierry Vareilles, Histoire d'attentats politiques, de l'an 44 av. JĂ©sus-Christ Ă  nos jours, Paris, L'Harmattan, 2006
  8. Édouard Waintrop, « L'anarchisme, une exception espagnole », sur Bibliobs, .
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