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Francisco Ponzán Vidal

Francisco Ponzán Vidal, également connu sous le nom de François Vidal, né le , à Oviedo, et mort fusillé le , à Buzet-sur-Tarn, est un militant anarcho-syndicaliste espagnol, combattant anti-franquiste et résistant.

Francisco Ponzán Vidal
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  33 ans)
Buzet-sur-Tarn
Nom dans la langue maternelle
Francisco Ponzan Vidal
Pseudonymes
Paco, Guriato, el Gafas
Nationalités
Activités
Fratrie
Pilar Ponzán (d)

Jeunesse anarcho-syndicaliste

Il passe son enfance à Huesca puis fait des études à l'Ecole Normale. Influencé par le militant anarchiste et professeur Ramón Acín Aquilué, il s'affilie à la Confédération nationale du travail et collabore à la presse libertaire.

Son militantisme lui vaut d'être arrêté et emprisonné à plusieurs reprises durant les années 1932 et 1933.

En , il entame une tournĂ©e de confĂ©rences Ă  travers l'Espagne. Il est Ă  Huesca lorsque survient le soulèvement franquiste. Il met alors tout en Ĺ“uvre pour organiser une contre-offensive. Le , Ă  Bujaraloz, il participe Ă  la crĂ©ation du « Conseil d'Aragon Â» dans lequel il s'occupe du ravitaillement, puis de l'information.

Ă€ la suite de l’offensive des troupes staliniennes de Enrique LĂ­ster contre les collectivitĂ©s libertaires d’Aragon au printemps 1937, il rejoint la « Colonne Rouge et Noire Â» oĂą il organise le groupe « Los Libertadores Â» chargĂ© de missions d’espionnage et de sabotage dans les territoires contrĂ´lĂ©s par les nationalistes.

Résistance française

Début 1939, après la déroute du camp républicain, il se réfugie en France où il est interné dans le camp d'internement du Vernet d'Ariège.

Il s'en évade et commence à organiser des groupes anti-franquistes qui participent à des actions de guérilla en Espagne, comme la libération de Manuel Lozano Guillén et Bernabé Argüelles emprisonnés à Huesca.

Blessé en , à Boltaña, il retourne en France quelques mois plus tard, où en pleine occupation allemande, il organise le réseau d’évasion du groupe Ponzán[1], composé exclusivement de libertaires espagnols, qui, en liaison avec le groupe Pat O'Leary, se chargent d'organiser l'évasion de nombreux antifascistes.

Arrêté en 1943, il est emprisonné à Toulouse. En , lors de la libération de la ville, il est emmené par les nazis en fuite, avec un groupe d'une vingtaine de prisonniers. Ceux-ci seront fusillés et leurs corps brûlés à Buzet-sur-Tarn.

Famille

Il est le frère de Pilar Ponzán, également résistante[2], dont les cahiers sont conservés au Musée départemental de la Résistance de Toulouse[3].

Citation

« Ce n’est pas la patrie française qui est en danger, ni la liberté de la France qui est en jeu, c’est la Liberté, la culture et la paix mondiale. »
Francisco Ponzán Vidal, dit « François Vidal »[4]

Commémoration

Plaque en hommage à Francisco Ponzán, au mémorial de Buzet-sur-Tarn en France.

Pour ses activités dans la Résistance française, Francisco Ponzán Vidal a été décoré par les gouvernements américain, belge, français et anglais[5]. Une stèle a été dressée à sa mémoire, à Toulouse, dans le Jardin Compans Caffarelli.

Notes et références

  1. Olivier Wieviorka, Histoire de la RĂ©sistance (1940-1945)
  2. (es) LQSomos, « Las grandes olvidadas: las mujeres españolas en la Resistencia francesa », sur LoQueSomos, (consulté le )
  3. Mémorial Fançois Verdier Forain Libération Sud, « Francois Verdier Forain Libération Sud Mémorial », sur Mémorial Fançois Verdier Forain Libération Sud (consulté le )
  4. http://raforum.info/spip.php?mot1374&lang=fr RA.forum
  5. 1936-1975 Los de la sierra, dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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