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Ablon-sur-Seine

Ablon-sur-Seine, anciennement Ablon, aussi orthographié Ablons, est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Ablon-sur-Seine
Ablon-sur-Seine
La mairie.
Blason de Ablon-sur-Seine
Blason
Ablon-sur-Seine
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-de-Marne
Arrondissement L'HaĂż-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Maire
Mandat
Éric Grillon
2020-2026
Code postal 94480
Code commune 94001
DĂ©mographie
Gentilé Ablonais
Population
municipale
5 906 hab. (2020 en augmentation de 8,39 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5 321 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 43′ 32″ nord, 2° 25′ 16″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 85 m
Superficie 1,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Orly
LĂ©gislatives 3e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Ablon-sur-Seine
Liens
Site web http://www.ablon-sur-seine.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation d'Ablon-sur-Seine dans le Val-de-Marne.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont : Villeneuve-le-Roi, Athis-Mons et Vigneux-sur-Seine, située sur l'autre rive de la Seine.

    Hydrographie

    Située au sud du Val-de-Marne, la ville est sur la rive gauche de la Seine, fleuve qui la sépare, vers le sud, du département de l'Essonne dont elle est contiguë à l'ouest via Athis-Mons.

    À hauteur de la Saussaie des Gobelins se trouve l’écluse d’Ablon, dotée de deux sas latéraux, d’un barrage central surmonté d’une passerelle et d’une station de mesure du débit, seule écluse et dernier point de franchissement du département de l’Essonne dans le sens du courant.

    Urbanisme

    Typologie

    Ablon-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7] - [8].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 2 646, alors qu'il Ă©tait de 2 420 en 2014 et de 2 390 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 89,9 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 32,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 65,5 % des appartements[I 2].

    La commune ne respecte pas ses obligations issues de l'article 55 de la Loi SRU de 2000 qui lui font obligation de disposer de 25 %¨de logements sociaux. En effet, seuls 15,17 % de son parc de résidences principales sont classées dans cette catégorie[9].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ablon-sur-Seine en 2019 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (1,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65 % en 2014), contre 45,1 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement Ă  Ablon-sur-Seine en 2019.
    Typologie Ablon-sur-Seine[I 1] Val-de-Marne[I 4] France entière[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 89,9 92,4 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 1,8 9,7
    Logements vacants (en %) 8,8 5,7 8,2

    Transports en commun

    La commune est desservie par la gare d'Ablon sur la ligne C du RER d'ĂŽle-de-France.

    Toponymie

    Ablon est devenu Ablon-sur-Seine pour le différencier d'Ablon (Calvados, Eblelont [?] sans date, Abelon 1198)

    Il peut s'agir du nom de personne germanique Abilo pris absolument[10], en revanche, l'absence de formes anciennes ne permet pas de suggérer le gaulois (celtique) abalo-, aballo- « pomme, pommier » car il aurait abouti normalement à Avallon, comme Avallon (Yonne) et Avallon, nom d'un lieu-dit en Isère.

    Histoire

    Des traces de présence humaine sont observées dès l'Âge du bronze, avec la découverte d'armes en 1863 lors d'un dragage de la Seine [11].

    XVIIe siècle : la présence protestante

    Un château est bâti par Agnès Sorel, et un temple fréquenté, jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes, par les réformés parisiens.

    Henri II, duc de Rohan, Ă©pouse en 1605, au temple d'Ablon, Marguerite de BĂ©thune, fille du futur duc de Sully.
    Marguerite de BĂ©thune (1595-1660) duchesse de Rohan.

    Au début du XVIIe siècle, Ablon accède à la célébrité grâce à son temple protestant dont la création est autorisée par le roi Henri IV (Lettres Patentes du , publiées le ). Construit vers 1601-1603 à droite du châtel, il peut accueillir, selon les estimations de Jacques Pannier, mille à deux mille personnes. Le hameau, alors constitué, hormis du châtel, que d'une trentaine de feux repartis dans des maisons alignées sur la rive gauche de la Seine, devient ainsi, pendant quelques années, le centre du culte protestant des environs de Paris[12]. Selon d'autres textes, cet édifice religieux aurait existé à la fin de l’année 1699[13] et même depuis 1598[14]. Or, en attendant la fixation définitive de leur lieu de culte, les réformés de Paris se réunissent encore, en ce tournant de siècle, dans la grande salle du château seigneurial mise à leur disposition par leur fervent coreligionnaire Josias Mercier dans le petit village isolé de Grigny, situé à six anciennes lieues[15] du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, soit une lieue de plus que les cinq alors prescrites[16].

    Par l'édit de Beaulieu (1576) et par l'édit de Nantes (1598) les rois Henri III et Henri IV avaient en effet successivement accordé la liberté de culte aux protestants, en interdisant toutefois son exercice publique à la Cour, à Paris et aux alentours de ces deux lieux, dans les limites fixés par les édits respectifs. Le choix d'Ablon, éloigné du centre de Paris d'exactement cinq lieues est conforme à la distance légale à respecter depuis la promulgation de l’édit de Nantes[17] - [18].

    Malgré la distance moindre, ce choix ne satisfait pas les protestants. Le chemin de terre à parcourir reste long et éprouvant pour les habitants réformés de Paris qui se déplacent le plus souvent à pied, et la voie fluviale empruntée par les plus fortunés qui utilisent le coche d'eau peut s'avérer dangereuse. Le voyage est pénible par temps de grand froid ou de grand soleil, périlleux pour les nourrissons amenés au baptême (40 décès en 1600, selon les huguenots) et, de plus, inenvisageable pour les vieillards, malades, femmes enceintes et enfants. Sur requête des réformés parisiens — soutenus par le futur duc de Sully qui se rendait chaque dimanche au temple d'Ablon[19] — la construction d’un nouveau temple à Charenton-Saint-Maurice, plus proche de Paris est autorisée, mise en chantier et achevée en 1606.

    Parmi les événements qui marquent la communauté protestante réunie au temple d'Ablon figurent, parmi bien d'autres,

    Époque contemporaine

    Le bourg était desservi, au tout début du XXe siècle par des navettes fluviales pour Paris.

    L'activité économique d'Ablon a toujours été liée au fleuve : d'une part les cultures favorisées par les sols limoneux, et d'autre part le commerce. C'est traditionnellement une commune résidentielle, à l'urbanisme majoritairement pavillonnaire.

    Pendant la Première Guerre mondiale, le couvent du Sacré-cœur devient un Hôpital auxiliaire pour convalescents militaires (HACM), tandis que l'institution Jeanne-d'Arc devient l'Hôpital auxiliaire de l'Union des femmes françaises (HAUFF) n°126[21].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[22], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Créteil après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 à 1962 du canton de Créteil, année où elle intègre le canton de Palaiseau de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre un nouveau canton de Créteil[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Orly

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Val-de-Marne.

    Intercommunalité

    La commune n'était membre jusqu'en 2016 d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[24].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du prĂ©voit Ă©galement la crĂ©ation de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la mĂ©tropole, constituĂ©es d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotĂ©es de nombreuses compĂ©tences, les Ă©tablissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[25].

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy obtient 1 213 voix (51,31 % des suffrages exprimĂ©s), devançant François Hollande (PS) 62 voix, avec 1 151 voix (48,69 %)
    Lors de ce scrutin, 17,66 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[26] :

    Lors du premier tour de l'Ă©lections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste UMP-UDI menĂ©e par Éric Grillon obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 1 215 voix (61,98 %, 24 conseillers municipaux Ă©lus), devançant très largement celle DVG menĂ©e par la maire sortante — qui avait succĂ©dĂ© Ă  Jean-Louis Cohen après son dĂ©cès en 2012 — Corinne Gorlier[27] (745 voix, 38,01 %, 5 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin,, 35,78 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[28].

    Lors du second tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2017, Emmanuel Macron (EM) obtient 1 239 voix (66,19 % des suffrages exprimĂ©s), devançant très largement Marine Le Pen (FN), qui a recueilli 679 voix (33,81 % des Ă©lecteurs.
    Lors de ce scrutin, 27,75 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[29] :

    Lors des élections européennes de 2019, le taux de participation d’Ablon sur Seine est inférieur à la moyenne (48,92% contre 50,12% au niveau national). La liste du Rassemblement National arrive en tête avec 22,55% des suffrages, contre 23,31% au niveau national. La liste de la République en Marche obtient 21,92% des voix, contre 22,31% au niveau national. La liste d’Europe Écologie Les Verts réalise un score de 13,92% des votes, contre 13,48% au niveau national. La liste des Républicains fait un score de 8,63% des suffrages, contre 8,48% au niveau national. La liste de la France Insoumise obtient 6,75% des voix, contre 6,31% au niveau national. Les autres listes obtiennent des scores inférieurs à 5%[30].

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste LR-UDI menĂ©e Éric Grillon par obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 1 008 voix (75,56 %, 26 candidats Ă©lus dont 1 mĂ©tropolitain), devançant très largement celle menĂ©e par Vincent Bayout[31] (DVG-MRC, 326 voix, 24,43 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 54,77 % des électeurs se sont abstenus[32] - [33].

    Lors du second tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2022, Emmanuel Macron (EM) obtient 1 193 voix (59,09 % des suffrages exprimĂ©s), devançant très largement Marine Le Pen (FN), qui a recueilli 826 voix (40,91 %).
    Lors de ce scrutin, 28,79 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[34]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Édouard Désiré Juvigny
    1945 1983 Alain Poher[Note 3] - [35] MRP puis CD
    puis UDF-CDS
    Ingénieur et haut fonctionnaire, ministre
    Président de la République par intérim (1969 et 1974)
    Sénateur de Seine-et-Oise (1952 → 1968)
    Sénateur du Val-de-Marne (1968 → 1995)
    Président du Sénat (1968 → 1992)
    Président de l'Association des maires de France
    Président de l'Assemblée parlementaire des Communautés européennes
    1983 mars 2008 Jean-Pierre Hermellin[Note 4] UDF puis DL
    puis UMP
    Ingénieur au CNRS
    Conseiller général de Villeneuve-le-Roi (1994 → 2001)
    mars 2008 novembre 2012[36] Jean-Louis Cohen
    (1948-2012)
    PS Retraité de la banque
    Décédé en fonction
    novembre 2012[37] mars 2014 Corinne Gorlier
    (1965- )
    DVG Cadre de banque
    mars 2014 En cours
    (au 15 septembre 2022)
    Éric Grillon
    (1960- )
    UMP → LR Fonctionnaire des finances publiques retraité
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[38]

    Jumelages

    Panneau à l'entrée de la commune mentionnant les villes avec lesquelles Ablon est jumelée.

    Ablon-sur-Seine est actuellement jumelée avec une ville d'Allemagne et une ville de Grande-Bretagne.

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Groupe scolaire Pasteur.

    Ablon-sur-Seine dispose de deux écoles maternelles et une école élémentaire publiques. La ville possède aussi un collège privé qui s'appelle le Sacré-Cœur.

    Équipements sportifs

    La ville possède un stade et gymnase

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].

    En 2020, la commune comptait 5 906 habitants[Note 5], en augmentation de 8,39 % par rapport Ă  2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    208209236172224294307338305
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    344446474490531600688782896
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3321 4201 4631 8982 0002 2462 1932 6373 220
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    5 0865 6925 5315 2644 9384 8675 1185 1715 161
    2014 2019 2020 - - - - - -
    5 4495 8525 906------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    De 2001 à 2008, Ablon s'est distinguée par la création de rendez-vous culturels variés. À l'origine de ces initiatives, une association indépendante, Il était une fois... Ablon, désireuse de faire vivre l'histoire de la ville et de susciter chez ses habitants le goût des rencontres entre Ablonais. Certaines ont marqué la ville, notamment le grand rendez-vous autour d'un rallye historique avec des thèmes comme « la découverte des quartiers », « les vieux métiers d'Ablon », « un mystère au château », etc.

    Autre axe d'animation culturelle, le festival « Vos Voisins Ont Du Talent », qui accueillait les peintres, sculpteurs, photographes et musiciens de la région. Ce festival accueillait également de jeunes artistes du Conservatoire national supérieur de Paris, ou artistes nouvellement diplômés des écoles d'arts (Beaux Arts...).

    Autre rendez-vous fortement apprécié par toutes les générations de la ville était le cyber-Ablon, organisé sur un week-end entier. Cette manifestation permettait aux plus anciens de s'initier à la bureautique (navigation sur internet, messagerie, Word, Excel...) et au plus jeunes de se retrouver pour des jeux en réseau.

    Tous les , l'association "Il était une fois... Ablon" proposait une manifestation à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes (films, exposition de peintures et ou de photographies, conférences...).

    En sommeil depuis 2008, la vie de cette association est interrompue.

    Cultes

    Culture locale et patrimoine

    L'ancien chatel d'Ablon

    Ancien chatel.

    La tour du chatel d’Ablon qui se dresse face à la Seine, à l’angle de la grande bâtisse portant le no 7 du quai Magne, est l’unique vestige du castel médiéval construit en 1348 par Jacques de Pacy, seigneur d’Ablon.

    Selon une tradition locale, ce premier castel passe pour avoir été habité par la reine Blanche de sorte qu’il est rapporté, sans fondement, que la reine Blanche de Castille (1188-1252), y aurait séjourné, alors que cela est impossible, étant donné que son décès est antérieur à la construction du castel[42]. Jean Lebeuf note, dans son Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, parue en 1757 : s'il est vrai qu’une des reines de France, du nom de Blanche, y ait fait sa demeure, ce ne peut gueres [sic] être que Blanche de Navarre[43]. Cette dernière est reine douairière depuis la mort du roi Philippe de Valois, décédé en 1350, dont elle est la seconde épouse. A ce jour, aucune source n’a permis de vérifier et de confirmer cette simple hypothèse émise par Lebeuf. De plus, toutes les veuves des rois de France portent alors le deuil blanc et sont, en raison de leurs vêtements surnommées reines blanches[44].

    Jean de La Barre (mort en 1649) affirme à propos du chasteau d’Ablon que c’est la gracieuse demoiselle Agnès Sorel (1422-1450), favorite du roi Charles VII qui a fait bâtir cette maison de plaisance, mais cet historien et ci-devant preuost de Corbeil ne justifie pas non plus son propos[45].

    L'ancien castel, fortement remanié au cours des siècles, échoue, à l'époque de la révolution, entre les mains de spéculateurs qui s'adonnent au pillage et au démantèlement des éléments décoratifs intérieurs[46].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Logo de la ville.
    Blason de Ablon-sur-Seine Blason
    D'azur à la fasce ondée d'argent chargée de trois ablettes de sable posées en bande, accompagnée en chef d'un rai d'escarboucle fleurdelysé d'or et en pointe d'un pampre de vigne fruité, tigé et feuillé du même.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Article connexe

    Liens externes

    • « Ablon-sur-Seine », Ma commune, Ministère de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. L'espace culturel de la ville porte le nom de ce maire.
    4. Une place de la commune porte le nom de ce maire depuis 2018 : Corinne Nèves, « Ablon : l’ex-maire Jean-Pierre Hermellin inaugure la place qui porte son nom : Il fut maire de la ville de 1983 à 2008 », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Logement social en Val-de-Marne: 10 villes sanctionnées : Le nombre de villes en constat de carence de logements sociaux en Val-de-Marne a augmenté depuis la dernière révision triennale. Cette année, dix villes sont épinglées contre sept il y a trois ans. Les mesures qui accompagnent ces décisions sont aussi plus contraignantes, avec pour la première fois une reprise de l’instruction des permis de construire dans quatre villes. Rappel historique, chiffres du logement social en Val-de-Marne et détails des mesures 2020. », 94.citoyens.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 2a.
    11. Alain Croix, Histoire du Val de Marne, Messidor - Conseil général du Val-de-Marne, 1987, p. 32, 353.
    12. Jacques Pannier : L'Église réformée de Paris sous Henri IV : rapports de l'Église et de l'État, vie publique et privée des protestants …, Ed. H. Champion, Paris, 101 (lire en ligne) sur le site gallica.bnf.fr.
    13. État des communes à la fin du XIXe siècle, publié par la direction des affaires départementales, Département de la Seine, Impr. Typographique de l’Ecole d’Alembert, 1904, pp. 9-10.
    14. Alain Hugon : Au service du Roi Catholique : « Honorables ambassadeurs » et « divins espoirs », Casa de Velázquez, 2017, p. 160 (lire en ligne).
    15. L'ancienne lieue de Paris équivaut à 3,248 kilomètres. Elle est en vigueur jusqu’en 1674, année au cours de laquelle est définie la nouvelle lieue de Paris qui mesure 3.898 kilomètres
    16. Le château seigneurial et la ferme des Blancs-Manteaux, plaquette publiée par la municipalité de Grigny (voir pdf ligne)
    17. Paix de Monsieur. Édit de Paris dit Édit de Beaulieu, Paris, mai 1576, sur elec.enc.sorbonne (lire en ligne).
    18. Édit de Nantes, Nantes, avril 1598, sur elec.enc.sorbonne (lire en ligne).
    19. Pierre-Joseph-Spiridion Dufey, Dictionnaire historique des environs de Paris, Paris, Ch. Perrotin, 1825, p. 1-2.
    20. Copie de fragments des registres de l’État Civil des Protestants détruits par l’incendie du Palais de Justice de Paris, en 1871, d’après la transcription faite par le comte Jules Delaborde, transmise à la Société de l’Histoire du Protestantisme Français et publiée dans le Bulletin historique et littéraire, Volume 21, Agence centrale de la Société, 1872, p. 225 (voir en ligne).
    21. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6), p. 35.
    22. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
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    27. Q. L., « Ablon : proximité et pédagogie pour Corinne Gorlier (DVG) », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Elle n'occupe le poste de maire d'Ablon-sur-Seine que depuis un an et demi et là voilà déjà candidate à sa succession. Corinne Gorlier, 49 ans, a pris la relève du socialiste Jean-Louis Cohen en 2012 après le décès de ce dernier ».
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    35. « Ablon-sur-Seine rend hommage à Alain Poher : , édition du val-de-Marne », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Réélu sept fois à la tête de la petite commune, il a aussi été président du Sénat de 1968 à 1992. C'est à ce titre qu'il fut deux fois président de la république par intérim à deux occasions : en 1969 suite à la démission du général de Gaulle, et le 2 avril 1974 après le décès de Pompidou ».
    36. C Dubois, « Décès du maire d’Ablon sur Seine, Jean-Louis Cohen : Le maire d’Ablon sur Seine, Jean-Louis Cohen, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi des suites d’une longue maladie à l’âge de 64 ans. A la tête de la ville depuis 2008, l’élu socialiste avait informé la population de sa maladie dès cet été et pris momentanément congé de la mairie, espérant reprendre son travail début 2013 », 94.citoyens.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    37. « C'est la huitième femme maire du département », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Corinne Gorlier (SE), 48 ans, a été élue maire d'Ablon samedi matin lors d'un conseil municipal extraordinaire, par 21 votes sur 26. Cinq élus ont voté blanc. La première adjointe, déléguée à la culture, qui assurait l'intérim depuis le mois de juillet, succède à Jean-Louis Cohen (PS), décédé le 10 novembre dernier ».
    38. « Compte-rendu succinct de la séance du conseil municipal du mercredi 27 mai 2020 » [PDF], Municipalité > Séances du Conseil Municipal, sur http://www.ablon-sur-seine.fr/ (consulté le ).
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    42. Blanche de Castille séjournait fréquemment au château de Corbeil, situé à environ 17 kilomètres au sud d'Ablon, après avoir reçu le comté de Corbeil en douaire à l’occasion de son veuvage, survenu en 1226
    43. Jean Lebeuf: Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Prault père, Paris (lire en ligne)
    44. … les roynes vefves de France ne portent que le deuil blanc ; a cause de ce sont appellées [sic] les 'roynes blanches'. Cf. Jean de Gaufreteau (1572-1639) : Chronique Bordeloise, achevée en 1636, préfacée et réeditée par Jules Delpit, 1877-1878, tome 1, p. 279 (lire en ligne sur le site gallica.bnf.fr)
    45. Jean de La Barre : Les antiquitez de la ville, comté et chatelenie de Corbeil, N. et J. de La Coste, 1647, p. 210 (lire en ligne)
    46. Georges Poisson: Le Val-de-Marne: art et histoire, Éditions de Minuit, 1968, pp. 46ff.
    47. Archives de Paris, 17e, décès année 1910, acte de décès n° 200, vue 26/31.
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