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65e division d'infanterie (France)

La 65e division d'infanterie (65e DI) est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.

65e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 65e division d'infanterie (France)
Le général Blondin et l'état-major divisionnaire aux Islettes en avril 1917.

Création 1.
2. novembre 1939
Dissolution 1.
2. juillet 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
RĂ´le Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - 1re Bataille de la Marne
1915 - 1re Bataille de la Woëvre
1916 - Bataille de Verdun
1918 - 2e Bataille de Picardie
1940 - Bataille des Alpes

Les chefs de la 65e division d’infanterie

1914-1918

1939-1940

  • 1939 : gĂ©nĂ©ral Paquet
  • 1939 - 1940 : gĂ©nĂ©ral de Saint-Julien

Première Guerre mondiale

Composition

Le 341e RI défile à Limey (Meurthe-et-Moselle) le .

Elle est constituée des unités suivantes :

Les deux brigades sont dissoutes en janvier 1917 et l'infanterie est regroupée au sein de l'infanterie divisionnaire[1].

1914

  • : mobilisĂ©e dans la 15e rĂ©gion. La 65e DI est une division de rĂ©serve, Ă©galement appelĂ©e 65e division de rĂ©serve, et constituĂ©e de deux brigades : 129e brigade, du gĂ©nĂ©ral Beaugillot et 130e brigade, du colonel Thiebault.
  • 19 - : transport par VF dans la rĂ©gion de Saint-Mihiel.
  • 24 - : mouvement vers les Hauts-de-Meuse. Ă€ partir du 26, occupation et organisation d'une position vers CreuĂ« et Saint-Maurice.
  • - : mouvement, par Douaumont, vers Beaumont : combats vers Gremilly, Flabas et Moirey.
  • 2 - : repli vers la rĂ©gion Louvemont, Bras-sur-Meuse, et transport par VF dans celle de Lamorville ; puis mouvement vers BeauzĂ©e-sur-Aire.
  • 7 - : engagĂ©e dans la Bataille de Revigny (1re Bataille de la Marne) : combats vers Amblaincourt, BeauzĂ©e-sur-Aire et Deuxnouds-devant-BeauzĂ©e ; le 10, combat de SĂ©raucourt.
  • 10 – : retrait du front et repos vers Longchamps-sur-Aire.
    • Ă€ partir du 13, mouvement vers les Hauts-de-Meuse, en direction d'Haudiomont.
    • Ă€ partir du , occupation d'un secteur vers Ville-en-WoĂ«vre et Braquis, puis vers Beaumont et Ornes.
  • 23 – : retrait du front et transport par voie ferrĂ©e dans la rĂ©gion de Bannoncourt. Ă€ partir du 24, occupation de la rive gauche de la Meuse, vers Rouvrois-sur-Meuse et Chauvoncourt : , perte du fort du Camp-des-Romains ; les 26 et , attaques françaises sur Chauvoncourt, et le 29 sur Dompcevrin.
  • – : stabilisation du front et occupation d'un secteur vers Maizey et les Paroches, Ă©tendu Ă  droite, le , jusque vers KĹ“ur-la-Grande : , attaque française sur Chauvoncourt ; les 16, 17 et , nouvelles attaques françaises vers Chauvoncourt.
    • En , prĂŞte Ă  intervenir, dans son secteur, pendant la 1re Bataille de la WoĂ«vre ; non engagĂ©e.

1915

  • 3 – : retrait du front, puis Ă  partir du , transport par VF au nord de Toul.
Distribution de soupe au 302e RI, au vallon de Jolival (commune de Regniéville), .

1916

  • – : retrait du front ; repos près de Toul.
    • Ă€ partir du , mouvement vers le camp de Saffais ; instruction.
    • Ă€ partir du , transport par VF dans la rĂ©gion de Bar-le-Duc, puis transport par camions dans celle de Verdun.
  • – : engagĂ©e dans la Bataille de Verdun, vers Chattancourt et la Hayette :
    • : attaque allemande.
    • : attaque française.
  • – : retrait du front et mouvement vers la rĂ©gion de VaubĂ©court ; repos.
  • – : transport par camions dans la rĂ©gion de Verdun et occupation d'un secteur entre la Hayette et la Meuse, vers Charny : , attaque allemande sur le Mort-Homme.

1917

  • 11 – : retrait du front et repos vers NixĂ©ville.
  • – : mouvement vers le front, et Ă  partir du , occupation d'un secteur en Argonne, entre l'Aire et le Four de Paris lieu-dit sur la commune de Vienne-le-Château, Marne.
  • – : transport vers Mailly-le-Camp ; repos et instruction.
  • – : mouvement par Ă©tapes vers la rĂ©gion d’Épernay, Dormans, puis, Ă  partir du 28, embarquement Ă  destination de l'Italie.
    • Ă€ partir du , dĂ©barquement dans la rĂ©gion de Brescia.
  • – : mouvement, par Ă©tapes entrecoupĂ©es de repos, vers le front.
    • : transport par camions dans la rĂ©gion de Malo, Vicence.
  • – : mouvement vers Tezze, puis occupation d'un secteur vers Pederobba et Rivasecca (rive droite du Piave).

1918

Le 341e RI défile à Toul le .
  • – : retrait du front, puis mouvement par Ă©tapes vers Sommacampagna ; repos et instruction : reconnaissance vers le Haut-Adige.
  • – : transport par VF en France, dans la rĂ©gion de Beauvais.
  • – : occupation d'un secteur vers Mailly-Raineval et Thory. EngagĂ©e dans la 2e Bataille de Picardie : consolidation du front, les 11 et , combats Ă  l'ouest de Mailly-Raineval, et, les 2 et , vers le bois de la Gaune.
  • – 1er juin : retrait du front et repos vers Breteuil. Ă€ partir du , transport par voie ferrĂ©e dans la rĂ©gion de Toul ; repos.
  • 1er juin – : occupation d'un secteur vers le bois de la PrĂŞte et Limey, dĂ©placĂ© Ă  droite, du au , dans la rĂ©gion de RegniĂ©ville-en-Haye en Meurthe-et-Moselle.
  • : dissolution de la 65e D.I. : qui devient la 2e division marocaine

Rattachements

Affectation organique :

Par armée :

  • 1re armĂ©e
    • –
    • –
    • –
  • 2e armĂ©e
    • 16 –
    • –
  • 3e armĂ©e
    • –
    • –
    • –
  • 4e armĂ©e
    • –
  • 5e armĂ©e
    • 2 –
  • 8e armĂ©e
    • –
  • 10e armĂ©e
    • –
  • ArmĂ©e des Alpes
    • 2 –
  • ArmĂ©e de Lorraine
  • DĂ©tachement d'armĂ©e de Lorraine
    • –
  • IntĂ©rieur
    • 17 –

Seconde Guerre mondiale

La division est recréée à la mobilisation de 1939. De réserve série B, type montagne[6], elle est composée des :

Rattachée au 15e corps d'armée qui fait partie de l'armée des Alpes, la division est positionnée dans les vallées de la Vésubie et de la Tinée. Pendant l'offensive italienne de juin 1940, la division n'est pas située sur l'axe principal d'attaque mais ses sections d'éclaireurs-skieurs et son artillerie repoussent des infiltrations de l'armée italienne[7].

Références

  1. AFGG t. X-2, p. 496-497.
  2. Historique du 255e régiment d'artillerie de campagne, Paris, L. Fournier, , 79 p. (lire en ligne)
  3. Historique du 105e régiment d'artillerie lourde, Joigny, Imprimerie moderne A. Soubie, , 74 p., p. 9
  4. « Historiques des régiments d'artillerie de campagne durant 14/18, no 1 à 62 », sur chtimiste.com (consulté le )
  5. « Historiques des régiments d'artillerie de campagne durant 14/18, no 201 à 276 », sur chtimiste.com (consulté le )
  6. Une bataille oubliée : Les Alpes, 10 - 25 juin 1940, Direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives (Ministère des Armées), coll. « Mémoire et Citoyenneté » (no 6), (lire en ligne)
  7. « 08- Le 96è R.A.M. », sur artillerie.asso.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Service historique de l'Ă©tat-major des armĂ©es, Les ArmĂ©es françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisĂ©s en 30 volumes (BNF 41052951) :
    • AFGG, vol. 1, t. X : Ordres de bataille des grandes unitĂ©s : grands quartiers gĂ©nĂ©raux, groupe d'armĂ©es, armĂ©es, corps d'armĂ©e, , 966 p. (lire en ligne).
    • AFGG, vol. 2, t. X : Ordres de bataille des grandes unitĂ©s : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
  • Grandes UnitĂ©s Françaises (en), t. 2 : Les divisions : de la mobilisation au 25 juin 1940, .

Articles connexes

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