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Les Islettes

Les Islettes est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Les Islettes
Les Islettes
L'église de la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie.
Blason de Les Islettes
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité CC Argonne-Meuse
Maire
Mandat
Ludovic Pochon
2020-2026
Code postal 55120
Code commune 55253
Démographie
Gentilé Islettois [1]
Population
municipale
708 hab. (2020 en diminution de 8,29 % par rapport à 2014)
Densité 128 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 41″ nord, 5° 00′ 14″ est
Altitude Min. 156 m
Max. 245 m
Superficie 5,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sainte-Menehould
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont-en-Argonne
Législatives 2e circonscription de la Meuse
Localisation
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Les Islettes
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Les Islettes
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Les Islettes
Liens
Site web https://www.lesislettes.com/

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
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    Carte topographique
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    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    C'est un village situé au cœur de l'Argonne, et frontalier avec le département de la Marne.

    À l'est de la Biesme, le village marque aujourd'hui l'entrée occidentale de la Meuse. Il s'est développé dans un premier temps selon une structure traditionnelle autour d'une église, pour continuer son urbanisation en forme linéaire, le long de la route (aujourd'hui RN 3, d'ailleurs déclassée depuis peu et devenue D 603 mais autrefois voie impériale) qui le traverse.

    Les Islettes représentent également la frontière occidentale de la forêt d'Argonne.

    Urbanisme

    Typologie

    Les Islettes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (80,5 %), zones urbanisées (11,6 %), forêts (7,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de Les Islettes vient du fait que c'était trois petites îles qui sont aujourd'hui reliées. Il a été, à plusieurs reprises, un poste-frontière entre deux entités territoriales. Aujourd'hui la Marne et la Meuse, la Champagne-Ardenne et la Lorraine, mais hier, le Saint Empire Germanique et le royaume de France, séparés par la rivière de la Biesme.

    Histoire

    La gare des Islettes au début du XXe siècle.

    Le nom des Islettes a été donné aux fameuses faïences fabriquées au XVIIIe siècle par la maison Bernard. Ces faïences sont l'objet de collection. La vallée de Biesme, où se situe le village des Islettes, fut longtemps un centre de production industrielle jusqu'au début du XXe siècle : outre la faïencerie, on y comptait des verreries. L'ancienne verrerie du village, aujourd'hui détruite, se situait dans le quartier de la Cardine, au sud du village.

    Le chemin de fer (ligne de Saint-Hilaire-au-Temple à Hagondange) dessert la commune depuis 1869.

    En 1940, c'est la 4. SS Polizei Panzergrenadier Division qui capture la ville, lors de l'offensive allemande.

    En , des chasseurs alliés ont mitraillé un train de munitions allemand qui a explosé faute d'avoir pu rejoindre un tunnel proche. Les effets de cet évènement sont encore visibles: la partie est du village est composée de maisons argonnaises typiques de bois et de torchis tandis que la partie ouest a été détruite et a donc été reconstruite en béton (parpaing) dans les années fin 1940/1950.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Régis Drouet
    2014[9] mai 2020 José Dominguez
    mai 2020[10] En cours
    (au 16 février 2021)
    Ludovic Ponchon Agent de maîtrise

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2020, la commune comptait 708 habitants[Note 3], en diminution de 8,29 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9461 0641 0821 2781 2961 4041 3171 2911 162
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1701 1771 2841 2801 4651 5391 6351 7181 631
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4881 6031 5681 4271 4261 4131 247882993
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 0741 023927788815813826825851
    2014 2019 2020 - - - - - -
    772715708------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église de la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, la première attestée en 1649, pendant la Révolution, elle est utilisée pour des cérémonies patriotiques rendue au culte en 1798 la commune refuse d'effectuer les réparations urgentes elle est donc reconstruite en 1827.
    • L'église Saint-Laurent aux Senades.
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Vallée l'ancienne datée de 1866, gravement ébranlée en 1940 par l'explosion du pont voisin et reconstruite en 1951.
    • L'église Saint-Laurent aux Senades.
      L'église Saint-Laurent aux Senades.
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Vallée.
      La chapelle Notre-Dame-de-la-Vallée.

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Eugène de Bigault de Granrut (1828-1894) et son frère Gabriel Alfred prirent la décision d’éteindre une partie des fours de la vallée, du Four de Paris, devenus peu rentables et de délocaliser leur activité à Loivre. Après la mort d'Eugène de Granrut, la verrerie des Islettes est rachetée par Louis-Émile de Bigault du Granrut, successeur des demoiselles de Bigault de Parfonrut. Elle fut la seule de cette région à survivre jusqu'en 1936[15].
    • Louis-Émile de Bigault du Granrut (1854-1924)[16], industriel (maître des verreries), maire des Islettes et conseiller d'arrondissement, président du comité de l'Action libérale populaire de Verdun avant 1914, candidat aux législatives de 1919 sur la liste républicaine démocratique libérale.
    • Robert de Bigault du Granrut (1885-1936)[16], fils du précédent, ingénieur ECP, industriel, maire des Islettes à partir de 1929, ancien combattant (officier d'artillerie, officier de la Légion d'honneur, 7 citations), chef d'escadron d'artillerie de réserve, président de la section locale d'anciens combattants, vice-président du Centre républicain meusien dans la seconde moitié des années 1930, membre de l'Union catholique.
    • André du Granrut (1887-1944), frère du précédent, président de la section locale de l'Union catholique, président fondateur de la section locale des Croix-de-feu, vice-président du Centre républicain meusien à la mort de son frère Robert en [17].

    Héraldique

    Blason de Islettes (Les) Blason
    De gueules à deux carafes d'argent en cours de façonnage sur deux cannes de verrier d'or passées en sautoir, accompagnées, en chef, d'un chêne d'or englanté d'argent et, en pointe, d'une assiette d'argent chargée d'un coq hardi de gueules; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d’or, ordonnées 2-1 et d'un bâton de gueules péri en bande.
    * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : Le chef donne à penser qu'il s'agit d'une augmentation concédé par Condé, or la création date de 1960. C'est donc fautif..
    Détails
    création Robert DESTREZ vers 1960, utilisé par la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Yvonne Brossard, Les Islettes : les faïences de l'Argonne, Impr. Grou-Radenez, Paris, 1975, 82 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meuse-55
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « José Dominguez nouveau maire », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    10. « Compte rendu - réunion du conseil municipal des Islettes du vendredi 3 juillet 2020 » [PDF], Comptes-rendus du conseil municipal, sur https://www.lesislettes.com (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. Texte réunis et commentés par Marc André et Michel De Paepe, La verrerie champenoise Charbonneaux -BSN Reims, de 1870 à nos jours, Dié, La Manufacture, .
    16. Faire-part de décès
    17. Jean-François Colas, "Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux", thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002
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