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2009 au Sri Lanka

Chronologie en Asie

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Chronologie

Carte du Sri Lanka.

Janvier 2009

  • Vendredi :
    • L'armĂ©e est entrĂ©e dans Kilinochchi, la « capitale politique » des rebelles des Tigres tamouls dans le nord du pays, et livre de violents combats dans la ville. Des troupes au sol ont percĂ© les lignes de dĂ©fense Ă  l'entrĂ©e de la localitĂ© qu'elles assiĂ©geaient depuis des mois. La prise de la ville ne signe pas la mort des Tigres, mais constitue une dĂ©faite cuisante après 36 ans de conflit sĂ©paratiste – la plus longue guerre en cours en Asie[1]. Le prĂ©sident du Sri Lanka, Mahinda Rajapakse, a sommĂ© les rebelles des Tigres tamouls de dĂ©poser les armes et de se rendre.
    • Deux Sri-lankais, reconnus coupables d'avoir tuĂ© par balle un comptable soudanais en Arabie saoudite, pour lui voler l'argent qu'il avait sur lui Ă  sa sortie d'une banque, ont Ă©tĂ© dĂ©capitĂ©s au sabre dans la rĂ©gion de Riyad.
    • Un attentat suicide perpĂ©trĂ© en face de la base aĂ©rienne de Colombo, par un membre des rebelles tamouls, cause la mort de deux officiers de l'armĂ©e de l'air.
  • Lundi : L'armĂ©e s'empare du sud de la passe de l'ÉlĂ©phant, une très mince langue de terre qui relie l'Ă®le du Sri Lanka Ă  Jaffna, tuant de nombreux insurgĂ©s.
  • Vendredi : L'armĂ©e rĂ©ussit Ă  prendre le contrĂ´le total de la passe de l'ÉlĂ©phant, un passage stratĂ©gique menant Ă  la pĂ©ninsule de Jaffna dans le nord de l'Ă®le. Cette pĂ©ninsule avait Ă©tĂ© reprise dès 1995 par l'armĂ©e gouvernementale aux Tigres tamouls, qui en avaient repris le contrĂ´le en 2000, coupant ainsi les approvisionnements avec le reste du Sri Lanka.
  • Jeudi : L'armĂ©e nationale s'empare du centre de commandement des Tigres tamouls dans le dĂ©partement de Mullaitivu, le dernier encore entre leurs mains. L'armĂ©e contrĂ´le dorĂ©navant l'ensemble de la pĂ©ninsule de Jaffna, après s'ĂŞtre emparĂ©e d'un passage stratĂ©gique que la guĂ©rilla tenait depuis 2000, la passe de l'ÉlĂ©phant.
  • Dimanche : L'armĂ©e nationale s'empare du port de Mullaitivu, dernière ville tenue par les Tigres tamouls dans l'extrĂŞme nord de l'Ă®le. Des dizaines de civils ont Ă©tĂ© tuĂ©s au cours des combats entre l'armĂ©e gouvernementale et les rebelles tamouls. 27 civils ont pĂ©ri et 76 autres ont Ă©tĂ© blessĂ©s lors des bombardements sur deux dispensaires de la rĂ©gion de Mullaitivu.
  • Mardi : Selon la BBC, au moins 145 civils ont Ă©tĂ© tuĂ©s et 650 autres ont Ă©tĂ© blessĂ©s entre le 1er et le lors des combats entre l'armĂ©e gouvernementale et les rebelles sĂ©paratistes tamouls. Mais, selon le site internet Tamil.net, qui relaie les positions des Tigres, les bombardements du dimanche 25 auraient tuĂ©s plus de 300 personnes et en auraient blessĂ©s des centaines d'autres.
  • Mercredi : Un convoi d'une vingtaine de vĂ©hicules affrĂ©tĂ© par le ComitĂ© international de la Croix Rouge et les Nations unies a Ă©tĂ© empĂŞchĂ© par les rebelles tamouls d'accĂ©der Ă  un dispensaire de Mullaitivu d'oĂą ils devaient transfĂ©rer quelque 300 civils vers un hĂ´pital en zone gouvernementale. Selon le quotidien sri-lankais Daily News : « Les terroristes des Tigres retiennent tous ces patients en otages comme boucliers humains ».
  • Jeudi : Les Ă©quipes mĂ©dicales des Nations unies ont pu finalement Ă©vacuer de Mullaitivu des « centaines de personnes grièvement blessĂ©es », parmi lesquelles 50 enfants.

FĂ©vrier 2009

  • Dimanche : Au moins neuf personnes sont tuĂ©es dans le bombardement d'un hĂ´pital du secteur, oĂą l'armĂ©e mène une vaste offensive contre les derniers bastions des Tigres tamouls. Selon le CICR, c'est la deuxième fois en quelques semaines que ce dispensaire est visĂ©, rappelant que « les blessĂ©s et les malades, le personnel mĂ©dical et les installations mĂ©dicales sont protĂ©gĂ©s par le droit international humanitaire. Ils ne doivent en aucune circonstance faire l'objet d'attaques directes ».
  • Mardi :
    • Le ministère de la DĂ©fense annonce la prise du bunker du chef des Tigres tamouls, cachĂ©e dans une plantation de cocotiers du dĂ©partement de Mullaitivu, dans le cadre de son assaut final contre un dernier carrĂ© de rebelles sĂ©paratistes. Les combats pour prendre le contrĂ´le de ce bunker auraient fait 20 morts dans les rangs des Tigres ; cependant, le « Tigre n°1 » Velupillai Prabhakaran ne se trouvait pas dans cette infrastructure souterraine Ă©quipĂ©e de gĂ©nĂ©rateurs Ă©lectriques, de systèmes d'air conditionnĂ© et d'installations mĂ©dicales. Une bataille acharnĂ©e se poursuit dans un triangle de 300 km2 encore aux mains des sĂ©paratistes.
    • Ă€ l'occasion du 61e anniversaire de l'indĂ©pendance, le prĂ©sident Mahinda Rajapakse promet une victoire militaire totale contre les rebelles des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul (LTTE), assurant que l'offensive menĂ©e par l'armĂ©e contre les derniers bastions des rebelles tamouls dans le nord de l'Ă®le sera couronnĂ©e de succès.
    • Dans la soirĂ©e, au moins 52 civils ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans le bombardement de Suranthapuram, selon un observateur des Nations unies.
  • Mercredi :
    • Amnesty International dĂ©nonce l'usage de bombes Ă  sous-munitions par l'armĂ©e sri-lankaise contre des civils dans le conflit qui l'oppose aux sĂ©paratistes tamouls : « Ces bombes font par nature des victimes Ă  l'aveugle, Ă  cause de la vaste zone couverte par les nombreuses munitions libĂ©rĂ©es et du danger que cela reprĂ©sente pour tous ceux, notamment les civils, qui entrent en contact avec elles ». L'armĂ©e sri-lankaise dĂ©ment disposer de telles armes.
    • Environ 20 000 personnes ont manifestĂ© Ă  Paris (10 000), Berlin (5 000) et Genève (5 000) pour protester contre l'offensive militaire du gouvernement de Colombo contre les Tigres tamouls. Les manifestants portaient des t-shirts demandant la fin du gĂ©nocide au Sri Lanka et arboraient des drapeaux rouges avec le sigle des Tigres de l'EELAM tamoul.
  • Jeudi : Le premier ministre Ratnasiri Wickremanayake annonce qu'une amnistie sera accordĂ©e aux Tigres tamouls qui dĂ©poseraient les armes face Ă  l'offensive de l'armĂ©e gouvernementale, alors que le secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense et frère du prĂ©sident, Gotabaya Rajapakse, dĂ©clare que le gouvernement n'acceptera que la capitulation complète des Tigres du LTTE, lesquels seraient proches d'une dĂ©route militaire totale dans le nord du pays : « Seule une reddition sans condition pourrait mettre un terme Ă  l'offensive ».
  • Vendredi :
    • Plus de 2 500 civils tamouls ont rĂ©ussi Ă  fuir la zone de guerre oĂą s'affrontent l'armĂ©e gouvernementale et un dernier carrĂ© de rebelles, vers Visuamadu, en zone contrĂ´lĂ©e par le gouvernement, et 3 000 autres s'apprĂŞteraient Ă  les suivre. Les Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul sont acculĂ©s dans une zone de 200 km2 de jungle dans laquelle sont concentrĂ©s environ 200 000 civils tamouls.
    • Une foule en colère, profĂ©rant des slogans hostiles, s'en est pris aux bâtiments du ComitĂ© international de la Croix-Rouge (CICR) Ă  coup de jets de pierres dans la capitale Colombo, brisant plusieurs vitres. Les manifestants ont Ă©tĂ© dispersĂ©s par la police et aucun blessĂ© n'a Ă©tĂ© dĂ©plorĂ©. La Croix Rouge a dernièrement manifestĂ© Ă  plusieurs reprises son inquiĂ©tude sur le sort des milliers de civils tamouls prisonniers des combats qui font rage entre l'armĂ©e et les rebelles tamouls.
  • Dimanche : Selon le ministère de la DĂ©fense, au moins 10 000 civils tamouls ont fui depuis quatre jours la zone de guerre dans le nord-est du pays. Ils sont arrivĂ©s en grande partie Ă  Kilinochchi et quelques autres Ă  Jaffna. Parmi eux, « près de 2 800 enfants et 3 000 femmes figurent parmi ces civils rescapĂ©s ». Des soins mĂ©dicaux, de la nourriture et de l'eau leur ont Ă©tĂ© fournis par les autoritĂ©s, qui ont accusĂ© une nouvelle fois les rebelles tamouls d'utiliser ces civils comme « boucliers humains ». Environ 200 000 rĂ©sidents tamouls resteraient coincĂ©s dans la zone des combats, oĂą « plusieurs centaines » auraient Ă©tĂ© tuĂ©s depuis le 1er janvier. Cependant, aucun journaliste, membre d'ONG ou observateur international n'est autorisĂ© Ă  se rendre dans cette zone des combats.
  • Lundi : Un attentat-suicide fait par une femme, au moment oĂą elle allait ĂŞtre contrĂ´lĂ©e, parmi des rĂ©fugiĂ©s fuyant les zones de combats, fait 28 morts dont 24 militaires, et 4 blessĂ©s civils dans un camp de rĂ©fugiĂ©s Ă  Vishvamadu, une ville du nord de l'Ă®le rĂ©cemment prise par l'armĂ©e.
  • Mardi : L'Unicef accuse les Tigres tamouls d'avoir intensifiĂ© l'enrĂ´lement d'enfants comme soldats pour leur bataille finale contre l'armĂ©e gouvernementale dans le nord du pays.
  • Vendredi : Des rebelles sĂ©paratistes tamouls ont menĂ© une attaque aĂ©rienne sur Colombo avec deux avions lĂ©gers. Au moins deux personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es et 44 autres ont Ă©tĂ© blessĂ©es après qu'un des avions eut larguĂ© une bombe sur le bâtiment principal du TrĂ©sor public. Les deux avions ont Ă©tĂ© abattus.

Mars 2009

  • Samedi : L'armĂ©e revendique la mort d'au moins 32 rebelles lors des combats contre un dernier carrĂ© de rebelles des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul acculĂ©s sur 100 km2 de jungle dans la rĂ©gion de Mullaitivu. Selon le ministère de la DĂ©fense les rebelles auraient tuĂ© trois civils qui tentaient de fuir la zone de guerre.
  • Lundi : L'armĂ©e affirme avoir dĂ©couvert les corps de 80 rebelles tamouls dans la rĂ©gion de Mullaitivu, théâtre d'âpres combats entre l'armĂ©e et un dernier carrĂ© des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul. Les rebelles sont dĂ©sormais cernĂ©s dans un pĂ©rimètre d'une cinquantaine de kilomètres carrĂ©s. Ce nouveau bilan porte Ă  180 le nombre de rebelles prĂ©sumĂ©s tuĂ©s depuis vendredi par l'armĂ©e.
  • Mardi :
    • Un attentat suicide devant une mosquĂ©e d'Akuressa, Ă  160 kilomètres au sud de la capitale, tue au moins 15 personnes et en blesse d'autres, dont 2 ministres — celui des postes et des tĂ©lĂ©communications et son collègue de la culture — qui assistaient Ă  une rĂ©ception.
    • En 2 jours, 74 civils tamouls, parmi lesquels 25 enfants, ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans des bombardements de l'armĂ©e sur la dernière zone encore contrĂ´lĂ©e par les rebelles tamouls dans le nord-est.
  • Lundi : Au moins 24 rebelles tamouls et un marin sri-lankais ont Ă©tĂ© tuĂ©s au cours d'une bataille navale au large des cĂ´tes du nord-est du Sri Lanka, le dernier repaire des insurgĂ©s sĂ©paratistes. Les forces armĂ©es ont coulĂ© quatre bateaux des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul (LTTE) en face des cĂ´tes du Mullaitivu. Selon le gouvernement, dont l'armĂ©e mène depuis trois mois une offensive qu'elle prĂ©sente comme « finale », les Tigres tamouls acculĂ©s sur une bande de terre de 21 km2, sont au bord d'une dĂ©faite militaire complète.

Avril 2009

  • Mercredi : Selon un site proche des rebelles tamouls, au moins 129 civils ont trouvĂ© la mort et 282 autres ont Ă©tĂ© blessĂ©s dans un bombardement de l'armĂ©e gouvernementale contre le dernier carrĂ© de rebelles tamouls. Le gĂ©nĂ©ral Udaya Nanayakkara, porte-parole de l'armĂ©e, dĂ©clare que « ce sont des inventions du LTTE pour attirer l'attention de la communautĂ© internationale et faire monter la pression en vue d'obtenir un cessez-le-feu qui permettrait aux dirigeants des Tigres d'Ă©chapper Ă  l'armĂ©e ». Les Tigres tamouls sont confinĂ©s sur une bande de terre et de jungle de 14 km2, dans le dĂ©partement de Mullaitivu, un territoire dĂ©clarĂ© par le Sri Lanka zone de cessez-le-feu. 70 000 Ă  100 000 civils tamouls restent coincĂ©s dans cette zone et servent selon le gouvernement ski-lankais de « boucliers humains » aux insurgĂ©s.
  • Samedi : Quelque cent mille manifestants ont dĂ©filĂ© Ă  Londres pour rĂ©clamer un cessez-le-feu au Sri Lanka. Le cortège des manifestants Ă©taient en grande partie formĂ© de nombreuses familles tamoules avec femmes et enfants.
  • Dimanche : Le prĂ©sident Mahinda Rajapakse ordonne un cessez-le-feu de 48 heures Ă  l'occasion des fĂŞtes du Nouvel An tamoul qui dĂ©butent lundi. Cette mesure vise Ă  permettre aux civils piĂ©gĂ©s dans la zone des combats de cĂ©lĂ©brer la nouvelle annĂ©e. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ONU, Ban Ki-moon, qualifie l'initiative de « première Ă©tape utile » vers « une cessation des combats dans la paix et l'ordre ». Selon les dernières estimations 100 000 Ă  150 000 civils tamouls sont pris au piège des combats.
  • Mardi : Les rebelles tamouls, qui auraient dĂ©sormais de facto perdu la guerre contre l'armĂ©e gouvernementale, se dĂ©clarent prĂŞts Ă  conclure un cessez-le-feu et Ă  engager des nĂ©gociations avec le gouvernement.
  • Mercredi : Les forces armĂ©es reprennent leur offensive après une trĂŞve de deux jours.
  • Lundi :
    • Le prĂ©sident Mahinda Rajapakse dĂ©clare que 35 000 civils ont rĂ©ussi Ă  fuir la zone tenue par les rebelles tamouls et estime que la « dĂ©faite complète » de la guĂ©rilla sĂ©paratiste est imminente. Selon lui, la situation est claire : « C'est maintenant totalement fini pour les Tigres. (...) VelupillaĂŻ Prabhakaran n'a plus qu'Ă  se rendre », alors que le ministère de la DĂ©fense donne 24 heures aux rebelles des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul (LTTE) pour se rendre. AcculĂ© dans une poche de 15 km2, ceux-ci dĂ©tiendraient encore « comme boucliers humains » entre 70 000 Ă  100 000 habitants tamouls.
    • Ă€ Paris (France), une manifestation en dĂ©but de soirĂ©e regroupant plusieurs centaines de Tamouls dans le secteur de la gare du Nord dĂ©gĂ©nère. Des incidents ont Ă©clatĂ©, des manifestants ont renversĂ© des poubelles au milieu de la rue et certains d'entre eux ont jetĂ© des bouteilles sur les forces de police, les vitres de trois autobus de la RATP et de deux voitures et d'un camion ont Ă©tĂ© brisĂ©es, 210 personnes ont Ă©tĂ© interpellĂ©es, selon la prĂ©fecture de police.
  • Mercredi :
    • Les forces armĂ©es annoncent la reddition du principal chargĂ© de communication des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul avec les mĂ©dias, Velayudam Dayanidi, alias « Daya Master », et d'un autre chef du LTTE – surnommĂ© « George ». L'armĂ©e grignote petit-Ă -petit le dernier bastion des insurgĂ©s, qui ont accusĂ© les militaires d'avoir massacrĂ© plus de mille civils dans des bombardements lundi.
    • Selon le ComitĂ© international de la Croix-Rouge (CICR), l'opĂ©ration militaire contre les Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul (LTTE) met en danger des dizaines de milliers de civils et la situation humanitaire sur place est « catastrophique ». Selon MĂ©decins sans frontières, la situation dans ce conflit est « dĂ©sespĂ©rĂ©ment classique ». Les civils sont les principales victimes d'un conflit qui s'Ă©ternise, mais dont la phase actuelle est de loin la plus violente depuis longtemps. Dans le nord-est du pays, Ă  majoritĂ© tamoule, les populations sont dĂ©placĂ©es au grĂ© des combats depuis . Les forces gouvernementales accusent les Tigres d'utiliser les civils comme boucliers humains ; les Tigres affirment au contraire qu'ils fuient les exactions de l'armĂ©e[2].
    • Le Conseil de sĂ©curitĂ© de l'ONU exige que les rebelles tamouls dĂ©posent les armes, se rendent et libèrent les civils qu'ils retiennent en otages ; il « exhorte toutes les parties, y compris le gouvernement sri-lankais, Ă  honorer leurs obligations » en matière de protection des civils.
  • Vendredi : Selon les forces armĂ©es, Velupillai Prabhakaran, le chef des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul, Ă  la tĂŞte de ses troupes et encerclĂ© par l'armĂ©e, s'apprĂŞte Ă  livrer une ultime bataille alors qu'environ 20 000 Ă  50 000 civils, selon les sources, restent prisonniers de la zone des combats. AcculĂ© et invisible depuis 18 mois, « Tigre numĂ©ro un », depuis plus de 30 ans Ă  la tĂŞte de la guĂ©rilla sanglante et jusqu'au-boutiste, pourrait se suicider avec une pastille de cyanure plutĂ´t que se rendre. Selon l'ONU, depuis le dĂ©but de l'offensive finale, plus de 95 000 civils ont pu rejoindre les camps de rĂ©fugiĂ©s installĂ©s hors de la zone des combats, qui ont fait plusieurs centaines de morts et blessĂ©s civils[3].
  • Samedi : Ă€ Paris (France), quelque 10 000 personnes, selon la police, manifestent pour dĂ©noncer le « gĂ©nocide » des Tamouls du Sri Lanka : « Nous, les Tamouls, nous ne sommes pas des terroristes. Nous voulons notre patrie. »
  • Mercredi : Les ministres des Affaires Ă©trangères britannique David Miliband et français Bernard Kouchner sont en visite Ă  Colombo pour tenter d'obtenir un « cessez-le-feu humanitaire » et « rĂ©itĂ©rer les appels de la communautĂ© internationale au cessez-le-feu, au respect du droit international humanitaire et Ă  la protection des civils ». Le ministre des Affaires Ă©trangères suĂ©dois Carl Bildt, qui devait faire partie du voyage, s'est vu refuser le visa d'entrĂ©e dans le pays.

Mai 2009

  • Samedi : La rĂ©bellion des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul (LTTE) accuse l'armĂ©e d'avoir tuĂ© au moins 64 civils et fait 87 blessĂ©s lors du bombardement par deux tirs d'artillerie d'une structure mĂ©dicale de l'enclave de 5 km2 qu'ils contrĂ´lent encore. Selon le gĂ©nĂ©ral Udaya Nanayakkara de l'armĂ©e sri-lankaise, qui nie avoir bombardĂ© l'hĂ´pital, « il pourrait s'agir d'une erreur de tir des Tigres ». Cependant, selon les images satellitaires de l'UNOSAT — un programme de l'ONU fournissant de l'imagerie satellitaire utilisĂ©e notamment dans l'assistance humanitaire ou la prĂ©vention des catastrophes — de nouveaux cratères dus Ă  des bombardements aĂ©riens seraient apparus dernièrement Ă  l'intĂ©rieur de la zone rĂ©servĂ©e aux civils.
  • Dimanche : La rĂ©bellion des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul exhorte « les ministres britannique et français des Affaires Ă©trangères Ă  poursuivre leur initiative afin de rĂ©gler la terrible crise humanitaire du peuple tamoul » et en faveur d'un cessez-le-feu tandis que le gouvernement srilankais a de nouveau fustigĂ© les appels de l'Occident Ă  un cessez-le-feu humanitaire.
  • Mardi : Selon le premier ministre Ratnasiri Wickremanayake, le chef des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul, VelupillaĂŻ Prabhakaran est pris au piège sur une minuscule bande cĂ´tière de 4 km2 dans le nord-est tandis que les combats se poursuivent alors que 15 000 Ă  20 000 civils lui serviraient encore de « boucliers humains ». Selon le ministère de la DĂ©fense, la marine patrouille le long des 4 km de plage encore aux mains de la rĂ©bellion alors que, sur terre, l'armĂ©e poursuit ses opĂ©rations « avec la plus grande retenue » en prenant en Ă©tau la mince langue entre la mer et un lagon. Les forces armĂ©es se disent prĂŞtes depuis vendredi Ă  donner le coup de grâce au LTTE, en dĂ©pit de deux semaines d'appels de la communautĂ© internationale Ă  un « cessez-le-feu humanitaire »[4].
  • Dimanche : Dans la nuit de samedi Ă  dimanche, l'armĂ©e a lancĂ© une importante attaque, tuant 257 civils, dont 67 enfants, et en blessant 814 autres dont 112 enfants. Selon l'ONU, plus de 6 500 civils ont probablement Ă©tĂ© tuĂ©s et 14 000 autres ont Ă©tĂ© blessĂ©s depuis que l'armĂ©e a lancĂ© en janvier son « offensive finale » contre la rĂ©bellion des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul (LTTE) dans le nord-est.
  • Vendredi : L'armĂ©e affirme que les rebelles tamouls « abandonnent » le combat face Ă  la pression de l'armĂ©e srilankaise. Dans la soirĂ©e, le prĂ©sident Mahinda Rajapaksa affirme que l'offensive gouvernementale s'achèverait dans les 48 heures avec la reconquĂŞte totale de l'Ă©troit territoire encore contrĂ´lĂ© par les sĂ©paratistes tamouls.
  • Samedi :
    • Selon le gĂ©nĂ©ral Udaya Nanayakkara, l'armĂ©e aurait pris tout le contrĂ´le de la cĂ´te, coupant l'accès Ă  la mer aux rebelles des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul qui voudraient s'enfuir.
    • La communautĂ© internationale s'inquiète de plus en plus du sort des civils prĂ©sents dans la zone des combats, confrontĂ©s aux bombardements aĂ©riens, mĂŞme si le gouvernement sri-lankais nie avoir recours Ă  des armes lourdes. Le comitĂ© international de la Croix-Rouge a mis en garde contre « une catastrophe humanitaire inimaginable » pour les centaines de blessĂ©s qui ne peuvent recevoir aucun traitement. Selon l'ONU, 7 000 civils ont probablement Ă©tĂ© tuĂ©s et 16 700 autres ont Ă©tĂ© blessĂ©s depuis que l'armĂ©e a lancĂ© en janvier son « offensive finale ».
    • Le prĂ©sident Mahinda Rajapakse dĂ©clare devant les reprĂ©sentants de onze pays en dĂ©veloppement (G11) rĂ©unis en Jordanie : « Je suis fier d'annoncer que […] mon gouvernement, grâce Ă  l'engagement total des forces armĂ©es, a finalement battu militairement les Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul (LTTE) au cours d'une opĂ©ration humanitaire sans prĂ©cĂ©dent » affirmant qu'il rentrerait dimanche dans son pays en tant que « dirigeant d'une Nation qui a Ă©crasĂ© le terrorisme ».
  • Dimanche : Selon le gĂ©nĂ©ral Udaya Nanayakkara, porte-parole de l'armĂ©e, tous les civils, « otages » des rebelles tamouls, ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s et sauvĂ©s : « Plus de 50 000 personnes sont sorties de cette zone au cours des trois derniers jours ». Cette information confirme le chiffre donnĂ© par l'ONU, qui estimait que 50 000 civils Ă©taient piĂ©gĂ©s par les combats, alors que l'armĂ©e les estimait Ă  20 000 au maximum. D'autre part, le chef des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul, VelupillaĂŻ Prabhakaran, est dĂ©sormais retranchĂ© dans une ultime « petite poche » de rĂ©sistance.
  • Lundi :
    • Selon le ministère de la DĂ©fense, le chef des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul VelupillaĂŻ Prabhakaran a Ă©tĂ© tuĂ© par l'armĂ©e au moment oĂą il tentait de s'Ă©chapper Ă  bord d'une ambulance en compagnie de deux lieutenants. Son identification ADN est en cours car son cadavre a Ă©tĂ© affreusement brĂ»lĂ© dans l'incendie du vĂ©hicule.
    • L'armĂ©e annonce qu'il n'y a dĂ©sormais plus aucun rebelle dans la zone des opĂ©rations de guerre. Au total, 300 dirigeants et combattants du LTTE ont Ă©tĂ© abattus lors de ces ultimes combats. Un juge a ordonnĂ© Ă  la police scientifique de conduire des autopsies et des tests ADN sur ces cadavres[5].
    • Le gouvernement annonce que la guerre contre les Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul (LTTE) est finie après la mort de tous les dirigeants de la guĂ©rilla sĂ©paratiste, dont son chef VelupillaĂŻ Prabhakaran.
    • Une manifestation de 2 500 pro-Tamouls dĂ©gĂ©nère devant le Parlement Ă  Londres (Royaume-Uni). 5 policiers et 11 manifestants ont Ă©tĂ© blessĂ©s et 10 personnes ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©es.
  • Mardi :
    • Le prĂ©sident Mahinda Rajapakse dĂ©clare dans un discours au Parlement que les Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul ont Ă©tĂ© « totalement battus » par l'armĂ©e gouvernementale, qui contrĂ´le dĂ©sormais tout le territoire du pays : « L'autoritĂ© de l'État s'exerce dorĂ©navant sur chaque centimètre de territoire. Nous avons totalement vaincu le terrorisme ». Dans son discours le chef de l'État a insistĂ© sur un nĂ©cessaire règlement politique entre la majoritĂ© cinghalaise (74 %) et la minoritĂ© tamoule (12,5 %), dont les tensions historiques ont alimentĂ© les racines du conflit sĂ©paratiste commencĂ© en 1972, assurant avoir fait la guerre au LTTE et non aux Tamouls. Le prĂ©sident, architecte depuis 2006 de la victoire militaire contre les Tigres, s'est engagĂ© depuis des annĂ©es Ă  trouver un « règlement politique » via « un accord de partage du pouvoir » entre communautĂ©s[6].
    • La classe politique tamoule modĂ©rĂ©e espère que ses demandes pour davantage d'autonomie politique ne seront pas enterrĂ©es par le rĂ©gime nationaliste cinghalais, espĂ©rant que le chef de l'État mettra en Ĺ“uvre le 13e amendement de la Constitution prĂ©voyant une dĂ©centralisation vers les neuf provinces du Sri Lanka, surtout celles du nord et de l'est oĂą les Tamouls sont concentrĂ©s.
  • Mercredi :
    • Selon l'ONU, la guerre depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980 entre l'armĂ©e sri-lankaise et les rebelles tamouls dans le nord de l'Ă®le aurait fait jusqu'Ă  100 000 morts, selon les dernières estimations. Les agences humanitaires de l'ONU rĂ©itèrent leur demande d'« accès total et sans empĂŞchement » Ă  la zone de conflit « oĂą des personnes se trouvent encore et doivent pouvoir ĂŞtre Ă©vacuĂ©es ».
    • Selon le HCR, « quelque 80 000 personnes ont quittĂ© l'ancienne zone de conflit ces trois derniers jours » portant le nombre total de personnes qui ont « fui les combats ces derniers mois Ă  280 000 […] Les civils qui sortent de la zone de conflit sont malades, affamĂ©s et souffrent de malnutrition sĂ©vère et de dĂ©shydratation [… les] restrictions imposĂ©es par les autoritĂ©s pour l'accès au camp de rĂ©fugiĂ©s limitent les capacitĂ©s du HCR de porter assistance aux personnes dĂ©placĂ©es ».
    • L'ONG, « MĂ©decins sans frontières » (MSF) annonce l'ouverture le jour mĂŞme d'un hĂ´pital de campagne de 100 lits dans la zone de Manic Farm, Ă  30 km au sud-ouest de Vavuniya (nord) pour faire face Ă  un afflux de blessĂ©s, dĂ©plorant que les humanitaires n'aient toujours pas accès Ă  la zone de combats, Ă  l'exception de la Croix-Rouge. Cet hĂ´pital complet, ouvert avec l'autorisation du gouvernement srilankais, permettra de dĂ©charger l'hĂ´pital de Vavuniya, oĂą quelque 1 500 patients sont hospitalisĂ©s, pour 250 lits. Trois chirurgiens et quatre anesthĂ©sistes travailleront notamment dans cette structure mĂ©dicale et chirurgicale.
  • Jeudi : Selon des groupes dĂ©fense des Droits de l'homme — dont Amnesty International et Human Rights Watch — des enfants, soupçonnĂ©s d'avoir combattu dans la guĂ©rilla tamoul, sont enlevĂ©s dans plusieurs camps de la zone de Vavuniya (nord) avec l'approbation tacite des autoritĂ©s. L'essentiel de ces enlèvements, dont certains enfants âgĂ©s de seulement 12 ans, seraient le fait de paramilitaires tamouls ayant fait allĂ©geance aux autoritĂ©s pour combattre les Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul (LTTE). Ces enfants seraient utilisĂ©s pour reconnaĂ®tre les ex-enfants soldats qui auraient combattu dans les rangs tamouls.
  • Vendredi : Le secrĂ©taire d'État Ă  la DĂ©fense Gotabaya Rajapakse dĂ©clare que depuis le dĂ©but de l'offensive finale contre les sĂ©paratistes tamouls en aoĂ»t 2006, « les forces de sĂ©curitĂ©, incluant l'armĂ©e de terre, la marine, l'armĂ©e de l'air, la police et la dĂ©fense civile, ont perdu 6 261 personnels alors que 29 551 ont Ă©tĂ© blessĂ©s ».
  • Mardi : Le Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Navi Pillay, estime qu'« il y avait de très bonnes raisons de penser que les deux parties avaient largement bafouĂ© les principes fondamentaux de l'inviolabilitĂ© des civils », alors que des organisations humanitaires accusent les militaires sri-lankais d'avoir bombardĂ© des populations civiles et les insurgĂ©s de les avoir utilisĂ©es comme « boucliers humains » dans l'ex-zone de guerre du Nord-Est du pays, lors de l'ultime coup de boutoir de l'armĂ©e de dĂ©but janvier Ă  fin avril. L'ONU pense qu'au moins 7 000 civils ont pĂ©ri en quatre mois.
  • Samedi : Plus de 5 000 manifestants tamouls ont dĂ©filĂ© Ă  Berlin pour rĂ©clamer des sanctions internationales contre le Sri Lanka et une enquĂŞte sur les violations des droits de l'homme par l'armĂ©e.

Juin 2009

  • Mercredi : Grande parade militaire, prĂ©sidĂ©e par le prĂ©sident Mahinda Rajapakse sur la majestueuse promenade Galle Face Ă  Colombo pour cĂ©lĂ©brer la victoire sur les rebelles tamouls. Selon The Times et Le Monde, l'ultime bataille du nord-est entre janvier et mai, aurait fait 20 000 morts parmi la population civile.

Juillet 2009

  • Samedi : Le Fonds monĂ©taire international vote un prĂŞt de 2,6 milliards de dollars au Sri Lanka, dont 322 millions immĂ©diatement disponibles, alors que la longue guerre civile vient de s'achever après avoir fait entre 80 000 et 100 000 morts. Le directeur gĂ©nĂ©ral du FMI Dominique Strauss-Kahn a Ă©voquĂ© un « dĂ©ficit budgĂ©taire qui reste Ă©levĂ© », « l'arrĂŞt brutal » du financement sur les marchĂ©s de capitaux, « les sorties de capitaux » du pays et « les pertes considĂ©rables de rĂ©serves internationales » par le Sri Lanka[7].

Août 2009

  • Jeudi : Le nouveau chef des rebelles des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul (LTTE), vaincus par l'armĂ©e en mai, a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© en ThaĂŻlande. Selvarasa Pathmanathan, plus connu sous ses initiales K.P., a Ă©tĂ© interpellĂ© Ă  Bangkok et remis aux autoritĂ©s srilankaises. Il Ă©tait aussi recherchĂ© par Interpol pour trafic d'armes.

Octobre 2009

  • Jeudi : Un rapport officiel amĂ©ricain Ă©voque la possibilitĂ© que des crimes contre l'humanitĂ© aient Ă©tĂ© commis au Sri Lanka, pendant l'offensive de l'armĂ©e rĂ©gulière contre les Tigres tamouls au dĂ©but de l'annĂ©e. Les Ă©vĂ©nements rapportĂ©s mettent en cause Ă  la fois la rĂ©bellion tamoule des Tigres de libĂ©ration de l'Eelam tamoul (LTTE) et le gouvernement de Colombo. L'armĂ©e sri-lankaise est aussi accusĂ©e de ne pas avoir respectĂ©, Ă  deux reprises, des cessez-le-feu organisĂ©s pour permettre aux civils de quitter les zones de combat. Elle aurait Ă©galement tuĂ© des prisonniers ou des militants qui tentaient de se rendre.

DĂ©cembre 2009

  • Mardi : 128 000 civils, dĂ©placĂ©s au cours du conflit contre la rĂ©bellion sĂ©paratiste tamoule et parquĂ©s dans des camps depuis des mois, ont officiellement Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s. Au total 280 000 rĂ©fugiĂ©s tamouls avaient Ă©tĂ© accueillis dans les camps. Beaucoup de villages ayant Ă©tĂ© dĂ©truits au cours du conflit, la plupart des rĂ©fugiĂ©s vont devoir rester quelque temps dans les camps jusqu'Ă  ce qu'ils aient trouvĂ© un travail et un logement.

Notes et références

  1. Le Monde.fr, L'armée s'est emparée de la "capitale" des rebelles tamouls
  2. Le Monde.fr, La situation humanitaire est "catastrophique"
  3. Le Monde.fr, Le chef des Tigres tamouls encerclé
  4. Le Figaro.fr, Le chef des Tigres pris au piège
  5. Le Figaro.fr, Tests ADN pratiqués
  6. Figaro.fr, "Victoire totale" sur la rébellion des Tigres
  7. Le Figaro.fr, Le FMI prĂŞte 2,6 Mds

Voir aussi

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