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2009 au Rwanda

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Chronologie

Janvier 2009

Paul Kagame
(novembre 2007)
  • Vendredi : Rose Kabuye, la porte-parole du prĂ©sident Paul Kagame, autorisĂ©e par la justice française Ă  passer les fĂŞtes de fin d'annĂ©e dans son pays, alors qu'elle est l'objet d'une procĂ©dure pĂ©nale en France, a pris un vol de la compagnie Ethiopian Airlines vers Addis-Abeba oĂą elle doit s'envoler Ă  destination de Paris oĂą elle doit ĂŞtre entendue lundi Ă  Paris par le juge d'instruction antiterroriste Marc TrĂ©vidic.
  • Jeudi : Le chef rebelle tutsi Laurent Nkunda et ex-gĂ©nĂ©ral congolais, Ă  la tĂŞte d'une rĂ©bellion en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo depuis 2004, est arrĂŞtĂ© au Rwanda « alors qu'il fuyait en territoire rwandais après avoir rĂ©sistĂ© » aux forces armĂ©es congolaises « avec trois bataillons Ă  Bunagana » et assignĂ© Ă  rĂ©sidence dans la ville frontalière de Gisenyi. Cette arrestation est intervenue dans le cadre d'une mission conjointe des gouvernements rwandais et congolais contre les rebelles hutus rwandais retranchĂ©s en RDC[2].

Mars 2009

  • Lundi : Le tribunal de La Haye condamne un Rwandais, Joseph Mqambara (40 ans), Ă  20 ans de prison pour la torture et les meurtres atroces de deux mères tutsi et de leurs quatre enfants au cours du gĂ©nocide au Rwanda en avril 1994. Le tribunal n'a pas retenu la qualification de crime de guerre, en raison du statut civil de l'accusĂ©, ce qui lui Ă©vite la prison Ă  vie. L'accusĂ© avait fait arrĂŞter le Ă  Birogo une ambulance dans laquelle se trouvaient deux mères tutsi et leurs quatre enfants. Sur son ordre les femmes et les enfants « ont Ă©tĂ© frappĂ©s avec des gourdins et dĂ©coupĂ©s avec des machettes ». Joseph Mpambara a aussi Ă©tĂ© reconnu coupable d'avoir retenu le , plusieurs heures durant, un couple rwando-allemand et son bĂ©bĂ©, « humiliant et menaçant de mort la femme tutsi devant son mari et son enfant »[3].

Avril 2009

  • Mardi : CommĂ©moration des 15 ans du gĂ©nocide rwandais, en prĂ©sence du prĂ©sident Paul Kagame, sur la colline de Nyanza, oĂą quelque 5 000 rĂ©fugiĂ©s ont Ă©tĂ© massacrĂ©s le . Quelque 20 000 personnes ont assistĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie[4].
  • Jeudi : Le parquet de Mayotte (France) ouvre une information judiciaire Ă  la suite d'une plainte dĂ©posĂ©e le par le collectif des parties civiles pour le Rwanda, Ă  l'encontre de Pascal Simbikangwa, un Rwandais interpellĂ© en octobre Ă  Mayotte, met en examen ce dernier pour « gĂ©nocide et complicitĂ© et conspiration de gĂ©nocide, crime organisĂ© » pour sa participation aux tueries de 1994 et le place en dĂ©tention provisoire. Le tribunal français avait rejetĂ© en novembre la demande d'extradition adressĂ©e par le Rwanda au motif notamment que la peine encourue — dont 20 ans d'isolement complet — n'est pas acceptable pour la France[5].
  • Mercredi : Le directeur de l'Office rwandais d'information (Orinfor), chargĂ© de la gestion des mĂ©dias officiels — Radio Rwanda, la tĂ©lĂ©vision nationale et deux journaux — est arrĂŞtĂ© pour abus financiers. L'ensemble du conseil d'administration est aussi suspendu, il lui est reprochĂ© de ne pas avoir rĂ©ussi Ă  corriger les problèmes de mauvaise gestion au sein de l'Ă©tablissement, ni Ă  rĂ©former son fonctionnement, conformĂ©ment aux instructions du gouvernement. Il Ă©tait prĂ©sidĂ© par Paul Mbaraga, enseignant Ă  l'École nationale de journalisme et ancien journaliste[6].
  • Samedi : Le gouvernement suspend jusqu'Ă  nouvel ordre, la diffusion sur son territoire des programmes en langue rwandaise de la BBC, leur reprochant de servir de forum "aux nĂ©gationnistes" du gĂ©nocide perpĂ©trĂ© contre les Tutsi en 1994.
  • Mardi : L'ONG Reporters sans frontières adresse un courrier Ă  la ministre de l'Information, Louise Mushikiwabo « pour lui faire part de sa vive prĂ©occupation après la « suspension temporaire » des Ă©missions en kinyarwanda de la BBC, faisant suite Ă  la diffusion de dĂ©clarations de citoyens rwandais sur le gĂ©nocide de 1994 ». L'ONG estime cette suspension abusive et demande au gouvernement de rĂ©tablir la diffusion des Ă©missions de la BBC en langue rwandaise[7].

Mai 2009

  • Vendredi : Un Rwandais a Ă©tĂ© reconnu coupable par un tribunal de MontrĂ©al de gĂ©nocide, de crime de guerre et de crime contre l'humanitĂ© pour sa participation au gĂ©nocide de 1994 dans son pays, au terme du premier procès pour crime contre l'humanitĂ© au Canada.

Juillet 2009

  • Jeudi : Un prĂŞtre catholique rwandais, AimĂ© Mategeko (45 ans, hutu), est condamnĂ© Ă  la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ© par le tribunal populaire gacaca de Gihundwe (sud-ouest) après avoir Ă©tĂ© reconnu coupable de participation au gĂ©nocide perpĂ©trĂ© contre les Tutsis en 1994. Il a Ă©tĂ© notamment condamnĂ© pour « incitation aux massacres des Tutsis qui s’étaient rĂ©fugiĂ©s Ă  la paroisse de Shangi » (ancienne prĂ©fecture de Cyangugu), alors qu'il Ă©tait curĂ© de Hanika, une autre paroisse catholique de la rĂ©gion. Il se dĂ©clare innocent et annonce qu’il va faire appel[8].
  • Mardi : En France, publication au Journal officiel de la dĂ©cision du de la Commission consultative du secret de la dĂ©fense nationale qui a Ă©mis un avis favorable Ă  la dĂ©classification de quelque 210 documents du ministère de la DĂ©fense et un avis dĂ©favorable Ă  quelque 120 autres du mĂŞme ministère concernant le gĂ©nocide rwandais de 1994.

Août 2009

  • Jeudi : Le prĂ©sident Paul Kagame est arrivĂ© Ă  Goma (nord-est, RDC) pour s'entretenir avec le prĂ©sident de la RDC, Joseph Kabila, plus de dix ans après la rupture diplomatique entre les deux pays en 1996. Les deux prĂ©sidents s'Ă©taient dĂ©jĂ  rencontrĂ©s Ă  plusieurs reprises dans divers sommets internationaux sur le règlement de la crise congolaise, mais c'est la première fois que les deux hommes organisent une rĂ©union bilatĂ©rale depuis la rupture des relations diplomatiques, mais sous haute surveillance militaire composĂ©e des soldats des deux armĂ©es[9].

Septembre 2009

  • Jeudi : L'ancien prĂ©sident du parlement de 2003 Ă  2008, Alfred Mukezamfura, est condamnĂ© Ă  la prison Ă  perpĂ©tuitĂ©, par une juridiction populaire gacaca du secteur Nyakabanda, après avoir Ă©tĂ© reconnu coupable d'« incitation Ă  la haine » et de participation au « gĂ©nocide » de 1994 contre les Tutsis. PrĂ©sident du Parti dĂ©mocrate centriste, il avait Ă©tĂ© jusque dĂ©but 2009 l'une des plus importantes personnalitĂ©s hutu au sein du rĂ©gime du prĂ©sident Paul Kagame, dominĂ© par les Tutsis. Ex-prĂ©sident du parlement et vice-prĂ©sident de la Commission constitutionnelle rwandaise, il a quittĂ© le Rwanda en mars dernier pour se rĂ©fugier en Belgique, oĂą il a depuis demandĂ© l'asile politique[10].
  • Mercredi : Le gouverneur de la province de Kirundo (nord-est du Burundi) rĂ©vèle que plus de 300 Hutus rwandais fuyant une province du sud du Rwanda sont arrivĂ©s pour trouver refuge. Ces gens continuent d'arriver chaque jour par petits groupes et sont logĂ©s chez l'habitant. Ces rĂ©fugiĂ©s affirment fuir des violences politiques et des tueries visant les hommes adultes. Les autoritĂ©s rwandaises assurent que ces personnes fuient la justice gacaca[11].

Octobre 2009

  • Mardi : Des agents d'Interpol interpellent en Ouganda un des principaux responsables du gĂ©nocide de 1994 au Rwanda. Il s'agit du numĂ©ro deux des services de renseignements de l'Ă©poque, Idelphonse Nizeyimana qui va ĂŞtre transfĂ©rĂ© au TPIR (Tribunal pĂ©nal international pour le Rwanda) Ă  Arusha (Tanzanie). Il Ă©tait entrĂ© en Ouganda via la RD-Congo avec un faux passeport[12] - [13].
Juvénal Habyarimana
(Septembre 1980)
  • Vendredi : La demande d'asile politique en France d'Agathe Habyarimana, veuve de l'ex-prĂ©sident rwandais JuvĂ©nal Habyarimana, est dĂ©finitivement rejetĂ©e par le Conseil d'État, plus haute juridiction administrative en France, en raison de soupçons pesant sur son Ă©ventuelle implication dans le gĂ©nocide de 1994. Elle est dĂ©sormais susceptible d'ĂŞtre expulsĂ©e Ă  tout moment du territoire français. Initialement, la Commission de recours des rĂ©fugiĂ©s (CRR) lui avait refusĂ© sa demande d'asile, en , au motif qu'il y avait des « raisons sĂ©rieuses de penser » Ă  son implication « en tant qu'instigatrice ou complice » au « crime de gĂ©nocide » entre avril et au Rwanda. Le Conseil d'État a indiquĂ© s'ĂŞtre rangĂ© derrière l'apprĂ©ciation de la CRR « souveraine », estimant que la commission s'Ă©tait appuyĂ©e sur des « faits pertinents et matĂ©riellement exacts » pour prendre sa dĂ©cision[14].
  • Jeudi :
    • Les autoritĂ©s rwandaises annoncent qu'elles allaient demander l'extradition du prĂŞtre catholique hutu rwandais, Don Emmanuel Uwayezu (47 ans), arrĂŞtĂ© mardi en Toscane (Italie) en exĂ©cution d'un mandat d'arrĂŞt Ă©mis par la justice rwandaise et transmis Ă  Interpol, pour son implication dans le gĂ©nocide de 1994. OrdonnĂ© prĂŞtre en 1989 et vivant en Italie depuis de nombreuses annĂ©es, il Ă©tait vicaire de la paroisse de Ponzano (municipalitĂ© d'Empoli). Selon l'ONG African Rights, il serait impliquĂ© dans le massacre, le , « de plus de 80 jeunes Ă©lèves, âgĂ©s de 12 Ă  20 ans » scolarisĂ©s dans le groupe scolaire Marie Merci de Kibeho (sud), dont il Ă©tait le directeur[15].
    • Selon le quotidien pro-gouvernemental, The New Times, le docteur Eugène Rwamucyo, suspendu de ses fonctions jeudi dernier dans un hĂ´pital du nord de la France pour son implication dans le gĂ©nocide de 1994, avait Ă©tĂ© condamnĂ© il y a un mois par contumace Ă  la perpĂ©tuitĂ© par un tribunal populaire gacaca. Le jury a conclu que le docteur Rwamucyo faisait partie d’« un comitĂ© de crise qui a organisĂ© et supervisĂ© le gĂ©nocide Ă  Butare » en 1994. Le mĂ©decin figure sur la liste des 45 principaux responsables des massacres de Tutsis Ă  l’« UniversitĂ© nationale du Rwanda » et Ă  l’HĂ´pital universitaire, deux institutions situĂ©es Ă  Butare[16].

Novembre 2009

  • Mardi : Le chef de la rĂ©bellion hutue rwandaise (FDLR) Ignace Murwanashyaka (46 ans) et son adjoint Straton Musoni (48 ans), soupçonnĂ©s de crimes de guerre et crime contre l'humanitĂ©, sont arrĂŞtĂ©s dans la rĂ©gion de Stuttgart et de Karlsruhe en Allemagne, oĂą ils rĂ©sidaient de longue date. Ils Ă©taient recherchĂ©s par Interpol Ă  la demande de Kigali. Ils sont soupçonnĂ©s d'avoir assumĂ© le commandement des FDLR, « milices paramilitaires » impliquĂ©es dans le gĂ©nocide au Rwanda et les guerres en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo. Le gĂ©nocide de 1994 au Rwanda a fait selon l'ONU près de 800 000 morts[17].
  • Lundi : Deux juges d'instruction parisiennes, Fabienne Pous et Michèle Ganascia, sont au Rwanda pour enquĂŞter sur des plaintes visant des Rwandais pour leur implication dans le gĂ©nocide de 1994. Une dizaine d'enquĂŞtes judiciaires, centralisĂ©es Ă  Paris, vise des Rwandais pour complicitĂ© de gĂ©nocide et de crimes contre l'humanitĂ©. Parmi eux figurent Agathe Habyarimana, veuve du prĂ©sident JuvĂ©nal Habyarimana, le mĂ©decin Eugène Rwamycio, l'ancien curĂ© Wenceslas Munyeshyaka ou l'ancien prĂ©fet Laurent Bucyibaruta[18].
  • Mercredi : Un rapport d'experts mandatĂ©s par l'ONU commence Ă  ĂŞtre examinĂ© par le Conseil de sĂ©curitĂ© Ă  huis clos. Non public, des copies circulent cependant dans les mĂ©dias. Ce texte met en Ă©vidence l'Ă©tendue internationale du rĂ©seau de soutien, politique et financier, de la rĂ©bellion hutue rwandaise, et Ă©tablit les liens entre la structure militaire des FDLR et ses responsables politiques installĂ©s en Europe et aux États-Unis[19].
  • Dimanche :
    • Le Rwanda, pays majoritairement francophone qui n'a jamais Ă©tĂ© une colonie britannique, devient le 54e membre du Commonwealth, confirmant la volontĂ© du prĂ©sident Paul KagamĂ© de crĂ©er un ancrage renforcĂ© au sein du monde anglophone.
    • La France et le Rwanda ont dĂ©cidĂ© de « rĂ©tablir leurs relations diplomatiques » qui avait Ă©tĂ© rompue fin 2006, après l'Ă©mission de mandats d'arrĂŞt par le juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière, qui visaient des proches du prĂ©sident Paul KagamĂ©, soupçonnĂ©s d'avoir pris part, en 1994, Ă  l'attentat contre l'avion du prĂ©sident d'alors, JuvĂ©nal Habyarimana. Cet attentat est considĂ©rĂ© comme l'Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur du gĂ©nocide rwandais[20].

DĂ©cembre 2009

  • Mardi : La Cour d'assises de Bruxelles condamne le rwandais Ephrem Nkezabera (57 ans), surnommĂ© le « banquier du gĂ©nocide », a 30 ans de rĂ©clusion criminelle pour des crimes de guerre, dont des meurtres et des viols, commis durant le gĂ©nocide de 1994 dans son pays, par lui-mĂŞme et par des miliciens placĂ©s sous ses ordres. Il lui a Ă©tĂ© reconnu comme circonstance attĂ©nuante d'avoir collaborĂ© Ă  l'enquĂŞte — pour la première fois dans l'histoire judiciaire de la Belgique — les viols, ont Ă©tĂ© qualifiĂ©s de crimes de guerre. Il a Ă©galement avouĂ© pendant l'instruction avoir armĂ© et financĂ© les Interahamwe, les milices extrĂ©mistes hutu impliquĂ©es dans le gĂ©nocide, et avoir financĂ© la station extrĂ©miste Radio tĂ©lĂ©vision libre des Mille Collines (RTLM). Il contestait en revanche les accusations de viols. Souffrant d'un cancer, Ephrem Nkezabera, 57 ans, ancien directeur de la Banque commerciale du Rwanda, n'a pas assistĂ© Ă  son procès. ArrĂŞtĂ© en 2004 Ă  Bruxelles sur mandat d'arrĂŞt du Tribunal pĂ©nal international pour le Rwanda, la Belgique a pu le juger en vertu de la loi belge dite de « compĂ©tence universelle », qui permet aux tribunaux du royaume de juger les auteurs de crimes contre l'humanitĂ©, quel que soit l'endroit oĂą ils ont Ă©tĂ© commis[21].
  • Vendredi : Le journaliste Patrick de Saint ExupĂ©ry, auteur d'un livre sur le gĂ©nocide rwandais intitulĂ© « Complices de l'inavouable, la France au Rwanda » (, une rĂ©Ă©dition de 2004), est relaxĂ© par le tribunal correctionnel de Paris, devant lequel il Ă©tait poursuivi en diffamation par un colonel de l'armĂ©e française, Jacques Hogard. La page de couverture comporte en caractères de couleur et de taille diffĂ©rentes, le nom de nombreuses personnalitĂ©s, parmi lesquelles des responsables politiques et des militaires de haut rang, le juge Bruguière ou encore les banques CrĂ©dit Lyonnais et BNP. Une bonne partie des personnalitĂ©s citĂ©es en première page, estimant ĂŞtre taxĂ©es de « complices » du gĂ©nocide, ont assignĂ© le journaliste et son Ă©diteur en diffamation dans plusieurs villes de France[22].
  • Samedi :
    • 8e congrès du Front patriotique rwandais (FPR, ex-rĂ©bellion), au pouvoir depuis 1994, organisĂ© dans un stade de Kigali et qui rassemblait près de 3 000 dĂ©lĂ©guĂ©s. Le prĂ©sident Paul Kagame est rĂ©Ă©lu Ă  sa tĂŞte du parti pour un nouveau mandat Ă  une Ă©crasante majoritĂ©. Christophe Bazivamo est Ă©lu vice-prĂ©sident du parti, et François Ngarambe comme secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Deux importantes personnalitĂ©s du FPR, n'ont pas Ă©tĂ© renouvelĂ©s dans leurs fonctions de commissaire, le ministre chargĂ© des Affaires du Conseil des ministres, Protais Musoni, et l'homme d'affaires Tribert Rujugiro.
    • Une ex-journaliste de l'ancienne Radio-tĂ©lĂ©vision libre des Mille Collines (RTLM), ValĂ©rie Bemeriki, reconnue coupable samedi de « planification du gĂ©nocide, incitation des Hutus au gĂ©nocide, complicitĂ© d'assassinat de plusieurs personnes et familles », est condamnĂ©e, par un tribunal gacaca (juridiction populaire rwandaise) de Kigali, Ă  la perpĂ©tuitĂ© pour son rĂ´le dans le gĂ©nocide de 1994. Elle a avouĂ© avoir lancĂ© sur les ondes de la RTLM des appels Ă  rechercher et tuer les Tutsi.
    • L'auteur et acteur de théâtre, Dismas Mukeshabatware, condamnĂ© Ă  19 ans de prison ferme en octobre dernier, se dĂ©fend devant la chambre d'appel du tribunal gacaca de Ngoma (District de Huye).
    • Deux fondateurs de la RTLM, l'historien Ferdinand Nahimana et le juriste Jean Bosco Barayagwiza sont condamnĂ©s par le Tribunal pĂ©nal international pour le Rwanda (TPIR), respectivement Ă  30 ans et 32 ans de prison[23].

Notes et références

  1. « Rwanda : Des troupes rwandaises en RD Congo. », sur Le Figaro.fr,
  2. Le Monde.fr, Rwanda : Laurent Nkunda arrêté
  3. Le Figaro.fr, Génocide: un Rwandais condamné
  4. Le Monde.fr, Le Rwanda commémore les 15 ans du génocide (photos)
  5. Le Figaro.fr, Mayotte: un Rwandais accusé de génocide
  6. Le Figaro.fr, Rwanda : un haut responsable arrêté
  7. Le Figaro.fr, RSF demande le rétablissement de la BBC
  8. Le Figaro.fr, Génocide Rwanda: un prêtre condamné
  9. Le Figaro.fr, Kagame rencontre Kabila
  10. Le Figaro.fr, Prison à perpétuité pour Alfred Mukezamfura
  11. Le Figaro.fr, 300 Hutus se réfugient au Burundi
  12. Le Figaro.fr, Arrestation d'un des principaux responsables recherchés du génocide de 1994 au Rwanda
  13. Le Monde.fr, Arrestation en Ouganda d'un des génocidaires présumés du Rwanda les plus recherchés
  14. Le Figaro.fr, Pas d'asile en France pour Agathe Habyarimana
  15. Le Figaro.fr, Le Rwanda demande l'extradition d'un prĂŞtre
  16. Le Figaro.fr, Le docteur Rwamucyo déjà condamné par un tribunal gacaca
  17. Le Figaro.fr, Le chef de la rébellion hutue arrêté
  18. Le Figaro.fr, Deux juges français au Rwanda
  19. Le Monde.fr, Un réseau international appuie les rebelles hutus rwandais
  20. Le Monde.fr, La France et le Rwanda rétablissent leurs relations diplomatiques
  21. Le Monde.fr, Le "banquier du génocide" rwandais condamné à trente ans de prison
  22. Le Figaro.fr, Le journaliste Patrick de St Exupéry relaxé à Paris
  23. Le Figaro.fr, Condamnations pour le génocide

Voir aussi

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