Accueil🇫🇷Chercher

2009 au Honduras

2007 au Honduras - 2008 au Honduras - 2009 au Honduras - 2010 au Honduras - 2011 au Honduras
2007 par pays en Europe - 2008 par pays en Europe - 2009 par pays en Europe - 2010 par pays en Europe - 2011 par pays en Europe]
Chronologies
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
DĂ©cennies :
1970 1980 1990 2000 2010 2020 2030
Siècles :
XIXe XXe XXIe XXIIe XXIIIe
Millénaires :
Ier IIe IIIe
Chronologies géographiques

Chronologie

Juin 2009

  • Lundi : un sĂ©isme de magnitude 5,6 s'est produit au Honduras.
  • Lundi : premier cas mortel de grippe H1N1 au Honduras, sur une femme enceinte de six mois. 118 personnes ont Ă©tĂ© contaminĂ©es par le virus dans le pays.
  • Jeudi : Tentative de coup d'État militaire contre le prĂ©sident Ă©lu Manuel Zelaya. La Cour suprĂŞme du Honduras ordonne la rĂ©intĂ©gration du chef d'Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral des armĂ©es, dont la destitution la veille par le prĂ©sident Manuel Zelaya avait dĂ©clenchĂ© un dĂ©ploiement de troupes dans la capitale dans la matinĂ©e et la dĂ©mission du ministre de la DĂ©fense Edmundo Orellana et des chefs d'Ă©tat-major de l'armĂ©e de terre, de la marine et de l'aviation. Le Congrès approuve Ă©galement la rĂ©intĂ©gration[2]. Manuel Zelaya, est un dirigeant de gauche au pouvoir depuis 2006. Il a tentĂ© d'organiser une consultation populaire ouvrant la voie Ă  une possible rĂ©Ă©lection, un scrutin jugĂ© illĂ©gal par la Cour suprĂŞme.
  • Dimanche :
    • Puissant sĂ©isme de magnitude 7,1 s'est produit au large des cĂ´tes du Honduras.
    • Ă€ la suite du coup d'État militaire, le prĂ©sident Ă©lu Manuel Zelaya est expulsĂ© Ă  l'aube vers le Costa Rica. Élu en 2066 pour un mandat de quatre ans non renouvelable, il avait convoquĂ© ce dimanche les Ă©lecteurs Ă  une consultation populaire pour ouvrir la voie Ă  une rĂ©vision de la Constitution qui lui permettrait de briguer un deuxième mandat[3]. Se rendant Ă  Managua (Nicaragua) pour dĂ©fendre sa cause devant les responsables du Groupe de Rio, il affirme vouloir revenir dès jeudi Ă  Tegucigalpa pour terminer son « mandat de quatre annĂ©es », acceptant l'offre du prĂ©sident de l'Organisation des Ă©tats amĂ©ricains (OEA) JosĂ© Miguel Insulza de l'accompagner.
    • Le prĂ©sident du Congrès Roberto Micheletti est dĂ©signĂ© par le parlement comme le nouveau chef de l’État et annonce un couvre-feu pour une semaine.
    • Des affrontements ont opposĂ© les partisans du chef d’État dĂ©chu, expulsĂ© manu militari, Ă  des soldats gardant l'accès au palais prĂ©sidentiel[4], faisant 18 blessĂ©s chez les militaires et 276 chez les manifestants pro-Zelaya. 180 manifestants ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s.
    • Le prĂ©sident du Venezuela Hugo Chávez menace le Honduras d'une intervention militaire.
  • Mardi :
    • Plus de 10 000 manifestants anti-Zelaya sont dans la rue pour appuyer le coup d’État des militaires.
    • Le prĂ©sident dĂ©chu Manuel Zelaya est Ă  New York pour dĂ©fendre sa cause devant l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies. Il obtient un soutien très ferme des États-Unis, qui ont dit suspendre leur coopĂ©ration militaire, et de ses alliĂ©s de gauche de l'Alliance bolivarienne pour les AmĂ©riques (Venezuela, Cuba, Nicaragua, Bolivie et Équateur)[5].

Juillet 2009

  • Mercredi :
    • Le prĂ©sident dĂ©chu Manuel Zelaya obtient le soutien de l'Organisation des États amĂ©ricains qui a donnĂ© 72 heures au nouveau gouvernement pour rĂ©tablir le prĂ©sident dans ses fonctions. La Banque mondiale a annoncĂ© geler ses prĂŞts au pays.
    • Au Honduras, de nombreux soutiens s'affirment pour le nouveau gouvernement, reprochant au prĂ©sident dĂ©chu : son rapprochement avec Hugo Chávez, l'entrĂ©e du Honduras dans Alternative bolivarienne pour les AmĂ©riques), sa volontĂ© de se faire rĂ©Ă©lire alors que la Constitution ne le lui permet pas. Une autre partie de la population estime que son action a profitĂ© aux couches les plus pauvres et aux paysans honduriens[6].
  • Jeudi :
    • Le Congrès, sur proposition du gouvernement, approuve la « restriction partielle » de plusieurs libertĂ©s constitutionnelles pendant la durĂ©e du couvre-feu imposĂ© jusqu'Ă  la fin de la semaine. La mesure autorise Ă  maintenir des personnes en dĂ©tention pendant plus de 24 heures, et suspend des garanties comme la libertĂ© d'association et de rĂ©union, ainsi que le droit Ă  la libre circulation.
    • Tous les pays de l'Union europĂ©enne ont dĂ©cidĂ© de rappeler leurs ambassadeurs au Honduras.
  • Vendredi :
    • Le prĂ©sident vĂ©nĂ©zuĂ©lien Hugo Chávez annonce la suspension de l'envoi de pĂ©trole vers le Honduras, qui bĂ©nĂ©ficie d'un accord de coopĂ©ration Ă©nergĂ©tique avec le Venezuela, dans le cadre de l'accord de coopĂ©ration Petrocaribe.
    • L'armĂ©e tire sur des partisans pro-Zelaya Ă  San Pedro Sula, la capitale Ă©conomique du nord du pays, faisant deux blessĂ©s, en marge d'une manifestation d'anti-Zelaya regroupant 25 000 personnes.
    • Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Organisation des États amĂ©ricains Jose Miguel Insulza est arrivĂ© Ă  l'aĂ©roport de Tegucigalpa Ă  bord d'un avion des Forces aĂ©riennes brĂ©siliennes, avec comme mission de « rĂ©installer le prĂ©sident JosĂ© Manuel Zelaya comme premier magistrat de cette nation ». Le prĂ©sident par intĂ©rim Roberto Micheletti a dĂ©clarĂ© n'avoir « aucune objection » Ă  une Ă©lection prĂ©sidentielle anticipĂ©e qui pourrait ĂŞtre une des solutions Ă  une sortie de crise que la communautĂ© internationale pourrait acceptĂ©e[7].
  • Samedi :
    • Lors de son arrivĂ©e Ă  l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire de l'Organisation des États AmĂ©ricains Ă  Washington qui pourrait dĂ©cider de l'exclusion du Honduras de l'organisation, le prĂ©sident dĂ©chu Manuel Zelaya assure ĂŞtre « très optimiste » Ă  la veille de son retour annoncĂ© dans son pays, « parce que tout le monde condamne le coup d’État », « laissant entendre qu'il s'attendait Ă  ĂŞtre favorablement accueilli ».
    • Le Honduras quitte l'Organisation des États amĂ©ricains.
  • Dimanche :
    • En fin d'après-midi, des heurts ont Ă©clatĂ© devant l'aĂ©roport de Tegucigalpa entre des partisans du prĂ©sident destituĂ© Manuel Zelaya et les forces de l'ordre, qui ont lancĂ© des gaz lacrymogènes. Plus de 30 000 manifestants attendaient le retour du prĂ©sident Zelaya dont l'avion a dĂ©collĂ© de Washington en direction du Honduras. Deux manifestants ont Ă©tĂ© tuĂ©s et deux autres blessĂ©s par balle. Finalement, l'avion a atterri Ă  Managua, la capitale du Nicaragua.
    • Le prĂ©sident dĂ©signĂ© Roberto Micheletti affirme avoir connaissance de « mouvements de troupes » au Nicaragua en direction de la frontière entre les deux pays.
  • Lundi : le prĂ©sident exilĂ© Manuel Zelaya dĂ©clare depuis l'ambassade du Honduras Ă  Managua : « Personne ne doit obĂ©issance Ă  un gouvernement usurpateur qui prend le pouvoir par la force et les armes [...] toutes ses dĂ©cisions sont nulles et constituent un crime de trahison ». Il doit s'envoler pour Washington oĂą il doit s'entretenir avec Hillary Clinton.
  • Lundi : le gouvernement lève le couvre-feu. L'Ă©quipe de transition dirigĂ©e par Roberto Micheletti, non reconnue par la communautĂ© internationale, refuse toujours catĂ©goriquement le retour prĂ©sident exilĂ© Manuel Zelaya, Ă©vincĂ© pour avoir voulu rĂ©former la constitution pour autoriser la rĂ©Ă©lection du chef de l’État.
  • Mardi : le prĂ©sident exilĂ© Manuel Zelaya somme le gouvernement de facto de Roberto Micheletti de lui rendre le pouvoir lors du prochain rendez-vous prĂ©vu samedi au Costa Rica, le premier rendez-vous, vendredi dernier, n'ayant pas donnĂ© de rĂ©sultat concret. D'autre part il appelle le peuple Ă  l'« insurrection » pour le rĂ©tablir dans ses fonctions.
  • Dimanche : la secrĂ©taire d’État amĂ©ricaine Hillary Clinton lors d'un entretien tĂ©lĂ©phonique avec le prĂ©sident Roberto Micheletti a menacĂ© de suspendre l'aide amĂ©ricaine si la mĂ©diation entreprise par le prĂ©sident costaricien Oscar Arias Ă©chouait[8].
  • Lundi :
    • La Commission europĂ©enne annonce le gel de 65,5 millions d'euros d'aide budgĂ©taire au Honduras, en raison de l'impasse de la mĂ©diation pour trouver une issue Ă  la crise dans le pays.
  • Dimanche : le prĂ©sident renversĂ© Manuel Zelaya a appelĂ© les « officiers patriotes » de l'armĂ©e Ă  la rĂ©bellion contre le gouvernement issu du coup d’État du . Le chef d'Ă©tat-major de l'armĂ©e Romeo Vazquez Velazquez estime que la destitution de Zelaya est lĂ©gale dans le mesure oĂą ce dernier a tentĂ© d'enfreindre la Constitution en voulant la rĂ©former pour prolonger sa prĂ©sence Ă  la tĂŞte de l’État[9].

Notes et références

  1. OEA: accord sur la réintégration de Cuba, selon un ministre, brève AFP sur France 24, 3 juin 2009
  2. Le Monde.fr, Portfolio: Les évènements
  3. Le Monde.fr, "Un coup d’État d'un genre nouveau"
  4. YouTub.com, Vidéo: Affrontements autour du palais présidentiel
  5. Le Figaro.fr, Les nations solidaires de Zelaya
  6. Le Monde.fr, Pro et anti-Zelaya se disputent la légitimité
  7. Le Figaro.fr, Le secrétaire de l'OEA au Honduras
  8. Le Figaro.fr, Hillary Clinton ferme avec Roberto Micheletti
  9. Le Monde.fr, Zelaya appelle l'armée à la rébellion

Voir aussi


Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.