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Ban Ki-moon

Ban Ki-moon (hangeul : ë°˜êž°ëŹž ; hanja : 朘ćŸș文, [ban gimun][1]), nĂ© le Ă  Eumseong, est un diplomate et homme politique sud-corĂ©en.

Ban Ki-moon
ë°˜êž°ëŹž
Illustration.
Fonctions
Secrétaire général des Nations unies
–
(10 ans)
Élection
RĂ©Ă©lection
Prédécesseur Kofi Annan
Successeur AntĂłnio Guterres
Ministre sud-coréen des Affaires étrangÚres et du Commerce
–
(2 ans, 9 mois et 24 jours)
Président Roh Moo-hyun
Premier ministre Goh Kun
Lee Hae Chan
Han Duck-soo
Han Myeong-sook
Prédécesseur Yoon Young-kwan
Successeur Song Min-soon
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Eumseong (Corée)
Nationalité Sud-coréenne
Parti politique Indépendant
Conjoint Yoo Soon-taek
DiplÎmé de Université nationale de Séoul
Université Harvard
Profession Diplomate

Signature de Ban Ki-moonë°˜êž°ëŹž

Ban Ki-moon
Secrétaires généraux des Nations unies
Ban Ki-moon
Hangeul ë°˜êž°ëŹž
Hanja 朘ćŸș文
Romanisation révisée Ban Gi-mun
McCune-Reischauer Pan Ki-mun

Succédant à Kofi Annan, il est le huitiÚme secrétaire général des Nations unies, effectuant deux mandats du au . Précédemment, il est ministre des Affaires étrangÚres et du Commerce de son pays entre et .

De langue maternelle coréenne, Ban Ki-moon parle couramment l'anglais[2] et le français[3] - [4] (deux des six langues officielles de l'ONU) et, selon ses services, il a de bonnes notions d'allemand et de japonais[5].

Tout au long de son mandat 2007-2016, Ban a mis un accent particulier sur le réchauffement climatique et a réussi à faire signer l'Accord de Paris sur les émissions de gaz à effet de serre par 194 pays.

Cependant, l'ONU sous Ban a été sévÚrement critiquée pour l'épidémie de choléra en Haïti, car à l'origine de l'épidémie, l'ONU a refusé de reconnaßtre le rÎle qu'elle avait joué et n'a accepté la responsabilité qu'en 2016.

La guerre civile en Syrie et les efforts de maintien de la paix au Soudan sont d'autres questions importantes pour Ban en tant que secrétaire général.

Biographie

Jeunesse

Ban Ki-moon est nĂ© dans un village de la province de Chungcheongbuk en CorĂ©e du Sud alors sous domination japonaise[6], il est issu d'une famille paysanne qui s'installe dans la ville voisine de Chungju, oĂč il grandit. Durant son enfance, son pĂšre possĂšde un entrepĂŽt, mais l'entreprise fait faillite et la famille perd son niveau de vie de classe moyenne. Lorsque Ban a six ans, sa famille fuit pour toute la durĂ©e de la guerre de CorĂ©e et se rĂ©fugie sur les flancs d'une montagne Ă©loignĂ©e, avant de retourner Ă  Chungju aprĂšs la fin du conflit.

Au lycĂ©e de Chungju, Ban est un bon Ă©lĂšve, en particulier dans ses Ă©tudes d'anglais. En 1952, il est choisi par sa classe pour adresser un message au secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ONU d'alors Dag Hammarskjöld, mais on ignore si le message a Ă©tĂ© envoyĂ©. En 1962, il remporte un concours de dissertation parrainĂ© par la Croix-Rouge et gagne un voyage aux États-Unis, vivant pendant plusieurs mois dans une famille d'accueil Ă  San Francisco. Au cours du voyage, Ban rencontre le prĂ©sident amĂ©ricain John F. Kennedy. Quand un journaliste lors de la rĂ©union lui demande ce qu'il comptait faire lorsqu'il serait grand, il rĂ©pond « je veux devenir diplomate ».

Il obtient une licence en relations internationales de l'universitĂ© nationale de SĂ©oul en 1970, puis une maĂźtrise en administration publique Ă  la John F. Kennedy School of Government de l'universitĂ© Harvard en 1975[7]. À Harvard, il Ă©tudie sous la direction de Joseph Nye qui remarque que Ban a « un mĂ©lange rare d'analyse claire, d'humilitĂ© et de persĂ©vĂ©rance ».

Premiers pas Ă  l'ONU

En 1978[8], il est nommĂ© Premier secrĂ©taire de la mission sud-corĂ©enne auprĂšs de l'ONU[7], poste qu'il occupe jusqu'en 1980[9], oĂč il devient directeur du bureau des Nations unies au ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres de CorĂ©e du Sud[7]. Il y reste jusqu'en 1983[9]. En 1996, il devient conseiller Ă  la sĂ©curitĂ© nationale de Kim Young-sam[2]. Il est directeur de cabinet de Han Seung-soo, prĂ©sident de l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies, en 2001-2002[10]. À ce poste, il travaille Ă  l'adoption de la rĂ©solution condamnant les attentats du 11 septembre 2001.

Chef de la diplomatie sud-coréenne

À la tĂȘte de la diplomatie sud-corĂ©enne Ă  partir de [11], il est l'un des ministres des Affaires Ă©trangĂšres qui demeure le plus longtemps Ă  ce poste[11], ayant survĂ©cu Ă  plusieurs crises intercorĂ©ennes. Il dĂ©fend notamment la position de son pays, qui se dĂ©marque de l'inflĂ©chissement de la politique amĂ©ricaine envers la CorĂ©e du Nord depuis le retour des rĂ©publicains aux affaires en 2001.

Secrétaire général des Nations unies

Ban Ki-Moon avec Vladimir Poutine (New York, 27 décembre 2013).
Ban Ki-moon avec SergueĂŻ Lavrov, John Kerry et Lakhdar Brahimi (Montreux, 21 janvier 2014).

Le , il est proposĂ© par le Conseil de sĂ©curitĂ© comme successeur de Kofi Annan au poste de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies Ă  partir du [12] - [13]. Le , l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l'ONU l'Ă©lit[14] - [13] par acclamation[15]. Le , il prĂȘte serment devant les 192 membres de l'assemblĂ©e[15]. Song Min-soon lui succĂšde comme ministre sud-corĂ©en des Affaires Ă©trangĂšres[16] - [11].

Il se prononce pour une réforme des Nations unies[17] et se dit entiÚrement responsable dans la future gestion du Secrétariat général[18].

Son mandat se terminant le [13], il est reconduit pour cinq ans le pour un second mandat Ă  compter du [19].

En , il est Ă  l'initiative du sommet sur l'environnement qui se tient Ă  New York.

Interventions en tant que secrétaire général de l'ONU

Lors de sa premiĂšre journĂ©e officielle en tant que secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies, Ban Ki-moon adopte une position trĂšs nuancĂ©e concernant l'exĂ©cution de Saddam Hussein. La peine de mort Ă©tait jusqu'alors condamnĂ©e par l'ONU, condamnation rappelĂ©e par Ashraf Qazi, qui rĂ©affirmait juste aprĂšs la pendaison de Saddam Hussein, combien l'organisation est opposĂ©e « Ă  la peine capitale, mĂȘme dans les cas de crimes de guerre, contre l'humanitĂ© ou de gĂ©nocide ». Ban Ki-moon indique que « la question de la peine capitale reste la dĂ©cision de chacun des pays membres » et ne mentionne pas l'interdiction de la peine de mort par l'ONU. Sa porte-parole MichĂšle Montas est amenĂ©e Ă  rĂ©pondre que la position de l'ONU concernant la peine de mort n'est en rien changĂ©e. Il s'agirait d'une maladresse de prise de fonction, mais dĂ©jĂ  des observateurs y voient le tĂ©moignage du fait que « Ban Ki-moon est l'homme des AmĂ©ricains »[20].

En , il exhorte le président américain George W. Bush à la fermeture du camp de Guantånamo[21].

Lors d'un de ses premiers déplacements en Autriche, il rend une visite privée à son prédécesseur et ami Kurt Waldheim, au passé controversé d'ancien officier de la Wehrmacht[22].

En , Ban juge « décevantes » les premiÚres déclarations du nouveau gouvernement palestinien d'union, formé entre le Fatah et le Hamas, sur le « droit légitime » du peuple palestinien à la « résistance sous toutes ses formes ».

En 2009, d'aprĂšs des cĂąbles Ă©manant du dĂ©partement d’État rĂ©vĂ©lĂ©s par Wikileaks, les États-Unis ont collectĂ© de nombreuses informations relatives Ă  des diplomates de l'ONU, parmi lesquels Ban Ki-moon : emails, mots de passe Internet et intranet, numĂ©ros de cartes bancaires, numĂ©ros de cartes de fidĂ©litĂ© de compagnies aĂ©riennes et plannings de travail empreintes digitales, des images du visage, de l'ADN et des scans des iris, etc.[23].

Il effectue une tournĂ©e de six pays en neuf jours au Moyen-Orient, marquĂ©e par plusieurs dizaines de tĂȘte-Ă -tĂȘte avec chefs d'État et de gouvernement de la rĂ©gion[24].

Ban Ki-Moon au Forum Ă©conomique mondial (2011).

Selon la FĂ©dĂ©ration syndicale internationale, Ban Ki-moon annonce le le retrait de la reconnaissance officielle des organisations syndicales reprĂ©sentant les 65 000 membres de son personnel et le dĂ©mantĂšlement de leur conseil d'administration. Les syndicats des employĂ©s de l’ONU mĂšnent campagne pour que Ban Ki-moon revienne sur sa dĂ©cision avant la fin de l’annĂ©e et argumentent en avançant que les normes internationales du travail ne sont plus respectĂ©es au sein des propres organes et institutions de l'ONU[25].

Ban Ki-moon rend hommage à Nelson Mandela au nom des Nations unies lors d'une cérémonie le .

Le , le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ONU fĂ©licite Donald Trump pour sa victoire Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Il encourage Ă©galement les AmĂ©ricains Ă  garder Ă  l'esprit que « l'unitĂ© dans la diversitĂ© des États-Unis est l'une des grandes forces du pays » et Ă©voque le combat contre le changement climatique dont Trump conteste l'existence-mĂȘme dans son programme[26] - [27].

Retour en Corée du Sud

Revenant en CorĂ©e du Sud, il parcourt le pays au mois de et est alors considĂ©rĂ© comme un possible candidat du Parti Saenuri Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle du mois de mai, Ă  la suite de la destitution de la prĂ©sidente Park Geun-hye, issue du mĂȘme parti et dont il est trĂšs proche[28]. Il y renonce toutefois le [29].

Vie personnelle

Relations avec les médias

Ban Ki-moon au siĂšge des Nations unies (8 avril 2013).

Comme il le reconnaĂźt lui-mĂȘme[30], il a Ă©tĂ© surnommĂ© l'« anguille glissante » (ou l'« anguille insaisissable ») pour sa capacitĂ© Ă  Ă©luder les questions embarrassantes des journalistes sud-corĂ©ens[31].

Accusations de corruption

Alors que Ban est Ă©voquĂ© comme candidat du Saenuri Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle sud-corĂ©enne de 2017, une possible affaire de corruption est soulevĂ©e dans le journal sud-corĂ©en Sisa-in. Ministre des Affaires Ă©trangĂšres sous le gouvernement de Roh Moo-hyun, il aurait perçu en 2005 prĂšs de 200 000 euros de pots-de-vin du patron du groupe de chaussures Taekwang, lui-mĂȘme dĂ©jĂ  au centre d’un autre scandale de corruption. Il aurait Ă  nouveau perçu des pots-de-vin en 2007 du mĂȘme groupe Taekwang[32] - [33].

En , la justice américaine réclame auprÚs de la Corée du Sud l'arrestation de l'un de ses frÚres pour des faits de corruption[34].

Vie privée

Il est marié à Yoo Soon-taek et a deux filles et un fils[7].

Honneurs

Ban Ki-moon Ă  l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver (Sotchi, 2014).

Décorations coréennes

  • PremiĂšre classe de l'ordre national du MĂ©rite sud-corĂ©en (en)[35]

DĂ©corations Ă©trangĂšres

Doctorats honoris causa

Publications

  • (en) Resolved : Uniting Nations in a Divided World, New York, Columbia University Press, 2021.

Notes et références

  1. Prononciation en sud-coréen retranscrite selon la norme API.
  2. (en) Charles Mercieca, (en) « S. Korean Foreign Minister Ban Ki-Moon Sure to Succeed Kofi Annan as UN Secretary-General », theseoultimes.com.
  3. « Interview de Ban Ki-moon à Berne » [vidéo], sur Radio télévision suisse (RTS),
  4. « Hollande remet la légion d'honneur à Ban Ki-moon » [vidéo], sur Le Monde,
  5. Source : dĂ©pĂȘche de l'agence Reuteurs, reprise sur le site yahoo actualitĂ©s
  6. (en) Biographie de Ban Ki-Moon sur le site de s9.com
  7. Biographie de Ban Ki-moon sur le site des Nations unies.
  8. Source : BBCAfrique.com
  9. Source : BBCAfrique.com, op.cit.
  10. Source : dĂ©pĂȘche de l'agence Associated Press, citant l'agence Reuters
  11. (en) Trombinoscope des ministres coréens des affaires étrangÚres (depuis 1948), sur le site du MinistÚre coréen des affaires étrangÚres.
  12. (en) 09/10/2006 - Communiqué de presse de l'ONU sur la proposition d'un nouveau secrétaire général
  13. « 31/10/2006 - RĂ©solution de l'ONU officialisant la nomination de Ban Ki-moon en tant que SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le )
  14. (en) 13/10/2006 - Rapport du Président de l'Assemblée générale des Nations unies, à l'occasion de la nomination d'un nouveau Secrétaire général.
  15. 14/12/2006 - Le huitiĂšme secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ban Ki-moon prĂȘte serment devant l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale
  16. (en) 01/12/2006 - Song Min-soon formellement nommé Ministre des affaires étrangÚres de Corée du Sud, sur le site du Président.
  17. (en) 25/09/2004 - Compte rendu de la réunion entre Ban Ki-moon et le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, §5
  18. Compte rendu de l'Assemblée générale des Nations unies du 13/10/2006
  19. Ban Ki-moon reconduit Ă  la tĂȘte de l'ONU dans Le Monde du 21 juin 2011.
  20. 24 heures en ligne : Malaise Ă  l’ONU aprĂšs la gaffe troublante de Ban Ki-moon, par AndrĂ©s Allemand, publiĂ© le 4 janvier 2007.
  21. Ban Ki-moon appelle Ă  fermer Guantanamo, sur le site du Nouvel observateur
  22. (en) Mark Turner, « Ban in « private » meeting with Waldheim », The Financial Times, 23 février 2007.
  23. « WikiLeaks : colĂšre feutrĂ©e Ă  l'ONU aprĂšs les accusations d'espionnage », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le )
  24. Article du Figaro mis en ligne le 10 avril 2007 sur lefigaro.fr
  25. La PSI appelle Ă  un soutien international envers le respect des droits du personnel des Nations-Unies, 13 septembre 2013.
  26. « Donald Trump ne croit pas au changement climatique : aux États-Unis, il n'est pas le seul
 », sur lci.fr,
  27. « Ban Ki-moon rĂ©agit Ă  l’élection de Donald Trump », sur tdg.ch,
  28. Sung Il-kwon, « En CorĂ©e du Sud, la fin de la dynastie Park », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  29. (en) Ban Ki-moon announces end to unofficial presidential campaign, Korea Jooang Daily, 2 février 2017.
  30. Conférence de presse du 14 décembre 2006 sur le site des Nations-Unies
  31. Abdeslam Kadiri, Ban Ki-moon, l'homme du consensus, sur le site TelQuel
  32. « CorĂ©e du Sud. Une affaire de corruption atteint Ban Ki-moon », L'HumanitĂ©,‎ (lire en ligne)
  33. Philippe Mesmer, « Les ambitions présidentielles de Ban Ki-moon perturbées par une affaire de corruption », sur Le Monde,
  34. « La justice amĂ©ricaine demande d'arrĂȘter un frĂšre de Ban Ki-Moon | Asie & OcĂ©anie », La Presse,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  35. « Ban Ki-moon », sur un.org.
  36. « Ban-Ki-moon », sur kdischool.libguides.com.
  37. « Ban Ki-moon "honorĂ© et fier" d'avoir reçu la LĂ©gion d'honneur », parismatch.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  38. Ordonnance Souveraine n° 4.251 du 3 avril 2013 portant Ă©lĂ©vation dans l’Ordre de Saint-Charles
  39. (de) « Hoge koninklijke onderscheiding voor VN-leider Ban Ki-moon », sur nos.nl.
  40. « The Order of Sikatuna », sur officialgazette.gov.ph.
  41. « ENTREGA DE MEDALLA DE LA REPUBLICA ORIENTAL DEL URUGUAY. BAN KI-MOON », sur impo.com.uy.
  42. Kristi Heim, « A conversation with UN Secretary General Ban Ki-moon », The Seattle Times,‎ (lire en ligne)
  43. « Ban Ki-moon, Docteur Honoris Causa de Paris 1 Panthéon-Sorbonne », Le Sorbonn@ute
  44. University of Malta, « Honoris Causa », News on Campus,‎

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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