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Kim Young-sam

Kim Young-sam (/kim jÊŒĆ‹.sam/ → /ki.mjÊŒĆ‹.sam/), nĂ© le Ă  Geoje dans le Gyeongsang du Sud et mort le Ă  SĂ©oul (CorĂ©e du Sud)[1], est un homme d'État sud-corĂ©en. Il a Ă©tĂ© prĂ©sident de la RĂ©publique du au .

Kim Young-sam
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Illustration.
Portrait officiel de Kim Young-sam, 1993.
Fonctions
Président de la république de Corée
–
(5 ans)
Élection 18 dĂ©cembre 1992
Premier ministre Hwang In Sung
Lee Hoi Chang
Lee Yung Duk
Lee Hong Koo
Lee Soo Sung
Goh Kun
Prédécesseur Roh Tae-woo
Successeur Kim Dae-jung
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Geoje (Corée japonaise)
Date de décÚs
Lieu de décÚs Séoul (Corée du Sud)
Nationalité sud-coréenne
Parti politique Parti pour la démocratie et la réunification
Parti démocrate libéral (Corée du Sud)
Conjoint Son Myung-soon
DiplÎmé de université nationale de Séoul
Religion Presbytérianisme

Signature de Kim Young-samêč€ì˜ì‚Œ

Kim Young-sam
Présidents de la république de Corée
Kim Young-sam
Hangeul êč€ì˜ì‚Œ
Hanja é‡‘æłłäž‰
Romanisation révisée Gim Yeongsam
McCune-Reischauer Kim YƏngsam

Biographie

Ancien opposant à Park Chung-hee, qui voulut le faire assassiner[2], il devient le premier président civil aprÚs les élections de décembre 1992 et succÚde au général Roh Tae-woo, qui avait soutenu son élection.

La modernisation de la Corée du Sud s'incarne dans différents événements comme l'Exposition spécialisée de 1993 organisée à Daejeon et la visite le , du président François Mitterrand qui conduit à un accord, en , aux termes duquel la France vend la technologie du TGV français pour construire la ligne Séoul-Busan.

Il lance une vague de rĂ©formes anti-corruption et met en place de vastes rĂ©formes Ă©conomiques visant Ă  assouplir les rĂ©glementations nationales et le code du travail, Ă  favoriser les investissements Ă©trangers et Ă  promouvoir la concurrence. Il dĂ©fend les intĂ©rĂȘts des chaebol en instaurant une nouvelle lĂ©gislation du travail. Celle-ci facilite les procĂ©dures de licenciement, remet en cause la garantie de l'emploi dont bĂ©nĂ©ficiait une partie des salariĂ©s, augmente la durĂ©e lĂ©gale du travail pourtant dĂ©jĂ  trĂšs Ă©levĂ©e (cinquante-quatre heures trente en 1996), simplifie le remplacement des travailleurs grĂ©vistes par des intĂ©rimaires et interdit la crĂ©ation de nouveaux syndicats. Ces mesures sont votĂ©es en sept minutes le , lors d'une session secrĂšte du Parlement, en l'absence des Ă©lus de l'opposition[3].

Les pouvoirs des services secrets sont Ă©tendus, au grand dam des syndicalistes qui craignent d'en ĂȘtre la cible. Sous diffĂ©rents aspects, son gouvernement renoue avec les mĂ©thodes autoritaires de ses prĂ©dĂ©cesseurs. En 1997, le nombre de syndicalistes incarcĂ©rĂ©s est aussi important que sous la dictature militaire[4].

Entre et , la monnaie coréenne, le won, se déprécie de 96,5 % par rapport au dollar américain et en 1998 le PIB plonge de 7 %[5].

La présidence de Kim Young-sam est cependant marquée par des scandales et des catastrophes :

  • en , l'effondrement du grand magasin Sampoong cause cinq cents morts ;
  • la faillite du conglomĂ©rat Hanbo Steel, dans laquelle est impliquĂ© le fils de Kim Young-sam, est un signe prĂ©curseur de la crise financiĂšre sud-corĂ©enne de 1997 ;
  • la restriction des libertĂ©s syndicales, rĂ©sultant de la loi du , entraĂźne d'importantes manifestations, alors que le procĂšs pour corruption des deux gĂ©nĂ©raux qui ont Ă©tĂ© les prĂ©dĂ©cesseurs de Kim, Chun Doo-hwan et Roh Tae-woo, est perçue comme une manƓuvre de diversion.

Distinctions

Notes et références

  1. (en) 박한나, « Ex-President Kim dies at 87 - The Korea Herald », sur koreaherald.com, The Korea Herald,‎ (consultĂ© le ).
  2. Kim Young-sam, l’un des pĂšres de la dĂ©mocratie en CorĂ©e du Sud, est mort Ă  87 ans, Le Monde, 23 novembre 2015
  3. Laurent Carroué, Comment la Corée du Sud s'est transformée en "dragon", ManiÚre de voir, , p. 60-61
  4. « Corée du Sud : une crise sociale sans précédent »,
  5. « CADTM - Corée du Sud : le miracle démasqué », sur www.cadtm.org
  6. (en)Honorary Doctorates,Prize and Awards, Waseda University, consulté sur www.waseda.jp, le 19 septembre 2012

Bibliographie

  • AndrĂ© Fabre, Histoire de la CorĂ©e, Langues Mondes / L'AsiathĂšque, 2000, pp. 344-346.
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