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Évin-Malmaison

Évin-Malmaison est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais en rĂ©gion Hauts-de-France. Ses habitants sont appelĂ©s les Évinois.

Évin-Malmaison
Évin-Malmaison
Le chevalement du puits no 8,
patrimoine mondial de l’UNESCO
Blason de Évin-Malmaison
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA Hénin-Carvin
Maire
Mandat
Valérie Petit
2020-2026
Code postal 62141
Code commune 62321
DĂ©mographie
GentilĂ© Évinois
Population
municipale
4 662 hab. (2020 en augmentation de 1,59 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 020 hab./km2
Population
agglomération
552 694 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 26â€Č 20″ nord, 3° 02â€Č 03″ est
Altitude Min. 21 m
Max. 31 m
Superficie 4,57 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'HĂ©nin-Beaumont-2
LĂ©gislatives 11e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Évin-Malmaison
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Évin-Malmaison
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Évin-Malmaison
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Évin-Malmaison
Liens
Site web http://www.evin-malmaison.fr

    La commune fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration HĂ©nin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 965 habitants en 2019.

    La Compagnie des mines de Dourges y a exploité sa fosse no 8 - 8 bis.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Évin-Malmaison est une commune miniĂšre et rurale situĂ©e au cƓur du triangle formĂ© par Lille, Lens et Douai.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes, dont une située dans le département du Nord :

    Communes limitrophes d’Évin-Malmaison
    Ostricourt
    (Nord)
    Dourges Évin-Malmaison Leforest
    Noyelles-Godault Courcelles-lĂšs-Lens

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversĂ©e, au sud, par le canal navigable de la DeĂ»le, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de DeĂ»lĂ©mont[1].

    Quatre autres petits canaux, ou chenaux, drainent le territoire de la commune :

    • le Filet Maurant Amont, petit canal, chenal de 5,22 km, qui prend sa source dans la commune d'Ostricourt et se jette dans le DeĂ»le au niveau de la commune d'Auby[2] ;
    • le CitĂ© Cornuault, petit canal, chenal de 3,57 km, qui prend sa source dans la commune de Moncheaux et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune[3] ;
    • le Falemprise, petit canal, chenal de 1,07 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune[4] ;
    • le marais du forest, petit canal, chenal de 1,81 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune[5]. Il a pour affluent un petit canal, chenal de 1,70 km qui prend sa source et se jette dans la commune[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-aprÚs[7].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 677 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,1 j

    Zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : les terrils 109 et 113 d’Evin-Malmaison[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Évin-Malmaison est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Douai-Lens, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 67 communes[12] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Douai-Lens est la dixiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (48,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (53,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (35,5 %), zones urbanisĂ©es (35,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13 %), mines, dĂ©charges et chantiers (10,4 %), forĂȘts (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,4 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[18].

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes départementales D 161 et la D 160 E2 et est située à km de la sortie no 18 de l'autoroute A21, aussi appelé rocade miniÚre, reliant l'A26 au niveau de Bully-les-Mines à l'A2 au niveau de Douchy-les-Mines[19].

    Transport ferroviaire

    La commune se trouve à km de la gare d'Ostricourt, située sur les lignes de Paris-Nord à Lille et de Lens à Ostricourt, desservie par des trains TER Hauts-de-France[20].

    Toponymie

    Évin

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Aivem en 1249 ; Esvin en 1418 ; Esvin-lez-Douai ; Hévin en 1714 ; Esvin-Malmaison en 1720[21].

    Malmaison

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes La Male Maison en 1298 ; Le Malemaison prĂšs Évin ; La Malemaison en 1504[22].

    Évin-Malmaison

    Le nom de la commune est attestĂ© sous les formes Evin en 1793 ; Evin puis Évin-Malmaison depuis 1801[23].

    Histoire

    Évin-Malmaison fut longtemps un village vivant de sa situation sur les bords de la DeĂ»le. La dĂ©couverte de charbon dans la rĂ©gion allait bouleverser son histoire et le faire devenir une ville miniĂšre.

    PremiĂšre Guerre mondiale

    La commune a subi des destructions pendant la guerre[24] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [25].

    Exploitation miniĂšre

    Chevalement no 8 en 2011.

    Le fonçage dĂ©bute en 1919 Ă  proximitĂ© du Canal de la DeĂ»le, pour exploiter des charbons maigres. Le 8 bis est foncĂ© en 1923. À la nationalisation, elle est rattachĂ©e au Groupe de Oignies, contrairement aux autres fosses de la Compagnie de Dourges, afin de rĂ©unir les fosses exploitants des charbons maigres.

    Elle est reliée à la fosse 7 d'Ostricourt en 1955 mais l'extraction cesse en 1961 aprÚs la mise en route du 10 de Oignies. De nouvelles cages sont mises en service pour la circulation du personnel et du matériel.

    En 1968, la fosse est reliĂ©e au 9 et au 10. Un nouveau chevalement est installĂ© sur le puits no 8. D'une hauteur de 40 m environ le chevalement no 8 d'Evin est de type avant carrĂ© porteur Ă  deux poussards Ă©quipĂ© de 2 molettes superposĂ©es de 6,50 m de diamĂštre sur 2 planchers diffĂ©rents. InstallĂ© en 1947 sur le puits no 3 ter d'Auchel, il en est dĂ©montĂ© en 1963 pour ĂȘtre installĂ© sur le puits no 8, aux cĂŽtĂ©s du chevalement no 8 bis, ainsi que la machine d'extraction d'une puissance de 1800 chevaux (poulie Koepe). Le bĂątiment du 8 bis est dĂ©montĂ©. Un important sas en bĂ©ton pour le retour d'air sera construit Ă  la place.

    La fosse 8 cesse son service de descente du personnel et du matĂ©riel en 1973, mais est maintenue pour l'aĂ©rage du siĂšge 10 de Oignies jusqu'en 1991. Les deux puits sont remblayĂ©s en . Le chevalet no 8 bis est abattu le . Les 18 hectares du carreau de fosse sont vendus par la commune Ă  un particulier qui entreprend de nombreuses dĂ©molitions en 1997, la salle des machines du puits no 8, le bĂątiment d'extraction, la machine d'extraction du 8 bis restĂ©e en place jusque-lĂ , et les fondations des machines. Le site souffre du manque d'entretien et est laissĂ© Ă  l'abandon. En 2001, le propriĂ©taire dĂ©cide de dĂ©molir complĂštement les bĂątiments, ainsi que le chevalement no 8. L'Association du 8 d'Evin mĂšne un long combat en vue de sa conservation, qui aboutit en 2003 par l'annonce officielle de sa remise en Ă©tat avec le concours de la communautĂ© d'agglomĂ©ration HĂ©nin-Carvin et de l'Ă©tablissement public foncier, mais, en 2019, n'est pas mis en valeur[26].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Béthune[23].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin créée en 2001, et qui succédait au district d'Hénin-Carvin créé en 1969.

    Circonscriptions administratives

    La commune faisait partie de 1801 Ă  1962 du canton de Carvin, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le canton de Leforest [23]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, la ville est rattachĂ©e au canton d'HĂ©nin-Beaumont-2, qui n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Circonscriptions Ă©lectorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la onziÚme circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 1989 Augustin Dutilleul[27] PS RetraitĂ© de l'Éducation nationale
    mars 1989 mars 2001 Adolphe Vandenbossche
    mars 2001 mars 2014[28] Bernard Staszewski PCF Fonctionnaire, maire honoraire
    Vice-président de la CA Hénin-Carvin
    mars 2014 septembre 2015[29] Daniel Goczkowski PS Directeur d'Ă©cole
    Décédé en fonction
    septembre 2015 En cours
    (au 19 février 2022)
    Valérie Petit DVG
    (ex-PS)
    Aide-comptable[30] - [31] - [32]
    Vice-prĂ©sidente de la CA HĂ©nin-Carvin (2017 → )
    Réélué pour le mandat 2020-2026[33] - [34]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    La commune administre l'école maternelle Françoise Dolto et deux écoles élémentaires, l'école élémentaire Léon Blum et l'école élémentaire « Méresse - Ségard »[35].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pÎle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[36].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelĂ©s les Évinois[37].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[39].

    En 2020, la commune comptait 4 662 habitants[Note 6], en augmentation de 1,59 % par rapport Ă  2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    708713780797857884875913900
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8599349439679689961 0551 1191 145
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2371 2871 3471 2342 3553 8093 4463 4193 683
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    4 0224 4374 3884 1214 9344 7314 5314 5104 544
    2015 2020 - - - - - - -
    4 5944 662-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,5 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 23,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 2 183 hommes pour 2 405 femmes, soit un taux de 52,42 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,5 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    1,2
    5,1
    75-89 ans
    6,9
    15,5
    60-74 ans
    16,9
    18,8
    45-59 ans
    17,4
    20,6
    30-44 ans
    20,0
    18,6
    15-29 ans
    16,2
    21,0
    0-14 ans
    21,4
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine mondial

    Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les 353 sites, rĂ©partis sur 109 lieux inclus dans le pĂ©rimĂštre du bassin minier, le site no 43 d'Évin-Malmaison est constituĂ© du chevalement du puits no 8 de la fosse no 8 - 8 bis des mines de Dourges et de la citĂ©-jardin Cornuault[43] - [44].

    • Le chevalement du puits no 8.
      Le chevalement du puits no 8.
    • La fosse n° 8.
      La fosse n° 8.
    • La citĂ©-jardin.
    • La citĂ©-jardin.
      La cité-jardin.
    • La citĂ©-jardin.
      La cité-jardin.

    Monument historique

    Le chevalement de la fosse no 8 de Dourges dite Cornuault, situĂ© terroir d'en-haut, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [45].

    Autres lieux et monuments

    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • La plaque Ă  la mĂ©moire des mineurs.
      La plaque à la mémoire des mineurs.
    • Le canal de la DeĂ»le.
      Le canal de la Deûle.
    • L'Ă©glise Saint-Vaast.
      L'Ă©glise Saint-Vaast.

    Personnalités liées à la commune

    • Amand-Joseph Fava (1826-1899), Ă©vĂȘque, nĂ© dans la commune.
    • Joseph Piatek (1931-1999), footballeur, nĂ© dans la commune.
    • Mohamed Zaoui (1960-), boxeur algĂ©rien, mĂ©daillĂ© de bronze aux Jeux olympiques de 1984 Ă  Los Angeles. Il habite la commune dĂšs l'Ăąge de cinq mois.

    HĂ©raldique

    Blason de Évin-Malmaison Blason
    D'azur semé de fleurs de lis d'or, au cerf passant d'argent brochant, à la champagne ondée d'argent chargée d'une lampe de mineur de gueules[49].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    DĂ©tails
    Le cerf et les lis viennent du blason de l'abbaye d'Anchin, la lampe de mineur Ă©voque la fosse d'Évin.

    Adopté par la municipalité.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la SaÎne). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Deûle (E3--021-) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Filet Maurant Amont (E3010700) » (consulté le )
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cité Cornuault (E3010780) » (consulté le )
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Falemprise (E3010880) » (consulté le )
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - marais du forest (E3010880) » (consulté le )
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Densification de la base toponyme hydrographique inconnu (E3010850) » (consulté le )
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    8. « ZNIEFF 310030083 - Terrils 109 et 113 d’Evin-Malmaison », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
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    26. Youenn Martin, « Évin-Malmaison Le chevalement de la fosse 8 est-il condamnĂ© Ă  l’oubli? : C’est l’un des derniers vestiges du passĂ© minier d’Évin-Malmaison. SauvĂ© in extremis de la dĂ©molition en 2002, le chevalement du puits nÂș 8 des mines de Dourges a Ă©tĂ© restaurĂ© mais il attend toujours d’ĂȘtre valorisĂ©. L’association du 8 d’Évin se dĂ©sespĂšre de voir son projet de thĂ©Ăątre de verdure aboutir », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    28. Pascal Wallart, « Évin-Malmaison: Daniel Goczkowski rend la mairie au PS aprĂšs 25 ans de disette : Des supporters qui exultent et un Foyer Dugardin prenant des allures de hammam. Au cƓur de cette liesse improvisĂ©e, Daniel Goczkowski, l’homme de la soirĂ©e, esquisse Ă  peine un sourire mĂȘme si on le sent relĂącher complĂštement la pression. Pas le genre Ă  exulter, fondre en larmes ou lever le poing en signe de victoire le discret candidat socialiste. Qui, hier, est devenu le nouveau maire d’Évin-Malmaison avec juste le sentiment du devoir accompli », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    31. Youenn Martin, « Évin-Malmaison : Ă  chaque jour sa bonne ou sa mauvaise surprise pour ValĂ©rie Petit : Notre sĂ©rie sur le bilan des maires nous amĂšne cette fois Ă  Évin-Malmaison, oĂč ValĂ©rie Petit (divers gauche) a dĂ» enfiler l’écharpe de maire en cours de mandat, en septembre 2015, aprĂšs le dĂ©cĂšs du socialiste Daniel Goczkowski », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    32. Youenn Martin, « Évin-Malmaison : la recette de ValĂ©rie Petit pour vivre un deuxiĂšme mandat plus serein : Élue maire en cours de mandat aprĂšs le dĂ©cĂšs de Daniel Goczkowski, ValĂ©rie Petit a dĂ» faire face Ă  des divisions au sein de la majoritĂ©. Candidate Ă  sa succession, elle a cette fois la main sur la composition de la liste. Elle espĂšre avoir trouvĂ© la bonne mĂ©thode pour avoir, cette fois, un groupe soudĂ© derriĂšre elle », La Voix du Nord,‎ 24/2/2020https://www.lavoixdunord.fr/714748/article/2020-02-24/evin-malmaison-la-recette-de-valerie-petit-pour-vivre-un-deuxieme-mandat-plus (lire en ligne, consultĂ© le ) « La maire sortante d'Evin-Malmaison a vĂ©cu une fin de mandat compliquĂ©e, avec des reports de conseil municipal en sĂ©rie, faute de combattants de la majoritĂ© pour assurer le quorum ».
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