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Église Sainte-Marie-des-Blachernes

L’église Sainte-Marie-des-Blachernes, appelĂ©e aussi Sainte-Marie-MĂšre-de-Dieu (en grec Î˜Î”ÎżÏ„ÏŒÎșÎżÏ‚ τωΜ ΒλαχΔρΜώΜ [ TheotĂłkos ton BlachernĂłn] ; en turc : Meryem Ana Kilisesi) Ă©tait le sanctuaire le plus sacrĂ© de Constantinople[1]. Elle faisait partie du quartier des Blachernes, situĂ© au nord de Constantinople entre le monastĂšre de Chora, la porte d’Andrinople et la Corne d'Or. On y trouvait Ă©galement les palais d’Alexis ComnĂšne, d’Anastase et du PorphyrogĂ©nĂšte, la tour d’Isaac Ange et l'une des 24 portes de la muraille de ThĂ©odose II, laquelle fut modifiĂ©e sous le rĂšgne d’HĂ©raclius pour englober l’église[2] - [3]. DĂ©truite ou dĂ©tĂ©riorĂ©e Ă  plusieurs reprises au cours des siĂšcles, par divers incendies, sĂ©ismes et le plus rĂ©cemment lors du pogrom d'Istanbul de 1955, elle fut restaurĂ©e Ă  nombre d’occasions, la plus rĂ©cente Ă©tant en 1960. Sa fontaine est un lieu de pĂšlerinage pour les chrĂ©tiens orthodoxes et pour les musulmans[4].

L’empereur ThĂ©ophile (r. 829-842) visite l’église Sainte-Marie dans le faubourg des Blachernes Ă  Constantinople.

Histoire

La fontaine des Blachernes d’aprĂšs un dessin de 1877 tirĂ© de A.G. Paspates, « Études topographiques byzantines ».

En 450, l’impĂ©ratrice Aelia Pulcheria commença la construction d’une Ă©glise sur les lieux d’une fontaine aux eaux rĂ©putĂ©es curatives, dĂ©jĂ  sacrĂ©e dans l’AntiquitĂ© (en grec : AyÎŻasma)[5] et situĂ©e hors du mur de ThĂ©odose II, au pied de la sixiĂšme colline de Constantinople. AprĂšs sa mort en 453, le sanctuaire fut complĂ©tĂ© par son mari, l’empereur Marcien (r. 450-457) [1], et consacrĂ© Ă  la Blachernitissa, la Vierge des Blachernes[6].

L’empereur LĂ©on Ier (r. 457-474) fit construire deux autres Ă©difices : un parecclesion*[N 1] appelĂ© le Saint Reliquaire (AyÎŻa Sorόs) pour abriter le manteau (maphorion*) et la tunique de la Vierge rapportĂ©s de Palestine en 473, ainsi que le « bain sacrĂ© » (AyÎŻon Loύsma) autour de la fontaine[1].

L’empereur Anastase (r. 491-518) commença la construction du Palais des Blachernes surplombant l’église, peut-ĂȘtre comme pied-Ă -terre lors de ses visites au sanctuaire de la Vierge[7] - [8]. Au dĂ©but du VIe siĂšcle, les empereurs Justin Ier (r. 518-527) et Justinien Ier (r. 527-565) restaurĂšrent l’église et l’agrandirent.

L’église abritait la Blachernitissa (ou Vlachernitissa, les lettres « V » et « B » se prononçant presque identiquement), icĂŽne de la Vierge Ă  l'enfant peinte sur bois, en relief, protĂ©gĂ©e par une couverture repoussĂ©e d’or et d’argent. L’icĂŽne et les reliques de la Vierge Ă©taient conservĂ©es dans le parecclesion* (voir image plus haut). On leur adressait des priĂšres lors de guerres ou de catastrophes naturelles. En 626, Constantinople Ă©tant assiĂ©gĂ©e par les Avars, les Slaves et les Perses alors que l’empereur HĂ©raclius (r. 610-641) Ă©tait parti combattre ces derniers en MĂ©sopotamie, Constantin, le fils de l’empereur, ainsi que le patriarche Sergios et le patrice Bonos portĂšrent l’icĂŽne de la Blachernitissa en procession autour des remparts tout en chantant un hymne composĂ©e par le patriarche, l’ «Akathistos», encore chantĂ© de nos jours (voir plus bas). Peu de temps aprĂšs, la flotte des Avars Ă©tait dĂ©truite. Le khan des Avars dĂ©clara par la suite qu’il avait renoncĂ© au siĂšge aprĂšs la vision d’une jeune femme ornĂ©e de bijoux parcourant la muraille[9] - [10].

Plan de Constantinople vers 1420 d’aprĂšs Cristoforo Buondelmonti. Le quartier des Blachernes se trouve Ă  gauche du centre-ville, entourĂ© par les murailles de la ville au sud de la Corne d’Or.

AprĂšs la levĂ©e du siĂšge, les Constantinopolitains constatĂšrent Ă  leur grande surprise que l’église, situĂ©e hors des murs de la ville, avait « miraculeusement » Ă©chappĂ© au pillage[9]. Lorsqu’ HĂ©raclius, aprĂšs avoir vaincu les Perses Ă  JĂ©rusalem, revint Ă  Constantinople, c’est Ă  Sainte-Marie-des-Blachernes que le patriarche le reçut, et l’icĂŽne acquit une rĂ©putation miraculeuse. Quelque temps aprĂšs, l’empereur faisait construire un mur spĂ©cial, prolongeant le mur de ThĂ©odose de façon que le quartier des Blachernes soit inclus dans la ville (Voir image ci-contre)[8].

On attribua Ă©galement Ă  la protection de la Vierge des Blachernes les victoires byzantines lors des siĂšges arabes (717-718) et russe (860). Lors de ce dernier le voile ou manteau recouvrant la tĂȘte de la Vierge (maphorion*) fut trempĂ© dans la mer pour invoquer la protection de Dieu contre la flotte russe[11]. Quelques jours plus tard, la flotte russe Ă©tait annihilĂ©e. En 926, lorsque la ville fut assiĂ©gĂ©e par SymĂ©on de Bulgarie on attribua aux saintes reliques le fait que le tsar se crut contraint de nĂ©gocier et d’abandonner le siĂšge[11].

Le roi Abgar V recevant le Mandylion, censĂ© ĂȘtre le visage de JĂ©sus imprimĂ© miraculeusement sur un suaire (icĂŽne du Xe siĂšcle).

Le 15 aout 944, l’église reçut deux nouvelles reliques : la lettre Ă©crite par JĂ©sus au roi Abgar V d’Édesse et le Mandylion*. Ces deux reliques furent par la suite transfĂ©rĂ©es Ă  l’église Notre-Dame du Phare dans le Grand Palais[12] - [13].

Sainte-Marie-des-Blachernes Ă©tant un centre de vĂ©nĂ©ration des images, elle joua un rĂŽle important lors des querelles religieuses de 726 Ă  843. Au cours de la pĂ©riode iconoclaste de l’Empire byzantin, la session finale du Concile de HiĂ©reia (754) condamna le culte des images[11]. En consĂ©quence, l’empereur Constantin V (r. 741-775) ordonna la destruction des mosaĂŻques qui ornaient l’église et leur remplacement par d’autres mosaĂŻques reprĂ©sentant uniquement des scĂšnes de la nature, comme des arbres, des oiseaux et autres animaux[14]. L’icĂŽne de la Blachernitissa fut Ă©galement recouverte d’un enduit de mortier[1]. Avec la fin de l’iconoclasme en 843, la FĂȘte de l’Orthodoxie y fut cĂ©lĂ©brĂ©e pour la premiĂšre fois avec une vigile (AgrypnÎŻa) cĂ©lĂ©brĂ©e le premier dimanche du carĂȘme[11].

La cĂ©lĂšbre icĂŽne fut retrouvĂ©e durant les travaux de restauration exĂ©cutĂ©s sous le rĂšgne de Romain III (r. 1028-1034) et redevint l’une des icĂŽnes les plus vĂ©nĂ©rĂ©es de Constantinople.

L’église Sainte-Marie-des-Blachernes fut complĂštement dĂ©truite par un incendie en 1070 et reconstruite par Romain IV DiogĂšne (r. 1068-1071) et/ou Michel VII Doukas (r. 1071-1078) sur les plans originaux[9].

L’église moderne vue du cĂŽtĂ© nord-ouest.

Selon Anne ComnĂšne, un miracle appelĂ© « miracle habituel » (to synetis thavma) avait lieu tous les vendredis alors qu’aprĂšs le coucher du soleil, l’église Ă©tant alors dĂ©serte, le voile qui couvrait l’icĂŽne se relevait doucement pour montrer le visage de la Vierge avant de se rabaisser vingt-quatre heures plus tard. Mais ce miracle cessa de se produire avec rĂ©gularitĂ© pour disparaitre complĂštement aprĂšs la conquĂȘte de Constantinople par les Latins[15].

AprĂšs l’invasion de 1204, l’église fut occupĂ©e par le clergĂ© latin et mise directement sous l’autoritĂ© de Rome. Toutefois, avant mĂȘme la reconquĂȘte de 1261, Jean III Doukas VatatzĂšs (r. Ă  NicĂ©e 1222-1254) parvint moyennant finances Ă  racheter l’église pour la rendre au Patriarcat ƓcumĂ©nique de Constantinople[12].

En 1347, le , on y cĂ©lĂ©bra le mariage d’HĂ©lĂšne, fille de Jean VI CantacuzĂšne (r. 1347-1354) avec Jean V PalĂ©ologue (r. 1341-1391) alors Ă  peine ĂągĂ© de quinze ans. Le mariage aurait normalement dĂ» avoir lieu Ă  la cathĂ©drale de Sainte-Sophie, mais celle-ci Ă©tait pratiquement en ruine, une partie de son dĂŽme s’étant Ă©croulĂ©e l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le mariage manqua de lustre, le trĂ©sor public Ă©tant vide en raison de la guerre civile et les bijoux de la couronne mis en gage par l’impĂ©ratrice Anne[16].

Le , des enfants de l’aristocratie qui chassaient des pigeons sur le toit de l’église mirent le feu accidentellement Ă  celle-ci qui fut complĂštement dĂ©truite ainsi qu’une partie des immeubles avoisinants[9].

Enfin, en 1453, avant l’assaut final des Turcs sur Constantinople, l’empereur Constantin XI (r. 1448-1453) fit amener toutes les saintes reliques de la ville y compris la Vierge Hodegetria* et la Vierge Blachernitissa pour les faire porter en procession sur les murailles de la ville, espĂ©rant que celles-ci protĂ©geraient Constantinople comme elles l’avaient fait dans le passĂ© : en vain.

Le quartier fut à peu prÚs abandonné pendant la période ottomane. Toutefois, en 1867, la Guilde des fourriers orthodoxes acheta une parcelle de terrain autour de la fontaine pour y bùtir une petite église à laquelle diverses additions furent faites depuis ; en 1955, le site subit des déprédations au cours du pogrom d'Istanbul[17] - [18] - [19] puis fut restauré en 1960 : une petite église fut construite pour abriter les vestiges retrouvés ainsi que la fontaine sacrée[4].

Architecture

L’icĂŽne de la Vierge « Blachernitissa » donnĂ©e par LĂ©on Ier, qui aurait miraculeusement survĂ©cu aux incendies pour ĂȘtre transfĂ©rĂ©e au Mont Athos puis Ă  la CathĂ©drale de la Dormition de Moscou.

Le complexe religieux des Blachernes comprenait trois composantes : l’église Sainte-Marie, la chapelle du reliquaire (AyÎŻa Sorόs) et le bain sacrĂ© (Ayion Loύsma)[15]. L’église elle-mĂȘme, qualifiĂ©e de vaste (mĂ©gas naόs), adoptait le plan basilical* avec un espace central divisĂ© en trois parties par deux colonnades. Ce plan Ă©tait similaire Ă  ceux des autres Ă©glises de l’époque Ă  Constantinople comme celle du MonastĂšre du Stoudion. Elle est Ă©rigĂ©e sur un rectangle de 96 mĂštres sur 36 mĂštres[14]. Justinien aurait fait Ă©difier un dĂŽme sur l’église si l’on en croit Procope qui, dans son livre De Edificiis, mentionne que « les deux colonnades s’incurvaient au milieu de la nef pour former un demi-cercle[1]". L’empereur Justin II y ajouta les deux bras transversaux donnant ainsi au plan l’apparence d’une croix[20]. La reconstruction de 1070 se fit semble-t-il selon ce plan. L’ambassadeur espagnol Ruy GonzĂĄles de Clavijo qui visita Constantinople en 1402 dĂ©crivit un Ă©difice Ă  trois nefs, celle du centre Ă©tant plus haute que les deux autres. Les colonnes Ă©taient faites de jaspe vert alors que les chapiteaux et la base des colonnes Ă©taient dorĂ©s et sculptĂ©s dans du marbre blanc[14].

L’église Ă  l’époque avait perdu son dĂŽme et un plafond divisĂ© en segments multicolores Ă©tait dĂ©corĂ© de guirlandes dorĂ©es[14]. À l’époque, les murs Ă©taient recouverts de marbre de couleur assemblĂ©s avec un mortier argentĂ©[15]. Vers le milieu de la nef se trouvait un ambon recouvert d’argent; la nef elle-mĂȘme Ă©tait fermĂ©e par une riche iconostase entourĂ©e de sculptures[14]. Sur la partie supĂ©rieure des murs se trouvaient des mosaĂŻques reprĂ©sentant les miracles du Christ et plusieurs Ă©pisodes de sa vie jusqu’à l’Ascension[14]. L’église possĂ©dait aussi des jubĂ©s et un oratoire. Par un portique et un escalier on pouvait se rendre directement au Palais des Blachernes situĂ© juste au-dessus[21]. À droite de l’église se trouvait le parecclesion* dit AyÎŻa Sorόs qui contenait la robe de la Vierge Ă  laquelle s’ajouta par la suite une partie de sa ceinture et de son maphόrion* (maintenant conservĂ©s au monastĂšre Vatopedi du Mont Athos). L’édifice Ă©tait de forme ronde et possĂ©dait un narthex* et des jubĂ©s[21]. Une icĂŽne de la Vierge donnĂ©e par l’empereur LĂ©on Ier (r. 454-474) et son Ă©pouse Verina, la Bachernitissa y Ă©taient vĂ©nĂ©rĂ©es. Sur la droite de cette icĂŽne se trouvait un reliquaire recouvert d’or et d’argent qui contenait les prĂ©cieuses reliques[21]. Elles furent recouvrĂ©es aprĂšs l’occupation latine et conservĂ©es dans l’église jusqu’à la destruction de celle-ci dans l’incendie de 1434[21] - [22].

Le troisiĂšme Ă©difice est le bain sacrĂ© comprenant trois parties : l’antichambre oĂč l’empereur quittait ses vĂȘtements, le kόlymbos ou bassin d’immersion et la salle de Saint-Photios. Celui-ci se trouvait sur la droite du parecclesion* auquel il communiquait par une porte[23]. La piscine consistait en une vaste piĂšce surmontĂ©e d’un dĂŽme ; au milieu se trouvait le bassin. Elle Ă©tait ornĂ©e d’icĂŽnes et l’eau descendait des mains d’une statue de la Vierge vers le bassin. Une reprĂ©sentation de saint Photios ornait le centre du dĂŽme[23]. Chaque annĂ©e, Ă  l’occasion de la fĂȘte de la Dormition (15 aout), aprĂšs ĂȘtre allĂ© vĂ©nĂ©rer le maphόrion* de la Vierge, l’empereur se plongeait trois fois dans le bain sacrĂ©[23].

Le palindrome “ΝΙιΟΝ ΑΝΟΜΗΜΑ΀Α, ΜΗ ΜΟΝΑΝ ΟιΙΝ” soit « lave tes pĂ©chĂ©s, pas seulement ton visage », inscrit sur une mosaĂŻque Ă  l’entrĂ©e d’Hagia Sophia (Istanbul).

La petite Ă©glise oĂč se trouve de nos jours la fontaine sacrĂ©e est construite sur un plan trapĂ©zoĂŻdal et est dĂ©corĂ©e d’icĂŽnes et de fresques. La fontaine, censĂ©e avoir fonctions curatives, est une destination privilĂ©giĂ©e des pĂšlerins tant chrĂ©tiens orthodoxes que musulmans, qui croient que la Vierge Blachernitissa intercĂ©dera pour eux et pour leurs proches comme elle a intercĂ©dĂ© dans le passĂ© en faveur de Constantinople[24] - [23]. Une rangĂ©e de robinets leur permet Ă©galement de se laver les yeux[25]. Au-dessus de ces robinets, une inscription formant palindrome se lit : « lave tes pĂ©chĂ©s, pas seulement ton visage ». L’eau coule ensuite dans une conduite souterraine qui, suivant la tradition, relierait la fontaine sacrĂ©e Ă  celle de l’Église Sainte-Marie-de-la-Source de SĂ©lymbrie[23]. Chaque vendredi, dĂ©butant avec la FĂȘte de l’Annonciation et durant tout le carĂȘme, l’hymne Acathiste, composĂ© par le patriarche Sergios au cours du siĂšge de 626, y est chantĂ©[24] - [26].

Glossaire

  • Maphόrion (en grec : ΌαφόρÎčÎżÎœ) : Ample manteau de dessus portĂ©e par les femmes, dont la partie supĂ©rieur couvrait la tĂȘte, le cou et Ă  tout le moins le haut du corps.
  • Mandylion ou Image d’Édesse : Selon une tradition chrĂ©tienne, une relique consistant en une piĂšce de tissu rectangulaire sur laquelle l’image du visage du Christ (ou Sainte Face) a Ă©tĂ© miraculeusement imprimĂ©e de son vivant. Certains pensent qu'il pourrait s'agir du suaire de Turin pliĂ© en 8.
  • Narthex : Portique interne mĂ©nagĂ© Ă  l'entrĂ©e de certaines Ă©glises palĂ©ochrĂ©tiennes ou mĂ©diĂ©vales qui fait transition entre l'extĂ©rieur et l'intĂ©rieur.
  • Parecclesion (en grec : παρΔÎșÎșÎ»ÎźÏƒÎčÎżÎœ/chapelle) : type de chapelle latĂ©rale, servant souvent Ă  des fins funĂ©raires, que l’on trouve dans l’architecture des Ă©glises byzantines.
  • Plan basilical : Plan d'Ă©glise qui se dĂ©veloppe en longueur par opposition au « plan centrĂ© ».
  • Vierge Hodegetria : Autre icĂŽne cĂ©lĂšbre vĂ©nĂ©rĂ©e Ă  Constantinople, elle aurait Ă©tĂ© peinte, par l'Ă©vangĂ©liste Saint Luc. La Vierge est reprĂ©sentĂ©e debout tenant l'enfant JĂ©sus sur la bras gauche. C'est la Vierge qui conduit, qui montre le chemin, selon l'Ă©tymologie du mot.

Notes et références

Notes

  1. Les noms suivis d’un astĂ©risque sont dĂ©finis dans le glossaire Ă  la fin du texte.

Références

  1. Janin (1953) p. 169
  2. Kazhdan, « Blachernai, church and palace of », vol. 1, p. 293.
  3. Mango (1978) p. 28.
  4. Freely (1996) p. 327
  5. Freely (1996) p. 70.
  6. Concernant le quartier des Blachernes, le linguiste roumain Ilie Gherghel, aprĂšs Ă©tude des sources anciennes comme l’historien Genesios ou le lexicon Suidas, pense que son nom vient des Valaques qui y Ă©taient Ă©tablis : il ne s’agit pas d’habitants de l’actuelle Valachie (alors sous domination pĂ©tchĂ©nĂšgue puis coumane) mais des populations romanisĂ©es des Balkans sous domination byzantine, issues des Thraco-Romains : une composante de l’Empire byzantin largement ignorĂ©e par les historiens modernes : Ilie Gherghel, (ro) CĂąteva considerațiuni la cuprinsul noțiunii cuvĂąntului Vlah in « Convorbiri Literare », Bucarest 1920, p. 4-8.
  7. Freely (1996) p. 77.
  8. MĂŒller-Wiener (1977)
  9. Janin (1953) p. 170
  10. Freely (1996) p. 95.
  11. Janin (1953) pp. 171 et 178 – Chaque annĂ©e, le 2 juillet, la fĂȘte de la « DĂ©position du Voile » c.Ă .d. son transfert de JĂ©rusalem vers Constantinople, Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©e dans cette Ă©glise
  12. Janin (1953) p. 172
  13. Kazhdan (1991) « Mandylion » vol. 2, p. 1282.
  14. Janin (1953) p. 175
  15. Janin (1953) p. 174
  16. Freely (1996) p. 161.
  17. Ali Tuna-Kuyucu, « Ethno-religious unmixing of Turkey : 6-7 September riots as a case in Turkish nationalism », in : Nations and Nationalism n° 3, vol. 11, 2005, pp. 361–380, DOI 10.1111/j.1354-5078.2005.00209.x.
  18. Spiros Vryonis, Jr. (en) The Mechanism of Catastrophe: The Turkish Pogrom of September 6–7, 1955, and the Destruction of the Greek Community of Istanbul, [greekworks.com],New York 2005, (ISBN 978-0-9747660-3-4).
  19. Ariana Ferentinou, « Sept. 6-7, 1955, in Greek Media » in : Turkish Daily News du 9 décembre 2005.
  20. MentionnĂ©s dans deux Ă©pigrammes d’Anthologia Palatina. Janin (1953) p. 175.
  21. Janin (1953) p. 176
  22. Selon une légende pieuse cette icÎne aurait survécu au brasier et, aprÚs 1453, aurait été transférée à un monastÚre du Mont Athos, puis finalement à Moscou.
  23. Mamboury (1953) p. 308
  24. Freely (1996) p. 314
  25. Ronchey (2010) p. 715.
  26. voir You Tube, “Ecumenichal Patriarch Chanting Akathistos”.

Bibliographie

  • Freely, John. Istanbul, the Imperial City. London, Viking, 1996. (ISBN 0-670-85972-9).
  • Gherghel, Ilie. Cateva consideratiuni la cuprinsul notiunii cuvantului "Vlach" (in Romanian). Bucuresti, Convorbiri literare, 1920.
  • (fr) Grumel V. « Le miracle habituel de Notre-Dame des Blachernes Ă  Constantinople » (dans) Échos d’Orient, 30 (1931) pp. 129-146.
  • (fr) Janin, Raymond. La GĂ©ographie ecclĂ©siastique de l'Empire byzantin. 1. Part: Le SiĂšge de Constantinople et le Patriarcat ƓcumĂ©nique. 3e Vol. : Les Églises et les MonastĂšres). Paris, Institut Français d'Etudes Byzantines, 1953.
  • (en) Kazhdan, Alexander (ed.). The Oxford Dictionary of Byzantium. Oxford, Oxford University Press, 1991. (ISBN 0-19-504652-8).
  • (en) Mamboury, Ernest. The Tourists' Istanbul. Istanbul, Çituri Biraderler Basımevi, 1953.
  • (en) Mango, Cyril. Byzantine Architecture. Milano, Electa Editrice, 1978. (ISBN 0-8478-0615-4).
  • (de) MĂŒller-Wiener, Wolfgang. Bildlexikon Zur Topographie Istanbuls: Byzantion, Konstantinupolis, Istanbul Bis Zum Beginn D. 17 Jh. TĂŒbingen, Wasmuth, 1977. (ISBN 978-3-8030-1022-3).
  • (fr) Papadopoulos, J.B. « Les palais et les Ă©glises des Blachernes ». AthĂšnes, ElefthĂ©roudakis, 1928.
  • (it) Ronchey, Silvia & Braccini, Tommaso. Il romanzo di Costantinopoli. Guida letteraria alla Roma d'Oriente. Torino, Einaudi, 2010. (ISBN 978-88-06-18921-1).
  • (en) Runciman, S. « Blachernae Palace and its Decoration » (in) Studies in memory of D. Talbot Rice, Edinburgh, 1975, pp. 277-283.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

  • (he) You Tube « Agni Parthene (Î‘ÎłÎœÎź ΠαρΞέΜΔ) sung at the Blachernae” URL : https://www.youtube.com/watch?v=5dEYaP9D2fk. (Vues de l’église moderne construite sur le site de l’ancienne).
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