Ăglise Notre-Dame du Phare
LâĂ©glise Notre-Dame du Phare (grec moderne : ÎΔοÏÏÎșÎżÏ ÏοῊ ΊΏÏÎżÏ , TheotĂłkos tou PhĂĄrou) Ă©tait lâune des quelque trente Ă©glises et chapelles situĂ©es dans lâenceinte du Grand Palais de Constantinople. Elle Ă©tait ainsi nommĂ©e parce que situĂ©e prĂšs dâun phare (pharos)[1]. Principale chapelle des empereurs byzantins, elle fut aussi appelĂ©e « Sainte-Chapelle » par les chroniqueurs occidentaux du Moyen Ăge, car câĂ©tait le plus grand dĂ©pĂŽt de reliques sacrĂ©es en dehors de JĂ©rusalem et saint Louis adoptera ce terme pour dĂ©signer la chapelle quâil fera construire en 1248 pour abriter les reliques de la passion du Christ acquises de lâempereur latin et jusque-lĂ dĂ©posĂ©es Ă Notre-Dame du Phare.
Emplacement
LâĂ©glise Notre-Dame du Phare ayant Ă©tĂ© complĂštement dĂ©truite pendant le sac de Constantinople par la QuatriĂšme Croisade et aucune ruine nâayant subsistĂ©, on ignore son emplacement exact; on peut cependant le dĂ©duire grĂące Ă la description que fait Anne ComnĂšne dâune tentative dâassassinat visant son pĂšre, lâempereur Alexis Ier (r. 1081 â 1118)[N 1].
Au sein du Grand Palais, lâĂ©glise se trouvait dans la partie dite « Palais sacrĂ© » (to hieron palation) que les chroniqueurs du Moyen Ăge et les pĂšlerins latins appelleront frĂ©quemment Boukoleon. Elle Ă©tait construite sur une plateforme d'oĂč l'on pouvait voir le phare (Pharos)du Palais, ce qui lui valut son nom. Cette section du Grand Palais Ă©tait particuliĂšrement importante parce quâelle abritait aussi le Chrysotriklinos (litt : la chambre dâor), salle du trĂŽne oĂč se dĂ©roulaient les grandes cĂ©rĂ©monies impĂ©riales. Entre le Chrysotriklinos et lâĂ©glise on trouvait une terrasse (atrium). Au sud, des bains pour le palais, et au nord les appartements privĂ©s de lâempereur. Tout prĂšs de lâĂ©glise se trouvaient les deux petites chapelles de saint Ălie et de saint ClĂ©ment construites par Basile Ier (r. 867 â 886), ainsi que celle de saint Dimitri construite par LĂ©on VI (r. 886 â 912)[2].
Histoire
Construite par Constantin V (r. 741 â 775), lâĂ©glise est mentionnĂ©e pour la premiĂšre fois dans les textes par ThĂ©ophane le Confesseur[3] en lien avec les fiançailles dâIrĂšne dâAthĂšnes Ă LĂ©on IV (r. 775 â 780)[4]. Michel Ier (r. 811 â 813) y trouvera refuge avec sa famille aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©posĂ© par LĂ©on V ((r. 813 â 820), lequel sera assassinĂ© dans la mĂȘme Ă©glise sept ans plus tard[5]. AprĂšs la fin de la pĂ©riode iconoclaste et le triomphe de lâorthodoxie, le transfert Ă Constantinople de reliques dâun peu partout Ă travers le monde Ă la suite des conquĂȘtes sur le monde musulman deviendra un objectif politique de la dynastie macĂ©donienne. LâĂ©glise Notre-Dame du Phare (ainsi que le Chrysotriklinos) sera restaurĂ©e par lâempereur Michel III (r. 842 â 867) et vraisemblablement consacrĂ©e en 864. Avec la Nea Ekklesia construite par Basile Ier (867 â 886) et la chapelle de Saint-Ătienne, Ă©galement au cĆur du Grand Palais, lâensemble formera un lieu sacrĂ©, une Nouvelle JĂ©rusalem au sein de lâEmpire byzantin et un centre de pĂšlerinage important[6].
On sait que pendant le rĂšgne de Constantin VII PorphyrogĂ©nĂšte (r. 944 â 959) elle abritait deux prĂ©cieuses reliques : la Sainte Lance et une partie de la Vraie Croix[7]. Dâautres reliques de la passion du Christ sây ajouteront au cours du Xe siĂšcle Ă la suite des campagnes militaires en Asie qui feront dâelle un « Saint SĂ©pulcre » hors de JĂ©rusalem. Constantin VII y fera transfĂ©rer le bras droit de Jean le Baptiste alors que Romain Ier LĂ©capĂšne (r. 920 â 944) rapportera dâĂdesse le prestigieux Mandylion[N 2]. NicĂ©phore II Phokas (r. 963 â 969) en 968 et Jean Ier TzimiskĂšs (r. 969 â 976) en 975 y dĂ©poseront le Mandylium (hagion keramion)[N 3] et les sandales du Christ, alors que la fameuse lettre du Christ au roi Abgar y sera ajoutĂ©e par Romain III Argyros (r. 1028 â 1034) en 1032. Outre ces reliques, lâĂ©glise abritait Ă la fin du XIIe siĂšcle la Couronne dâĂ©pines, un clou ayant servi Ă la crucifixion, le Collet de fer que le Christ porta au cou, le suaire de lin dans lequel il fut dĂ©posĂ© aprĂšs sa mort, le linge avec lequel il essuya les pieds de ses apĂŽtres le Jeudi saint, sa Robe pourpre, le Roseau quâil tint Ă la main pendant la flagellation ainsi quâune pierre de son Tombeau [8].
LâĂ©glise sera complĂštement dĂ©truite lors du sac de Constantinople en 1204 par la QuatriĂšme Croisade ne laissant subsister aucune ruine qui permettrait de connaitre son emplacement exact.
Architecture
Si nous connaissons assez bien les reliques que contenait lâĂ©glise ainsi que leur histoire, notre connaissance de lâapparence extĂ©rieure et intĂ©rieure de lâĂ©glise ne peut quâĂȘtre dĂ©duite des tĂ©moignages Ă©crits que nous ont laissĂ©s divers tĂ©moins, dont la dixiĂšme homĂ©lie prononcĂ©e par le patriarche Photios lors de la consĂ©cration de lâĂ©glise rĂ©novĂ©e en 864[9] - [N 4].
DâaprĂšs les sources, lâĂ©glise devait ĂȘtre relativement petite et construite selon un plan en « croix inscrite » et ĂȘtre constituĂ©e de trois nefs avec absides, dâun dĂŽme supportĂ© par quatre colonnes et dâun narthex avec atrium. Ă lâextĂ©rieur sa façade Ă©tait couverte de marbre blanc finement poli dont les plaques sâajustaient parfaitement les unes aux autres en motifs gĂ©omĂ©triques. Ă lâintĂ©rieur, les murs Ă©taient couverts de marbre polychrome alors que le sol Ă©tait recouvert de mosaĂŻques. Selon le patriarche, tout ce qui nâĂ©tait pas en marbre Ă©tait plaquĂ© dâor ou dâargent; les chapiteaux Ă©taient couverts dâargent et Ă©taient soulignĂ©s par des guirlandes dâor. Le mobilier Ă©tait couvert dâargent (autel et ciborium) de mĂȘme que les portes du sanctuaire, ce qui fit grande impression sur Robert de Clari : « Lâune dâentre elles (les trente Ă©glises du Grand Palais) Ă©tait si riche et majestueuse quâil nây avait pas de gond ou jointure ou aucune autre partie [âŠ] qui ne soit entiĂšrement dâargent; il nây avait pas de colonne qui ne soit faite de jaspe ou de porphyre ou de quelque autre pierre prĂ©cieuse [10] ».
Le programme iconographique dĂ©ployĂ© dans lâĂ©glise Ă©tait Ă©galement remarquable et constitue Ă la fois le premier exemple que nous possĂ©dions dâun tel programme aprĂšs la pĂ©riode iconoclaste en mĂȘme temps que la premiĂšre dĂ©coration figurative dans une Ă©glise Ă croix inscrite[11]. Selon le patriarche, le dĂŽme contenait une image du Christ Pantocrator accompagnĂ© de ses anges; il ne prĂ©cise toutefois pas sâil sâagissait dâun buste ou dâune reprĂ©sentation du Christ assis sur un trĂŽne. Lâabside derriĂšre lâautel contenait une image de la Vierge « Ă©tendant ses mains sur nous et protĂ©geant le basileus lui donnant la victoire sur ses ennemis », une des plus vĂ©nĂ©rables « Virgens orans »[N 5] de lâiconographie byzantine. DispersĂ©s dans lâĂ©glise, on pouvait voir les reproductions de saints, de martyrs dâapĂŽtres, de prophĂštes et de patriarches, certains dâentre eux tenant entre les mains des rouleaux de parchemin sur lesquels Ă©taient inscrits des passages de la Bible. Selon MesaritĂšs, on trouvait Ă©galement dans lâĂ©glise des scĂšnes de la vie de JĂ©sus comme Sa naissance, Son baptĂȘme, la rĂ©surrection de Lazare, etc. Toutefois, selon Cyril Mango, il pourrait sâagir dâanachronismes, ces scĂšnes ayant Ă©tĂ© ajoutĂ©es selon lui sous les ComnĂšnes [12].
Importance
Constantinople Ă©tait perçue comme une citĂ© sainte, une deuxiĂšme JĂ©rusalem. Ses Ă©glises Ă©taient considĂ©rĂ©es comme les dĂ©positaires de reliques et dâicĂŽnes uniques qui y exerçaient leur activitĂ© bienveillante[13]. Bien que depuis Constantin, divers empereurs et leurs Ă©pouses aient dĂ©jĂ fait venir de nombreuses reliques dans la capitale, la reconquĂȘte en 629 de la Syrie-Palestine tombĂ©e aux mains des Perses en 614 fut lâoccasion de ramener Ă Constantinople la Sainte Croix, la Sainte Lance et la Sainte Ăponge qui furent exposĂ©es Ă Hagia Sophia pendant plusieurs jours. Bien que lâempereur HĂ©raclius ait retournĂ© la Sainte Croix Ă JĂ©rusalem lâannĂ©e suivante, la perte de la citĂ© aux mains des Arabes força son retour dĂ©finitif Ă Constantinople oĂč elle fut mise en suretĂ© Ă lâintĂ©rieur du Grand Palais[14]. Non seulement ce rĂŽle de gardien de la Sainte Croix renforçait-il le mandat divin de lâempereur au sein de lâempire, mais il lui apportait la considĂ©ration des souverains chrĂ©tiens et autres potentats dâEurope[15].
Manuel Ier (r. 1143-1180) fit personnellement visiter lâĂ©glise Ă Louis VII de France et Ă sa femme AliĂ©nor dâAquitaine, visite guidĂ©e quâil refit quelques jours plus tard pour son beau-frĂšre, lâempereur germanique Conrad (empereur 1237 â 1254) [16]. AprĂšs la reconquĂȘte de la citĂ© en 1271, ces mĂȘmes reliques serviront Ă renflouer les finances de lâempire. En 1356, lâimpĂ©ratrice HĂ©lĂšne CantacuzĂšne vendra une ampoule contenant des gouttes de sang du Christ, une piĂšce de Sa tunique, une relique de Jean Chrysostome pour la somme de 100 000 hyperpĂšres Ă un marchand florentin, alors que Manuel II (r. 1391 â 1425) fut forcĂ© de tailler une des deux tuniques du Christ en sa possession pour obtenir dâune aide militaire[16].
Les reliques de lâĂ©glise et la Sainte-Chapelle
Si lâĂ©glise fut complĂštement dĂ©truite lors de la prise de Constantinople par les croisĂ©s en 1204, la collection de ses reliques demeura pratiquement intacte et fut achetĂ©e par Louis IX (r. 1226 â 1270) pour une somme astronomique Ă lâempereur latin Baudouin II (r. 1118 - 1131). Entre 1239 et 1241, les reliques furent transportĂ©es Ă Paris pour ĂȘtre placĂ©es dans une rĂ©plique gothique de Notre-Dame du Phare, la Sainte-Chapelle, qui fut consacrĂ©e en 1248 et qui transforma Paris en un nouveau centre de la chrĂ©tientĂ©[17] - [6]. La majoritĂ© de ces reliques furent dĂ©truites par les rĂ©volutionnaires de 1793, mais certaines parmi les plus importantes dont la couronne dâĂ©pines, un fragment de la Sainte Croix et un des clous ayant servi Ă crucifier le Christ furent transportĂ©es Ă la BibliothĂšque Nationale pour y ĂȘtre Ă©tudiĂ©es; celles-ci sont maintenant dans la sacristie de Notre-Dame de Paris, alors que le reliquaire contenant une pierre du Saint-SĂ©pulcre se trouve au Louvre[18].
Bibliographie
Sources primaires
- Anna Comnena, The Alexiad, (trad.) Elizabeth A. Dawes, London, 1928.
- Antoine de Novgorod. Le Livre du PĂšlerin. Trad. fr. M. Erhard, Romania 58, 1932 pp. 44 â 65.
- Nicolas MĂ©saritĂšs. Nikolaos Mesarites. Die Palastrevolution des Johannes Komnenos, August Heisenberg (Ă©d.), WĂŒrzburg, 1907.
- Photios. Photi Orationes et Homiliae LXXXIII, ed. St. Aristarchis, I + II (1900). Traduction anglaise : Cyril Mango, The Homilies of Photius Patriarch of Constantinople, 1958.
- Robert de Clari. Robert de Clari, La ConquĂȘte de Constantinople, ed. Ph. Lauer, 1956 [1924].
Sources secondaires
- (en) Angold, Michael. The Fourth Crusade: Event and Context. Pearson Education, 2003 (ISBN 978-0-582-35610-8).
- (fr) Ciggaar, Krijnie. « Une Description de Constantinople traduite par un pĂšlerin anglais » (in) Revue des Ă©tudes byzantines, 34,1976, pp. 2U-267. 21 (Liste des reliques de lâĂ©glise Notre-Dame du Phare).
- (fr) Durand, Jannic (Ă©d.) Le trĂ©sor de la Sainte-Chapelle. Exposition Paris, MusĂ©e du Louvre, â . RĂ©union des MusĂ©es Nationaux, Paris 2001, (ISBN 2-7118-4275-4).
- (fr) Guilland, Rodolphe. "LâĂ©glise de la Vierge du Phare". (dans) Byzantinoslavica, 12, 1951. pp. 232-234.
- (fr) Janin, Raymond. La gĂ©ographie ecclĂ©siastique de lâEmpire byzantin. vol. I : Le siĂšge de Constantinople et le patriarcat ĆcumĂ©nique, vol. III, Paris, 1953.
- (en) Jenkins, Romilly J.H. & Cyril Mango. âThe Date and Significance of the Tenth Homily of Photiusâ (in) Dumbarton Oaks Papers, 9/10, 1956. pp. 125-140.
- (en) Klein, Holger A. Bauer, F.A. (ed.). "Sacred Relics and Imperial Ceremonies at the Great Palace of Constantinople" (PDF). BYZAS (5), 2006. pp. 79â99. [en ligne] http://www.columbia.edu/cu/arthistory/faculty/Klein/Sacred-Relics-and-Imperial-Ceremonies.pdf.
- (en) Lidov, Alexei. âA Byzantine Jerusalem. The Imperial Pharos Chapel as the Holy Sepulchreâ (In) Annette Hoffmann, Gerhard Wolf (ed.): Jerusalem as narrative space â ErzĂ€hlraum Jerusalem (= Visualising the Middle Ages Bd. 6). Brill, Leiden-Boston 2012, pp. 63â103 [en ligne] http://archiv.ub.uni-heidelberg.de/artdok/3595/1/Lidov_A_Byzantine_Jerusalem_The_Imperial_Pharos_Chapel_2012.pdf.
- (fr) Magdalino, Paul. « L'église du Phare et les reliques de la Passion à Constantinople (Vlle/VlIle-XIlle siecles) », (in) Byzance et les reliques du Christ, Jannic Durand/Bernard Flusin (ed), Paris 2004, pp. 15-30.
- (en) Maguire, Henry. Byzantine court culture from 829 to 1204, Dumbarton Oaks, 2004 (ISBN 978-0-88402-308-1).
- (en) Mango, Cyril. The Art of the Byzantine Empire 312â1453: Sources and Documents, University of Toronto Press, 1986.
- (fr) Miranda, Salvador. Les Palais des empereurs byzantin. Mexico, Impr. du Journal français, 1965.
- (en) NecipoÄlu, Nevra. Byzantine Constantinople: Monuments, Topography and Everyday Life, Istanbul, Brill, 2001 (ISBN 90-04-11625-7).
- (fr) Vogt, C. Constantin PorphyrogénÚte. Le Livre des Cérémonies, Commentaires, Livre 1, Paris, Les Belles Lettres, 1967.
Notes et références
Notes
- La chambre impĂ©riale oĂč dormaient les empereurs Ă©tait situĂ©e Ă gauche de la chapelle palatine dĂ©diĂ©e Ă la mĂšre de Dieu (Notre-Dame du Phare); nombreux sont ceux qui disaient quâelle Ă©tait dĂ©diĂ©e au grand martyr Dimitri. Ă sa droite se trouvait un atrium pavĂ© de marbre dont la porte conduisant Ă la chapelle Ă©tait ouverte Ă tous. Ils [les assassins] comptaient dĂšs lors entrer dans la chapelle par cette porte, forcer les portes qui menaient Ă la chambre Ă coucher de lâempereur et ainsi pouvoir le tuer par lâĂ©pĂ©e. (Anne ComnĂšne. Alexiade XII,6.)
- Relique consistant en une piĂšce de tissu rectangulaire sur laquelle lâimage du visage du Christ (ou Sainte Face) aurait Ă©tĂ© miraculeusement imprimĂ©e de son vivant.
- Tuile de céramique sur laquelle se serait imprimé le Mandylion.
- Outre cette homĂ©lie du patriarche Photios, nous possĂ©dons Ă©galement un texte de Robert de Clari dans sa description de la ConquĂȘte de Constantinople et une description rĂ©digĂ©e par Nicolas MĂ©saritĂšs en 1200 de lâautel et du ciborium (Lidov (2012) p. 72
- Reproduction traditionnelle de la Vierge Marie en priĂšre avec les bras Ă©tendus.
Références
- Klein 2006, pp. 79-80.
- Lidov (2012) p. 64
- Theoph. 444 dans la trad. anglaise de Mango-Scott, 1997, 613
- Klein (2006) p. 79
- Lidov (2012) p. 66
- Klein (2006) p. 80
- Klein (2006) p. 91
- Klein (2006) p. 92
- Lidov (2012) p. 71
- Robert de Clari, 68-69. Lauer (1956).
- Lidov (2012) p. 73
- Jenkin-Mango (1956) pp. 136 â 139
- Lidov (2012) p. 63
- Klein (2006) p. 88
- Klein (2006) p. 89
- Atchison (2008) «Passion Relics and the Pharos Church in Constantinople »
- Lidov (2012) p. 82
- Pour leur description voir Durand, « Le trésor de la Sainte-Chapelle », 2001.
Voir aussi
Liens externes
- Atchison, Bob. « Passion Relics and the Pharos Church in Constantinople » My World of Byzantium. [en ligne] https://www.pallasweb.com/deesis/church-virgin-pharos-relics+-constantinople.html. (Images des principales reliques de lâĂ©glise Notre-Dame du Phare)