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Walcourt

Walcourt (prononcer [walkuʁ] ; en wallon WalcoĂ») est une ville francophone de Belgique situĂ©e en RĂ©gion wallonne dans la province de Namur, au confluent de l'Eau d'Heure et de l'Yves. Elle est cĂ©lĂšbre pour sa basilique et la marche de la TrinitĂ©.

Walcourt
Walcourt
Vue de Walcourt et de sa basilique.
Blason de Walcourt
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Philippeville
Bourgmestre Christine Poulin (PS)
Majorité PS - MR
SiĂšges
MR-EC
ECOLO vers demain
PS
Solidarité.C
OxygĂšne-Autre
25
8
2
10
2
3
Section Code postal
Walcourt
Berzée
Castillon
ChastrĂšs
Clermont
Fontenelle
Fraire
Gourdinne
Laneffe
Pry
Rognée
Somzée
Tarcienne
Thy-le-ChĂąteau
Vogenée
Yves-Gomezée
5650
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Code INS 93088
Zone téléphonique 071
DĂ©mographie
Gentilé Walcourien(ne)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
18 429 ()
49,08 %
50,92 %
149,05 hab./km2
Pyramide des Ăąges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
21,62 %
63,86 %
14,52 %
Étrangers 3,84 % ()
Taux de chĂŽmage 12,23 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 13 482 â‚Ź/hab. (2011)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 15â€Č 24″ nord, 4° 26â€Č 06″ est
Superficie
– Terr. non-bñtis
– Terrains bñtis
– Divers
123,64 km2 (2021)
87,8 %
5,55 %
6,65 %
Localisation
Localisation de Walcourt
Situation de la ville dans l'arrondissement de Philippeville et la province de Namur
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Walcourt
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Walcourt
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Walcourt
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Walcourt
Liens
Site officiel walcourt.be

    Communes limitrophes

    DĂ©mographie

    Au , la population totale de la commune Ă©tait de 18 426 habitants (9 049 hommes et 9 377 femmes). La superficie totale est de 123,26 km2 ce qui reprĂ©sente une densitĂ© de population de 149,49 hab./kmÂČ[1].

    Section de communeSurface
    (kmÂČ)
    Population
    (01/01/2007)
    Walcourt5,551.969
    Berzée6,12812
    Castillon9,76297
    ChastrĂšs6,78795
    Clermont13,13745
    Fontenelle3,95156
    Fraire7,881.416
    Gourdinne5,53809
    Laneffe6,641.869
    Pry6,94545
    Rognée5,86286
    Somzée6,041.642
    Tarcienne
    - Ahérée
    9,27

    2.125

    Thy-le-ChĂąteau8,422.288
    Vogenée4,50160
    Yves-Gomezée14,051.733

    Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'Ă  1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[2]

    Histoire

    Walcourt viendrait de l’appellation « villa Walcortensis » signifiant « la ferme du wallon » oĂč Materne de Cologne aurait jetĂ© les premiers fondements d’une chapelle au IVe siĂšcle. En fait, Ă  l’exception de quelques monnaies et poteries romaines, on ne trouve trace du bourg qu’à partir du Xe siĂšcle oĂč les Walcourt sont de puissants seigneurs qui tiennent leur fief des comtes de Namur auxquels ils l’allient. Ils possĂšdent d’importantes terres en Lorraine et dotent gĂ©nĂ©reusement l’abbaye du Jardinet et l’actuelle Basilique.

    Le premier document Ă©crit de Walcourt date du par lequel le seigneur Oduin et son Ă©pouse, firent de larges libĂ©ralitĂ©s au sanctuaire Notre-Dame, dont la construction venait d’ĂȘtre achevĂ©e. Walcourt restera la propriĂ©tĂ© de ses seigneurs jusqu’en 1363, Ă©poque oĂč elle fut vendue par WĂ©ry VI Ă  Guillaume Ier, comte de Namur.

    EntourĂ©e de murailles et de tours dĂ©fensives, Walcourt constitue un maillon de grande importance dans le systĂšme dĂ©fensif de la frontiĂšre sud du comtĂ© de Namur. Dans les annĂ©es qui suivirent, la terre de Walcourt fut cĂ©dĂ©e, vendue, rachetĂ©e, engagĂ©e et dĂ©gagĂ©e. Finalement en 1438, elle fut rĂ©unie au namurois qu’avait acquis en 1421 Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne. De la maison de Bourgogne, elle passa Ă  la Maison d’Espagne pour enfin revenir aux abbĂ©s du Jardinet, qui en 1686, devinrent les vĂ©ritables seigneurs de Walcourt.

    Il est Ă  noter que pendant la pĂ©riode des guerres civiles et des guerres Ă©trangĂšres survenues durant les XVe, XVIe et XVIIe siĂšcles et au dĂ©but du XVIIIe, Walcourt a souffert soit de l’occupation, soit du passage presque continuel des armĂ©es ennemies. Elle fut saccagĂ©e de nombreuses fois, incendiĂ©e et soumise Ă  des dĂ©prĂ©dations de toutes sortes, Ă  des rĂ©quisitions et Ă  de lourdes contributions de guerre pour l’entretien des armĂ©es en campagne.

    La bataille de Walcourt, le 25 août 1689

    La politique impĂ©rialiste de Louis XIV provoque un mouvement gĂ©nĂ©ral de rĂ©sistance : la Hollande, la SuĂšde, des princes allemands, l’Espagne, la Savoie, la BaviĂšre, le Vatican se groupent dans la ligue d'Augsbourg en 1686. Guillaume III dĂ©barque en Angleterre et renverse Jacques II qui se rĂ©fugie en France. Louis XIV fait dĂ©barquer des troupes en Irlande d’oĂč l’adhĂ©sion en 1688 de l’Angleterre Ă  la coalition. La guerre va durer neuf ans. Bruxelles est bombardĂ©, plus de 3 000 maisons sont dĂ©truites.

    L’armĂ©e alliĂ©e est composĂ©e de bataillons anglais, allemands et hollandais, 30 000 hommes au total, commandĂ©e par le prince de Waldeck, cette troupe va le au matin d’Ham-sur-Heure Ă  Thy-le-ChĂąteau, Pry et Walcourt. Le marĂ©chal d'HumiĂšres, qui se trouve Ă  Boussu-lez-Walcourt, dispose de 40 000 soldats, il estime que l’ennemi ne fait pas le poids et dĂ©cide d’attaquer. L’adversaire se replie et tend une embuscade dans la place de Walcourt bien fortifiĂ©e. AprĂšs trois heures de combats inutiles, les Français doivent se replier.

    John Churchill, duc de Marlborough, dirigeait les troupes anglaises lors de cette la bataille. C’est d’ailleurs de cette Ă©poque que date la cĂ©lĂšbre chanson “Malbrough s’en va-t-en guerre”[3].

    De 1792 à 1815, se trouvant sur le passage des troupes allemandes allant de France en Belgique et inversement, elle est une nouvelle fois saccagée et pillée.

    Vient ensuite une pĂ©riode de paix avec l’indĂ©pendance du pays que viendront interrompre la 1re guerre mondiale et l’invasion de l’armĂ©e allemande. Walcourt, dĂ©fendue par le 6e RĂ©giment d’Infanterie française qui couvre la retraite de la 38e division, est occupĂ©e par les Allemands aprĂšs les combats du au cours desquels furent tuĂ©s un officier et 20 soldats français. Ce jour-lĂ , le clocher et la toiture de la Basilique (Ă  l’époque CollĂ©giale) sont dĂ©truits par un incendie. Treize maisons voisines de l’édifice subissent le mĂȘme sort. Lors du dernier conflit, le , 27 soldats furent tuĂ©s dont l’aspirant français Vincent Dauchez reposant dans la cour du cloĂźtre au pied de la Basilique.

    Le chemin de fer de l’Entre-Sambre-et-Meuse

    Vers la fin du rĂ©gime hollandais, la Chambre de Commerce de Charleroi prĂ©sente au roi des Pays-Bas une requĂȘte sur l'Ă©tat de la forgerie, en demandant d'imposer fortement l'importation de fers Ă©trangers, en vue de dĂ©fendre cette industrie.

    En 1831, ce projet est remanié, on évacue désormais l'idée de nouveaux droits de douane et insiste sur les bas prix des transports. Dans le cadre de Projets de canaux pour le bassin de la Meuse, un ingénieur propose de créer un canal qui suivrait le cours de l'Eau d'Heure pour relier au Pays Noir la région de Couvin et de Chimay.

    Assez bizarrement, le titre donnĂ© Ă  sa proposition est Le canal de Chimay. Était-ce pour rendre hommage au prince de Chimay qui pouvait ĂȘtre un des instigateurs de la requĂȘte au roi Guillaume Ier ou, peut-ĂȘtre, parce que ledit prince Ă©tait un personnage marquant de son Ă©poque, qui pouvait user de son influence pour la rĂ©alisation[4]. Ce canal resta Ă  l'Ă©tat de projet.

    C’est le 1erdĂ©cembre 1848, au dĂ©part de Marchienne, que le chemin de fer de la SociĂ©tĂ© du chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse atteint Walcourt, et de lĂ , MorialmĂ© au centre de la rĂ©gion oĂč les mines de fer Ă©taient encore en pleine activitĂ©.

    Une autre section entre Berzée et Laneffe est également ouverte, avec des wagons tractés par des chevaux.

    Ces travaux sont supervisĂ©s par EugĂšne Gremez, de Cerfontaine, contrĂŽleur du Service des Transports, placĂ© directement sous les ordres de George Sheward, administrateur anglais de la ligne, dont l’adresse n’est autre que Jardinet-lez-Walcourt, c-Ă -d Ă  l’ancienne abbaye.

    Gremez multiplie les visites non seulement aux diverses stations de ligne mais entretemps, il s’enquiert des multiples dĂ©veloppements commerciaux possibles, Ă©tudie les prix de revient, passe commande de tous les instruments et objets nĂ©cessaires, nomme des responsables Ă  tous les niveaux.

    Le jour mĂȘme de l’ouverture de la section, il fait dĂ©jĂ  rapport Ă  son supĂ©rieur Ă  qui il peut signaler que « nous avons eu une grande quantitĂ© de voyageurs et aucun trouble, aucune entrave n’a eu lieu, les gardes ont bien fonctionnĂ© et pas une plainte ne s’est Ă©chappĂ©e de la part des voyageurs. ».

    À cette occasion, le doyen de Walcourt, l’abbĂ© Lambert Parmentier, vient bĂ©nir une locomotive qui porte le nom de Notre-Dame, en l’honneur de la Vierge invoquĂ©e de tout temps dans la ville. Les neuf autres locomotives portent les noms suivants : Bois des MiniĂšres, Eau d’Heure, Entre-Sambre-et-Meuse, Fer, Loi du (date de l’octroi de la concession en 1845), Mineur, MorialmĂ©, Thyria (riviĂšre qui passe Ă  Thy-le-ChĂąteau), VallĂ©e d’Yves.

    La gare de Walcourt, dotée d'un bùtiment principal beaucoup plus grand que les autres de ce réseau, abrite alors les bureaux et le siÚge de la Compagnie de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Elle jouxte un dépÎt de locomotives et une gare de triage qui ne cesseront de grandir.

    Quatre ans plus tard, la ligne continue vers le sud. Elle atteindra Vireux, en France, le , puis vers Florennes et Philippeville. L’Entre-Sambre-et-Meuse est dĂ©sormais dĂ©senclavĂ©e.

    La ligne est fusionnĂ©e le avec les SociĂ©tĂ©s de l’Est belge et d’Anvers Ă  Rotterdam sous le nom de Grand Central Belge. Cette derniĂšre est reprise par l’État au [5].

    La ligne de Charleroi Ă  Walcourt, Mariembourg et Treignes (frontiĂšre) a Ă©tĂ© classĂ©e ligne 132, celle vers MorialmĂ©, que l’État belge prolongea plus tard vers Florennes, est devenue la ligne 135 et celle vers Florennes-Sud, que l’État belge a prolongĂ© de part en part de Florennes avec une gare centrale, est devenue la ligne 136, avec un embranchement vers Philippeville puis Senzeille (ligne 136B).

    La gare de Walcourt a été incendiée complÚtement le , seuls subsistaient les murs calcinés[6]. Elle fut cependant réparée.

    Durant les années 1950-1960, toutes les lignes de chemin de fer rayonnant autour de Florennes ont été fermées, d'abord aux voyageurs puis, progressivement, aux marchandises, sauf la section de Charleroi à Walcourt et Mariembourg de la ligne 132.

    En 1970, la portion de la ligne 132 situĂ©e entre Walcourt et Mariembourg a dĂ» ĂȘtre fermĂ©e, car vouĂ©e Ă  ĂȘtre noyĂ©e sous les eaux des lacs de l'Eau d'Heure. AprĂšs avoir envisagĂ© sa suppression pure et simple, le gouvernement et la SNCB ont choisi de remettre en service plusieurs sections des lignes 135, 136 et 136B reliĂ©es entre elles par une ligne nouvelle rejoignant Mariembourg. Cette nouvelle ligne, dĂ©signĂ©e ligne 132N, est toujours en service en 2021, tout comme la gare de Walcourt.

    LĂ©gendes

    Le miracle du jardinet

    En 1228 un immense incendie ravagea la ville de Walcourt, Thierry II, Seigneur de Walcourt dont la citĂ© fut dĂ©truite, crut que la statue de Notre-Dame fut Ă©galement dĂ©truite dans les flammes. Mais les prĂȘtres venus Ă  sa rencontre lui firent savoir qu'ils avaient vu la statue, sortant de la ville au milieu des flammes, et se poser sur l'arbre dans le jardin proche de la citĂ© appelĂ© Jardinet. Thierry II la retrouva au sommet d'un bouleau, au pied duquel il s'agenouilla et promit que si elle descendait, il ferait construire l'abbaye du Jardinet en ce lieu[7].

    Le pot de Charles Quint

    Le pot de Charles Quint.

    L'Empereur Charles Quint, en visite dans ses Provinces du Nord, s'arrĂȘta dans une auberge Ă  Walcourt, pour se dĂ©saltĂ©rer. Grand amateur de biĂšre, il demanda de pouvoir goĂ»ter la biĂšre du pays. La patronne s'empressa d'apporter le breuvage, mais sans doute trĂšs intimidĂ©e par le prestigieux personnage, elle lui tendit le pot en le tenant par l’anse. Charles Quint ne put donc s'en saisir. Il ordonna Ă  son serviteur de faire livrer Ă  l'aubergiste un pot Ă  deux anses pour que, lors d'une prochaine visite, il puisse prendre le pot de biĂšre d'une seule main. À quelque temps de lĂ , de nouveau de passage Ă  Walcourt, il fit halte dans l'auberge. Mais la tenanciĂšre encore tout Ă©mue lui tendit son pot Ă  biĂšre, tenant fermement les deux anses. Charles Quint s'en saisit difficilement Ă  deux mains, et loin de se dĂ©courager ordonna Ă  son serviteur de faire livrer un pot Ă  trois anses. L'annĂ©e suivante, plus par curiositĂ© que par la soif, il fit une nouvelle halte dans l'auberge, pour vĂ©rifier que ses ordres avaient Ă©tĂ© suivis, et rĂ©clama son pot de biĂšre. La serveuse intimidĂ©e et sans doute un peu sotte, lui tendit le pot fermement maintenu par les deux anses, mais avec la troisiĂšme dirigĂ©e vers elle ! Charles Quint, autant amusĂ© qu'agacĂ© dut donc passer sa main entre la chope et la poitrine de l'aubergiste pour se saisir du pot, il garda toutefois son calme et ordonna Ă  son fidĂšle serviteur de faire livrer un pot Ă  quatre anses. Lorsqu'il revint Ă  l'auberge, le pot avait quatre anses opposĂ©es. L'empereur pouvait enfin prendre correctement sa biĂšre et la dĂ©guster tranquillement.

    Galerie

    • Quelques vues de Walcourt.
    • Panorama.
    • L'hĂŽtel de ville.
    • Le jubĂ© de Carles Quint dans la basilique.
    • La gare.
    • La basilique.
    • Le clocher de la Basilique.
    • Walcourt sous la neige.
    • La ruelle Hugo.
    • Notre-Dame de Walcourt.
    • Marche de la TrinitĂ©.

    Communications

    • La ville de Walcourt est desservie par les trains circulant sur la ligne 132 allant de Charleroi Ă  Couvin.

    Patrimoine

    Armoiries

    Le blason ci-contre est le blason des seigneurs de Walcourt. Le blason de la ville ci-dessous est différent : il représente une ville stylisée argent sur fond azur avec sur le cÎté droit le blason représenté ici.

    HĂ©raldique

    La ville possÚde des armoiries qui lui sont octroyées le 14 décembre 1874. Elles ont été modifiées en leur présentation actuelle le 9 septembre 1980.

    Les armoiries originelles étaient blasonnées : D'azur, à une ville close d'argent, ajourée et maçonnée de sable; au canton senestre d'or, à l'aigle éployée à dextre, de gueules, becquée et membrée d'azur.

    Les armoiries sont inspirées du plus vieux sceau de la ville, daté du XVIe siÚcle. Le sceau montrait un chùteau et dans le coin supérieur gauche les armoiries de Namur. La ville à l'époque était une possession des Comtes de Namur. Au XVIe siÚcle la ville a été acquise par Charles Quint et le lion a été remplacé par l'aigle impérial, noir sur or. En 1874, l'ancienne composition a été maintenue mais l'aigle impérial a été remplace par l'aigle des Seigneurs de Walcourt, les plus anciens seigneurs de la ville (voir aussi Rochefort)
    Blasonnement : D'argent à l'aigle de gueules, languée et membrée d'azur au vol abaissé.
    Source du blasonnement : Heraldy of the World.



    Folklore

    Chaque année se déroule une procession en l'honneur de Notre-Dame-de-Walcourt ; elle accomplit un périple autour de la ville appelé « Le Grand Tour ». Elle est rehaussée d'une escorte ou « marche militaire », comprenant des soldats de l'époque napoléonienne et de zouaves, accompagnés de fifres et de tambours. Au milieu de la journée, autour d'un bouleau, « Le miracle du Jardinet » commémore le miracle de la statue de la Vierge qui, fuyant la basilique incendiée au XIIIe siÚcle, aurait été retrouvée sur un arbre par Thierry de Walcourt.

    Cette marche de la TrinitĂ© tout comme celles de Laneffe, Tarcienne et Thy-le-ChĂąteau fait partie des quinze marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse qui ont Ă©tĂ© reconnues en comme chef-d'Ɠuvre du patrimoine oral et immatĂ©riel de l'humanitĂ© par l'UNESCO[8].

    Curiosité

    Walcourt est le titre d'un poÚme de Verlaine des Paysages belges tiré du recueil Romances sans paroles.

    Bibliographie

    • Arnould Froment, Walcourt et son passĂ©, Charleroi, HĂ©raly, , 271 p.
    • Émile Brouette, « Épitaphier du canton de Walcourt », IntermĂ©diaire des GĂ©nĂ©alogistes, Service de Centralisation des Etudes GĂ©nĂ©alogiques et DĂ©mographiques de Belgique, nos 176, 178, 179, 180, 181,‎
    • Jean-Louis Roba et Jean LĂ©otard, La rĂ©gion de Walcourt-Beaumont pendant la seconde guerre mondiale : 1940-1941, t. 1, Cercle d’Histoire de Walcourt, , 315 p.
    • Jean-Louis Roba et Jean LĂ©otard, La rĂ©gion de Walcourt-Beaumont pendant la seconde guerre mondiale : 1942-1943, t. 2, Cercle d’Histoire de Walcourt, , 269 p.
    • Jean-Louis Roba et Jean LĂ©otard, La rĂ©gion de Walcourt-Beaumont pendant la seconde guerre mondiale : 1944-1945, t. 3, Cercle d’Histoire de Walcourt, , 446 p.
    • Jean Évariste, « Militaires sous la RĂ©publique et l’Empire, cantons de Walcourt et Florennes », Bulletin pĂ©riodique trimestriel, Thy-le-chĂąteau, Cercle d’Histoire de Walcourt,‎
    • AndrĂ© LĂ©pine, « Le clergĂ© de Walcourt avant 1796 », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, Asbl MusĂ©e de Cerfontaine, no 410,‎
    • AndrĂ© LĂ©pine, « Les dĂ©buts de l’École Moyenne de Walcourt 1879-1904 », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, Asbl MusĂ©e de Cerfontaine, no 312,‎
    • « PalmarĂšs de 1912 de l’École Moyenne de Walcourt », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, Asbl MusĂ©e de Cerfontaine, no 283,‎
    • GĂ©rard Cogniaux, « Souvenirs d’exode d’un tĂ©lĂ©phoniste de Walcourt (1940) », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, Asbl MusĂ©e de Cerfontaine, no 238,‎
    • « Le centenaire de l’École Moyenne de Walcourt 1879-1979 », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, Asbl MusĂ©e de Cerfontaine, no 428,‎
    • Paul Lievens, « Walcourt en cartes postales anciennes », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, Asbl MusĂ©e de Cerfontaine, no 505,‎
    • AndrĂ© Papart, « Les 140 chapelles de N-D de Walcourt en France et en Belgique », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, Asbl MusĂ©e de Cerfontaine, no 521,‎
    • AndrĂ© Papart, « A N-D de Walcourt », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, Asbl MusĂ©e de Cerfontaine, no 522,‎
    • Norbert Nieuwland et Jean Schmitz, Documents pour servir Ă  l'histoire de l'invasion allemande dans les provinces de Namur et de Luxembourg, vol. 6, Bruxelles, G. van Oest,
    • AndrĂ© Papart, « Walcourt - Les stalles de la basilique », Walcuria,‎

    André Lépine Le canal de Chimay (1831) et le chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse (1844) : deux projets de désenclavement ambitieux, avec une carte de l'ESMde 50 x 50 cm (1844) et le rapport sur l'ouverture de la 1Úre partie de la ligne, Marchienne-Walcourt (1848), Cahier du Musée de Cerfontaine, n° 468, 18 pages, 2021.

    Notes et références

    1. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    2. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
    3. Pierre Magain, « La bataille de Walcourt de 1689 », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, Asbl MusĂ©e de Cerfontaine, no 279,‎
    4. AndrĂ© LĂ©pine, « Le canal de Chimay (1831) et le chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse (1844) », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, Asbl MusĂ©e de Cerfontaine, no 468,‎
    5. Arnould Froment, « Le chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse », dans Walcourt et son passé, Charleroi, Héraly, , p. 114-122
    6. AndrĂ© LĂ©pine, « La ligne 132 en cartes postales anciennes », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, Asbl MusĂ©e de Cerfontaine, no 500,‎
    7. « La légende », sur LaTrinité.be (consulté le )
    8. Patrick Lemaire, « Quinze marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse admises au patrimoine culturel immatĂ©riel de l’Unesco », L'Avenir (Belgique),‎ (lire en ligne)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Site officiel de Walcourt

    Site internet de la Trinité

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