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Laneffe

Laneffe (en wallon Li Nèfe) est un village de l'Entre-Sambre-et-Meuse dans la province de Namur, en Belgique. Administrativement il fait partie de la commune et ville belge de Walcourt située en Région wallonne. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Laneffe
Laneffe
L’église Saint-Lambert, à Laneffe
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Philippeville
Commune Walcourt
Code postal 5651
Zone téléphonique 071
DĂ©mographie
Gentilé Laneffois(e)
Population 1 842 hab. (01/01/2008)
DensitĂ© 277 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 16′ nord, 4° 29′ est
Superficie 664 ha = 6,64 km2
Localisation
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    La commune est bornée au nord par Somzée, à l’est par Morialmé, au sud par Fraire et Chastrès, et à l’ouest par Thy-le-Château et Gourdinne. Le village est arrosé par le Thyria, ruisseau qui se jette plus loin dans l'Eau d'Heure, et traversé par la N 5 (Philippeville-Charleroi).

    Étymologie

    Laneffe a été citée dès le XIe siècle sous les formes :

    • NEFIA 1060
    • LANAIFFE 1070
    • NEFFIA 1128
    • LA NEFF 1569.

    La terminaison romaine EFFE signifie eau, étang. D’après l’abbé Roland (annales archéologiques de Namur), le village devrait donc son nom à un étang dont il ne reste aujourd’hui qu’une plaine marécageuse traversée par la Thyria (le Thier). D’autres étymologies, d’autres origines ont été proposées mais une seule semble plausible.

    Histoire

    On a découvert à la fin du XIXe siècle des tombes datant de l'époque romaine.

    La 1re mention documentée du village figure dans une charte de 1064 où un certain Fulradus de Nefia est témoin du prince-évêque de Liège. La seigneurie qui dépendait de Morialmé passe ensuite aux Soye, aux Hemricourt et aux La Marck. À la fin du XVIe siècle, elle est acquise par Jean de Campenne; elle passe dans la famille de Glymes puis est vendue en 1780 à Jean de Saint-Hubert, de Dinant.

    L’abbaye de Waulsort y possédait des alleux depuis le XIIe siècle tandis que l’abbaye d’Aulne recevait en 1209 des dîmes, qu’elle garda jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

    Belle église, dédiée à saint Lambert, reconstruite par l’architecte thudinien Jean-Baptiste Chermanne en 1743. Il existe depuis 1635 un culte en l’honneur de saint Éloi qui avait protégé alors le village de l’épidémie de peste; une marche militaire défile chaque année en son honneur fin juin[1]. L’église conserve le beau monument funéraire de J. de Campen (†1585) et de Marie de la Marck (†1596).

    Situation en 1830: La population s’élève Ă  344 habitants. La fonte et le transport de minerai occupent beaucoup d’ouvriers. Un haut-fourneau, qui consomme 1 000 kg de coke par jour, activĂ© par une machine Ă  vapeur et flanquĂ© de 8 fours oĂą l’on carbonise la houille. Un moulin Ă  farine[2].

    Un Ă©pisode de la Seconde Guerre mondiale

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’après-midi du , l’occupant fait descendre la plus grosse des deux cloches de l’église â€” Isabelle, fondue en 1826 — pour en faire des canons; elle est stockĂ©e avec d’autres consĹ“urs de la rĂ©gion, dans une ancienne verrerie de Montignies-sur-Sambre. Le 8 fĂ©vrier suivant, un groupe de huit RĂ©sistants du MNB (Mouvement National Belge), qui comprend d’ailleurs deux Ă©vadĂ©s russes, rĂ©unis chez Arthur Speleers, dĂ©cide d’aller la rĂ©cupĂ©rer; les hommes empruntent un camion Ă  benne, entrent le soir dans le dĂ©pĂ´t, maĂ®trisent les gardes, coupent le tĂ©lĂ©phone et chargent la cloche ainsi qu’une autre de Fraire, afin de brouiller les pistes.

    Les cloches sont enfouies immédiatement dans le parc du château Vincent où elles resteront jusqu’à la libération du territoire. Alors, on la récupère pour s’apercevoir qu’elle est fêlée. On doit la refondre et la … rebaptiser. Aussi, depuis le , elle s’appelle Alice du nom de la personne chez qui elle a été …inhumée[3].

    Notes et références

    1. Françoise Jacquet-Ladrier, Communes de Belgique, Crédit Communal, 1980.
    2. Philippe Vander Maelen, Dictionnaire géographique de la Province de Namur, 1832.
    3. André Papart, Au pays de Walcourt, cahier du Musée de Cerfontaine, , p. 10-11.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • L. Darras & H. Pector, Notice historique de Laneffe, Cahier du MusĂ©e de Cerfontaine no 220, 21 pages, 2000. (rĂ©impression du fascicule de 1880)
    • Joseph Gonze, Les registres paroissiaux de Laneffe 1652-1818, Cahier du MusĂ©e de Cerfontaine no 339, 58 pages, 2009.
    • Robert Docq, Laneffe, il y a 400 ans, Annales du Cercle d’Histoire de Walcourt, 1996, pp 21-26.

    Articles connexes

    Liens externes

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