Gare de Treignes
La gare de Treignes est une gare ferroviaire belge de la ligne 132 de Charleroi à Treignes (frontière), située à Treignes, sur le territoire de la commune belge de Viroinval en région wallonne dans la province de Namur.
Treignes | |||
L'ancien bâtiment voyageurs et un autorail type 46 (Ex-SNCB). | |||
Localisation | |||
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Pays | Belgique | ||
Commune | Viroinval | ||
Section | Treignes | ||
Coordonnées géographiques | 50° 05′ 26″ nord, 4° 40′ 57″ est | ||
Gestion et exploitation | |||
Exploitant | CFV3V | ||
Services | Train touristique du CFV3V. | ||
Caractéristiques | |||
Ligne(s) | 132 Charleroi - frontière | ||
Voies | 3 (+ voies de service) | ||
Quais | 2 (1 central et 1 latéral) | ||
Altitude | 127 m | ||
Historique | |||
Mise en service | 15 juin 1854 | ||
Fermeture | 29 septembre 1963 (trafic voyageurs) | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : province de Namur
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
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Mise en service en 1854 par la Société du chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse, elle est fermée au service des voyageurs depuis 1963.
Réaffectée en musée ferroviaire elle est également la gare terminus du chemin de fer touristique exploité par le Chemin de fer à vapeur des Trois Vallées (CFV3V).
Situation ferroviaire
Établie à 127 mètres d'altitude, la gare de Treignes est située au point kilométrique (PK) 60,00 de la ligne 132 de Charleroi à la frontière française (Vireux-Molhain), après la gare fermée de Vierves. Elle est la gare terminus de la section exploitée, uniquement par le chemin de fer touristique, depuis Mariembourg ; le reste de la ligne entre la tête sud de la gare de Treignes et la frontière française est fermé et démonté.
Histoire
La Société du chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse inaugure le tronçon de Mariembourg à la frontière française le [1], cette même année la compagnie fusionne et la nouvelle entité prend le nom de Grand Central Belge. Au début de l'exploitation Treignes dispose d'une simple halte, la gare frontière étant établie à Vierves. L'État belge reprend la ligne le [1].
En 1902 l'importance du trafic nécessite une refonte de la gare qui devient la gare frontière de la ligne.
On y construit un important bâtiment voyageurs faisant également office de poste de douane. Il s’agit d’une variante des gares standards du plan type 1895.
Le trafic voyageurs est supprimé le sur la section de Mariembourg à la frontière. Le trafic marchandise prend fin le et le tronçon de la frontière à Vireux-Molhain avait déjà été déferrée en 1975[1]. La gare de Treignes et la ligne vers Mariembourg survivent cependant grâce à la création du Chemin de fer à vapeur des Trois Vallées.
Patrimoine ferroviaire
Train touristique
La section de Mariembourg à Treignes, qui a conservé sa voie ferrée, retrouve une activité ferroviaire avec le Chemin de fer à vapeur des Trois Vallées (CFV3V) qui inaugure officiellement sa ligne le [2], après avoir effectué une première circulation avec la locomotive à vapeur (030T) MF91 le .
Musée du chemin de fer à vapeur
En 1994[3] l'association CFV3V ouvre un musée du chemin de fer à vapeur. La collection présentée sur quatre voies ferrées, comporte notamment d'anciennes locomotives à vapeur, mais aussi des autorails et des voitures à voyageurs.
Ancien bâtiment voyageurs
Achevé en 1912, le bâtiment de la gare correspond à une variante des gares de plan type 1895, du même type que la gare d'Olloy-sur-Viroin. Celle de Treignes est la plus grande des gares de cette famille, avec une aile basse de 11 travées encadrée par deux corps de logis au lieu d'un, en raison de la présence d'un poste de douane dans la gare pour le contrôle des voyageurs et le dédouanement des marchandises.
L'Université libre de Bruxelles[4] l'a acheté en 1972. Elle y a installé un laboratoire appelé Centre de l'environnement Paul Brien. Le bâtiment a aussi été utilisé comme lieu d'exposition de l'écomusée du Viroin[5].
En , L'ULB a annoncé son intention de céder le bâtiment[6]. Faute d'acquéreur, le bourgmestre de Viroinval tente de rassembler plusieurs associations autour d'un projet commun, dévoilé en [7].
- L'autorail 4611 et les installations.
- Intérieur de la gare et l'autorail 4611.
- Côté rue.
- Un autorail ex-CFL 201-211.
Notes et références
- Site officiel CFV3V, rubrique : l'historique lire en ligne (consulté le 9 mai 2011).
- Didier Mosseray, Le chemin à vapeur des trois Vallées et son musée du chemin de fer (Mariembourg - Treignes), dans Les Cahiers de l'Urbanisme n° 4041, septembre 2002 extrait en ligne (consulté le 9 mai 2011).
- Site ville de Treignes, rubrique : Le musée du chemin de fer à vapeur lire en ligne (consulté le 9 mai 2011).
- ULB, Site de Treignes lire en ligne (consulté le 9 mai 2011).
- Site écomusée du viroin, L'ULB à Treignes lire en ligne (consulté le 9 mai 2011).
- « La gare de Treignes est à vendre », sur www.rtbf.be (consulté le )
- « Des logements et un espace inter-services occuperont bientôt la gare de Treignes », sur www.canalc.be (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Guy Ittelet, « Mariembourg/Treignes : Festival de la vapeur Une cavalcade de matériel ferroviaire en vedette », Le Soir,‎ , p. 18 (lire en ligne)
- André Lépine, « La ligne 132 en cartes postales anciennes », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 500,‎
- Itinéraire des gares rurales, vol. 4, Société Royale Belge de Géographie, coll. « Hommes et paysages », , 45 p.