Ligne de Vireux-Molhain à la frontière belge vers Mariembourg
La ligne de Vireux-Molhain à la frontière belge vers Mariembourg était une courte ligne ferroviaire française à voie unique et à écartement normal, permettant le raccordement des chemins de fer français et belges qui la prolongeaient par la ligne de Charleroi-Sud à Treignes et la frontière française (ligne 132).
Ligne de Vireux-Molhain à la frontière belge vers Mariembourg | |
Pays | France |
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Historique | |
Mise en service | 1862 |
Fermeture | 1962 – 1971 |
Concessionnaires | Entre Sambre et Meuse (1845 – 1865) Grand Central Belge (1865 – 1898) Est (1898 – 1937) SNCF (1938 – 1997) RFF (1997 – 2014) SNCF (à partir de 2015) |
Caractéristiques techniques | |
Numéro officiel | 200 000 |
Longueur | 2 km |
Écartement | standard (1,435 m) |
Électrification | Non électrifiée |
Nombre de voies | Anciennement à voie unique |
Trafic | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant(s) | Ligne non exploitée |
Schéma de la ligne | |
Elle constituait la ligne no 200000 du réseau ferré national.
Histoire
Dans les années 1830, Monsieur Lebon et compagnie demandent la concession d'une ligne de chemin de fer « entre la frontière de Belgique et Vireux-sur-Meuse » en prolongement d'un chemin de fer en provenance de Charleroi. La ligne leur est concédée par une ordonnance royale le [1]. La compagnie doit construire et mettre en service la ligne dans les quatre ans suivant la publication de l'ordonnance. Ce délai est prorogé jusqu'au par un décret le [2].
Cette courte ligne, prolongée par la ligne belge 132, est construite par la compagnie belge de l'Entre Sambre et Meuse, qui en laisse l'exploitation à la Compagnie du Grand Central belge. Cette dernière l'ouvre à l'exploitation le [3].
Par un traité signé, le , entre la Compagnie du chemin de fer entre Sambre et Meuse et la Compagnie des chemins de fer de l'Est, puis par une convention signée, le suivant, entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de l'Est, la ligne est incorporée au réseau de cette dernière compagnie. L'ensemble de ces dispositions est approuvé par une loi le [4]. Cette reprise est toutefois conditionnée au rachat par l'État belge de la ligne en prolongement située sur son territoire.
Elle est reprise par l'État belge, le , pour la revendre à la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Néanmoins l'État belge y conserve le monopole du service voyageurs et du trafic de transit[3].
Caractéristiques
Ligne de Vireux-Molhain à la frontière belge vers Mariembourg | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Tracé
La ligne quitte la gare de Vireux-Molhain, en direction du nord-est, en parallèle avec la ligne de Soissons à Givet dont elle se débranche par une courbe sur la gauche, avant le Viroin qu'elle traverse sur un pont en biais. Puis elle suit la rive gauche en direction de l'ouest jusqu'à l'entrée est du tunnel de Mazée[3] dont la sortie ouest est située sur la frontière entre la Belgique et la France, la voie se prolongeait par la ligne de Charleroi à la frontière française[5].
Ouvrages d'art
Le « tunnel de Najauge »[6], dit aussi « tunnel de Vireux » ou « tunnel de Mazée »[3], long de 243 mètres est entièrement situé sur le territoire français avant la frontière.
Notes et références
- « N° 11875 - Ordonnance du roi qui autorise l'établissement d'un chemin de fer de la frontière de Belgique à Vireux-sur-Meuse (Ardennes) : 8 mars 1845 », Bulletin des lois du Royaume de France, Paris, Imprimerie Royale, iX, vol. 30, no 1185, , p. 273 - 286 (lire en ligne).
- « N° 3731 - Décret portant prorogation du délai d'exécution du chemin de fer de la frontière de Belgique à Vireux-sur-Meuse : 25 février 1852 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, x, vol. 9, no 497, , p. 555 - 557 (lire en ligne).
- Pascal Dumont - Olivier Geerinck, « La ligne Mariembourg - Vireux », dans Sur les rails d'Ardennes et de Gaume, éditions de Borée, (ISBN 9782844942692), pp. 41-42 extrait (consulté le 2 mai 2014).
- « N° 34083 - Loi ayant pour objet d'approuver une convention passée entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de l'Est en vue de l'incorporation, au réseau concédé à ladite compagnie, du chemin de fer de Vireux à la frontière : 12 février 1898 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 56, no 1939, , p. 441 - 443 (lire en ligne).
- Site google.fr/maps : Tracé complet de la ligne (consulté le 2 mai 2014).
- Site railations.net où est passé le tunnel de Najauge ? (consulté le 2 mai 2014).
Voir aussi
Bibliographie
- François et Maguy Palau, « 5.39 Nouzon-Givet-frontière belge : », dans Le rail en France : le Second Empire, tome 2, 1858 - 1863, édition Palau, Paris, 2001 (ISBN 2-950-94212-1), p. 155
- Pascal Dumont - Olivier Geerinck, « La ligne Mariembourg - Vireux », dans Sur les rails d'Ardennes et de Gaume, éditions de Borée, (ISBN 9782844942692), pp. 41-42