AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Vire-sur-Lot

Vire-sur-Lot est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot, dans le Nord-Ouest de la région Occitanie. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Vire-sur-Lot
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble
Maire
Mandat
Yvette Froidefond
2020-2026
Code postal 46700
Code commune 46336
DĂ©mographie
Gentilé virois, viroise
Population
municipale
340 hab. (2020 en diminution de 9,33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 44 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 29â€Č 30″ nord, 1° 05â€Č 16″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 269 m
Superficie 7,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Puy-l'ÉvĂȘque
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vire-sur-Lot
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vire-sur-Lot
GĂ©olocalisation sur la carte : Lot
Voir sur la carte topographique du Lot
Vire-sur-Lot
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Vire-sur-Lot
Liens
Site web http://www.vire-sur-lot.fr/

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Lot et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Vire-sur-Lot est une commune rurale qui compte 340 habitants en 2020. Ses habitants sont appelĂ©s les Virois ou Viroises.

    GĂ©ographie

    Commune situĂ©e dans le Quercy, sur le Lot, entre Puy-l'ÉvĂȘque et Fumel.

    Communes limitrophes

    Vire-sur-Lot est limitrophe de cinq autres communes : Les communes limitrophes sont Duravel, Floressas, Lacapelle-Cabanac, Puy-l'ÉvĂȘque et Touzac.

    Communes limitrophes de Vire-sur-Lot[1]
    Duravel
    Touzac Vire-sur-Lot Puy-l'ÉvĂȘque
    Lacapelle-Cabanac Floressas

    Hydrographie

    La commune est située au bord d'un méandre formé par le Lot qui lui sert de frontiÚre naturelle dans sa partie nord avec la commune de Duravel.

    La commune est couverte par le PPRI Bassin du Lot[2] aval - Vert - Masse. De nombreux terrains sont situés en zone inondable mais la majorité d'entre eux sont des terrains agricoles destinés à l'expansion des crues.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 777 hectares ; son altitude varie de 67 Ă  369 mĂštres[3].

    Voies de communication et transports

    AccÚs avec la RD 811 (ex RN 111) puis prendre la route départementale D 58 ou la D 8. La commune bénéficie d'une desserte scolaire pour les collégiens en bus matin et soir.

    Une ligne d'autocar LiO (Cahors - Monsempron Libos) desset les communes limitrophes de Duravel et Puy-l'EvĂȘque. La commune de Vire-sur-Lot ne bĂ©nĂ©ficie pas d'une offre de transport en commun.

    La gare la plus proche se situe Ă  Monsempron-Libos (axe Agen-PĂ©rigueux) avec des correspondances pour Bordeaux notamment.

    La commune de Vire-sur-Lot bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©sence d'une voie verte. Il est notamment possible de rejoindre Puy-l'EvĂȘque ou Fumel en empruntant des voies amĂ©nagĂ©es essentiellement en bordure du Lot pour les mobilitĂ©s douces. Certaines sections sont en site propre, d'autres en "vĂ©loroute". Les pouvoirs publics ont la volontĂ© d'amĂ©nager de nouvelles sections, ce qui pourrait permettre le dĂ©veloppement du cyclotourisme et l'amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie des habitants.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 868 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Anglars », sur la commune d'Anglars-Juillac, mise en service en 1989[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 796,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  36 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[16] : le « cours infĂ©rieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[17] et le « plateau de Floressas, combe de Lagard Basse, coteaux attenants et coteaux de GrĂ©zels » (1 114 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Vire-sur-Lot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [19] - [I 1] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (75,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (78,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (60,4 %), forĂȘts (18,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,9 %), zones urbanisĂ©es (3,4 %), eaux continentales[Note 6] (2,4 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Vire-sur-Lot est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Lot. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1995, 1996, 1999 et 2003[25] - [22].

    Vire-sur-Lot est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vire-sur-Lot.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements diffĂ©rentiels[27]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 95,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 215 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 198 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 92 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[31] et 296 millions de mĂštres cubes[32] - . À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[33].

    Toponymie

    Le toponyme Vire-sur-Lot, en occitan Viras, pourrait ĂȘtre basĂ© soit sur virar, virada ou vira qui qualifie une courbe du Lot en amont du village, soit sur un nom d'homme latin Virius[34].

    Histoire

    À partir du XVe siĂšcle, puis grĂące aux amĂ©nagements du Lot par Colbert, des barges, appelĂ©es gabarres chargeaient le vin de Cahors dans le « Port-de-Vire Â» pour l'acheminer jusqu'Ă  Bordeaux, d'oĂč il partait dans le reste de l'Europe[35].

    Le vignoble atteignait 40 000 hectares Ă  Vire, en 1850, soit 1/3 du territoire.

    En 1877, le vignoble totalement détruit par le phylloxéra, une sorte de puceron ravageur.

    Victor Combes, ordonné plus tard chevalier du Mérite agricole, viticulture de la commune est l'un des précurseurs du « Vinifera », aujourd'hui principale espÚce de vignes cultivée dans le Monde, à l'origine du rupestris, un cépage hybride américain.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de onze[36] - [37].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communautĂ© de communes de la VallĂ©e du Lot et du Vignoble et du canton de Puy-l'ÉvĂȘque.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[38]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1841 1849 Paul Albert Latapie (de)
    1849 1855 Pierre André Lacroze
    1855 1865 Raymond Baptiste Durou
    1865 1890 Jean Rives
    1890 1925 Alexandre Durou
    1925 1929 Pierre LĂ©once Durou
    1929 1935 Victor Combes
    1935 1983 Paul Robert Durou
    1983 1995 Jean-louis Durou
    1995 2020 Denis Fabbro
    2020 Yvette Froidefond

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[40].

    En 2020, la commune comptait 340 habitants[Note 8], en diminution de 9,33 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
    326504503478515498502494490
    1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
    508464430415403411420412410
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    405418406330383368354351354
    1999 2006 2007 2012 2017 2020 - - -
    322351355375350340---
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[43] 1975[43] 1982[43] 1990[43] 1999[43] 2006[44] 2009[45] 2013[46]
    Rang de la commune dans le département 84 115 96 100 129 122 120 114
    Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

    Santé

    Enseignement

    Vire-sur-Lot fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture et festivités

    • ComitĂ© des FĂȘtes
    • Association artistique (peinture)

    Activités sportives

    PĂȘche, chasse, pĂ©tanque, baignade (non surveillĂ©e), canoĂ«-kayak, cyclotourisme, randonnĂ©e pĂ©destre,

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SYDED[49] - [50].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 163 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 356 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 160 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]5,1 %6,1 %7,7 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  202 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (65,3 % ayant un emploi et 7,7 % de chĂŽmeurs) et 27 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 179 emplois en 2018, contre 173 en 2013 et 159 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 134, soit un indicateur de concentration d'emploi de 133,2 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %[I 10].

    Sur ces 134 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    20 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Vire-sur-Lot au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (6 sur les 20 entreprises implantĂ©es Ă  Vire-sur-Lot), contre 29,9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particuliÚrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations33201816
    SAU[Note 13] (ha)501515517754

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 33 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  20 en 2000 puis Ă  18 en 2010[53] et enfin Ă  16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[54] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 501 ha en 1988 Ă  754 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 15 Ă  47 ha[53].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vire-sur-Lot » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vire-sur-Lot » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vire-sur-Lot » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vire-sur-Lot » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Services de l’Etat dans le Lot, « Le PPRi Bassin du Lot aval - Vert - Masse », sur www.lot.gouv.fr, (consultĂ© le )
    3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Anglars - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Vire-sur-Lot et Anglars-Juillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Anglars - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Vire-sur-Lot et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Liste des ZNIEFF de la commune de Vire-sur-Lot », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « ZNIEFF le « cours inférieur du Lot » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF le « plateau de Floressas, combe de Lagard Basse, coteaux attenants et coteaux de Grézels » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Vire-sur-Lot », sur Géorisques (consulté le )
    23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    24. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    25. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    26. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le )
    27. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    28. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vire-sur-Lot », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    30. Article R214-112 du code de l’environnement
    31. « barrage de Grandval », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
    32. « barrage de Sarrans », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
    33. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    34. Gaston Bazalgues, À la dĂ©couverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 126.
    35. « Comment ne pas évoquer la commune de Vire sur Lot sans parler du Vin de Cahors ! », Site de la municipalité de Vire-sur-Lot (consulté le ).
    36. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    37. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    38. « Les maires de Vire-sur-Lot », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    43. INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    44. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    45. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    46. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    47. http://www.vire-sur-lot.fr/fr/vie-locale-sante-enseignement/institut-medico-educatif.html
    48. « GPS46 », sur www.gps46.fr (consulté le )
    49. « Accueil », sur SYDED du Lot (consulté le ).
    50. http://www.vire-sur-lot.fr/fr/environnement-cadre-de-vie/dechets.html
    51. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    52. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    53. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Vire-sur-Lot - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    54. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Lot » (consulté le ).
    55. « Église paroissiale Saint-Pierre-Ăšs-Liens », sur www.pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le )

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[30].
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.