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Vallée d'Ossau

La vallée d'Ossau est une vallée des Pyrénées françaises, située en Béarn dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont les Ossalois.

Vallée d'Ossau
La vallée d'Ossau vue des contreforts du Plaa de Soum.
La vallée d'Ossau vue des contreforts du Plaa de Soum.
Massif Pyrénées
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Communes Arudy, Bielle, Aste-BĂ©on, Laruns
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 42° 59â€Č nord, 0° 25â€Č ouest[1]
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
(Voir situation sur carte : Pyrénées)
Vallée d'Ossau
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Atlantiques)
Vallée d'Ossau
Orientation aval nord
Longueur
Type Vallée glaciaire
Écoulement Gave d'Ossau
Voie d'accĂšs principale D 934

Toponymie

Le toponyme Ossau transparaßt dans le nom de peuple Oscidates et Osquidates Montani et Campestres[2], puis est attesté sous les formes Valis Ursaliensis (1127[3], réformation de Béarn[4]), Orsalenses et Orsal (respectivement 1154[3] et 1170[3], titres de Barcelone[5]), Arcidiagonat d'Ossau (1249[3], notaires d'Oloron[6]) et Ursi-Saltus (1270[3], titres d'Ossau[7]). Son nom gascon est Vath / Bat d'Aussau.

Les dĂ©nominations mĂ©diĂ©vales valis ursaliensis, Orsal suggĂšrent que la rĂ©gion tire son nom de l'ours (latin ursus + suffixe adjectival -al/-au)[8]. Plus vraisemblablement, le toponyme Ossau est dĂ©rivĂ© de l’hydronyme *urs, que l'on retrouve dans Ourse ou Ousse[9] - [10].

GĂ©ographie

Situation, topographie

La vallĂ©e d'Ossau est une des trois grandes vallĂ©es de montagne du BĂ©arn. Elle s'Ă©tire gĂ©ographiquement du nord au sud sur une cinquantaine de kilomĂštres depuis RĂ©bĂ©nacq (Ă  quinze kilomĂštres de Pau) jusqu'au col du Pourtalet (Ă  la frontiĂšre espagnole). Elle est formĂ©e de deux cantons : en partie basse vallĂ©e se trouve le canton d'Arudy avec un paysage de piĂ©mont pyrĂ©nĂ©en. En partie haute-vallĂ©e se trouve le canton de Laruns qui offre de la basse, de la moyenne et de la haute-montagne. Elle est traversĂ©e par le gave d'Ossau et dominĂ©e par le pic du Midi d'Ossau qui culmine Ă  2 884 mĂštres.

Située en Haut-Béarn au sud de Pau, elle est parcourue par le gave d'Ossau, branche mÚre du gave d'Oloron.

C'est la plus orientale des trois principales vallĂ©es bĂ©arnaises creusant la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es. C'est aussi une vallĂ©e glaciaire qui offre son emblĂšme Ă  la vallĂ©e, Ă  la ville de Pau, Ă  la Section paloise : le pic du Midi d'Ossau. À l'Ă©poque glaciaire, le glacier s'Ă©coulait jusqu'Ă  RĂ©bĂ©nacq, Ă  quelques kilomĂštres au sud de Pau.

Elle communique avec la vallée de l'Ouzom et le Lavedan (ArgelÚs-Gazost), à l'est, par le col d'Aubisque et avec l'Aragon, au sud, par le col du Pourtalet.

Dans les villages de la vallée, l'habitat et les bùtiments d'exploitation sont regroupés autour de rues étroites épousant le relief.
Potagers, vergers et pĂąturages se succĂšdent lorsque l'on s'Ă©loigne des habitations pour approcher la forĂȘt. Cette organisation explique l'exceptionnelle intĂ©gration des villages dans le paysage.

Glacier d'Ossau

Le glacier d'Ossau, aujourd'hui totalement disparu, a donné sa forme spécifique à la vallée.

Durant la derniĂšre glaciation, il mesurait 38 km de long, il se terminait, au nord, dans le bassin d’Arudy en s'Ă©talant au-dessus de Louvie-Juzon, vers Buziet et vers SĂ©vignacq[11], de nombreux arcs morainiques caractĂ©ristiques des dĂ©pĂŽts du front glaciaire sont visibles au nord de Bescat sur la carte gĂ©ologique de la rĂ©gion[12], le bourg de Bescat lui-mĂȘme Ă©tant installĂ© sur la moraine frontale du glacier[13].

L'extension maximale des glaciers des PyrĂ©nĂ©es lors de la derniĂšre glaciation se situerait aux environs de 60 000 ans AP[14], ils auraient commencĂ© Ă  se retirer Ă  partir de 44 000 - 41 000 cal AP. À la fin du XXe siĂšcle , les scientifiques pensaient que les vallĂ©es Ă©taient libres de glace vers 30 000 - 23 500 cal AP[15];[16] mais ces hypothĂšses ont Ă©tĂ© remises en cause aprĂšs 2006, on considĂšre maintenant que les glaciers Ă©taient encore prĂ©sents dans les vallĂ©es Ă  une altitude 400 m vers 17 500 - 15 000 cal AP[17].

Évolution de l'environnement naturel durant la PrĂ©histoire

L'analyse pollinique de dĂ©pĂŽts glacio-lacustres et tourbeux s'Ă©tageant de 30 000 Ă  16 900 cal AP mettent en Ă©vidence des conditions climatiques glaciaires :

  • formation steppique Ă  PoacĂ©es, armoises (Artemisia) et ChenopodiacĂ©es (indiquant la relative sĂ©cheresse du climat[18]) avec quelques traces de vĂ©gĂ©tation de type toundra, prĂ©sence du pin (Pinus) et du genĂ©vrier (Juniperus)[18] ;
  • paysages trĂšs ouverts, faune constituĂ©es de chevaux, rennes, bisons, bouquetins, isards ;
  • entre 24 000 et 18 000 cal AP (la phase la plus froide du dernier Ă©pisode glaciaire) la tempĂ©rature moyenne est estimĂ©e Ă  −5 °C, les prĂ©cipitations moyennes 300 mm.

Le maximum glaciaire se situerait vers 20 000 AP[18], le climat se rĂ©chauffe peu Ă  peu Ă  partir de 17 000 cal AP.

De 16 900 Ă  14 700 cal AP, le climat reste froid, les populations d'armoise et de genĂ©vrier s'accroissent[18], le couvert forestier reste faible, le pin reprĂ©sente 25 % des pollens[15], les populations de chĂȘnes et de bouleaux bien que prĂ©sentes, restent faibles[15], le genĂ©vrier domine (probablement Juniperus thurifera, Juniperus communis, Juniperus sabina).

À partir de 14 700 cal AP, le climat se rĂ©chauffe, les glaces fondent, le niveau de la mer remonte (pĂ©riode Bölling : 14 700 - 14 075 cal AP) :

  • genĂ©vriers, bouleaux et pins se dĂ©veloppent en premier accompagnĂ©s de saules et d'argousier (Hippophae rhamnoides), toutes espĂšces hĂ©liophiles et colonisatrices[15] ;
  • les herbacĂ©es steppiques se rarĂ©fient.

Vers 14 000 AP, la couverture forestiĂšre, surtout constituĂ©e de pins[15], s'accroĂźt, bouleaux, genĂ©vriers et poacĂ©es dĂ©clinent, les chĂȘnes caducifoliĂ©s apparaissent[18] (pĂ©riode Alleröd : 14 075 - 12 895 cal AP).

Vers 11 700 cal AP, les espĂšces hĂ©liophiles se rarĂ©fient, remplacĂ©es par des feuillus caducifoliĂ©s (chĂȘne et noisetier), c'est le dĂ©but de l'holocĂšne.

Du MĂ©solithique au NĂ©olithique (8 200 - 5 100 cal AP), l'environnement forestier est dominĂ© par le noisetier (Corylus) s'enrichissant peu Ă  peu en chĂȘne (Quercus) et en orme (Ulmus), le pin (Pinus) reste prĂ©sent[19]. L'aulne (Alnus), le frĂȘne (Fraxinus) puis le tilleul (Tilia) apparaissent vers 5 750 AP.

Les céréales sont décelables à partir du Néolithique moyen[20].

Le hĂȘtre dĂ©jĂ  prĂ©sent vers 7 300 - 6 800 AP se rĂ©pand fortement Ă  partir de 4 000 - 3 800 AP grĂące Ă  une nĂ©bulositĂ© favorable Ă  son dĂ©veloppement. Le sapin ne colonise les PyrĂ©nĂ©es occidentales que vers 4 900 - 4 800 cal AP[15]. Les premiers chĂątaigniers apparaissent vers 4 500 AP, le noyer vers 2 000 AP[15].

Végétation à la Protohistoire

Du NĂ©olithique final au bronze moyen (5 100 - 3 650 cal AP), les boisements restent dominĂ©s par le noisetier, des indices de feux apparaissent, la proportion de noisetier et de chĂȘne diminue au profit des cĂ©rĂ©ales et des herbes de pĂąturage[20].

Du bronze moyen Ă  l'Ăąge du fer (3 650 - 2 250 cal AP), on constate un impact anthropique croissant (feux pastoraux et Ă©cobuages), la frĂ©quentation par le bĂ©tail apparaĂźt au bronze final[20].

Végétation à la période médiévale

Le paysage reste essentiellement forestier durant le Moyen Âge, la vallĂ©e d'Ossau n'hĂ©berge pas de communautĂ©s religieuses de dĂ©frichements telles qu'elles ont existĂ© dans d'autres rĂ©gions. Les secteurs les plus cultivĂ©s se situent entre Laruns et Arudy, mais au XIVe siĂšcle la forĂȘt reste trĂšs prĂ©sente autour de Castet, de Louvie-Soubiron et de Sainte-Colome. Le chemin de Saint-Jacques parcourt la haute vallĂ©e dans un paysage trĂšs boisĂ© jusqu'Ă  l'hĂŽpital de Gabas. Le bois est totalement intĂ©grĂ© Ă  la vie locale, la maison, les meubles, les instruments agricoles sont en bois, les animaux se nourrissent des fruits du chĂȘne, du chĂątaignier ou du hĂȘtre. L'utilisation du bois d’Ɠuvre (chĂȘne, frĂȘne, chataignier) reste toutefois rĂ©glementĂ©e par les seigneurs[21].

Administration

18 communes font partie de la vallée : Arudy, Aste-Béon, Béost, Bescat, Bielle, BilhÚres, Buzy, Castet, Eaux-Bonnes, GÚre-Bélesten, Izeste, Laruns, Louvie-Juzon, Louvie-Soubiron, Lys, Rébénacq, Sainte-Colome et Sévignacq-Meyracq.

Ces communes adhÚrent à la communauté de communes de la Vallée d'Ossau créée en et présidée par Jean-Paul Casaubon. Elle fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn aux cÎtés des communautés de communes du piémont oloronais, de Josbaig, de la vallée d'Aspe et de la vallée de Barétous.

Histoire

Concernant l'anthropisation primitive de la vallĂ©e, selon l’archĂ©ologue Claude Blanc : « La vallĂ©e d'Ossau est une des plus riches en vestiges protohistoriques des PyrĂ©nĂ©es occidentales françaises ». En 2000, il comptabilise 223 monuments, dont 7 dolmens, 110 cercles de pierres, 70 tumulus, 9 tumulus-cercles, 7 construction circulaires, 2 monolithes, 16 affĂ»toirs et 2 pĂ©troglyphes. De plus, 11 grottes sĂ©pulcrales ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes et fouillĂ©es[22]. Parmi les cromlechs figurent ceux de Lous Couraus.

L'emblÚme de la vallée d'Ossau : l'ours et la vache sont représentés sur la façade de la mairie d'Aste-Béon.

Selon la lĂ©gende, le vicomte du BĂ©arn dĂ©fia l'archevĂȘque de MorlaĂ s qui Ă©levait un ours, en lui soutenant qu'une de ses vaches l'emporterait au combat, ce qui arriva... Symbole de pastoralisme, la vache est reine dans le cƓur des Ossalois.

Paul Raymond[3] note que la vicomté d'Ossau, vassale de la vicomté de Béarn, fut réunie à cette derniÚre en 1000 et devint ainsi la baronnie d'Ossau. Au XIIIe siÚcle, la baronnie, s'étendaient à tout le canton de Laruns (Aste-Béon, Béost, Bielle, BilhÚres, Eaux-Bonnes, GÚre-Bélesten, Laruns, Louvie-Soubiron) et partiellement à celui d'Arudy (Arudy, Bescat, Buzy, Castet, Izeste, Louvie-Juzon, Lys, Sainte-Colome, Sévignacq). Bielle en était la capitale.

La construction du barrage d'Artouste, le plus haut Ă©difice de l'ensemble hydroĂ©lectrique de la vallĂ©e d'Ossau a nĂ©cessitĂ© un chantier exceptionnel dans les annĂ©es 1920. Une voie de chemin de fer de 10 km est construite Ă  2 000 m d'altitude. Le train sert Ă  transporter plus de 2 000 ouvriers et des tonnes de matĂ©riel. En raison des hivers rigoureux, le chantier en construction de la voie dure trois ans. En 1932, le train industriel reprend du service Ă  des fins touristiques. Les conditions de transport sont rustiques et le train ne fonctionne que le week-end. On monte alors par le tĂ©lĂ©phĂ©rique de la SHEM dont le dĂ©part se trouve au niveau de l'usine hydroĂ©lectrique d'Artouste. Puis, la renommĂ©e du train augmente et il sert mĂȘme dans les annĂ©es 1960-1970 pour transporter les skieurs vers la station d'Artouste. Il accueille dĂ©sormais prĂšs de 100 000 visiteurs par an et est toujours utilisĂ© pour la maintenance des ouvrages hydroĂ©lectriques.

Activités

Économie

La production d'hydroĂ©lectricitĂ© est une des activitĂ©s phare de la vallĂ©e d'Ossau en parallĂšle du pastoralisme et du tourisme. Depuis prĂšs de 100 ans, la SociĂ©tĂ© hydroĂ©lectrique du Midi (SHEM) produit une Ă©nergie renouvelable grĂące Ă  l'eau de la vallĂ©e. Elle exploite en cascade 13 usines (Artouste lac, Pont de camps, Artouste, FabrĂšges, Bious, MiĂšgebat, Hourat, Geteu, Castet, Eaux-Bonnes, Assouste, Espalungue, Aste-BĂ©on). Ce parc hydroĂ©lectrique s'Ă©tend sur environ 30 km de galeries et cinq communes (Laruns, Eaux-Bonnes, Aste-BĂ©on, Bielle, Castet). L'eau transite Ă  travers 45 km de galeries et km de conduites forcĂ©es Ă  flanc de montagne. La SHEM produit en moyenne en Ossau 586,8 GWh par an, soit la consommation en Ă©lectricitĂ© d'une ville comme Bordeaux. Le complexe hydroĂ©lectrique dĂ©bute Ă  2 000 mĂštres d'altitude avec le barrage d'Artouste. La premiĂšre usine hydroĂ©lectrique est installĂ©e sous le barrage Ă  70 mĂštres de profondeur. L'eau turbinĂ©e une premiĂšre fois est rejointe par les eaux d'autres barrages (Bious, FabrĂšges). Ces eaux sont ensuite turbinĂ©es plusieurs fois en cascade par les autres usines implantĂ©es le long du Gave d'Ossau, notamment MiĂšgebat et le Hourat. Elles sont restituĂ©es au barrage de Castet qui a Ă©tĂ© construit, dans les annĂ©es 1950, pour moduler le retour au milieu naturel des eaux turbinĂ©es par les usines et garantir ainsi, un flot plus rĂ©gulier d'eau dans le gave d'Ossau. L'usine installĂ©e dans ce barrage a Ă©tĂ© dotĂ©e des premiers groupes bulbes de France qui ont ensuite Ă©quipĂ© l'usine marĂ©motrice de la Rance en Bretagne. En Ossau, on dĂ©nombre les trois principaux types d'installations hydroĂ©lectriques : la haute chute, la moyenne chute et le fil d'eau.

À travers ses installations, la SHEM contribue aussi à l'alimentation en eau de la commune de Laruns. Elle fournit aussi notamment de l'eau pour les canons à neige de la station de ski d'Artouste.

Tourisme

Protection environnementale

Une partie de la vallĂ©e d'Ossau fait partie de la zone cƓur du parc national des PyrĂ©nĂ©es. De plus, une partie du territoire a Ă©tĂ© reconnue comme zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

La SHEM mĂšne avec les AAPPMA et PĂȘche 64 (CD), diffĂ©rentes actions pour la protection des milieux aquatiques afin de contribuer Ă  l'atteinte de l'objectif europĂ©en du bon Ă©tat Ă©cologique des masses d'eau. Le barrage de Castet est ainsi Ă©quipĂ© du premier ascenseur Ă  poissons de France ainsi que d'une camĂ©ra de dĂ©tection des poissons dont la technologie est issue de la recherche mĂ©dicale.

Notes et références

  1. « Coordonnées du centre de la vallée » sur Géoportail.
  2. Pline l'Ancien, Ier siĂšcle de notre Ăšre, Histoire naturelle, livre IV
  3. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne).
  4. Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siÚcle ».
  5. Titres publiés dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
  6. Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  7. Titres de la vallée d'Ossau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  8. Jacques Astor, Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France, Millau, Éditions du Beffroi, , 1293 p. (ISBN 2-908123-59-2, BNF 39034098), p. 557.
  9. Michel Grosclaude (prĂ©f. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du BĂ©arn, Pau, EscĂČla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, BNF 35515059), « L'hydronyme Ousse », p. 380.
  10. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des pays et provinces de France, Sud-Ouest (ISBN 2-87901-367-4)
  11. Andrieu-Ponel ValĂ©rie, Hubschman Jacques, Jalut Guy et HĂ©rail GĂ©rard, « Chronologie de la dĂ©gladation des PyrĂ©nĂ©es françaises. Dynamique de sĂ©dimentation et contenu pollinique des palĂ©olacs ; application Ă  l'interprĂ©tation du retrait glaciaire. », Bulletin de l'Association française pour l'Ă©tude du quaternaire, vol. 25, nos 2-3,‎ , p. 55–67 (lire en ligne)
  12. « Infoterre », sur http://infoterre.brgm.fr (consulté le )
  13. Panneau d'information prĂšs du cimetiĂšre de Bescat.
  14. Jalut, G. et Turu i Michels, La végétation des Pyrénées françaises lors du dernier épisode glaciaire et durant la transition Glaciaire-interglaciaire (Last Termination), Puigcerda, (lire en ligne)
    in J.M. Fullola, N. Valdeyron et M. Langlais (dir.), Els Pirineus i les àrees circumdants durant el Tardiglacial. Mutacions i filiacions tecnoculturals, evolució paleoambiental. Homenatge Georges Laplace. XIV Colloqui internacional d'arqueologia de Puigcerdà, 10–11 XI 2006, Institut d'Estudis Ceretans.
  15. Guy Jalut, « Les principales Ă©tapes de l'histoire de la forĂȘt pyrĂ©nĂ©enne française depuis 15000 ans », Monografias del Instituto Pyrenaico Ecologia, Jaca,‎ , p. 609–615 (lire en ligne)
    in Homenaje a Pedro Montserrat, Jaca y Huesca, 1988
  16. G. Jalut, D. Galop, J.M. Belet, S. Aubert, A. Esteban Amat, A. Bouchette, J.J. Dedoubat et M. Fontugne, « Histoire des forĂȘts du versant nord des PyrĂ©nĂ©es au cours des 30000 derniĂšres annĂ©es », J. Bot. Soc. Bot. Fr. 5,‎ , p. 73–84 (ISSN 0181-1789, lire en ligne)
  17. Guy Jalut et Valentin Turu i Michels, « Le dernier cycle glaciaire-interglaciaire dans les PyrĂ©nĂ©es : englacement, climat, vĂ©gĂ©tation », Colloque PyrĂ©nĂ©es d'hier et d'aujourd'hui organisĂ© Ă  l'UniversitĂ© de Pau et des Pays de l'Adour,‎ , p. 145–162 (lire en ligne)
    in Colloque Pyrénées d'hier et d'aujourd'hui organisé à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour
  18. Jalut G., Montserrat Marti J., Fontugne M., Delibrias G., Vilaplana J.M. et Julia R., « Glacial to interglacial vegetation changes in the northern and southern PyrĂ©nĂ©es : dĂ©glaciation, vĂ©gĂ©tation cover and chronology », Quaternary Science Reviews, vol. 11,‎ , p. 449–480 (lire en ligne)
  19. GeneviĂšve Marsan, « Les gisements mĂ©solithiques d'Arudy (vallĂ©e d’Ossau, PyrĂ©nĂ©es nord occidentales) », MonografĂ­as ArqueolĂłgicas,‎ , p. 256–278 (ISBN 978-84-92522-07-1, lire en ligne)
  20. Carole Cugny, Apports des microfossiles non-polliniques Ă  l'histoire du pastoralisme sur le versant nord PyrĂ©nĂ©en : entre rĂ©fĂ©rentiels actuels et reconstitution du passĂ©, Toulouse, UniversitĂ© Toulouse 2, (lire en ligne), p. 220–224, 240–244
    ThĂšse de doctorat en GĂ©ographie
  21. Tucoo-Chala Pierre, « ForĂȘts et landes en BĂ©arn au XIVe siĂšcle », Annales du Midi : revue archĂ©ologique, historique et philologique de la France mĂ©ridionale, vol. 67, no 31,‎ , p. 247–259 (DOI https://doi.org/10.3406/anami.1955.6053, www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1955_num_67_31_6053)
  22. LARROUTUROU Emmanuel, « La pierre solsticiale du plateau du Bénou », sur Cromlechs Ossau,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • RenĂ© Arripe, La vallĂ©e d’Ossau, Éditions LoubatiĂšres
  • RenĂ© Arripe, Ossau 1900 « Le canton de Laruns », LoubatiĂšres, Toulouse
  • RenĂ© Arripe, Ossau 1900 « Le canton d’Arudy », LoubatiĂšres, Toulouse
  • RenĂ© Arripe, VallĂ©e d'Ossau 2000, le canton de Laruns, RenĂ© Arripe
  • RenĂ© Arripe, VallĂ©e d'Ossau 2000, le canton d'Arudy, RenĂ© Arripe
  • F. Butel, Une vallĂ©e pyrĂ©nĂ©enne : la vallĂ©e d’Ossau, 1894
  • F. Capdevielle, La vallĂ©e d’Ossau, 1890, Paris
  • Lucienne Couet-Lannes, Promenade ArchĂ©ologique en vallĂ©e d’Ossau, Éditions Marrimpouey Jeune, Collection des Amis des Églises anciennes du BĂ©arn, 1975, Pau
  • Jean-Pierre DugĂšne, Ossau pastoral, parc national des PyrĂ©nĂ©es et Ă©ditions Cairn, Pau, 2002
  • Jean Joanicot, La vallĂ©e d’Ossau Ă  travers l’histoire, Imprimerie Saint-Joseph, Tarbes, 1971 - In 8°écu
  • J. Lacoste, Souvenir des temps calamiteux en Ossau, In Revue historique et archĂ©ologique du BĂ©arn et du Pays Basque, 1re annĂ©e, 1910. pp. 77–88, 106-117, 255-273, 413-428, 474-480
  • M. Luchaire, « Étymologie du nom d'Ossau », In Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Sciences, des Lettres et des Arts de Pau, 2e sĂ©rie, tome 3, annĂ©es 1873-1874, p. 66 [lire en ligne]
  • Jean et Paul Passy, L'origine des Ossalois, Paris, 1904 - 172 p.
  • Pierre Tucoo-Chala, Cartulaires d’Ossau
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