Vallée d'Ossau
La vallée d'Ossau est une vallée des Pyrénées françaises, située en Béarn dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont les Ossalois.
Vallée d'Ossau | |||
La vallée d'Ossau vue des contreforts du Plaa de Soum. | |||
Massif | Pyrénées | ||
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Pays | France | ||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||
Communes | Arudy, Bielle, Aste-BĂ©on, Laruns | ||
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques | 42° 59âČ nord, 0° 25âČ ouest[1] | ||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Orientation aval | nord | ||
Longueur | |||
Type | Vallée glaciaire | ||
Ăcoulement | Gave d'Ossau | ||
Voie d'accĂšs principale | D 934 | ||
Toponymie
Le toponyme Ossau transparaßt dans le nom de peuple Oscidates et Osquidates Montani et Campestres[2], puis est attesté sous les formes Valis Ursaliensis (1127[3], réformation de Béarn[4]), Orsalenses et Orsal (respectivement 1154[3] et 1170[3], titres de Barcelone[5]), Arcidiagonat d'Ossau (1249[3], notaires d'Oloron[6]) et Ursi-Saltus (1270[3], titres d'Ossau[7]). Son nom gascon est Vath / Bat d'Aussau.
Les dĂ©nominations mĂ©diĂ©vales valis ursaliensis, Orsal suggĂšrent que la rĂ©gion tire son nom de l'ours (latin ursus + suffixe adjectival -al/-au)[8]. Plus vraisemblablement, le toponyme Ossau est dĂ©rivĂ© de lâhydronyme *urs, que l'on retrouve dans Ourse ou Ousse[9] - [10].
GĂ©ographie
Situation, topographie
La vallée d'Ossau est une des trois grandes vallées de montagne du Béarn. Elle s'étire géographiquement du nord au sud sur une cinquantaine de kilomÚtres depuis Rébénacq (à quinze kilomÚtres de Pau) jusqu'au col du Pourtalet (à la frontiÚre espagnole). Elle est formée de deux cantons : en partie basse vallée se trouve le canton d'Arudy avec un paysage de piémont pyrénéen. En partie haute-vallée se trouve le canton de Laruns qui offre de la basse, de la moyenne et de la haute-montagne. Elle est traversée par le gave d'Ossau et dominée par le pic du Midi d'Ossau qui culmine à 2 884 mÚtres.
Située en Haut-Béarn au sud de Pau, elle est parcourue par le gave d'Ossau, branche mÚre du gave d'Oloron.
C'est la plus orientale des trois principales vallées béarnaises creusant la chaßne des Pyrénées. C'est aussi une vallée glaciaire qui offre son emblÚme à la vallée, à la ville de Pau, à la Section paloise : le pic du Midi d'Ossau. à l'époque glaciaire, le glacier s'écoulait jusqu'à Rébénacq, à quelques kilomÚtres au sud de Pau.
Elle communique avec la vallée de l'Ouzom et le Lavedan (ArgelÚs-Gazost), à l'est, par le col d'Aubisque et avec l'Aragon, au sud, par le col du Pourtalet.
Dans les villages de la vallée, l'habitat et les bùtiments d'exploitation sont regroupés autour de rues étroites épousant le relief.
Potagers, vergers et pĂąturages se succĂšdent lorsque l'on s'Ă©loigne des habitations pour approcher la forĂȘt. Cette organisation explique l'exceptionnelle intĂ©gration des villages dans le paysage.
- Basse vallée vers Bielle.
- Haute vallée lac d'Artouste.
- La vallée depuis le terminus haut du téléphérique d'Artouste (vue vers le sud).
Glacier d'Ossau
Le glacier d'Ossau, aujourd'hui totalement disparu, a donné sa forme spécifique à la vallée.
Durant la derniĂšre glaciation, il mesurait 38 km de long, il se terminait, au nord, dans le bassin dâArudy en s'Ă©talant au-dessus de Louvie-Juzon, vers Buziet et vers SĂ©vignacq[11], de nombreux arcs morainiques caractĂ©ristiques des dĂ©pĂŽts du front glaciaire sont visibles au nord de Bescat sur la carte gĂ©ologique de la rĂ©gion[12], le bourg de Bescat lui-mĂȘme Ă©tant installĂ© sur la moraine frontale du glacier[13].
L'extension maximale des glaciers des Pyrénées lors de la derniÚre glaciation se situerait aux environs de 60 000 ans AP[14], ils auraient commencé à se retirer à partir de 44 000 - 41 000 cal AP. à la fin du XXe siÚcle , les scientifiques pensaient que les vallées étaient libres de glace vers 30 000 - 23 500 cal AP[15];[16] mais ces hypothÚses ont été remises en cause aprÚs 2006, on considÚre maintenant que les glaciers étaient encore présents dans les vallées à une altitude 400 m vers 17 500 - 15 000 cal AP[17].
Ăvolution de l'environnement naturel durant la PrĂ©histoire
L'analyse pollinique de dépÎts glacio-lacustres et tourbeux s'étageant de 30 000 à 16 900 cal AP mettent en évidence des conditions climatiques glaciaires :
- formation steppique à Poacées, armoises (Artemisia) et Chenopodiacées (indiquant la relative sécheresse du climat[18]) avec quelques traces de végétation de type toundra, présence du pin (Pinus) et du genévrier (Juniperus)[18] ;
- paysages trÚs ouverts, faune constituées de chevaux, rennes, bisons, bouquetins, isards ;
- entre 24 000 et 18 000 cal AP (la phase la plus froide du dernier Ă©pisode glaciaire) la tempĂ©rature moyenne est estimĂ©e Ă â5 °C, les prĂ©cipitations moyennes 300 mm.
Le maximum glaciaire se situerait vers 20 000 AP[18], le climat se réchauffe peu à peu à partir de 17 000 cal AP.
De 16 900 Ă 14 700 cal AP, le climat reste froid, les populations d'armoise et de genĂ©vrier s'accroissent[18], le couvert forestier reste faible, le pin reprĂ©sente 25 % des pollens[15], les populations de chĂȘnes et de bouleaux bien que prĂ©sentes, restent faibles[15], le genĂ©vrier domine (probablement Juniperus thurifera, Juniperus communis, Juniperus sabina).
à partir de 14 700 cal AP, le climat se réchauffe, les glaces fondent, le niveau de la mer remonte (période Bölling : 14 700 - 14 075 cal AP) :
- genévriers, bouleaux et pins se développent en premier accompagnés de saules et d'argousier (Hippophae rhamnoides), toutes espÚces héliophiles et colonisatrices[15] ;
- les herbacées steppiques se raréfient.
Vers 14 000 AP, la couverture forestiĂšre, surtout constituĂ©e de pins[15], s'accroĂźt, bouleaux, genĂ©vriers et poacĂ©es dĂ©clinent, les chĂȘnes caducifoliĂ©s apparaissent[18] (pĂ©riode Alleröd : 14 075 - 12 895 cal AP).
Vers 11 700 cal AP, les espĂšces hĂ©liophiles se rarĂ©fient, remplacĂ©es par des feuillus caducifoliĂ©s (chĂȘne et noisetier), c'est le dĂ©but de l'holocĂšne.
Du MĂ©solithique au NĂ©olithique (8 200 - 5 100 cal AP), l'environnement forestier est dominĂ© par le noisetier (Corylus) s'enrichissant peu Ă peu en chĂȘne (Quercus) et en orme (Ulmus), le pin (Pinus) reste prĂ©sent[19]. L'aulne (Alnus), le frĂȘne (Fraxinus) puis le tilleul (Tilia) apparaissent vers 5 750 AP.
Les céréales sont décelables à partir du Néolithique moyen[20].
Le hĂȘtre dĂ©jĂ prĂ©sent vers 7 300 - 6 800 AP se rĂ©pand fortement Ă partir de 4 000 - 3 800 AP grĂące Ă une nĂ©bulositĂ© favorable Ă son dĂ©veloppement. Le sapin ne colonise les PyrĂ©nĂ©es occidentales que vers 4 900 - 4 800 cal AP[15]. Les premiers chĂątaigniers apparaissent vers 4 500 AP, le noyer vers 2 000 AP[15].
Végétation à la Protohistoire
Du NĂ©olithique final au bronze moyen (5 100 - 3 650 cal AP), les boisements restent dominĂ©s par le noisetier, des indices de feux apparaissent, la proportion de noisetier et de chĂȘne diminue au profit des cĂ©rĂ©ales et des herbes de pĂąturage[20].
Du bronze moyen à l'ùge du fer (3 650 - 2 250 cal AP), on constate un impact anthropique croissant (feux pastoraux et écobuages), la fréquentation par le bétail apparaßt au bronze final[20].
Végétation à la période médiévale
Le paysage reste essentiellement forestier durant le Moyen Ăge, la vallĂ©e d'Ossau n'hĂ©berge pas de communautĂ©s religieuses de dĂ©frichements telles qu'elles ont existĂ© dans d'autres rĂ©gions. Les secteurs les plus cultivĂ©s se situent entre Laruns et Arudy, mais au XIVe siĂšcle la forĂȘt reste trĂšs prĂ©sente autour de Castet, de Louvie-Soubiron et de Sainte-Colome. Le chemin de Saint-Jacques parcourt la haute vallĂ©e dans un paysage trĂšs boisĂ© jusqu'Ă l'hĂŽpital de Gabas. Le bois est totalement intĂ©grĂ© Ă la vie locale, la maison, les meubles, les instruments agricoles sont en bois, les animaux se nourrissent des fruits du chĂȘne, du chĂątaignier ou du hĂȘtre. L'utilisation du bois dâĆuvre (chĂȘne, frĂȘne, chataignier) reste toutefois rĂ©glementĂ©e par les seigneurs[21].
Administration
18 communes font partie de la vallée : Arudy, Aste-Béon, Béost, Bescat, Bielle, BilhÚres, Buzy, Castet, Eaux-Bonnes, GÚre-Bélesten, Izeste, Laruns, Louvie-Juzon, Louvie-Soubiron, Lys, Rébénacq, Sainte-Colome et Sévignacq-Meyracq.
Ces communes adhÚrent à la communauté de communes de la Vallée d'Ossau créée en et présidée par Jean-Paul Casaubon. Elle fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn aux cÎtés des communautés de communes du piémont oloronais, de Josbaig, de la vallée d'Aspe et de la vallée de Barétous.
Histoire
Concernant l'anthropisation primitive de la vallĂ©e, selon lâarchĂ©ologue Claude Blanc : « La vallĂ©e d'Ossau est une des plus riches en vestiges protohistoriques des PyrĂ©nĂ©es occidentales françaises ». En 2000, il comptabilise 223 monuments, dont 7 dolmens, 110 cercles de pierres, 70 tumulus, 9 tumulus-cercles, 7 construction circulaires, 2 monolithes, 16 affĂ»toirs et 2 pĂ©troglyphes. De plus, 11 grottes sĂ©pulcrales ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes et fouillĂ©es[22]. Parmi les cromlechs figurent ceux de Lous Couraus.
L'emblÚme de la vallée d'Ossau : l'ours et la vache sont représentés sur la façade de la mairie d'Aste-Béon.
Selon la lĂ©gende, le vicomte du BĂ©arn dĂ©fia l'archevĂȘque de MorlaĂ s qui Ă©levait un ours, en lui soutenant qu'une de ses vaches l'emporterait au combat, ce qui arriva... Symbole de pastoralisme, la vache est reine dans le cĆur des Ossalois.
Paul Raymond[3] note que la vicomté d'Ossau, vassale de la vicomté de Béarn, fut réunie à cette derniÚre en 1000 et devint ainsi la baronnie d'Ossau. Au XIIIe siÚcle, la baronnie, s'étendaient à tout le canton de Laruns (Aste-Béon, Béost, Bielle, BilhÚres, Eaux-Bonnes, GÚre-Bélesten, Laruns, Louvie-Soubiron) et partiellement à celui d'Arudy (Arudy, Bescat, Buzy, Castet, Izeste, Louvie-Juzon, Lys, Sainte-Colome, Sévignacq). Bielle en était la capitale.
Types et costumes de la vallée d'Ossau (vers 1877). Costumes traditionnels, musée pyrénéen de Lourdes.
La construction du barrage d'Artouste, le plus haut Ă©difice de l'ensemble hydroĂ©lectrique de la vallĂ©e d'Ossau a nĂ©cessitĂ© un chantier exceptionnel dans les annĂ©es 1920. Une voie de chemin de fer de 10 km est construite Ă 2 000 m d'altitude. Le train sert Ă transporter plus de 2 000 ouvriers et des tonnes de matĂ©riel. En raison des hivers rigoureux, le chantier en construction de la voie dure trois ans. En 1932, le train industriel reprend du service Ă des fins touristiques. Les conditions de transport sont rustiques et le train ne fonctionne que le week-end. On monte alors par le tĂ©lĂ©phĂ©rique de la SHEM dont le dĂ©part se trouve au niveau de l'usine hydroĂ©lectrique d'Artouste. Puis, la renommĂ©e du train augmente et il sert mĂȘme dans les annĂ©es 1960-1970 pour transporter les skieurs vers la station d'Artouste. Il accueille dĂ©sormais prĂšs de 100 000 visiteurs par an et est toujours utilisĂ© pour la maintenance des ouvrages hydroĂ©lectriques.
Activités
Ăconomie
La production d'hydroélectricité est une des activités phare de la vallée d'Ossau en parallÚle du pastoralisme et du tourisme. Depuis prÚs de 100 ans, la Société hydroélectrique du Midi (SHEM) produit une énergie renouvelable grùce à l'eau de la vallée. Elle exploite en cascade 13 usines (Artouste lac, Pont de camps, Artouste, FabrÚges, Bious, MiÚgebat, Hourat, Geteu, Castet, Eaux-Bonnes, Assouste, Espalungue, Aste-Béon). Ce parc hydroélectrique s'étend sur environ 30 km de galeries et cinq communes (Laruns, Eaux-Bonnes, Aste-Béon, Bielle, Castet). L'eau transite à travers 45 km de galeries et 7 km de conduites forcées à flanc de montagne. La SHEM produit en moyenne en Ossau 586,8 GWh par an, soit la consommation en électricité d'une ville comme Bordeaux. Le complexe hydroélectrique débute à 2 000 mÚtres d'altitude avec le barrage d'Artouste. La premiÚre usine hydroélectrique est installée sous le barrage à 70 mÚtres de profondeur. L'eau turbinée une premiÚre fois est rejointe par les eaux d'autres barrages (Bious, FabrÚges). Ces eaux sont ensuite turbinées plusieurs fois en cascade par les autres usines implantées le long du Gave d'Ossau, notamment MiÚgebat et le Hourat. Elles sont restituées au barrage de Castet qui a été construit, dans les années 1950, pour moduler le retour au milieu naturel des eaux turbinées par les usines et garantir ainsi, un flot plus régulier d'eau dans le gave d'Ossau. L'usine installée dans ce barrage a été dotée des premiers groupes bulbes de France qui ont ensuite équipé l'usine marémotrice de la Rance en Bretagne. En Ossau, on dénombre les trois principaux types d'installations hydroélectriques : la haute chute, la moyenne chute et le fil d'eau.
Ă travers ses installations, la SHEM contribue aussi Ă l'alimentation en eau de la commune de Laruns. Elle fournit aussi notamment de l'eau pour les canons Ă neige de la station de ski d'Artouste.
Tourisme
- Train d'Artouste
- Espace muséographique La Falaise aux Vautours (découverte du vautour fauve et du vautour percnoptÚre).
- Maison du parc national des Pyrénées (sorties et randonnées avec les gardes).
- Espace naturel du lac de Castet (découverte des milieux humides).
- Randonnée : GR 10, Chemin du PÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, Tour Pédestre de la vallée d'Ossau, sentiers balisés du Parc et des villages.
- DĂ©couverte du pastoralisme (plateaux de pĂąturage, fabrication du fromage d'Ossau, fĂȘtes de la transhumance, foire aux fromages de Laruns).
- Visites guidées du patrimoine.
- Stations de ski de Gourette et d'Artouste.
- Musée d'Ossau (collections archéologiques, ethnographiques et sciences naturelles)
- Village d'Aas.
- Maison Ă Aste-BĂ©on.
Protection environnementale
Une partie de la vallĂ©e d'Ossau fait partie de la zone cĆur du parc national des PyrĂ©nĂ©es. De plus, une partie du territoire a Ă©tĂ© reconnue comme zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).
La SHEM mĂšne avec les AAPPMA et PĂȘche 64 (CD), diffĂ©rentes actions pour la protection des milieux aquatiques afin de contribuer Ă l'atteinte de l'objectif europĂ©en du bon Ă©tat Ă©cologique des masses d'eau. Le barrage de Castet est ainsi Ă©quipĂ© du premier ascenseur Ă poissons de France ainsi que d'une camĂ©ra de dĂ©tection des poissons dont la technologie est issue de la recherche mĂ©dicale.
Notes et références
- « Coordonnées du centre de la vallée » sur Géoportail.
- Pline l'Ancien, Ier siĂšcle de notre Ăšre, Histoire naturelle, livre IV
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne).
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siÚcle ».
- Titres publiés dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
- Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Titres de la vallée d'Ossau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Jacques Astor, Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France, Millau, Ăditions du Beffroi, , 1293 p. (ISBN 2-908123-59-2, BNF 39034098), p. 557.
- Michel Grosclaude (prĂ©f. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du BĂ©arn, Pau, EscĂČla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, BNF 35515059), « L'hydronyme Ousse », p. 380.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des pays et provinces de France, Sud-Ouest (ISBN 2-87901-367-4)
- Andrieu-Ponel ValĂ©rie, Hubschman Jacques, Jalut Guy et HĂ©rail GĂ©rard, « Chronologie de la dĂ©gladation des PyrĂ©nĂ©es françaises. Dynamique de sĂ©dimentation et contenu pollinique des palĂ©olacs ; application Ă l'interprĂ©tation du retrait glaciaire. », Bulletin de l'Association française pour l'Ă©tude du quaternaire, vol. 25, nos 2-3,â , p. 55â67 (lire en ligne)
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- Jalut, G. et Turu i Michels, La vĂ©gĂ©tation des PyrĂ©nĂ©es françaises lors du dernier Ă©pisode glaciaire et durant la transition Glaciaire-interglaciaire (Last Termination), Puigcerda, (lire en ligne)in J.M. Fullola, N. Valdeyron et M. Langlais (dir.), Els Pirineus i les Ă rees circumdants durant el Tardiglacial. Mutacions i filiacions tecnoculturals, evoluciĂł paleoambiental. Homenatge Georges Laplace. XIV Colloqui internacional d'arqueologia de PuigcerdĂ , 10â11 XI 2006, Institut d'Estudis Ceretans.
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- Guy Jalut et Valentin Turu i Michels, « Le dernier cycle glaciaire-interglaciaire dans les PyrĂ©nĂ©es : englacement, climat, vĂ©gĂ©tation », Colloque PyrĂ©nĂ©es d'hier et d'aujourd'hui organisĂ© Ă l'UniversitĂ© de Pau et des Pays de l'Adour,â , p. 145â162 (lire en ligne)in Colloque PyrĂ©nĂ©es d'hier et d'aujourd'hui organisĂ© Ă l'UniversitĂ© de Pau et des Pays de l'Adour
- Jalut G., Montserrat Marti J., Fontugne M., Delibrias G., Vilaplana J.M. et Julia R., « Glacial to interglacial vegetation changes in the northern and southern PyrĂ©nĂ©es : dĂ©glaciation, vĂ©gĂ©tation cover and chronology », Quaternary Science Reviews, vol. 11,â , p. 449â480 (lire en ligne)
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- Carole Cugny, Apports des microfossiles non-polliniques Ă l'histoire du pastoralisme sur le versant nord PyrĂ©nĂ©en : entre rĂ©fĂ©rentiels actuels et reconstitution du passĂ©, Toulouse, UniversitĂ© Toulouse 2, (lire en ligne), p. 220â224, 240â244ThĂšse de doctorat en GĂ©ographie
- Tucoo-Chala Pierre, « ForĂȘts et landes en BĂ©arn au XIVe siĂšcle », Annales du Midi : revue archĂ©ologique, historique et philologique de la France mĂ©ridionale, vol. 67, no 31,â , p. 247â259 (DOI https://doi.org/10.3406/anami.1955.6053, www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1955_num_67_31_6053)
- LARROUTUROU Emmanuel, « La pierre solsticiale du plateau du Bénou », sur Cromlechs Ossau,
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- RenĂ© Arripe, La vallĂ©e dâOssau, Ăditions LoubatiĂšres
- René Arripe, Ossau 1900 « Le canton de Laruns », LoubatiÚres, Toulouse
- RenĂ© Arripe, Ossau 1900 « Le canton dâArudy », LoubatiĂšres, Toulouse
- René Arripe, Vallée d'Ossau 2000, le canton de Laruns, René Arripe
- René Arripe, Vallée d'Ossau 2000, le canton d'Arudy, René Arripe
- F. Butel, Une vallĂ©e pyrĂ©nĂ©enne : la vallĂ©e dâOssau, 1894
- F. Capdevielle, La vallĂ©e dâOssau, 1890, Paris
- Lucienne Couet-Lannes, Promenade ArchĂ©ologique en vallĂ©e dâOssau, Ăditions Marrimpouey Jeune, Collection des Amis des Ăglises anciennes du BĂ©arn, 1975, Pau
- Jean-Pierre DugÚne, Ossau pastoral, parc national des Pyrénées et éditions Cairn, Pau, 2002
- Jean Joanicot, La vallĂ©e dâOssau Ă travers lâhistoire, Imprimerie Saint-Joseph, Tarbes, 1971 - In 8°écu
- J. Lacoste, Souvenir des temps calamiteux en Ossau, In Revue historique et archĂ©ologique du BĂ©arn et du Pays Basque, 1re annĂ©e, 1910. pp. 77â88, 106-117, 255-273, 413-428, 474-480
- M. Luchaire, « Ătymologie du nom d'Ossau », In Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Sciences, des Lettres et des Arts de Pau, 2e sĂ©rie, tome 3, annĂ©es 1873-1874, p. 66 [lire en ligne]
- Jean et Paul Passy, L'origine des Ossalois, Paris, 1904 - 172 p.
- Pierre Tucoo-Chala, Cartulaires dâOssau