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Tour d'Italie 2013

La 96e édition du Tour d'Italie s'est déroulée du 4 au . Pour la première fois depuis 1963, le Giro s'élance de Naples[1]. L’arrivée se tient à Brescia après 21 étapes. Il s'agit de la 15e épreuve de l'UCI World Tour 2013. Grâce notamment à ses trois victoires d'étape, Vincenzo Nibali (Astana) remporte le classement général. Il devance Rigoberto Urán (Sky), lui aussi gagnant d'une étape et qui obtient son premier podium sur un Grand Tour, et Cadel Evans (BMC Racing), qui est ainsi monté sur le podium des 3 Grands Tours. Carlos Betancur (AG2R La Mondiale), 5e du classement général, termine meilleur jeune de la course. Vainqueur de cinq étapes, Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step) s'adjuge le maillot rouge, entrant ainsi dans le cercle très fermé des coureurs vainqueur du classement par points sur les 3 Grands Tours durant leur carrière. Stefano Pirazzi (Bardiani Valvole-CSF Inox) termine maillot bleu de meilleur grimpeur. Le classement par équipes au temps revient à la formation Sky et le classement par équipes aux points à l'équipe Movistar, qui remporte également quatre succès d'étape.

Tour d'Italie 2013
Parcours du Tour d'Italie 2013
Généralités
Course
96e Tour d’Italie
Compétition
Étapes
21
Date
4
Distance
3 500,8 km
3 340,8 km
Pays traversé(s)
Lieu de départ
Lieu d'arrivée
Équipes
23
Partants
207
Coureurs au départ
207
Coureurs à l'arrivée
168
Vitesse moyenne
39,354 km/h
Résultats
Vainqueur
Deuxième
Troisième
Classement par points
Meilleur grimpeur
Meilleur sprinteur
Meilleur jeune
Meilleure équipe

Cependant Mauro Santambrogio est disqualifié de ce Tour d'Italie après un contrôle positif à l'EPO effectué au terme de la première étape[n 1]. Sa place au général reste vacante, l'étape qu'il avait initialement remportée revient à Vincenzo Nibali.

Présentation

Parcours

Le Tour d’Italie 2013 démarre avec une étape de plaine disputée autour de Naples, puis un contre-la-montre par équipes de 17,4 km est disputé au deuxième jour de course. S'ensuivent deux étapes difficiles : la 3e étape, longue de 212 km, emprunte le Sella di Cantona puis une longue descente vers l'arrivée ; le final de la 4e étape est marqué par le Croce Ferrata, une ascension de 12,75 km à 5,5 %, suivi des 6,7 derniers kilomètres en faux plats descendants. L'arrivée du lendemain se fait après une bosse non-répertoriée, avant une étape de plaine. La 7e étape est vallonnée, avec notamment quatre ascensions répertoriées dans les 50 derniers kilomètres.

Vient ensuite un contre-la-montre de 54,8 km puis une étape de moyenne montagne, avec à 10 km de l'arrivée à Florence le sommet de la côte de Fiesole, au programme des prochains mondiaux[4]. Après le premier jour de repos, les coureurs font face à la première étape de montagne de ce Giro, avec l'enchaînement du passo Cannon di Lanza et du Malghe del Montasio, en haut duquel est jugée l'arrivée.

Le lendemain, une nouvelle étape difficile est programmée, avec la très longue ascension du Siella Ciampigotto assez loin de l'arrivée, qui est placée en haut d'une ascension. La journée suivante a lieu une étape de plaine, puis une étape plutôt vallonnée dans le final.

La 14e étape est courte (156 km) mais comprend la très longue montée vers Sestrières et l'ascension finale du Jafferau. La 15e étape est marquée par le col du Mont-Cenis, le col du Télégraphe et l'arrivée à Valloire au col du Galibier. Après le deuxième jour de repos, la course repart en Italie, via le col du Mont-Cenis. Le final de l'étape emprunte la montée vers Andrate à une quinzaine de kilomètres de la ligne. La difficulté de l'étape réside en outre dans sa longueur, 237 km. La 17e étape est plate, puis les coureurs prennent part à un contre-la-montre en côte vers Polsa. Sont ensuite programmées les deux étapes les plus dures de la course. La 19e étape ne fait que 138 km, mais les coureurs escaladent le col du Gavia, le Stelvio (Cima Coppi) et la montée finale vers Val Martello. La 20e étape comprend cinq cols, dont le col de Giau et l'arrivée au sommet des Tre Cime di Lavaredo. L'épreuve se conclut par une étape de plaine[5] - [6].

Pour les coureurs, ce Tour d'Italie propose « vraiment un parcours pour des coureurs complets »[7], « un Giro équilibré »[8], « un Giro très difficile, en particulier lors de la dernière semaine »[9] et une dernière semaine « terrifiante, particulièrement les 19e et 20e étapes »[10]. De son côté, Mark Cavendish dénombre 5 à 7 étapes pour sprinteurs, ce qui « est une bonne chose » pour lui, et est satisfait de voir que la dernière étape n'est pas un contre-la-montre mais une étape de plaine[11].

Équipes

L'organisateur RCS Sport a annoncé le la présence de l'équipe Androni Giocattoli-Venezuela vainqueur en 2012 de la coupe d'Italie de cyclisme sur route[12]. Puis, le , RCS Sport annonce la sélection des trois dernières équipes qui sont les formations Bardiani Valvole-CSF Inox, Colombia et Vini Fantini-Selle Italia[13]. Cependant, l'équipe Katusha est réintégrée à l'UCI World Tour par à une décision du Tribunal arbitral du sport le [14]. La direction du Giro fait alors part de son désarroi face à la situation puisque le nombre de coureurs augmenterait[15] - [16]. Le , l'UCI décide finalement d'autoriser le Giro à se courir avec plus de 200 coureurs au départ[17]. 23 équipes participent à ce Tour d'Italie – 19 ProTeams et 4 équipes continentales professionnelles.

Hommage

Le dossard 108, qui aurait dû être porté par le Canadien Dominique Rollin (FDJ) est retiré pour la 2e année consécutive en hommage au Belge Wouter Weylandt décédé sur les routes du Tour d'Italie 2011 avec ce même dossard.

Favoris pour le classement général

Bradley Wiggins (Sky), vainqueur du dernier Tour de France, et Vincenzo Nibali (Astana), vainqueur en 2013 de Tirreno-Adriatico et du Tour du Trentin, sont les deux principaux favoris de la course[18] - [19]. En vue sur Liège-Bastogne-Liège, le tenant du titre, Ryder Hesjedal (Garmin-Sharp)[20] et Michele Scarponi (Lampre-Merida), vainqueur en 2011 et régulièrement bien placé au classement général[21], sont également candidats à la victoire finale. Auteur d'un début de saison plus discret, Cadel Evans (BMC Racing)[22], Robert Gesink (Blanco) et Samuel Sánchez (Euskaltel Euskadi), toujours placé mais jamais vainqueur sur les grands tours[23], font aussi partie des favoris[24]. Parmi les outsiders de l'épreuve, on peut citer Beñat Intxausti (Movistar), et Franco Pellizotti (Androni Giocattoli-Venezuela)[25]. L'équipe AG2R La Mondiale sera emmené par Domenico Pozzovivo, tandis que Carlos Betancur, très en vue sur les ardennaises, aura des libertés[26]. La formation Vacansoleil-DCM décide d'écarter José Rujano, un des outsiders de la course, quelques jours avant le départ car celui-ci a été cité dans une enquête antidopage. L'équipe dit ne pas souhaiter « risquer de discréditer les organisateurs, l'équipe, le sport et le coureur lui-même »[27]. Ivan Basso (Cannondale) est lui aussi forfait pour ce Giro[28].

Sprinteurs

Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step), vainqueur de dix étapes sur le Giro dont trois en 2012 ainsi que du prix de la combativité, se présente comme le principal favori pour les sprints. Matthew Goss (Orica-GreenEDGE), vainqueur de la troisième étape en 2012, Manuel Belletti (AG2R La Mondiale), Mattia Gavazzi (Androni Giocattoli-Venezuela), Roberto Ferrari (Lampre-Merida), lui aussi vainqueur en 2012, Sacha Modolo (Bardiani Valvole-CSF Inox), Francesco Chicchi (Vini Fantini-Selle Italia), Nacer Bouhanni (FDJ), Elia Viviani (Cannondale), Francisco Ventoso (Movistar), Giacomo Nizzolo (RadioShack-Leopard) et John Degenkolb (Argos-Shimano), auteur de cinq succès sur le Tour d'Espagne 2012, sont également présents.

Récit de la course

4 - 5 mai : le week-end d'ouverture

Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step) remporte la première étape au sprint, devant Elia Viviani (Cannondale) et Nacer Bouhanni (FDJ), et s'empare du même coup des maillots rose et rouge. Une chute s'est produite dans le final, provoquant de nombreuses réactions parmi les coureurs[29]. L'équipe Sky remporte ensuite le contre-la-montre par équipes, permettant ainsi à Salvatore Puccio de porter le maillot rose et à Bradley Wiggins de prendre du temps sur ses adversaires. La formation Movistar termine à 9 secondes et l'équipe Astana de Vincenzo Nibali à 14 secondes. Parmi les autres favoris, Michele Scarponi (Lampre-Merida), Ryder Hesjedal (Garmin-Sharp) et Robert Gesink (Blanco) s'en sortent plutôt bien, avec un retard respectif de 22, 25 et 27 secondes. Les formations BMC Racing de Cadel Evans et Euskaltel Euskadi de Samuel Sánchez concèdent plus de temps, respectivement 37 secondes et 1 minute et 1 seconde.

6 - 9 mai : Paolini en rose

Le lendemain, Luca Paolini (Katusha) fait la différence dans la dernière descente et s'impose avec 16 secondes d'avance sur Evans et Hesjedal, qui règlent le groupe des favoris et prennent ainsi des bonifications. Scarponi a chuté dans la descente et termine avec 1 minute de retard sur le vainqueur du jour, qui prend la tête du classement général et du classement par points. Wiggins et Rigoberto Urán (Sky) pointent désormais à 17 secondes du nouveau maillot rose. Lors de la quatrième étape, Danilo Di Luca (Vini Fantini-Selle Italia) et Robinson Chalapud (Colombia) attaquent dans le Croce Ferrata, mais sont repris à quelques hectomètres de l'arrivée. Enrico Battaglin (Bardiani Valvole-CSF Inox) s'impose, en devançant au sprint Fabio Felline (Androni Giocattoli-Venezuela) et Giovanni Visconti (Movistar). Bradley Wiggins est pris dans une cassure et perd 17 secondes, reculant ainsi à la sixième place au classement général, trois secondes derrière Nibali et dans le même temps que Hesjedal. Le classement général ne connait pas de changement significatif après les cinquième et sixième étapes, remportées au sprint par John Degenkolb (Argos-Shimano) devant Ángel Vicioso (Katusha) et Paul Martens (Blanco), et par Mark Cavendish, qui s'empare du maillot rouge, en devançant Elia Viviani et Matthew Goss (Orica-GreenEDGE).

10 - 14 mai : Nibali prend le dessus sur Hesjedal et Wiggins

Membre de l'échappée matinale, Adam Hansen (Lotto-Belisol) remporte la septième étape. Battaglin règle le groupe des favoris devant Di Luca, à 1 minute et 7 secondes. Bradley Wiggins, distancé dans la dernière montée puis victime d'une chute dans la descente, concède 1 minute 24 secondes à ses rivaux, et ses coéquipiers Sergio Henao et Rigoberto Urán, qui l'ont accompagné, neuf secondes de plus. Beñat Intxausti (Movistar) prend la tête du classement général, 5 secondes devant Nibali et 8 secondes devant Hesjedal. Alex Dowsett (Movistar) s'adjuge ensuite le contre-la-montre, 10 secondes devant Wiggins et 14 secondes devant Tanel Kangert (Astana). Vincenzo Nibali, quatrième de l'étape à 21 secondes, s'empare du maillot rose. Il devance au classement général Cadel Evans, Robert Gesink, Bradley Wiggins et Michele Scarponi. Ryder Hesjedal, 18e de l'étape, recule au sixième rang. Maxim Belkov (Katusha) s'impose sur la neuvième étape, devançant les Colombiens Carlos Betancur (AG2R La Mondiale) et Jarlinson Pantano (Colombia). Au classement général, Hesjedal est le grand perdant de la journée : il finit à plus d'une minute du groupe maillot rose et pointe désormais à la onzième place du classement général. Cadel Evans s'empare du maillot rouge et Stefano Pirazzi (Bardiani Valvole-CSF Inox) du maillot bleu. Rigoberto Urán s'impose lors de la première étape de haute montagne. Il devance de 20 secondes Carlos Betancur et de 31 secondes Vincenzo Nibali, qui règle un groupe de cinq coureurs. Intxausti, Wiggins, Scarponi et Gesink terminent à plus d'une minute du vainqueur. En revanche, Samuel Sánchez concède plus de quatre minutes. Ryder Hesjedal finit à près de 21 minutes. Urán remonte à la troisième place du classement général, à deux minutes de Nibali. Domenico Pozzovivo (AG2R La Mondiale) et le nouveau maillot blanc Rafał Majka (Saxo-Tinkoff) font leur entrée dans le Top 10.

15 - 17 mai : étapes de transition

Ramūnas Navardauskas (Garmin-Sharp) gagne la onzième étape, en devançant ses compagnons d'échappée Daniel Oss (BMC Racing) et Stefano Pirazzi. Mark Cavendish s'adjuge les douzième et treizième étapes. Il devance Nacer Bouhanni et Luka Mezgec (Argos-Shimano), puis Giacomo Nizzolo (RadioShack-Leopard) et Mezgec. Bradley Wiggins termine à plus de trois minutes lors de la douzième étape et ne prend pas le départ le lendemain, tout comme Ryder Hesjedal.

18 - 22 mai : étapes de montagne et succès des Movistar

Dans un épais brouillard, Mauro Santambrogio (Vini Fantini-Selle Italia) s'impose sur la 14e étape devant Vincenzo Nibali et neuf secondes devant Carlos Betancur. Après la disqualification pour dopage de Santambrogio, l'étape revient à Nibali[n 1]. Samuel Sánchez, Rigoberto Urán, Cadel Evans, Domenico Pozzovivo et Robert Kišerlovski (RadioShack-Leopard) arrivent avec une trentaine de secondes de retard, tandis que Beñat Intxausti et Michele Scarponi concèdent près d'une minute et demie. Robert Gesink est le grand perdant du jour, en terminant 35e de l'étape à plus de quatre minutes. Au classement général, Nibali possède une minute 26 secondes d'avance sur Evans, un peu moins de trois minutes sur Urán et Santambrogio et près de quatre minutes sur Scarponi. Rescapé de l'échappée matinale, Giovanni Visconti obtient la victoire lors de la 15e étape. Il devance de 42 secondes Carlos Betancur, Przemysław Niemiec (Lampre-Merida) et Rafał Majka. Le groupe maillot rose finit à 54 secondes. Au classement général, aucun changement n'a lieu parmi les cinq premiers. Grâce aux bonifications, Betancur reprend le maillot blanc. Beñat Intxausti remporte la 16e étape, en battant au sprint Tanel Kangert et Przemysław Niemiec. Le groupe maillot rose termine à 14 secondes. Santambrogio finit à 2 minutes 24 secondes, chutant ainsi à la sixième place du classement général. Robert Gesink, 17e de l'étape mais victime d'un saut de chaîne à 1,5 km de l'arrivée alors qu'il était dans le groupe de tête, est reclassé dans le même temps que le vainqueur. Il réintègre ainsi la 10e place du classement général au détriment de Domenico Pozzovivo, qui termine à 1 minute 51 secondes. Le lendemain, l'équipe Movistar obtient une troisième victoire consécutive, avec le succès de Giovanni Visconti, qui s'impose avec 19 secondes d'avance sur le peloton, réglé par Ramūnas Navardauskas et Luka Mezgec.

23 - 26 mai : le triomphe de Nibali

Vincenzo Nibali conforte son maillot rose en remportant le chrono en côte, devant Samuel Sánchez et Damiano Caruso (Cannondale). Au classement général, il possède désormais 4 minutes 2 secondes d'avance sur Cadel Evans, 4 minutes 12 secondes sur Rigoberto Urán et 5 minutes 14 secondes sur Michele Scarponi. Rafał Majka, 5e de l'étape, reprend le maillot blanc pour 2 secondes à Carlos Betancur et est désormais 6e du classement général. Sánchez remonte à la 10e place, 9 minutes 34 secondes. Le lendemain, l'étape est annulée à cause des conditions météo[30]. Alors que Robert Gesink abandonne, Danilo Di Luca, à la suite d'un contrôle positif à l'EPO datant du , est suspendu provisoirement par l'UCI et est donc exclu du Giro[31]. Sous la neige, Vincenzo Nibali s'impose au sommet des Tre Cime di Lavaredo, une vingtaine de secondes devant les Colombiens Fabio Duarte (Colombia), Rigoberto Urán et Carlos Betancur. Cadel Evans concède 1 min 30 s, et recule ainsi à la 3e place du classement général au bénéfice d'Urán. Betancur dépasse Przemysław Niemiec et Rafał Majka pour s'emparer du 5e rang du classement et du maillot blanc. Beñat Intxausti gagne un rang pour se classer désormais 8e au détriment de Mauro Santambrogio. Domenico Pozzovivo rentre dans le Top 10. Mark Cavendish remporte la dernière étape, en devançant Sacha Modolo (Bardiani Valvole-CSF Inox) et Elia Viviani. Il remporte ainsi le classement par point, dont il avait abandonné le tête la veille à Vincenzo Nibali. Ce dernier termine dans le peloton et gagne ainsi son premier Tour d'Italie. Parmi les classements annexes, un seul changement est à noter : Movistar termine en tête du classement par équipe aux points. Stefano Pirazzi finit donc meilleur grimpeur, Carlos Betancur meilleur jeune et la formation Sky meilleure équipe au temps.

Étapes

La 14e étape, initialement longue de 168 km, a vu son parcours modifié à cause de la neige : la montée vers Sestrières et sa descente ne sont pas empruntées, les coureurs passent alors par le Val de Suse et l'étape fait finalement 181 km[32]. Le lendemain, l'étape, d'une longueur prévue de 149 km, voit son arrivée avancée de 4,25 km, à la hauteur de la stèle Marco Pantani[33]. La 19e étape voit également son parcours chamboulé par les conditions météo : le col du Gavia et le Stelvio sont remplacés par le passo del Tonale et le passo Castrin, l'étape faisant désormais 160 km et non 139 km[34]. L'étape est finalement annulée[30]. La neige modifie également le parcours de la 20e étape, initialement longue de 203 km et comprenant 5 cols. L'étape fera en fait 210 km et n'empruntera que les deux dernières ascensions : le passo Tre Croci et la montée finale vers les Tre Cime di Lavaredo, la nouvelle Cima Coppi[35].

Étape Date Villes étapes Type[36] Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
1re étape Sam. NaplesNaples Étape de plaine130 Mark Cavendish Mark Cavendish
2e étape Dim. Ischia Forio Contre-la-montre par équipes17,4 Sky Salvatore Puccio
3e étape Lun. Sorrente Marina di Ascea Étape de montage moyenne222 Luca Paolini Luca Paolini
4e étape Mar. Policastro BussentinoSerra San BrunoÉtape de montage moyenne246 Enrico Battaglin Luca Paolini
5e étape Mer. CosenzaMateraÉtape de plaine203 John Degenkolb Luca Paolini
6e étape Jeu. Mola di BariMargherita di SavoiaÉtape de plaine169 Mark Cavendish Luca Paolini
7e étape Ven. San SalvoPescaraÉtape de montage moyenne177 Adam Hansen Beñat Intxausti
8e étape Sam. Gabicce MareSaltaraContre-la-montre54,8 Alex Dowsett Vincenzo Nibali
9e étape Dim. SansepolcroFlorenceÉtape de montage moyenne170 Maxim Belkov Vincenzo Nibali
Lun. FlorenceJournée de repos
10e étape Mar. CordenonsAltopiano del MontasioÉtape de montagne167 Rigoberto Urán Vincenzo Nibali
11e étape Mer. TarvisioVajontÉtape de montage moyenne182 Ramūnas Navardauskas Vincenzo Nibali
12e étape Jeu. LongaroneTréviseÉtape de plaine134 Mark Cavendish Vincenzo Nibali
13e étape Ven. BussetoCherascoÉtape de plaine254 Mark Cavendish Vincenzo Nibali
14e étape Sam. CervereBardonèche Monte JafferauÉtape de montagne181 Vincenzo Nibali[n 1] Vincenzo Nibali
15e étape Dim. Cesana TorineseLes Granges du Galibier (Valloire) (FRA)Étape de montagne145 Giovanni Visconti Vincenzo Nibali
Lun. Valloire (FRA)Journée de repos
16e étape Mar. Valloire (FRA) – IvréeÉtape de montage moyenne238 Beñat Intxausti Vincenzo Nibali
17e étape Mer. CaravaggioVicenceÉtape de plaine214 Giovanni Visconti Vincenzo Nibali
18e étape Jeu. MoriPolsa (it)Contre-la-montre20,6 Vincenzo Nibali Vincenzo Nibali
19e étape Ven. Ponte di LegnoVal MartelloÉtape de montagne160Étape annulée[30]
20e étape Sam. SilandroTre Cime di LavaredoÉtape de montagne210 Vincenzo Nibali Vincenzo Nibali
21e étape Dim. Riese Pio XBresciaÉtape de plaine206 Mark Cavendish Vincenzo Nibali

Classements finals

Classement général

Classements annexes

Classement du meilleur jeune

Cycliste Équipe Temps
1 Carlos Betancur AG2R La Mondiale en 85 h 0 min 56 s
2 Rafał Majka Saxo-Tinkoff + 41 s
3 Wilco Kelderman Blanco 12 min 50 s
4 Darwin Atapuma Colombia 21 min 28 s
5 Diego Rosa Androni Giocattoli-Venezuela 32 min 55 s
6 Fabio Aru Astana 1 h 17 min 25 s
7 Fabio Felline Androni Giocattoli-Venezuela 1 h 23 min 31 s
8 Jarlinson Pantano Colombia 1 h 28 min 9 s
9 Thomas Damuseau Argos-Shimano 1 h 35 min 26 s
10 Francesco Manuel Bongiorno Bardiani Valvole-CSF Inox 2 h 4 min 36 s

Classement par équipes au temps

Équipe Pays Temps
1 Sky Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni en 254 h 34 min 25 s
2 Astana Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan + 4 min 29 s
3 Movistar Drapeau de l'Espagne Espagne 7 min 27 s
4 Lampre-Merida Drapeau de l'Italie Italie 10 min 35 s
5 Blanco Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 15 min 58 s
6 AG2R La Mondiale Drapeau de la France France 24 min 59 s
7 Androni Giocattoli-Venezuela Drapeau de l'Italie Italie 39 min 16 s
8 Euskaltel Euskadi Drapeau de l'Espagne Espagne 55 min 42 s
9 BMC Racing Drapeau des États-Unis États-Unis 1 h 3 min 24 s
10 Katusha Drapeau de la Russie Russie 1 h 8 min 43 s

Classement par équipes aux points

Autres classements

UCI World Tour

Ce Tour d'Italie attribue des points pour l'UCI World Tour 2013, seulement aux coureurs des équipes ayant un label ProTeam.

Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e 13e 14e 15e 16e 17e 18e 19e 20e
Classement général 170 130 100 90 80 70 60 52 44 38 32 26 22 18 14 10 8 6 4 2
Par étape 16 8 4 2 1

Vincenzo Nibali (Astana) remonte à la 2e place du classement, derrière Fabian Cancellara (RadioShack-Leopard), toujours leader, et devant Peter Sagan (Cannondale). Carlos Betancur (AG2R La Mondiale) est désormais 4e, tandis que Michele Scarponi (Lampre-Merida) fait son entrée dans le Top 10. Rigoberto Urán (Sky) remonte lui aussi dans le classement et Cadel Evans (BMC Racing) marque ses premiers points de la saison. Nibali permet également à sa formation de remonter à la 6e place du classement par équipes, toujours dominé par l'équipe Sky[43]. Très en vue sur ce Giro, les Colombiens prennent la tête du classement par nations, ce qui traduit le retour du cyclisme colombien sur le devant de la scène[44].

Évolution des classements

Le classement général, dont le leader porte le maillot rose, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications (20, 12 et 8 s à l'arrivée des étapes en ligne et 6, 4 et 2 s à chaque sprint intermédiaire). En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : centièmes de seconde enregistrés lors des contre-la-montre, addition des places obtenues lors de chaque étape, place obtenue lors de la dernière étape. Ce classement est considéré comme le plus important de la course et le gagnant est le vainqueur du Giro.

Le classement par points, dont le leader porte le maillot rouge, est l'addition des points attribués à l'arrivée des étapes (25, 20, 16, 14, 12 et 10 points puis en ôtant 1 pt par place perdue jusqu'au 15e, qui reçoit donc 1 pt) et aux sprints intermédiaires (8, 6, 4, 3, 2 et 1 points).

Le classement de la montagne, dont le leader porte le maillot bleu, consiste en l'addition des points obtenus au sommet de la Cima Coppi (21, 15, 9, 5, 3, 2 et 1 pts) et des ascensions de 1re (15, 9, 5, 3, 2 et 1 pts), 2e (9, 5, 3, 2 et 1 pts), 3e (5, 3, 2 et 1 pts) et 4e (3, 2 et 1 pts) catégorie.

Le classement du meilleur jeune, dont le leader porte le maillot blanc, est le classement général des coureurs nés depuis le .

Il existe également deux classements pour les équipes. Le premier est le Trofeo Fast Team (classement par équipe au temps). Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe, sauf lors du contre-la-montre par équipes, où l'on prend le temps de l'équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des 3 premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées.
Le second est le classement Trofeo Super Team (classement par équipe par points). Après chaque étape, l'équipe du premier marque 20 points, l'équipe du deuxième 19 points, et ainsi de suite jusqu'à l'équipe du vingtième qui marque 1 point[45].

Liste des participants

Légende
Num Dossard de départ porté par le coureur sur ce Tour d’Italie Pos Position finale au classement général
Leader du classement général Indique le vainqueur du classement général Indique le vainqueur du classement de la montagne
Indique le vainqueur du classement par points Indique le vainqueur du classement du meilleur jeune
# Indique la meilleure équipe aux temps NP Indique un coureur qui n'a pas pris le départ d'une étape,
suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré
AB Indique un coureur qui n'a pas terminé une étape,
suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré
HD Indique un coureur qui a terminé une étape hors des délais,
suivi du numéro de l'étape
EX Coureur exclu pour non-respect du règlement,
suivi du numéro de l'étape où il s'est fait exclure
* Indique un coureur en lice pour le maillot blanc
(coureurs nés après le )
Blanco
BLA
NumCoureurPos
51 Robert Gesink (NED)NP-20
52 Jack Bobridge (AUS)*NP-14
53 Stef Clement (NED)48e
54 Juan Manuel Gárate (ESP)31e
55 Wilco Kelderman (NED)*17e
56 Steven Kruijswijk (NED)26e
57 Paul Martens (GER)63e
58 Maarten Tjallingii (NED)131e
59 Maarten Wynants (BEL)AB-16
BMC Racing
BMC
NumCoureurPos
61 Cadel Evans (AUS)3e
62 Adam Blythe (GBR)*167e
63 Steve Cummings (GBR)149e
64 Klaas Lodewyck (BEL)*NP-7
65 Steve Morabito (SUI)34e
66 Daniel Oss (ITA)140e
67 Taylor Phinney (USA)*AB-16
68 Ivan Santaromita (ITA)30e
69 Danilo Wyss (SUI)84e
Colombia
COL
NumCoureurPos
81 Darwin Atapuma (COL)*18e
82 Edwin Ávila (COL)*164e
83 Robinson Chalapud (COL)94e
84 Fabio Duarte (COL)28e
85 Leonardo Duque (COL)79e
86 Wilson Marentes (COL)162e
87 Dalivier Ospina (COL)AB-12
88 Jarlinson Pantano (COL)*46e
89 Carlos Quintero (COL)AB-10
FDJ
FDJ
NumCoureurPos
100 Nacer Bouhanni (FRA)*
Champion de France Champion de France sur route
NP-13
101 Sandy Casar (FRA)NP-4
102 Murilo Fischer (BRA)147e
103 Arnold Jeannesson (FRA)AB-9
104 Johan Le Bon (FRA)*115e
105 Francis Mourey (FRA)20e
106 Laurent Pichon (FRA)163e
107 Dominique Rollin (CAN)75e
109 Anthony Roux (FRA)AB-16
Katusha
KAT
NumCoureurPos
111 Luca Paolini (ITA)59e
112 Maxim Belkov (RUS)HD-18
113 Pavel Brutt (RUS)103e
114 Giampaolo Caruso (ITA)41e
115 Vladimir Gusev (RUS)65e
116 Petr Ignatenko (RUS)40e
117 Dmitry Kozontchuk (RUS)AB-16
118 Yury Trofimov (RUS)13e
119 Ángel Vicioso (ESP)NP-10
Lotto-Belisol
LTB
NumCoureurPos
131 Lars Ytting Bak (DEN)95e
132 Dirk Bellemakers (NED)111e
133 Brian Bulgaç (NED)*135e
134 Francis De Greef (BEL)21e
135 Kenny Dehaes (BEL)156e
136 Gert Dockx (BEL)*104e
137 Adam Hansen (AUS)72e
138 Vicente Reynés (ESP)109e
139 Frederik Willems (BEL)117e
Argos-Shimano
ARG
NumCoureurPos
191 John Degenkolb (GER)*NP-10
192 Thomas Damuseau (FRA)*53e
193 Bert De Backer (BEL)157e
194 Koen de Kort (NED)78e
195 Patrick Gretsch (GER)69e
196 Ji Cheng (CHN)NP-6
197 Tobias Ludvigsson (SWE)*112e
198 Luka Mezgec (SLO)*123e
199 Albert Timmer (NED)129e
Saxo-Tinkoff
TST
NumCoureurPos
201 Rafał Majka (POL)*7e
202 Daniele Bennati (ITA)NP-14
203 Manuele Boaro (ITA)100e
204 Matti Breschel (DEN)NP-12
205 Mads Christensen (DEN)126e
206 Karsten Kroon (NED)NP-14
207 Evgueni Petrov (RUS)25e
208 Bruno Pires (POR)61e
209 Rory Sutherland (AUS)97e
Vacansoleil-DCM
VCD
NumCoureurPos
211 Marco Marcato (ITA)76e
212 Grega Bole (SLO)AB-20
213 Martijn Keizer (NED)*101e
214 Maurits Lammertink (NED)*155e
215 Pim Ligthart (NED)*161e
216 Rob Ruijgh (NED)54e
217 Rafael Valls (ESP)29e
218 Frederik Veuchelen (BEL)83e
219 Willem Wauters (BEL)*158e

Notes et références

Notes

  1. Mauro Santambrogio, initialement neuvième du Tour d'Italie 2013 et vainqueur de la quatorzième étape, a été déclassé par l'UCI[2] - [3].

Références

  1. « 2013 : Départ à Naples », sur eurosport.fr,
  2. [PDF] (en) « Anti-doping Rule Violations », sur uci.ch, Union cycliste internationale, (consulté le )
  3. (en) « Results - Cycling - Road 2013 - Men Elite Giro d'Italia (ITA/UWT) - 04 May-26 May 2013 - General classification: Naples - Brescia » [archive du ], sur uci.ch, Union cycliste internationale (consulté le )
  4. « Voici Copenhague, Valkenburg et Florence », sur velochrono.fr,
  5. « Le Giro révise ses classiques », sur velochrono.fr,
  6. « Le Galibier, et plus encore », sur eurosport.fr,
  7. « Ryder Hesjedal : « Je vais tout faire pour conserver mon titre » », sur cyclismactu.net,
  8. « Contador : "Un parcours équilibré" », sur cyclismactu.net,
  9. « Rodriguez : "Un Giro très difficile" », sur cyclismactu.net,
  10. (es) « Samuel Sánchez destripa el Giro: “El podio no es imposible, pero es más real ganar una etapa” », sur biciciclismo.com,
  11. « Cav' : "Jusqu'à 7 arrivées au sprint" », sur cyclismactu.net,
  12. « Androni qualifiée pour le Giro 2013 », sur eurosport.fr,
  13. « Colombia sur le Giro 2013, pas Katusha ! », sur velochrono.fr,
  14. « Le TAS réintègre Katusha au World Tour ! », sur velochrono.fr,
  15. « Acquarone: "Attitude inacceptable de l'UCI" », sur cyclismactu.net,
  16. (es) « Acquarone (Giro): “No estamos preparados para 19 equipos WorldTour” », sur biciciclismo.com,
  17. « L'UCI accepte 23 équipes au départ », sur cyclismactu.net,
  18. (es) « Giro: Sky contra Astana, la ciencia contra el coraje », sur biciciclismo.com,
  19. « Giro : Bradley Wiggins (Sky) contre Vincenzo Nibali (Astana), le duel programmé », sur eurosport.fr,
  20. « Hesjedal : copier, coller », sur velochrono.fr,
  21. « Le petit miracle de Scarponi », sur velochrono.fr,
  22. « Evans, le dernier baroud », sur velochrono.fr,
  23. « Sanchez se met à l'italien », sur velochrono.fr,
  24. « Comme Hesjedal, ils croient à leur Giro », sur eurosport.fr,
  25. (es) « Los 8 favoritos del Giro: Su camino hasta Nápoles », sur biciciclismo.com,
  26. « Dupont : « Je suis dans le flou » », sur velochrono.fr,
  27. « Giro : Vacansoleil écarte Rujano par prudence », sur eurosport.fr,
  28. « Basso déclare forfait à cause d'un kyste », sur cyclismactu.net,
  29. « Giro 2013, 1re étape, Naples-Naples : les coureurs plongés dans le "chaos" », sur eurosport.fr,
  30. « La 19ème étape annulée pour cause de neige », sur cyclismactu.net,
  31. (es) « Di Luca, positivo por EPO antes del Giro, suspendido por la UCI (Comunicado) », sur biciciclismo.com,
  32. « Giro : Le parcours de la 14e étape », sur velochrono.fr,
  33. « Giro : Le parcours de la 15e étape », sur velochrono.fr,
  34. « Giro : Le parcours de la 19e étape », sur velochrono.fr,
  35. (es) « Modificada la 20ª etapa del Giro por la nieve: se llega a las Tres Cimas de Lavaredo », sur biciciclismo.com,
  36. (it) « Percorso », sur gazzetta.it
  37. Les 5 premiers de chaque sprint intermédiaire reçoivent 5, 4, 3, 2 et 1 point(s), hormis lors de la première étape où le barème est le même que le classement par points (les 6 premiers marquent 8, 6, 4, 3, 2 et 1 point(s)).
  38. Il s'agit en fait d'une forme de classement combiné. En effet, les points sont attribués selon le barème suivant :
    • arrivées des étapes : 6, 5, 4, 3, 2 et 1 aux six premiers ;
    • sprints intermédiaires : 5, 4, 3, 2 et 1 aux cinq premiers ;
    • Cima Coppi et ascensions de 1re catégorie : 4, 3, 2 et 1 aux quatre premiers ;
    • ascensions de 2e catégorie : 3, 2 et 1 aux trois premiers ;
    • ascensions de 3e catégorie : 2 et 1 aux deux premiers ;
    • ascensions de 4e catégorie : 1 au premier.
  39. Azzurri d'Italia : le classement attribue 4, 2 et 1 point(s) aux trois premiers de chaque étape.
  40. Fuga Pinarello : 1 point pour chaque kilomètre d'échappée.
  41. L'équipe vainqueur de ce classement est celle qui obtient le moins de points. Le barème est le suivant :
    • Un avertissement coûte 0,5 point (accrochage à une voiture, coureur qui reste trop longtemps dans l'aspiration d'une voiture)
    • Une amende coûte 1 point tous les 10 francs Suisses
    • Une pénalité de temps coûte 2 points par seconde
    • Un déclassement coûte 100 points
    • Une disqualification coûte 1 000 points
    • Un contrôle positif coûte 2 000 points.
  42. Prix attribué au coureur ayant franchi en premier le col le plus haut du Tour d'Italie
  43. (es) « WorldTour: Nibali, por detrás de Cancellara; Sky, más líder (Clasificación COMPLETA) », sur biciciclismo.com,
  44. « Colombiens, numéros un », sur velochrono.fr,
  45. (it) « Regolamento », sur gazzetta.it
  46. (es) « Gavazzi, descalificado del Giro: “Estoy triste y decepcionado” », sur biciciclismo.com,

Liens externes

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