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Stratégie pour les Balkans occidentaux

La stratĂ©gie pour les Balkans occidentaux (Ă©galement appelĂ©e perspective d'Ă©largissement crĂ©dible et engagement de l'Union europĂ©enne renforcĂ© pour les Balkans occidentaux) est une politique menĂ©e par l'UE avec ses partenaires et candidats Ă  l'adhĂ©sion dans la rĂ©gion ouest de la pĂ©ninsule des Balkans. AnnoncĂ©e par le prĂ©sident de la Commission europĂ©enne Jean-Claude Juncker dans son discours sur l'Ă©tat de l’Union de 2017, cette politique rapproche les objectifs de la stratĂ©gie globale pour la PSDC et la politique d'Ă©largissement propre aux États de cette rĂ©gion[1].

  • États membres de l'Union europĂ©enne
  • États ayant votĂ© leur retrait de l'Union europĂ©enne
  • États candidats reconnus
  • États candidats dĂ©clarĂ©s
  • États ayant retirĂ© ou interrompu leurs candidatures

Historique

En 1999, l'Union européenne lance le processus de stabilisation et d'association (PSA) afin de renforcer son rÎle dans la région et d'accompagner dans la durée la reconstruction et le développement des pays suites aux affrontements en ex-Yougoslavie. Cette démarche s'accompagne au niveau international par le Pacte de stabilité pour l'Europe du Sud-Est, soutenu par l'UE, l'OTAN, l'OSCE, le FMI, la Banque mondiale et les grands acteurs internationaux[2]. Depuis, chaque année est organisé un sommet UE-Balkans ; le premier s'est tenu à Zagreb en novembre 2000 et en 2003, le Conseil européen de Thessalonique a réaffirmé que tous les pays relevant du PSA étaient des candidats potentiels à l'adhésion[3].

En 2018, ce sous ensemble rĂ©gional est composĂ© de cinq des six États candidats (Albanie, Bosnie-HerzĂ©govine, MacĂ©doine, MontĂ©nĂ©gro et Serbie) et du Kosovo qui n'a qu'un statut de candidat potentiel. Chacun de ces États a signĂ© un accord de stabilisation et d'association avec l'UE afin de faciliter leur rapprochement avec les standards de l'UE (critĂšres de Copenhague et Ă  terme acquis communautaire)[4]

Afin de soutenir et de redynamiser les efforts des pays candidats à répondre aux critÚres d'adhésion, la Commission européenne, par la voix de son président, adopte fin 2017 une stratégie mettant l'accent sur les priorités et les domaines de coopération commune renforcée[5]. La stratégie détaillée par Jean-Claude Juncker lors de son discours sur l'état de l'Union prononcé en septembre 2017 et préparée en amont par la Commission et le SEAE comprend un plan d'action axé sur six initiatives relatives à la stratégie de l'UE dans les Balkans avec un accroissement du budget alloué aux instruments de préadhésion et aux initiatives régionales[6].

Selon les mots du prĂ©sident de la Commission europĂ©enne : « Si nous voulons plus de stabilitĂ© dans notre voisinage, nous devons offrir des perspectives crĂ©dibles aux pays des Balkans occidentaux » ; il a Ă©galement ajoutĂ© qu'« il n'y aura pas d'autres adhĂ©sions durant le mandat de cette Commission » (2014-2019)[7]. Au-delĂ  de cette politique rĂ©gionale, l'UE s'engage Ă©galement aux cĂŽtĂ©s des États membres et de ses partenaires pour rĂ©soudre des problĂ©matiques locales telles que le dĂ©bat autour du nom de la MacĂ©doine[8] ou le diffĂ©rend sur le tracĂ© de la frontiĂšre entre le Kosovo et la Serbie[9].

Spécificités de la région

Entités territoriales à l'éclatement de la Yougoslavie en 1991.
RĂ©partition ethnique des populations dans les Balkans occidentaux en 2008.

Avec la redĂ©finition des frontiĂšres et les mouvements forcĂ©s de populations qui suivent les conflits interethniques des annĂ©es 90 dans l'ex-Yougoslavie, les Balkans occidentaux sont fortement divisĂ©s et des tensions profondes subsistent. Les accords de Dayton mettent un terme Ă  la guerre en Bosnie (1995) en sĂ©parant le pays en deux rĂ©gions distinctes et en crĂ©ant un gouvernement fĂ©dĂ©ral gĂ©rĂ© par une prĂ©sidence collective tripartite et supervisĂ©e par un Haut reprĂ©sentant international. Les accords prĂ©voient Ă©galement l'intervention d'une force d'interposition de l'OTAN (l'IFOR) qui sera remplacĂ©e par la force de l’Union europĂ©enne Althea Ă  partir de 2004. Le Kosovo devient indĂ©pendant en 2008 au prix d'un exode massif des populations albanaises et serbes et lĂ  aussi, une force otanienne est mise en place (la KFOR) et appuyĂ©e par une mission d'administration remplacĂ©e par la mission civile de l'Union europĂ©enne EULEX Kosovo[10].

Depuis la chute de la Yougoslavie et la fin du régime communiste, le développement économique des Balkans accuse un retard sensible par rapport aux autres régions de l'Europe de l'est ; par exemple, en 1990, le PIB de la Macédoine était trois fois inférieur à celui de la Slovénie ; en 2003, il lui est cinquante fois inférieur[3]. Ce retard de développement entraine une expansion du marché noir et des activités illégales dans la région[11].

L'Ă©volution dĂ©mographique dans les Balkans est Ă©galement spĂ©cifique ; le nombre d'habitants est en diminution et ce, pour deux raisons principales : le taux de fĂ©conditĂ© est infĂ©rieur Ă  1 enfant par femme[3] (contre 1,4 en moyenne en Europe - soit bien moins que le taux de renouvellement des gĂ©nĂ©rations de 2,1) et avec les Ă©carts de revenus et de dĂ©veloppement importants par rapport au reste de l'Europe, un exode massif (notamment des jeunes) a lieu ; la MacĂ©doine aurait perdu en vingt-cinq ans prĂšs d'un quart de sa population ; la Serbie a perdu 160 000 personnes entre 2002 et de 2011 et l'Office national des statistiques serbe estime que le pays pourrait compter moins de 6 millions d'habitants en 2030[12]. contre 7,7 en 2016. La Bosnie-HerzĂ©govine est Ă©galement fortement touchĂ©e par le phĂ©nomĂšne : le nombre de dĂ©parts est estimĂ© Ă  170 000 ces cinq derniĂšres annĂ©es[13].

Pour Federica Mogherini, haute reprĂ©sentante : « Les Balkans occidentaux font partie de l'Europe : nous partageons la mĂȘme histoire, la mĂȘme gĂ©ographie, le mĂȘme patrimoine culturel, ainsi que les mĂȘmes possibilitĂ©s et les mĂȘmes dĂ©fis aujourd'hui et Ă  l'avenir [
] Cette stratĂ©gie montre la voie que nous devons suivre : pour l'ensemble de nos six partenaires, vaincre une fois pour toutes le passĂ© et, pour nous tous, faire du processus rapprochant les Balkans occidentaux de l'Union europĂ©enne un processus irrĂ©versible et continuer Ă  rĂ©unifier le continent »[5].

Objectifs

À travers six initiatives principales, cette stratĂ©gie vise Ă  soutenir la transformation des Balkans occidentaux afin que les pays concernĂ©s satisfassent aux valeurs de l'Union europĂ©enne et Ă  plus long terme, qu'il soit en mesure d'atteindre les critĂšres de convergence ; ainsi les objectifs sont de renforcer[6] :

  • L'Ă©tat de droit : avec des plans d'action individuels et dĂ©taillĂ©s concernant la mise en conformitĂ© avec les normes de l'UE et un suivi particulier pour les pays candidats ; notamment par le dĂ©ploiement de nouvelles missions de conseil.
  • La sĂ©curitĂ© et le contrĂŽle des migrations : avec une coopĂ©ration renforcĂ©e dans la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme ou encore le renfoncement du contrĂŽle des frontiĂšres et de la gestion des migrants et une coopĂ©ration accrue avec l'agence Frontex.
  • Le dĂ©veloppement socio-Ă©conomique : il comprend un ensemble de mĂ©canismes destinĂ©s Ă  faciliter le financement des PME, la recherche et l'innovation. L'UE soutient aussi les programmes de rĂ©formes Ă©conomiques mettant l'accent sur l'emploi, les rĂ©formes sociales, l'Ă©ducation et la santĂ©. Les crĂ©dits disponibles dans le cadre d'Erasmus+ seront doublĂ©s[14].
  • La connectivitĂ© en matiĂšre de transport et d'Ă©nergie : notamment afin de sĂ©curiser les approvisionnements de et vers les Balkans. L'Union de l'Ă©nergie devrait ĂȘtre Ă©tendu aux Balkans occidentaux[14].
  • La stratĂ©gie numĂ©rique : elle porte sur des domaines concrets tels que rĂ©duire les coĂ»ts d'itinĂ©rance, soutenir le dĂ©ploiement du haut dĂ©bit, dĂ©velopper les services publics en ligne, etc. ;
  • La rĂ©conciliation rĂ©gionale et les relations de bon voisinage : elle vise Ă  amĂ©liorer la coopĂ©ration dans les domaines de la justice, de l'Ă©ducation, de la culture, de la jeunesse et des sports afin que le passĂ© tumultueux de la rĂ©gion puisse ĂȘtre apaisĂ©.

La stratĂ©gie expose Ă©galement les mesures qui doivent ĂȘtre prises par le MontĂ©nĂ©gro et la Serbie pour complĂ©ter leurs processus d'adhĂ©sion avec l'objectif de remplir les critĂšres de Copenhague d'ici Ă  2025[1].

Moyens

Le Parlement europĂ©en est chargĂ© de la gestion du budget allouĂ© Ă  cette politique ; pour la seule annĂ©e 2018, le financement des instruments de prĂ©adhĂ©sion est portĂ© Ă  1,07 milliard d'euros pour la rĂ©gion des Balkans occidentaux et devrait augmenter jusqu’en 2020 ; sur la pĂ©riode 2007-2017, il Ă©tait d'environ 9 milliards d'euros[1]. Ces instruments sont constituĂ©s de moyens financiers, techniques et humains destinĂ©s Ă  amener les pays accompagnĂ©s Ă  se rapprocher des standards des États membres ; le principal programme est l'IAP II qui constitue la base financiĂšre de la nouvelle StratĂ©gie ; pour la pĂ©riode 2014-2020, il a Ă©tĂ© votĂ© un budget de 11,7 milliards d'euros sur ce seul instrument de prĂ©adhĂ©sion qui est pilotĂ© en tenant compte des objectifs des institutions europĂ©ennes et des rapports de suivi Ă©tablis par la Commission europĂ©enne[15].

Le contrĂŽle de l’emploi des aides est rĂ©alisĂ© par la commission des affaires Ă©trangĂšres du Parlement europĂ©en qui nomme des rapporteurs permanents pour tous les pays candidats et candidats potentiels ; le Parlement exprime ses positions qui sont retranscrites dans des rapports annuels sur chacun des pays[16].

La Commission européenne note également que l'Union est le premier investisseur et partenaire commercial dans la région, avec un volume annuel total d'échanges s'élevant à 43 milliards d'euros (2016)[17].

Processus de Brdo-Brijuni et de Berlin

Le Processus de Brdo-Brijuni est une initiative diplomatique lancée par la Croatie et la Slovénie en 2013 en vue de collaborer à la stabilisation la région et d'accélérer les processus d'adhésion dans l'Union européenne des pays de la région des Balkans occidentaux.

Le Processus de Berlin est lancĂ© par l'Allemagne en 2014 avec quelques autres pays de l'UE et l'ensemble des États des Balkans occidentaux ; bien qu'il ne soit pas supervisĂ© directement par les instances europĂ©ennes, certains des objectifs sont similaires (coopĂ©ration rĂ©gionale et dĂ©veloppement des infrastructures et de l'Ă©conomie de la rĂ©gion principalement) et les financements sont apportĂ©s par des organismes europĂ©ens et extĂ©rieurs (Banque europĂ©enne pour la reconstruction et le dĂ©veloppement (BERD) et Banque europĂ©enne d'investissement (BEI))[18].

États candidats reconnus, États ayant dĂ©posĂ© leur demande de candidature et États reconnus comme candidats potentiels Ă  l'accession Ă  l'Union europĂ©enne
Nom français
(forme courte)
DépÎt de candidature Procédure Reconnaissance Code
(ISO 3166)
Nom local
(forme courte)
Capitale Langue(s) officielle(s) Monnaie
États dont la candidature est reconnue et la procĂ©dure d'adhĂ©sion est en cours.
Drapeau de l'Albanie Albanie Procédure AL [Nota 1] AL Shqipëria Tirana albanais (sq) lek (ALL)
Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine Procédure BA [19] BA Bosna i Hercegovina
Đ‘ĐŸŃĐœĐ° Đž Đ„Đ”Ń€Ń†Đ”ĐłĐŸĐČĐžĐœĐ°
Bosna i Hercegovina
Sarajevo bosnien (bs)
serbe (sr)
croate (hr)
mark (BAM)
Drapeau de la MacĂ©doine du Nord MacĂ©doine du Nord ProcĂ©dure MK [Nota 2] MK ĐĄĐ”ĐČĐ”Ń€ĐœĐ° МаĐșĐ”ĐŽĐŸĐœĐžŃ˜Đ° (Severna Makedonija) Skopje macĂ©donien (mk) denar (MKD)
Drapeau de la Moldavie Moldavie ProcĂ©dure MD [Nota 3] MD Moldova Chișinău roumain (ro) leu (MDL)
Drapeau du MontĂ©nĂ©gro MontĂ©nĂ©gro ProcĂ©dure ME [Nota 4] ME ĐŠŃ€ĐœĐ° Đ“ĐŸŃ€Đ° (Crna Gora) Podgorica montĂ©nĂ©grin (sr-ME) euro (EUR)[Nota 5]
Drapeau de la Serbie Serbie Procédure RS [Nota 6] RS Srbija, ХpбОја Belgrade serbe (sr) dinar (RSD)
Drapeau de la Turquie Turquie [Nota 7] ProcĂ©dure TR [Nota 8] TR TĂŒrkiye Ankara turc (tr) lire (TRY)
Drapeau de l'Ukraine Ukraine ProcĂ©dure UA [Nota 9] UA ĐŁĐșŃ€Đ°Ń—ĐœĐ°, OukraĂŻna Kiev ukrainien (uk) hryvnia (UAH)
États dont la candidature a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e mais qui ne sont pas encore officiellement reconnus candidats.
Drapeau de la GĂ©orgie GĂ©orgie ProcĂ©dure GE non acquise GE áƒĄáƒáƒ„áƒáƒ áƒ—áƒ•áƒ”áƒšáƒ, Sakartvelo Tbilissi gĂ©orgien (ka) lari (GEL)
Drapeau du Kosovo Kosovo Procédure XK[Nota 10] non acquise[Nota 11] XK Kosovë
ĐšĐŸŃĐŸĐČĐŸ
PriĆĄtina albanais (sq)
serbe (sr)
euro (EUR)[Nota 12]
États dont la candidature a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e mais la procĂ©dure d'adhĂ©sion a Ă©tĂ© stoppĂ©e de leur fait.
Drapeau de l'Islande Islande
gelée le 13 juin 2013
retirée le 12 mars 2015
non aboutie [Nota 13] IS Ísland Reykjavik islandais (ís) couronne (ISK)
Drapeau de la NorvĂšge NorvĂšge
rejetée par référendum
le 26 septembre 1972
rejetée par référendum
le 28 novembre 1994[Nota 14]
non aboutie [Nota 15] NO Norge Oslo norvégien (nb) couronne (NOK)
Drapeau de la Suisse Suisse
rejetée par votation
le 6 décembre 1992
formellement retirée
le 27 juillet 2016[Nota 16].
non aboutie non acquise[Nota 17] CH Schweiz
Suisse
Svizzera
Svizra
Berne allemand (de)
français (fr)
italien (it)
romanche (rm)
franc (CHF)

Sources

Références

  1. « Stratégie pour les Balkans occidentaux », sur le site de la Commission européenne, (consulté le ).
  2. « Le Pacte de stabilité pour l'Europe du Sud-Est », sur le site de La Documentation française (consulté le ).
  3. Georges-Marie Chenu, « Géopolitique de l'Europe : Quels Balkans pour le 21e siÚcle ? », sur le site Diploweb.com (consulté le ).
  4. « Vers l'adhésion à l'UE : le processus de stabilisation et d'association », sur le site de La Documentation française (consulté le ).
  5. « Élargissement des Balkans occidentaux : destination commune », sur le site du Centre d'information Europe Direct (consultĂ© le ).
  6. (en) « Six nouvelles initiatives phares pour soutenir la transformation des Balkans occidentaux », sur le site de la Commission européenne (consulté le ).
  7. « 2018, année irréversible pour les Balkans occidentaux sur le chemin de l'UE », sur le site du Soir Plus (consulté le ).
  8. « Si l'accord entre la GrĂšce et la MacĂ©doine est mis en Ɠuvre, ce sera un pilier de stabilitĂ© dans les Balkans », sur le site du Soir Plus (consultĂ© le ).
  9. (en) « Inching closer : Serbia and Kosovo », sur le site de The Economist, (consulté le ).
  10. Wolfgang Koeth, « La Bosnie, le Kosovo et l'UE : une adhĂ©sion est-elle possible en l'absence d’une pleine souverainetĂ© ? » [PDF], sur le site de l'IEAP Maastricht (consultĂ© le ).
  11. Debié Franck, « Balkans : une criminalité (presque) sans mafias ? », Critique internationale, (DOI 10.3917/crii.012.0006, consulté le ), p. 6-13.
  12. Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin, « Démographie : les Balkans à l'heure du grand exode », sur le site de La Documentation française (consulté le ).
  13. « Les Bosniens émigrent en masse vers l'Europe centrale », sur le site du Monde (consulté le ).
  14. « Questions-réponses : Une perspective d'élargissement crédible ainsi qu'un engagement de l'Union européenne renforcé pour les Balkans occidentaux », sur le site de la Commission européenne, (consulté le ).
  15. « RĂšglement (UE) n °231/2014 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 11 mars 2014 instituant un instrument d'aide de prĂ©adhĂ©sion (IAP II), JO L 77 », sur le site EUR-Lex, (consultĂ© le ), p. 11–26.
  16. « Les Balkans occidentaux », sur le site du Parlement européen (consulté le ).
  17. « Stratégie pour les Balkans occidentaux : l'Union expose de nouvelles initiatives phares et un soutien à la région axé sur les réformes », sur le site de la Commission européenne, (consulté le ).
  18. Jeanne Cavelier, « Les Balkans à Trieste pour se rapprocher de l'UE », sur le site du Monde, (consulté le ).
  19. « La Bosnie-Herzégovine obtient officiellement le statut de pays candidat à l'UE », sur RFI, (consulté le )

Bibliographie

  • (de) Hanna Marwedel, Die Stabilisierungs- und Assoziierungsabkommen der EU mit den Staaten des Westlichen Balkans, LIT Verlag, , 340 p. (ISBN 978-3-643-11458-7)
  • (en) Desmond Dinan, Ever Closer Union : An Introduction to European Integration, Boulder (Colo.), Lynne Rienner Pub, , 619 p. (ISBN 978-1-58826-607-1)
  • Lendita Memeti-Kamberi, L'État candidat Ă  l'Union europĂ©enne, L'Harmattan, coll. « Droit, SociĂ©tĂ© et Risque », , 640 p. (ISBN 978-2-296-51284-9, lire en ligne)
  • Sabine Saurugger, ThĂ©ories et concepts de l'intĂ©gration europĂ©enne, Presses de Sciences Po, coll. « RĂ©fĂ©rences », , 488 p. (ISBN 978-2-7246-1141-0)
  • Igor Lai, L'Union europĂ©enne, mĂ©diateur de paix dans les Balkans occidentaux : Processus et suivi de la mise en Ɠuvre des rĂ©sultats, PAF, , 144 p. (ISBN 978-3-8381-8906-2)
  • Michel Drouet, Vers l'Ă©largissement de l'Union europĂ©enne Ă  l'Europe du Sud-Est, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Des sociĂ©tĂ©s », , 251 p. (ISBN 978-2-7535-0357-1)

Complément

Voir aussi

Liens externes

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