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Steve Giasson

Steve Giasson, nĂ© le Ă  QuĂ©bec (Canada), est un artiste conceptuel[1] et docteur en Études et pratiques des arts de l'universitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (UQAM).

Steve Giasson
Steve Giasson, Fonderie Darling, Montréal, 24 juillet 2022.
Naissance
Nationalité
Canadienne
Activité
Formation
Doctorat en Études et pratiques des arts (UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (UQAM) / MaĂźtrise en thĂ©Ăątre (UQAM) / BaccalaurĂ©at en Arts visuels et mĂ©diatiques (UQAM) / Certificat en Arts plastiques (UQAM) / Certificat en Études françaises (UniversitĂ© de MontrĂ©al)
Mouvement
Art conceptuel / Écriture conceptuelle (Conceptual Writing)
ƒuvres principales
Nouvelles Performances invisibles / Performances invisibles / VOX / ✈11

Pratique artistique

Sa pratique s’oriente autour de diffĂ©rentes formes, telles que l’écriture conceptuelle, la vidĂ©o, la performance, l’installation, le thĂ©Ăątre et la photographie[2] et s'appuie rĂ©guliĂšrement sur l'appropriation d'Ɠuvres rĂ©alisĂ©es par d'autres praticiens contemporains ou modernes, afin d"interroger la figure de l'artiste et l'acte crĂ©ateur lui-mĂȘme[3].

Par ailleurs, Steve Giasson compte dix-neuf livres et fascicules d'artiste et de poésie à son actif.

Dans le cadre de l’exposition « Art Souterrain » 2015, il s’est vu dĂ©cerner le prix de la Vitrine culturelle pour un artiste montrĂ©alais, ainsi qu’une mention du Cirque du Soleil pour son installation VOX[4].

Dans son « Bilan de l'année 2015 ; L'espoir dans la relÚve, la honte en art public », le journaliste JérÎme Delgado compte Steve Giasson comme l'un des trois espoirs de la relÚve en arts visuels au Québec[5].

Expositions personnelles

Steve Giasson as Others / Steve Giasson comme les autres (2022)

Carleton University Art Gallery. Commissaire : Jean-Michel Quirion.

Voler Bas et autres Nouvelles Performances invisibles (2021)

Le Lieu, centre en art actuel, Québec

ich möchte nichts neues oder orginelles machen (2021)

Edmund Felson Gallery, Berlin, Allemagne.

Nouvelles Performances Invisibles (2020-2021)

Avec ce projet, portĂ© par Le Lieu, centre en art actuel (QuĂ©bec), Steve Giasson entend poursuivre, radicaliser et critiquer la premiĂšre itĂ©ration des PERFORMANCES INVISIBLES (DARE-DARE (MontrĂ©al), 2015-2016) ayant connu un large Ă©cho populaire et mĂ©diatique. Il cherche Ă©galement un certain dĂ©pouillement formel, tant dans l’écriture des Ă©noncĂ©s, que dans leurs exĂ©cutions. Il souhaite enfin "redire les bruits et la fureur de son Ă©poque et propose[r] d’autres maniĂšres d’envisager l’engagement citoyen, en marge de l’activisme traditionnel".

Suivant le protocole établi précédemment, cette exposition virtuelle est constituée de 121 performances, basées sur des énoncés conceptuels, tels que :

  • Performance invisible no 151 (Surveiller rien)
  • Performance invisible no 164 (Se faire petit)
  • Performance invisible no 165 (Faire l’artiste)
  • Performance invisible no 186 (Savoir se vendre)
  • Performance invisible no 197 (RĂ©pandre une rumeur)
  • Performance invisible no 198 (Appartenir Ă  une autre Ă©poque (ou Adopter la posture d'une gargouille))
  • Performance invisible no 204 (Être lourd)
  • Performance invisible no 207 (Pointer les cieux)
  • Performance invisible no 211 (S'abstraire)
  • Performance invisible no 213 (S'inquiĂ©ter / Travailler)
  • Performance invisible no 218 (Être son propre metteur en scĂšne)
  • Performance invisible no 221 (Manquer de couleur)
  • Performance invisible no 225 (Ne pas savoir quitter la scĂšne)
  • Performance invisible no 245 (Faire Ă©nigme (ou Adopter la posture de La Joconde de LĂ©onard de Vinci))
  • Performance invisible no 246 (Finir mal (ou Adopter la posture des Esclaves de Michel-Ange))
  • Performance invisible no 248 (S’attendre au pire)

Ces actions, exécutées sans public, ont été documentées par Martin Vinette et Daniel Roy. Suivant la logique appropriationniste du travail de Giasson, elles sont souvent constituées de "reenactments" de performances préexistantes. Les énoncés conceptuels (en français, en anglais et en espagnol) et les images produites ont été dévoilés ensuite deux fois par semaine, pendant treize mois (1er mai 2020 - 31 mai 2021) sur les pages Facebook et Instagram du centre en art actuel Le Lieu et sur le site Web dédié des PERFORMANCES INVISIBLES[6].

Rester Chez Soi (et autres Performances invisibles de circonstance) (2020)

Du 2 au 30 avril 2020, pendant le premier confinement en raison de la pandĂ©mie de la COVID-19, une sĂ©lection des PERFORMANCES INVISIBLES pouvant ĂȘtre exĂ©cutĂ©es chez soi est proposĂ©e sur la page Facebook de Culture Lasalle, en collaboration avec l’arrondissement de LaSalle (Ville de MontrĂ©al).

Untitled (a living hippopotamus adopted collectively) (2019)

Edmund Felson Gallery, Gallery Weekend Berlin, Berlin, Allemagne.

Mots Trouvés (i-xxi) (2019)

Une micro-exposition furtive d'un certain nombre de "mots trouvĂ©s", dans la lignĂ©e des travaux textuels de l'artiste conceptuel amĂ©ricain Haim Steinbach et des Ɠuvres minimalistes de l'auteur fictif Federico Juan Carlos Loomis, crĂ©Ă© par Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy Casares in Chroniques de Bustos Domecq. Les mots trouvĂ©s de Giasson ont Ă©tĂ© imprimĂ©s sur des autocollants et dissĂ©minĂ©s dans la ville de MontrĂ©al dans le cadre de l'Ă©vĂ©nement Publishing Sphere, prĂ©sentĂ© Ă  l'UniversitĂ© de MontrĂ©al, MontrĂ©al du 23 au 25 mai 2019. Commissaires : Enrico Agistini Marchese, Christine Bernier, Servanne Monjour, Suzanne Paquet[7].

Steve Giasson, VOX, 2016. Installation textuelle. Vinyle, rideaux. Dimensions variables. La Vitrine culturelle, Édifice 2-22, MontrĂ©al

VOX (2016)

"VOX est une Ɠuvre constituĂ©e de toutes les phrases entendues distinctement puis retranscrites manuellement par l'artiste entre le 25 juillet 2009 et le 24 juillet 2010 Ă  l'extĂ©rieur de son appartement"[8]. PrĂ©sentĂ©e prĂ©cĂ©demment Ă  Malmö en SuĂšde en 2013, VOX est installĂ©e cette fois-ci, Ă  l'aide de vinyle autocollant, dans les vitrines de l'Édifice 2-22 (9 aoĂ»t – 9 octobre 2016), Ă  l'angle de la rue Sainte-Catherine et du boulevard Saint-Laurent[9] Ă  MontrĂ©al.

Steve Giasson, VOX, 2016. Installation textuelle. Vinyle, rideaux. Dimensions variables. La Vitrine culturelle, Édifice 2-22, MontrĂ©al.

Performances Invisibles (2015-2016)

Performances invisibles est un projet ayant été réalisé en collaboration avec DARE-DARE centre de diffusion d'art multidisciplinaire de Montréal[10], dans le cadre de leur programmation « Micro-interventions dans l'espace public », sur une période d'une année complÚte (7 juillet 2015-7 juillet 2016). Il est constitué de 130 performances minimalistes, basées sur des énoncés conceptuels, tels que :

  • Performance invisible no 1 (Respirer (au lieu de travailler))
  • Performance invisible no 5 (Adopter, pendant un certain temps, au coin d’une rue, la position de Marie van Goethem par Edgar Degas et demeurer debout dans une attitude de repos, les jambes en dehors, les pieds formant la quatriĂšme position classique du ballet, les mains derriĂšre le dos, le buste dressĂ© et la tĂȘte rejetĂ©e en arriĂšre)
  • Performance invisible no 7 (Ajouter une pincĂ©e de sel dans la mer)
  • Performance invisible no 11 (Se masturber discrĂštement contre une sculpture d’Alexander Calder) (Comme l’aurait fait Calder lui-mĂȘme contre chacune de ses Ɠuvres, selon une rumeur rapportĂ©e il y a peu par Ragnar Kjartansson)
  • Performance invisible no 12 (Jouer Ă  cache-cache en solitaire)
  • Performance invisible no 81 (Descendre nu un escalier (sans se faire remarquer))
  • Performance invisible no 113 (Attendre la guerre)
  • Performance invisible no 114 (Passer Ă  l'Est)

Giasson a exĂ©cutĂ© ces Ă©noncĂ©s discrĂštement dans l'espace public et privĂ©[11]. Puis, il les a mis en ligne en français, en anglais et en espagnol, accompagnĂ©s des images documentant leurs exĂ©cutions deux fois par semaine sur le site web dĂ©diĂ©[12] et sur Facebook. Leur public virtuel a Ă©galement Ă©tĂ© invitĂ© Ă  interprĂ©ter ces Ă©noncĂ©s et Ă  lui faire parvenir ses propres images. À ce propos, Suzanne Paquet souligne dans son essai « Entre site et site, l’image photographique comme point de passage. Les Performances invisibles de Steve Giasson »[13] :

« Les Performances invisibles prĂ©sentent plusieurs facettes et desseins, ce qui leur donne une densitĂ© peu commune. La dimension ou l’idĂ©e de reprise est primordiale et sous-tend toute la sĂ©rie, puisque d’une part plusieurs des Ă©noncĂ©s-actions citent implicitement ou explicitement des travaux d’autres artistes qui ont inspirĂ© Giasson, et que d’autre part il suggĂšre aux visiteurs du site web la possibilitĂ© de reprendre, Ă  leur tour, sa dĂ©marche. [...] Des travaux comme les Performances invisibles peuvent se constituer en une rĂ©flexion sur nos modes d’habiter la ville. Ces actions pointent la pauvretĂ© de nos milieux de vie urbains et ce, Ă  divers Ă©gards : manque d’art au quotidien, lieux sans intĂ©rĂȘt et pratiquement inhabitables pour certains, manque d’une sociabilitĂ© convenable et de libertĂ© de mouvement. Une critique de la consommation aveugle et exacerbĂ©e, qui a remplacĂ© semble-t-il les relations sociales les traverse, suivant les propos de leur auteur. »

Les Performances invisibles ont, par ailleurs, été largement couvertes dans certains journaux et revues spécialisées québécoises[14] - [15] - [16] - [17].

Jusqu'Ă  maintenant, deux thĂšses doctorales (Lapalu, 2017 et Roberge Van Der Donckt, 2017) en ont traitĂ©, de mĂȘme qu'un mĂ©moire de maĂźtrise (LĂ©vĂȘque, 2017).

Les Performances invisibles font Ă©galement partie du corpus Ă©tudiĂ© dans le cadre du projet de recherche « Art urbain, art public et cultures numĂ©riques[18]» dirigĂ© par Suzanne Paquet, professeure agrĂ©gĂ©e au dĂ©partement d’histoire de l’art et d’études cinĂ©matographiques de l’universitĂ© de MontrĂ©al.

Dans un article ayant fait la une du journal Le Devoir, le 4 août 2015, intitulé « L'art invisible pour reprendre la ville », le journaliste JérÎme Delgado a qualifié les Performances invisibles « d'aussi discrÚtes que puissantes »[19].

L'art est-il devenu sans importance ? (2015-2016)

Exposition en vitrine du centre Diagonale, MontrĂ©al (20 novembre 2015 – 6 janvier 2016), L'art est-il devenu sans importance ? est une installation qui malmĂšne les codes de l’art au moyen d’objets familiers. Ceux-ci, tels un plat de nouilles au fromage inspirĂ© par le long-mĂ©trage de Gus Van Sant, Last Days, une plante artificielle arrosĂ©e de GHB, ainsi qu'un tee-shirt imitant ceux de la marque Enfants riches dĂ©primĂ©s sont disposĂ©s nonchalamment tels de vulgaires accessoires du quotidien[20]. Le titre de l'exposition Ă©voque un article de Michael J. Lewis, "How Art Became Irrelevant. A chronological survey of the demise of art"[21]. La commissaire de cette exposition est ChloĂ© Grondeau.

VOX (2013)

Exposition de VOX dans la vitrine de la maison d'Ă©dition Publication Studio Ă  Malmö en SuĂšde (8 juillet – 8 septembre 2013). Le commissaire de cette exposition est Ola StĂ„hl[22].

✈11 (2012)

ExposĂ©e au Centre des arts actuels SKOL (MontrĂ©al) (7 septembre – 6 octobre 2012), l’Ɠuvre maĂźtresse de cette exposition homonyme – intitulĂ©e ✈11 – regroupe tous les commentaires issus d'une vidĂ©o des attaques du 11 septembre contre les tours jumelles du World Trade Center sur la chaĂźne YouTube. Le poĂšme conceptuel ✈11 a d'abord Ă©tĂ© publiĂ© sur le site UbuWeb[23]: Contemporary, du poĂšte amĂ©ricain Kenneth Goldsmith, sous la rubrique Publishing the Unpublishable[24]. Dans l'exposition, ✈11 , ce livre de 2 637 pages, est imprimĂ© sur 30 000 feuilles volantes, disposĂ©es en deux piles Ă©voquant les tours jumelles. En Ă©cho aux Ɠuvres de FĂ©lix GonzĂĄlez-Torres, le public est invitĂ© Ă  emporter une ou plusieurs pages, de maniĂšre que les piles disparaissent lentement.

Sont exposĂ©es Ă©galement dans l'espace de SKOL, l’Ɠuvre Black Boxes, une pile de DVD gravĂ©s, contenant tous les longs-mĂ©trages que l'artiste a pu pirater, dans lesquels la ville de New York est menacĂ©e, partiellement ou totalement dĂ©truite et deux puzzles en noir et blanc reprĂ©sentant les Bouddhas de BĂąmiyĂąn, ces statues colossales qui Ă©taient situĂ©es au nord de l'Afghanistan, avant d'ĂȘtre dĂ©truites en mars 2001 par les Talibans. S'ajoutent Blank Card (Nothing To See Nothing To Hide), une carte postale dĂ©coupĂ©e et disposĂ©e sur un socle reprĂ©sentant les tours jumelles du World Trade Center et deux installations textuelles en lettres de vinyle autocollant noir et blanc, intitulĂ©es GHOSTSOFGHOSTSOF et SKOL. Finalement, une Ɠuvre invisible vient complĂ©ter l'ensemble : LOVE FROM NEW YORK. Celle-ci prend la forme de vaporisations du parfum DKNY Love from New York Perfume for Women renouvelĂ©es chaque jour dans le lieu de monstration.

StĂ©phane Hyronde – pour le compte du Lower Manhattan Project/Projet Lower Manhattan, un programme de recherche de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al qui se propose d'analyser « le processus de fictionnalisation et de mythification amorcĂ© Ă  partir des Ă©vĂ©nements du 11 septembre 2001 » – s'est longuement entretenu avec Steve Giasson Ă  propos de son exposition ✈11[25].

Expositions collectives

VIVA! Art Action (2017)

Steve Giasson rĂ©alise durant la biennale d'art performance VIVA! Art Action (4 – 7 octobre 2017), sise Ateliers Jean-Brillant (MontrĂ©al), une performance en quatre parties intitulĂ©e Je suis un vĂ©ritable artiste, inspirĂ©e de l’Ɠuvre de Keith Arnatt Trouser - Word Piece (1972-89). Reprenant le dispositif d'Arnatt, Giasson porte, le premier soir, des panneaux d'homme-sandwich sur lesquels on peut lire en français et en anglais 140 phrases commençant par l'Ă©noncĂ© "Je suis un vĂ©ritable..." : "Je suis un vĂ©ritable artiste / Je suis un vĂ©ritable mammifĂšre / Je suis un vĂ©ritable fils / Je suis un vĂ©ritable amĂ©ricain / Je suis un vĂ©ritable homosexuel, etc." Le deuxiĂšme soir, accueillant le public, toujours en homme-sandwich, Giasson porte alors des panneaux sur lesquels est reprĂ©sentĂ© son portrait en pied recto-verso. Il est vĂȘtu de la mĂȘme maniĂšre que sur les photographies en dessous des panneaux. Le troisiĂšme soir, les panneaux reprĂ©sentent toujours son portrait en pied recto-verso, mais complĂštement dĂ©nudĂ© cette fois. Il est Ă©galement nu sous les panneaux. Enfin, le dernier soir, les panneaux d'homme-sandwich portĂ©s par Giasson (Ă  nouveau vĂȘtu), sont recouverts d'un matĂ©riel spĂ©culaire reflĂ©tant le lieu et le public qui l'entourent.

4e Foire en art actuel de Québec (2016)

Lors de la 4e Foire en art actuel de QuĂ©bec (24 – 27 novembre 2016), Steve Giasson expose notamment Magazine QuĂ©bec (RĂ©Ă©dition), une rĂ©Ă©dition Ă  compte d'auteur du premier magazine de la ville de QuĂ©bec (vol. 1, No 1), fondĂ© et imprimĂ© par l'arriĂšre-grand-pĂšre de l'artiste, Alexandre AubĂ©, en juin 1909. Le commissaire de la Foire est Emmanuel Galland.

Ed Ruscha Books & Co. (2013-2016)

Steve Giasson participe Ă©galement Ă  l'exposition collective Ed Rusha Books & Co[26], prĂ©sentĂ©e tout d'abord Ă  la Galerie Gagosian New York (5 mars – 27 avril 2013), puis au Museum Brandhorst, Munich (6 juin – 22 septembre 2013), Ă  la Galerie Gagosian de Paris (12 mars – 7 mai 2015) et Ă  la Galerie Gagosian de Beverly Hills (28 juillet – 9 septembre 2016). Son livre Some Gasoline Prices (2011, Manchester : Apple Pie Editions) – une reprise engagĂ©e du cĂ©lĂšbre livre d'artiste Twentysix Gasoline Stations d'Ed Ruscha – y est prĂ©sentĂ© aux cĂŽtĂ©s des Ɠuvres d’Ed Ruscha, Bruce Nauman, Jonathan Monk, Stan Douglas, Michael Maranda, Maurizio Nannucci, entre autres. L'exposition a pour commissaire Bob Monk.

Monuments aux victimes de la Liberté (2015)

Dans le cadre de l'exposition collective Monuments aux victimes de la LibertĂ© (24 septembre – 18 octobre 2015, AXENÉO7, Gatineau) - crĂ©Ă©e en rĂ©ponse au Monument aux victimes du communisme que voulait Ă©riger le gouvernement conservateur de Stephen Harper - Giasson prĂ©sente trois piĂšces :

Giasson y exĂ©cute aussi une performance intitulĂ©e Cuba Libre / Mentirita, lors du vernissage, oĂč il offre des Cuba libre aux personnes prĂ©sentes, leur demandant alors si elles prĂ©fĂ©reraient "una mentirita" (un "petit mensonge", un surnom ironique du Cuba libre...)

L'exposition est commissariĂ©e par MĂ©lanie Boucher, Nathalie Casemajor, AndrĂ©-Louis ParĂ© et Bernard SchĂŒtze Entrepreneurs du commun et Transit, collectif de commissaires et de critiques indĂ©pendants.

Art Souterrain 2015

Lors du Festival Art Souterrain (28 fĂ©vrier – 15 mars 2015), Steve Giasson prĂ©sente dans les fenĂȘtres de la passerelle Viger, qui relie le Complexe Guy-Favreau et le Palais des congrĂšs de MontrĂ©al, son installation textuelle VOX. Il remporte alors le Prix de la Vitrine culturelle pour un artiste Ă©mergeant montrĂ©alais et une Mention du Cirque du Soleil.

The Dematerialized Auction: A Fluxus fundraiser for George (2015)

Le 10 janvier 2015, Steve Giasson figure au nombre des artistes participant à la vente aux enchÚres Fluxus : The Dematerialized Auction: A Fluxus fundraiser for George (le documentaire de Jeffrey Perkins à propos de George Maciunas), à la Emily Harvey Foundation, aux cÎtés de : Eric Andersen, Jean-Baptiste Farkas, Ken Friedman, Thomas Geiger, Geoffrey Hendricks, Jon Hendricks, Florence Jung, Alison Knowles, Larry Miller, Ben Patterson, Yoko Ono, Jeffrey Perkins, Bengt af Klintberg, Michel Collet, Ghislain Mollet-Viéville, parmi d'autres[27]. Les commissaires de cet événement sont Jordan Carter et Anitra Lourie.

7e Biennale d'art performatif de Rouyn-Noranda (2014)

Le 18 octobre 2014, juchĂ© sur un socle, Steve Giasson lit ses Petites notes sur la performance, dans le cadre de la 7e Biennale d'art performatif de Rouyn-Noranda (15 – 18 octobre 2014), sise L'Écart, Lieu D'Art Actuel (Rouyn-Noranda, QuĂ©bec). Le commissariat de la biennale est assurĂ© par GeneviĂšve et Matthieu (collectif).

Text Festival in Bury (2014)

Deux installations in situ de Giasson, Locutio et 0:40 minutes sont prĂ©sentĂ©es dans le cadre du Text Festival in Bury (3 mai – 9 juillet 2014), organisĂ© au Bury Art Museum (Bury, Royaume-Uni). Elles sont ensuite intĂ©grĂ©es Ă  la collection du musĂ©e. Le commissariat de ce festival est assurĂ© par Tony Trehy.

The Dark Would (2013-2014)

Dans le cadre de The Dark Would, prĂ©sentĂ©e au Summerhall, Édimbourg (7 dĂ©cembre 2013 – 24 janvier 2014) et qui rĂ©unit plusieurs poĂštes (Caroline Bergvall, Ian Hamilton Finlay, StĂ©phane MallarmĂ©, etc.) et des artistes usant du texte dans leurs Ɠuvres (Fiona Banner, Susan Hiller, Jenny Holzer, Richard Long, Lawrence Weiner, etc.), Steve Giasson prĂ©sente une installation textuelle pratiquement invisible, intitulĂ©e GHOSTSOFGHOSTSOF (exposĂ©e une premiĂšre fois lors de son exposition personnelle ✈11, 2012). Cette piĂšce est constituĂ©e de la phrase homonyme imprimĂ©e en lettres de vinyle autocollant blanc, disposĂ©es en cercle sur l'un des murs blancs de l'espace de monstration.

Liverpool Biennial (2012)

En 2012, Giasson fait partie de la Liverpool Biennial (en), festival d'art contemporain[28]. Son fascicule intitulé Directions (2012, Calgary : No Press), co-écrit avec le poÚte conceptuel américain Robert Fitterman est inclus dans le catalogue de la biennale. Cette brochure poétique contient les itinéraires possibles (en autobus, en jet, à pied, etc.) entre l'appartement new-yorkais de Fitterman et celui de Giasson, situé à Montréal[29].

Text Festival in Bury (2011)

L’Ɠuvre in situ intitulĂ©e 246 de Steve Giasson – qui prend la forme d'un mĂ©morial pour les 246 morts nommĂ©s par HomĂšre dans l'Iliade – est exposĂ©e au Fusilier Museum (Bury, R-U) parmi d'autres mĂ©moriaux, dans le cadre du Text Festival in Bury (30 avril – 16 juillet 2011). 246 est ensuite intĂ©grĂ©e Ă  la collection du musĂ©e. Le commissariat de ce festival est assurĂ© par Tony Trehy.

Livres, brochures et fascicules d'artiste et de poésie de Steve Giasson (sélection)

  • 2016. Magazine QuĂ©bec (rĂ©Ă©dition). À compte d’auteur
  • 2014. VIAGGIO IN ITALIA. New York City : Troll Thread
  • 2014. AUTOPORTRAIT. New York City : Troll Thread
  • 2013. VOX. Malmö : Publication Studio : Malmö
  • 2011. Tiffany & Co. POEMS. Manchester : Apple Pie Editions
  • 2011. SOME GASOLINE PRICES. Manchester : Apple Pie Editions
  • 2011. O. Manchester : Apple Pie Editions
  • 2011. Bazooka Joe. Tiny. Kingston (PA) : chapbookpublisher.com
  • Vanessa Place [Steve Giasson]. 2010. Page Not Found. Rio : Ood Press
  • 2010. ✈11. Publishing The Unpublishable #56. New York City : Ubu Editions
  • avec Robert Fitterman 2010. Directions. Calgary : No Press
  • 2010. Psychosis. Kingston (PA) : Naissance

Vie privée

Steve Giasson est ouvertement homosexuel[30] - [31]. Il vit et travaille à Montréal.

Notes et références

  1. « Steve Giasson | Jacket2 », sur jacket2.org (consulté le ).
  2. « Steve Giasson: 11 » (consulté le ).
  3. « Candice Maddy en conversation avec / with Steve Giasson », sur Lemon Hound, (consulté le ).
  4. « Steve Giasson – Performances invisibles / L’abri mobile de Dare-Dare en face du marchĂ© Atwater (CA) », sur Le Vadrouilleur urbain, (consultĂ© le ).
  5. JĂ©rĂŽme Delgado, « L’espoir dans la relĂšve, la honte en art public », sur Le Devoir, (consultĂ© le )
  6. « Steve Giasson - Performances invisibles », sur www.performancesinvisibles.com (consulté le )
  7. « Mots trouvés, Steve Giasson, 2019 - uMap », sur umap.openstreetmap.fr (consulté le )
  8. « Steve Giasson - Art Souterrain », sur Art Souterrain (consulté le )
  9. « Photo Instagram de La Vitrine culturelle ‱ 12 aoĂ»t 2016 Ă  17h33 UTC », sur Instagram (consultĂ© le )
  10. « PERFORMANCES INVISIBLES - Centre de diffusion d'art multidisciplinaire de Montréal », sur dare-dare.org (consulté le ).
  11. « PERFORMANCES INVISIBLES - Centre de diffusion d'art multidisciplinaire de Montréal », sur dare-dare.org (consulté le ).
  12. « Steve Giasson - Performances invisibles », sur dare-dare.org (consulté le ).
  13. Suzanne Paquet, « Entre site et site, l’image photographique comme point de passage. Les Performances invisibles de Steve Giasson », Sens Public,‎ (ISSN 2104-3272, lire en ligne).
  14. Anne-Marie Le Saux, « Micro-interventions artistiques : pour une pratique artistique de l’espace habitĂ©. Entrevue avec Steve Giasson », Nouveaux Cahiers du socialisme,‎ hiver 2016, numĂ©ro 15, p. 51–59 (lire en ligne).
  15. « Occuper (discrĂštement) l’espace public », sur montrealcampus.ca (consultĂ© le ).
  16. « PoĂ©tiser le quotidien par des performances invisibles », ActualitĂ©s UQAM,‎ 31 aoĂ»t 2015 Ă  15h48 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  17. Nicolas Rivard, « Performances invisibles : entre l’histoire et le prĂ©sent », Espace Art actuel,‎ hiver 2017, numĂ©ro 115, p. 68–73 (lire en ligne).
  18. Voir sur artetsite.org.
  19. « L’art invisible pour reprendre la ville » (consultĂ© le ).
  20. « 2015/2016 », sur DIAGONALE (consulté le )
  21. (en-US) « How Art Became Irrelevant - Commentary Magazine », Commentary Magazine,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  22. « FASAD | OLA STÅHL », sur olastahl.com (consultĂ© le )
  23. UbuWeb
  24. « U B U W E B :: Steve Giasson », sur ubu.com (consulté le ).
  25. « Conversation avec Steve Giasson autour de son exposition 11 (Centre des arts actuels Skol, 7 septembre – 6 octobre 2012) | Lower Manhattan Project », sur lmp.uqam.ca (consultĂ© le ).
  26. « Ed Ruscha - July 28 - September 9, 2016 - Gagosian », sur www.gagosian.com (consulté le )
  27. « The Dematerialized Auction Catalog », issuu,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  28. « Books | Liverpool Biennial: Festival of Contemporary Art », sur biennial.com (consulté le ).
  29. Voir sur stevegiasson.com.
  30. (en) « Queers Fail Better – Q / A with Steve Giasson », Poetry Is Dead,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  31. Tribal CMS, « JE SUIS UN VÉRITABLE ARTISTE / I'M A REAL ARTIST (I) - Steve Giasson », sur stevegiasson.com (consultĂ© le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • DomĂ­nguez Leiva, Antonio. 2014. YouTube thĂ©orie. Coll. Pop-en-stock. MontrĂ©al : Ta MĂšre.
  • Giasson, Steve (2021). « « Affaire de routine » ? : des Ɠuvres-partitions et de leurs exĂ©cutions » ThĂšse. MontrĂ©al (QuĂ©bec, Canada), UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al, Doctorat en Ă©tudes et pratiques des arts.
  • Lafortune, Jean-Marie. 2012. La mĂ©diation culturelle: le sens des mots et l'essence des pratiques. MontrĂ©al : Presses de l’universitĂ© du QuĂ©bec.
  • Lapalu, Sophie . 2017. Le Paradoxe de l’action furtive. ThĂšse dirigĂ©e par le professeur Jean-Philippe Antoine. EsthĂ©tique, sciences et technologies des arts. Paris : UniversitĂ© Paris 8 Vincennes Saint Denis.
  • LĂ©vĂȘque, OphĂ©lie. 2017. De nouveaux principes d’acquisition qui incitent Ă  travailler autrement : entre danse et performances dansĂ©es françaises. MĂ©moire encadrĂ© par la Professeure AgnĂ©s Violeau. Expertise et marchĂ© de l'art. Paris : École de CondĂ©.
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  • Straw, Will, GĂ©rin, Annie et BĂ©langer, Anouk (Dir. publ.). 2014. Formes urbaines : circulation, stockage et transmission de l’expression culturelle Ă  MontrĂ©al. MontrĂ©al : esse.
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