Accueil🇫🇷Chercher

Sisco

Sisco (Siscu en corse) est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Brando, dans le Cap Corse.

Sisco
Sisco
Panorama depuis Poggio.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Bastia
Intercommunalité Communauté de communes du Cap Corse
Maire
Mandat
Ange-Pierre Vivoni
2020-2026
Code postal 20233
Code commune 2B281
DĂ©mographie
Gentilé Siscais
Population
municipale
1 151 hab. (2020 en augmentation de 4,92 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 46 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 49′ 01″ nord, 9° 26′ 12″ est
Altitude 500 m
Min. 0,5 m
Max. 1 324 m
Superficie 24,96 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Bastia
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Cap Corse
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sisco
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sisco
GĂ©olocalisation sur la carte : Corse
Voir sur la carte topographique de Corse
Sisco
GĂ©olocalisation sur la carte : Corse
Voir sur la carte administrative de Corse
Sisco
Liens
Site web mairie-de-sisco.com

    GĂ©ographie

    Situation

    Sisco est une commune de la côte est du Cap Corse, à une quinzaine de kilomètres du nord de Bastia, dans l'ancienne pieve de Brando. Autrefois, de 1336 à 1625, ses communautés ont fait partie soit du fief de Brando, soit de celui de Canari. Mais de 1483 à 1491 la vallée forma seule le fief de Melchio Gentile. Aujourd'hui Sisco est l'une des huit communes du canton de Sagro-di-Santa-Giulia.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Vue des collines dénudés.

    La commune de Sisco occupe une vallée centrale à l'est de la chaîne de la Serra[Note 1] dans le Cap Corse, celle du ruisseau de Sisco. Son sol est un bloc de schistes lustrés édifié au tertiaire lors de la surrection des Alpes sur un socle hercynien de la fin de l'ère primaire.

    Les schistes sĂ©riciteux Ă  l'aspect soyeux et ridĂ©, schistes chloriteux, schistes calcaires (ou calschistes) et cipolins dominent. Grisâtres, lĂ©gèrement calcifères, ces roches formĂ©es durant l'ère secondaire dans l'ancien ocĂ©an liguro-piĂ©montais doivent leur aspect lustrĂ© Ă  la sĂ©ricite (mica aux reflets cendrĂ©s) et au chlorite (silicate feuilletĂ© verdâtre avec clivage). Ces schistes renferment des bancs de cipolins (marbres blancs ou gris, calcaire mĂ©tamorphisĂ©) Ă  Sisco et Pietre-Scrite (Brando), parfois Ă©pais de 50 mètres. Parce que ces marbres se dĂ©bitent en plaques, "se pèlent" comme des oignons (oignon se dit cipolla en italien comme en corse), ils furent nommĂ©s cipolins. La Canonica, cathĂ©drale de Mariana[1], a Ă©tĂ© reconstruite au XIIe siècle (?) en cipolin de Brando et de Sisco. Les deux communes Ă©changeaient ces marbres contre du minerai de fer ramenĂ© de l'Ă®le d'Elbe voisine.

    La vallĂ©e est une bande de terre, aux bords raides, ouverte sur la mer mais fermĂ©e vers l'amont car adossĂ©e Ă  la Serra, la chaĂ®ne axiale de la pĂ©ninsule, dominĂ©e par la Cima di e Follicie (1 322 m), s'Ă©talant latĂ©ralement depuis la chaĂ®ne axiale Ă  l'ouest vers la mer TyrrhĂ©nienne Ă  l'est, enserrĂ©es entre deux lignes de crĂŞtes, la vallĂ©e du ruisseau de Sisco. Sur le Plan Terrier du XVIIIe siècle, la commune dispose de 700 hectares de terres cultivables.

    Limites territoriales

    Ses limites sont définies :

    • au nord, par une ligne droite depuis la Cima di Monte Prato (1 282 m) jusqu'au Campu di a Torre (695 m) et se poursuivant par une ligne droite jusqu'Ă  la mer, passant par le Saltu Caninu (173 m) ;
    • Ă  l'est par une cĂ´te dĂ©chiquetĂ©e s'Ă©tirant jusqu'au sĂ©maphore de Sagro au sud, exceptĂ© la plage de galets de la Marine de Sisco. Celle-ci est frĂ©quemment envahie par les herbes de Posidonie rejetĂ©es par les « coups de mer ». S'y applique la loi Littorale votĂ©e le 3 janvier 1986.
    • au sud le tracĂ© est formĂ© de lignes droite successives orientĂ©es Ă  l'ouest, passant par la fontaine de Liscione, un point Ă  690 m d'altitude sous et au nord du pylone de la Cima di Guaiata, Bedale di Vitalbeto, jusqu'Ă  la bocca di Catele ;
    • Ă  l'ouest, la partie de la chaĂ®ne de la Serra, dorsale axiale du Cap, va de la bocca di Catele jusqu'Ă  la Cima di Monte Prato via le monte di a Cibiola (1 196 m), le monte Corvu (1 143 m), le monte Cagnolu (1 017 m), la bocca di San Giuvanni (950 m) oĂą se trouve la chapelle Saint-Jean, le Rocher de Pruberzulu (1 236 m) et la cima di e Follicie (1 322 m), culmen de la Serra.

    Sur le Pinzalone, un pic rocheux (1 030 m) proche Ă  l'est du monte Cagnolu, qui domine la vallĂ©e, a Ă©tĂ© plantĂ©e une croix visible de partout dans Sisco. C'est un des meilleurs belvĂ©dères sur la vallĂ©e de Sisco.

    Hydrographie

    Embouchure du Sisco.

    La verte vallĂ©e de Sisco est le bassin versant du ruisseau de Sisco[2] (fiume di Sisco), long de 6,5 km, qui a sa source Ă  660 m d'altitude sur le flanc oriental de Cima di e Follicie sous le nom de Guado a l'Alzi. AlimentĂ© des eaux de six affluents, il se jette Ă  la mer Ă  la Marine de Sisco, au nord de la plage de galets.

    Existent aussi trois petits ruisseaux cĂ´tiers : fiume Murrettu au nord du littoral, fiume di Golfi et fiume Sfundarone au sud.

    Pour ses besoins en eau, la commune dispose de quatre réservoirs installés sur les hauteurs de Saint-Antoine (1), de Poraja (2) et de la Marine (1).

    Climat et végétation

    Quoique bĂ©nĂ©ficiant d'un climat mĂ©diterranĂ©en maritime aux Ă©carts thermiques modĂ©rĂ©s, la commune prĂ©sente un tapis vĂ©gĂ©tal constituĂ© majoritairement d'un maquis mĂ©diterranĂ©en ras. Le manteau forestier est absent. Les causes sont principalement la dĂ©forestation entreprise au cours des siècles derniers pour les cultures - deux lieux en altitude, entre 800 et 1 000 m sur les pentes de Cima di e Follicie portent les noms de Presa[Note 2] di a Vadaccia et Presa di a Croce, et les frĂ©quents incendies.

    Ă€ l'est de Sisco, se dresse le Pinzalone avec une croix (1 030 m). Proche de lui, le monte Cagnolu qui Ă©tait autrefois nommĂ© monte Verde. Il doit son nom Ă  une antique chĂŞnaie voisine qui a brĂ»lĂ© vers 1927[3].

    Les parties boisĂ©es se trouvent sur le flanc oriental de la ligne de crĂŞte du monte Corvo (1 143 m) avec la forĂŞt communale de Sisco, le long du ruisseau de Sisco et autour des lieux habitĂ©s. Ils sont composĂ©s essentiellement de chĂŞnes verts, chĂŞnes lièges, châtaigniers et oliviers.

    Accès routiers

    Sisco n'est accessible que par la route. Son littoral est traversé par la route D80 qui fait le tour du Cap Corse. La route a été ouverte en 1838 sous forme de piste, modernisée au fil du temps avec un profil moins difficile, élargie et revêtue d'un bel enrobé en 1975. Jusqu'en 1972, avant d'être déclassée en route départementale, elle était la section septentrionale de la route nationale 198.

    Pour accéder aux villages de l'intérieur, il faut emprunter la D32 qui est la seule voie pénétrante, depuis sa jonction avec la D 80 au sud de la Marine de Sisco. La D 32 longe en remontant le cours du ruisseau de Sisco, dessert trois des quatre villages de la Mezania, pour atteindre ce que l'on peut considérer le « bourg de Sisco », composé des quatre villages groupés de la montagne : Poggio, Monacaja, Assalaccia et Barrigioni. Si on la poursuit, la D 32 se perd en piste au lieu-dit Ciampa Cavalla sur les hauteurs de la commune voisine Pietracorbara.

    Ă€ environ 800 m au nord du carrefour de San Martinu, existe la jonction de la D 32 avec une piste permettant aux seuls vĂ©hicules autorisĂ©s, de rejoindre Olcani via le col Saint-Jean (Bocca di San Ghjuvanni) (957 m), « Ă  cheval » entre Sisco et Olcani. La piste qui dessert la carrière San Michele, est libre jusqu'Ă  ce niveau.

    Transports

    Un service de bus dessert de nouveau la commune de Sisco depuis 2015, reliant le hameau de Barisgioni Ă  la marine et Ă  Erbalunga[4]. La Marine de Sisco est Ă©galement desservie par une ligne de cars au dĂ©part de Maccinaggio. La marine de Sisco Ă  l'intersection des routes D 80 / D 132, est distante de 15 km du centre de Bastia, ville dotĂ©e d'un port de commerce, d'une gare des CFC (gare de Bastia Ă  15 km) et d'un aĂ©roport (aĂ©roport de Bastia Poretta Ă  35 km).

    Urbanisme

    Typologie

    Sisco est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [5] - [6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[8] - [9].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[11] - [12].

    Vue sur l'île d'Elbe.

    Sisco est une commune dont les anciens lieux habités avaient été construits sur les hauteurs, de façon à voir venir l'envahisseur barbaresque. Le littoral était habité depuis l'Antiquité. Pour pacifier la région, les Romains avaient installé un poste militaire doté d'une tour au sommet du monte Cagnolo, une position stratégique qui sera par la suite occupé par les Sarrasins sur le voisin site castello ai Mori[3].

    Dès la fin du XVIe siècle, les côtes de l'île sont razziées par les Barbaresques, poussant les habitants à se réfugier dans la montagne ; ceci explique la construction des villages sur les hauteurs de la vallée, et les nombreuses terrasses de culture (prese et lenze) encore plus haut.

    Le panorama y est remarquable sur la mer Tyrrhénienne et les îles de Capraia et d'Elbe, les plus proches de l'archipel toscan. L'île d'Elbe est distante d'une cinquantaine de kilomètres[13] (distance orthodromique) de la côte siscaise.

    Hors la bande littorale, Sisco se trouve dans une zone où les constructions doivent être réalisées en lauze Corse (teghje), à l’exclusion de tout autre matériau. On n'y voit donc que de rares toits en tuiles rouges. Une aide départementale à la « Lauze Corse » peut-être attribuée sous certaines conditions par le conseil général de la Haute-Corse.

    On peut diviser la commune en trois parties : la Plaine, la Meziana ou partie médiane, et la Montagne.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (42,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), forêts (8,7 %), zones urbanisées (1,8 %), eaux maritimes (0,6 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Marine de Sisco

    Marine de Sisco.

    Il y a un siècle, le site était désert. C'est donc un village récent qui a été construit. Son développement est lié à l'attrait touristique, mais aussi aux facilités de communications avec la métropole régionale Bastia : ouverture de la route en 1838, modernisation de la route Bastia - Macinaggio en 1975.

    Le village est composé de plusieurs quartiers : Renaghjo, Cudicciu, Campu di a Pace, Molinacciu, Casaiola, Scale-Vecchiu. Les deux derniers, les plus anciens, avaient été occupés par la France en 1553[Note 5]. À Casaiola (ou A Casaghjula) recèle une petite chapelle dédiée à l'Annunziata (Annonciation). La tour qui existait avait été détruite en 1558 par les Français. Reconstruite peu après, elle est saccagée par les Génois au XVIIIe siècle.

    À un kilomètre au nord de la Marina, au-dessus de la route D80, se dresse l'ancien couvent Sainte-Catherine fortifié du XIVe siècle, jadis lieu de pèlerinage. Son accès est marqué par une statue de Sainte Catherine.

    En contrebas de la route, existe la grotte de Bughjone (traduit « très obscure ») d'une centaine de mètres de long, fréquentée par les bisets et les chauves-souris. La grotte de Bughjone a fait l'objet d'un rapport scientifique de site archéologique[16].

    En se rendant depuis la Marine, par la route D32 qui dessert la partie montagneuse de Sisco, on découvre :

    Pieve

    Petit hameau de la vallée aujourd'hui, Pieve était une ancienne bourgade qui existait déjà cinq siècles avant notre ère. Rien que le nom qui lui est attribué rappelle qu'il était le centre d'une paroisse antique. S'y trouve en effet l'église San Giovanni-Battista de Sisco, pievane[Note 6] jusqu'au XIVe siècle, qui a été construite au Xe et XIe siècles en remplacement d'un ancien sanctuaire paléochrétien (?)[3].

    Vignale

    Vignale est un hameau récent qui s'est développé le long de la route D 32, sur la rive droite du ruisseau de Sisco et au sud du village de Crosciane. Jadis le site était un vignoble. Quelques tombeaux jalonnent la route depuis que les morts ne sont plus enterrés dans les églises (1812).

    Crosciane

    Tour de Crosciano.

    Crosciane ou Cruscianu (il était dit Corsano en 1530) était un lieu déjà habité dans l'Antiquité. Son nom lui viendrait du grec khortos signifiant « domaine ». S'y trouve la chapelle Santa Maria Nativita (Notre-Dame-de-la-Nativité). Au XVIe siècle il était protégé par deux tours carrées. Une seule est encore visible de nos jours.

    Poraja

    Poraja, Poraggia ou encore Puraghju est un village dans la vallée, un passage obligé pour pénétrer dans l'intérieur. S'y trouvent deux cimetières.

    Au sud-est de Poraja, existait le hameau de Canavaggia (signifie « champ de chanvre »), abandonné en 1710.

    Moline

    Moline qui était appelé jadis Mulinu, doit son nom à ses anciens moulins. Le village possède une chapelle Sant'Erasmu. On y distillait encore, au début du siècle dernier, des plantes du maquis (myrte, romarin, etc.) et les extraits étaient envoyés au Continent.

    Ă€ 500 m Ă  l'ouest de Moline, se situe l'ancien hameau de Ferrera ou Ferriera qui doit son nom Ă  ses anciennes forges. Du XVe siècle au XVIIIe siècle, on y forgeait le fer venu de l'Ă®le d'Elbe pour fabriquer divers objets dont des corsesche, sortes d'Ă©pĂ©es.

    En se dirigeant vers les villages en montagne, on peut découvrir quelques villages de caractères en empruntant une petite route communale qui se termine en cul-de-sac à Sant' Antone :

    Sant' Antone

    Sant' Antone.

    Sant' Antone qui doit son nom à l'ancien couvent éponyme du XVIIe siècle, est un village composé de constructions récentes hormis les bâtiments du site religieux. Le couvent est désaffecté, aménagé avec les bungalows voisins, en centre de vacances. Mais l'église conventuelle est devenue paroissiale depuis le XVIIIe siècle. Elle possède un remarquable clocher isolé.

    Le site offre un remarquable panorama sur la mer Tyrrhénienne et ses deux plus proches îles : Capraia et Elbe.

    Ficaja

    Ficaja (ou Vicaja ou bien encore E Ficaghje qui veut dire figueraie), est un vieux village qui possède une chapelle San Ghiseppu (Saint-Joseph). Deux grandes familles sont séparées par la route (Via Simizzo) les Ghizzo à l'ouest et les Simion à l'est, surplombant ces derniers

    Partine

    Partine (E Partine) est un vieux village aux maisons adossées les unes contre les autres, aux murs de pierre apparente et aux lourds toits de teghje. Le village possède une tour carrée habitée.

    Turrezza

    Turrezza ou Torretta est un très ancien village qui s'appelait jadis Tudessa. Le village tire son nom de son ancienne tour depuis disparue. Son église San Sixtu a été transformée.

    • Canavaggia.
      Canavaggia.
    • Crosciano.
      Crosciano.
    • Ficaja.
      Ficaja.
    • Pieve.
      Pieve.
    • Turrezza.
      Turrezza.
    • Vieilles maisons de Turrezza.
      Vieilles maisons de Turrezza.

    La Mezania

    La Mezania est la partie médiane de la vallée de Sisco. On y accède par la route D 32. Elle comporte successivement :

    Balba

    Balba, jadis appelé Berba, est un village moyenâgeux. S'y trouvent une tour ronde et une chapelle San Ghjacumu.

    Chioso

    Entre mer et montagne, Chioso était récemment encore, le village principal de la vallée de Sisco. À la fin du siècle dernier s'y trouvait la mairie.

    Casella

    Casella se situe au sud-est de Balba, desservi par la route D 32. Ce village possède la chapelle San Bartulumeu du XVIIIe siècle

    Teghje

    L'antique village tire certainement son nom des robustes toits de teghje (lauzes) couvrant ses vieilles maisons. L'une d'elles porte la date de 1459. Il faut emprunter une voie communale sans issue, pour accéder au village.

    Montagne de Sisco

    En arrivant dans la partie montagneuse par la route D 32, on rencontre successivement :

    Poggio

    Poggio (Poghju)[Note 7] marque l'entrée du « bourg de Sisco », avec l'imposante église Saint-Martin au haut clocher, récemment restaurée, dominée par le cimetière auquel on accède par un escalier monumental depuis la place de l'église. Formé de quelques « maisons d'américains »[Note 8], grosses demeures qui pour la plupart, ne sont plus habitées l'hiver, Poggio est un hameau situé entre la chapelle Santa Maria Maddalena du XVe siècle au sud-est et l'église Saint-Martin (XIIIe siècle, XVIe siècle) au nord-ouest.

    Au nord de Poggio, depuis la place de l'église, la route D 32 se poursuit jusqu'au territoire de Pietracorbara en franchissant le col de Santa Reparata, mais s'y termine en cul-de-sac. À ce col s'élevait une chapelle Santa Riparata construite vers 1741, disparue de nos jours. Elle était parfois désignée sous le vocable de Sant' Elisabetta. De la RD 32, au lieu-dit Contra -du nom d'un hameau disparu qui avait une tour carrée, démarre la piste qui permet de rejoindre Olcani par la bocca di San Giuvanni -du nom de la chapelle existante San Giuvanni Evangelista. Gravement ruiné, ce sanctuaire daterait du XVIe siècle. Il remplacerait une ancienne monacchia chargée, dès le IVe siècle, d'une fonction missionnaire auprès de nombreuses populations pastorales qui parcouraient autrefois la Serra. Jusqu'à la fin du siècle dernier, nombreux étaient les Sischais (Sischèsi) et Olcanais (Olchinèsi) qui montaient en procession du col jusqu'à la croix du Pinzalone.

    Au lieu-dit Pietriconi, se situe la carrière San Michele. Un rapport scientifique de site archĂ©ologique[17] a Ă©tĂ© Ă©tabli pour le sondage effectuĂ© sur la grotte de la carrière San Michele. Au nord de la carrière, isolĂ©e sur un gros rocher noir de prasinites, se situe Ă  flanc de montagne Ă  380 m d'altitude et Ă  l'orĂ©e de la châtaigneraie, la remarquable chapelle romane San Michele du XIe siècle

    Monacaja

    Tour de Monacaja.

    Monacaja est un vieux village médiéval. Il doit son nom à la proche présence d'un ancien monastère (monacchia en corse) Santa Maria Maddalena qui était chargée d'une action missionnaire au Haut Moyen Âge. Le village, qui possède une remarquable tour carrée, abrite les locaux de la mairie.

    S'y trouve, au lieu-dit Chioso, la villa Saint-Pierre, une « maison d'américain » qui fut exécutée en 1883 selon le plan de l'opéra Bolivar à Caracas, à la demande d'un siscais, Pierre Battistini. Celui-ci avait fait fortune au XIXe siècle dans l'exploitation d'une mine d'or. Son remarquable jardin est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel de l'Unesco (documentation préalable)[18].

    Barrigioni

    Chapelle Notre-Dame-des-Neiges.

    Barrigioni (ou Barrigione), très ancien village, possède une tour carrée et une chapelle Santa Maria di a Nevi (Notre-Dame-des-Neiges). On y travaillait la laine et le lin jusqu'au XVIIIe siècle encore.

    Cipronascu

    Situé au sud de Barrigioni, Cipronascu est un petit village aux ruelles voûtées très fraîches en été. S'y trouve la chapelle San Lurenzu.

    Ă€ environ 800 m Ă  l'est, se trouvait jadis le village de Borgo-Vecchio avec sa chapelle San Bernardinu. Le village a entièrement disparu.

    Busseto

    Busseto se trouve un peu au sud de Cipronascu, en bout de la voie communale qui dessert les deux villages. Busseto doit son nom au buis (vient du grec pùksos).La plupart des maisons datent du XVe siècle.

    Autrefois, au sud de Busseto, existait le hameau de Ficarella qui a été abandonné au XVIIIe siècle.

    Assalaccia

    Tout proche Ă  l'ouest de Monacaja, bâti Ă  une altitude moyenne de 400 m, le village d'Assalaccia domine Barrigioni. Il doit son nom au saule.

    Au nord du village, part une petite route communale qui traverse des bosquets d'oliviers et de châtaigniers, et qui dessert le nouveau et petit hameau de Campure (Campre) formé de quelques maisons éparses le long de la route. Celle-ci aboutit à Pietrapiana.

    Pietrapiana

    Autrefois appelĂ© Piana, le village de Pietrapiana est retirĂ© du bourg. SituĂ© Ă  440 m d'altitude sur le flanc oriental du Pinzalone, il offre un vaste panorama sur la mer TyrrhĂ©nienne et des Ă®les de l'archipel toscan.

    • Aiguilles de Pinzalone.
      Aiguilles de Pinzalone.
    • Barrigioni.
      Barrigioni.
    • Cipronascu.
      Cipronascu.
    • Villa Saint-Pierre Ă  Chioso.
      Villa Saint-Pierre Ă  Chioso.

    Toponymie

    Sisco a la caractéristique commune à de nombreux autres communes du Cap, celle d'être divisée en plusieurs villages et hameaux dont aucun ne porte le nom de Sisco (Cf. § Urbanisme pour l'origine des noms des villages et hameaux précités).

    La vallée de Sisco doit peut-être son nom aux Phocéens qui la fréquentaient cinq siècles avant notre ère, pensant au mot grec skhistòs voulant dire « séparation » de la vallée par rapport aux vallées voisines[3].

    Histoire

    Antiquité

    Les Romains avaient installĂ© un poste militaire dotĂ© d'une tour sur le mont Cagnolo, Ă  l'ouest de la vallĂ©e, pour pacifier la rĂ©gion. Le mont Cagnolo (1 017 m), est un point stratĂ©gique puisqu'il fut par la suite occupĂ© par les Sarrasins qui y Ă©rigèrent au VIIIe siècle (?) un castello ai Mori (nom d'un lieu-dit aujourd'hui voisin du site). Ils l'occuperont jusqu'au XVIIe siècle.

    Moyen Ă‚ge

    L'Ă©glise pievane San Giuvanni.

    De la fin du IXe siècle à 1052, Sisco a dépendu du fief d'Alberto de Loreto (seigneurs Loretesi), un des compagnons d'Oberto, un descendant de Boniface marquis toscan, dans l'expédition militaire pour reconquérir le nord-est de la Corse. Alberto de Loreto (ancêtre des Loretesi d'Ajaccio Castelvecchio au Xe siècle) était Giudice (Juge) de plusieurs pievi, dont celle de Lota-Sagro (Brando-Sisco-Pietracorbara).

    • 1052 - le fief devient celui des delle Suere qui ont chassĂ© les Loretesi.
    • 1082 - les Peverelli avec l'aide de GĂŞnes, s'emparent de Olcani, Brando, Sisco et Pietracorbara.
    • 1109 - Soutenus par Pise, les Avogari enlèvent aux Peverelli Olcani, Brando, Sisco, Pietracorbara, et attribuent des Statuts Ă  leurs vassaux. Ces deux familles actives s'enrichissent dans le grand commerce mĂ©diterranĂ©en.

    De 1336 à 1625, Sisco a été, soit sous l'autorité du seigneur de Brando, soit sous la dépendance du seigneur de Canari.

    • 1424 - AidĂ© par GĂŞnes, Giudicello d'Ornano (les Ornano descendent de Trufetta, frère de Sinucello Della Rocca ou Giudice) prend Orese, dĂ©livre AndrĂ© de Gentile qui ravit Sisco et Pietracorbara au seigneur de Brando.

    De 1483 à 1491, la vallée forma seule, un fief pour Malchior Gentile. Les six fiefs du Cap font promesse de vassalité à l'Office de Saint Georges.

    Jusqu'au XIVe siècle existait la piève de Sisco dont San Giovanni Battista, l'église piévane avait été construite au Xe et XIe siècles dans le hameau nommé aujourd'hui Pieve, sur le site d'une ancienne bourgade déjà existante cinq siècles avant notre ère.

    • De 1553 Ă  1559, la France et GĂŞnes se disputent la Corse. Altobello et Raffaello de Gentile, pro-français, s'opposent aux seigneurs de Brando pro-gĂ©nois.
      • En 1557, Fabio et Virgilio, deux fils d'Alessandro d'Erbalunga, pĂ©rissent au cours d'un combat.
      • En 1557 et 1558, après la mort d'Altobello, Alfonso et Ercole Gentile d'Erbalunga, aidĂ©s par GĂŞnes, contrĂ´lent Sisco et Pietracorbara.
      • En 1558, après la mort de son autre fils Ercole, tuĂ© près de Bastia, Alessandro d'Erbalunga se retire Ă  l'Ă®le d'Elbe.

    Temps modernes

    Le fief de Brando sur la carte militaire de Corse en 1768.
    • Au XVIIe siècle, Ă  partir de 1625, Sisco est administrĂ© par GĂŞnes.
      • Sisco se trouve dans la piève civile de Brando qui Ă©tait toujours officiellement qualifĂ©e de fief pour mĂ©nager les seigneurs locaux dĂ©possĂ©dĂ©s.
      • Sisco est l'une des cinq pieves judiciaires du Cap Corse qui dĂ©pendaient du tribunal de Bastia jusqu'en 1764. Ă€ sa tĂŞte il y avait un "auditeur" dans le rĂ´le d'un juge de première instance. Au-dessus se trouvait le tribunal provincial de la Tour du Cap Ă  Rogliano, tour qui Ă©tait aussi le centre de la Pruvincia di Capu Corsu (province civile) et la rĂ©sidence des gouverneurs gĂ©nois.
      • Sisco se trouve dans la pieve religieuse de Brando, l'une des six pièves du Cap Corse, qui Ă©tait formĂ©e des anciennes pièves d'Ampuglia, de Sisco et de Brando.
    • 1762 - Sisco se rallie Ă  Paoli.
    • 1768 - Passant sous administration militaire française, la pieve de Brando change de nom pour celui de pieve de Sagro.
    • 1789 - La Corse fait partie du Royaume de France. Avec la RĂ©volution française, est crĂ©Ă© en 1790 le dĂ©partement de Corse, puis en 1793, celui de El Golo (l'actuelle Haute-Corse). La commune portait le nom de Sises (an II).
    • 1793 - Après la RĂ©volution, la pieve de Sagro devient le canton de Sagro (chef-lieu Brando).
    • 1801 - On retrouve le mĂŞme nom de Sises au Bulletin des lois.
    • 1828 - Le canton de Sagro devient le canton de Brando.
    • 1838 - Construction de la route nommĂ©e aujourd'hui D 80[Note 9].

    Époque contemporaine

    Économie

    Du Moyen Ă‚ge au XIXe siècle, Sisco fut un centre agricole et industriel actif. Oignons, vins, marbres, aiguilles, serpes, armes blanches, cuirasses, outillage, bijoux, dentelles, toiles, grandes pèlerines en poil de chèvre, laine, chanvre... Ă©taient exportĂ©s, vers la Toscane particulièrement. Dans les annĂ©es 1950, la commune produisait encore 300 tonnes d'oignons, au point que les marchands d'oignons siscais Ă©taient surnommĂ©s Cipulli[3]. La terre a Ă©tĂ© abandonnĂ©e, l'Ă©migration amorcĂ©e vers 1884 s'est transformĂ©e en exode massif Ă  partir de 1918, les nombreux jeunes gens morts lors de la Première Guerre mondiale... expliquent la dĂ©sertification des villages et hameaux de l'intĂ©rieur Ă  une Ă©poque oĂą il n'y avait plus rien Ă  craindre de l'envahisseur sarrasin ou ottoman.

    La vigne qui Ă©tait cultivĂ©e, a totalement disparu, tout comme les deux coopĂ©ratives laitières qui alimentaient la rĂ©gion bastiaise en lait cru de vache, jusqu'Ă  plus de 1 500 litres par jour[20]. Sur les dix-huit moulins Ă  cĂ©rĂ©ales et Ă  huile que comptait la commune, certains sont encore visibles comme celui au hameau de Balba.
    Les lauzes sont toujours exploitées à la carrière située au nord du sémaphore de Sagro.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989 en cours Ange-Pierre Vivoni PS Retraité de l'enseignement
    Conseiller général du canton de Sagro-di-Santa-Giulia (2011-2015)
    Président de l'Association des Maires de Haute-Corse
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

    En 2020, la commune comptait 1 151 habitants[Note 10], en augmentation de 4,92 % par rapport Ă  2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    812871955923952915970940960
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    9409021 0161 0191 1541 014930899867
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    859905736729741726574500485
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    4975015146167439019231 0301 169
    2020 - - - - - - - -
    1 151--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il existe à la Marine de Sisco une école maternelle / primaire. elle compte 65 élèves pour l’année scolaire 2019/2020[25].

    Cultes

    Les deux paroisses (Sant' Antone et San Martinu) relèvent du diocèse d'Ajaccio.

    FĂŞtes et loisirs

    • 13 juin, fĂŞte de la Saint-Antoine.
    • 25 novembre, Sainte-Catherine (Catalina), fĂŞte patronale.
    • Club de Judo siscais. Il compte actuellement une quinzaine de membres.(novembre 2018)

    Promenades

    Panneau du sentier de découverte patrimonial.
    • Les prĂ©s, les bois et la pierre, promenade proposĂ©e autour de la commune de Sisco par un panneau « Promenade autour des Villages du Cap Corse » placĂ© Ă  proximitĂ© de l'ancien couvent Sant' Antone.
    • Promenade Ă  cheval dans la plaine de Sisco

    Randonnées

    • Le sentier des CrĂŞtes du massif de la Serra, est un parcours pour marcheurs confirmĂ©s en raison de dĂ©nivelĂ©s importants. Il est long de 48 kilomètres, et relie le port de Toga (Bastia) Ă  Centuri-Port. Il emprunte les crĂŞtes de Sisco dans ses Ă©tapes 3 et 4[26].
    • Les chemins du Syndicat Bocca du San Ghjuvani. Ce sont quatorze itinĂ©raires au balisage orange qui relient les deux cĂ´tĂ©s du Cap Corse. En 1977 est nĂ© le premier itinĂ©raire, une piste de quatorze kilomètres qui relie les communes de Sisco Ă  l’est, Ă  Olcani Ă  l’ouest[26].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La plupart des anciens hameaux de la vallée ont une chapelle, et la vallée, ayant été jusqu'après la guerre de 40, divisée en deux paroisses. Il existe deux églises paroissiales dans la même commune : l'église San Martinu et l'église Sant' Antone, ainsi que deux anciens couvents.

    • Monument aux morts, isolĂ©, situĂ© Ă  proximitĂ© du hameau de Balba.

    Ancien couvent Sainte-Catherine

    Couvent Sainte-Catherine.

    L'édifice religieux Santa Catalina date du XIVe, remanié aux XVe, XVIe et XVIIe siècles. L'église conventuelle en partie édifié au XIIe siècle sur la crypte des Tomboli, remplaçait un oratoire du IIIe siècle ou IVe siècle. Elle se situe à un kilomètre au nord de la commune, au-dessus de la route D 80, son accès dominée par une statue de sainte Catherine.
    En 1355 une caisse remplie de saintes reliques y fut déposée par des marins en perdition ; ceux-ci avaient fait le vœu de les laisser en don à la première église où ils prendraient terre. Par suite de l'affluence de plus en plus importante de pèlerins au sanctuaire, une église plus grande est bâtie, attenante à l'oratoire.

    Ancienne Ă©glise du couvent Sainte-Catherine

    Il s'agit de l'ancienne église du couvent d'Augustins puis de Servites de Marie, actuellement chapelle Sainte-Catherine-d'Alexandrie. Sous le chœur fut aménagée une chapelle souterraine, disposée en demi-cercle, son accès se faisant par des escaliers partant d'ouvertures pratiquées dans le dallage. L'autel contenait les reliques.

    De style pisan, l'église fut consacrée en 1469. Son abside est entourée d'une arcature en pierre en plein cintre.

    Près de l'église conventuelle romane du XIIe siècle a été construite au XIVe siècle une tour carrée. Détruite après un raid sarrasin, elle est reconstruite au XVIe siècle, fortifiée et aménagée en couvent de Servites. La tour servait d'habitation aux prêtres qui desservaient l'église et veillaient sur les reliques. Dans cette tour furent également logés les gardes qui garantissaient la chapelle contre les incursions mauresques. Le site fut souvent saccagé par les Barbaresques jusqu'en 1731.

    Le bâtiment conventuel, propriété d'une personne privée (transformé en chambre d'hôtes), et l'église, propriété de la commune, fermée au public, sont inscrits Monument historique par arrêté du 7 mars 1957[27].

    Ancien couvent Sant' Antone

    Le couvent Saint-Antoine-de-Padoue (Sant' Antone) a été édifié au XVIIe siècle. Il a été occupé par des récollets. Désaffecté, il a été acquis par la commune. En 1964, les bâtiments, ainsi que des bungalows voisins d'un ancien camp de vacances abandonné, ont été aménagés en colonie de vacances.

    Ancienne Ă©glise du convent Saint-Antoine de Padoue

    L'ancienne église conventuelle Saint-Antoine-de-Padoue (Sant' Antone) au remarquable clocher isolé, est devenue paroissiale depuis le XVIIIe siècle. La statue du saint orne la niche située au-dessus du portail de l'église. Elle renferme 40 œuvres remarquables reprises à l'Inventaire général du patrimoine culturel[28].

    • Façade sud.
      Façade sud.
    • Clocher.
      Clocher.
    • Clocher.
      Clocher.
    • Niche Saint-Antoine.
      Niche Saint-Antoine.
    • Niche façade nord.
      Niche façade nord.

    Depuis 1995, l'association paroissiale Sant' Antone Ĺ“uvre pour collecter des fonds afin de participer Ă  l'entretien et Ă  la restauration de l'Ă©glise Saint-Antoine-de-Padoue.

    Église paroissiale Saint-Martin

    L'église paroissiale située à Poggio, bâtie au XIIIe siècle agrandie au XVIe siècle, renferme de nombreuses œuvres dont des reliques provenant de l'ancien couvent Santa Catalina, qui sont exposées le jour de La Trinité, le dimanche après Pentecôte. Parmi ces reliques, un chef-reliquaire de Saint-Jean Chrysostome en cuivre argenté du XIIIe siècle et un coffret en ivoire incrusté également du XIIIe siècle comportant un texte en caractères coufiques (arabe ancien). Dans l'édifice qui est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[29], se trouvent dix œuvres, propriété de la commune, classées au titre des Monuments historiques :

    • reliquaire en bronze du XIVe siècle[30]
    • capsella (coffret Ă  reliques) en cuivre, bois et plâtre du XIVe siècle, provenant de l'Ă©glise Sainte-Catherine de Sisco[31]
    • croix de procession en cuivre et bois portant l'inscription 1541[32]
    • reliquaire de la dent de sainte Apolline en or ciselĂ©, cuivre et verre, du XVIe siècle[33]
    • prĂ©sentoir : pied-support du bâton de MoĂŻse en cuivre, du XVe siècle[34]
    • prĂ©sentoir : pied-support du bâton de MoĂŻse en cuivre, portant l'inscription 1460[35]
    • chef-reliquaire de saint Jean Chrysostome en cuivre, du XVe siècle, provenant de l'Ă©glise Sainte-Catherine de Sisco[36]
    • capsella (coffret Ă  reliques) en ivoire et cuivre, du XIVe siècle, portant des inscriptions en langue arabe sur le couvercle, provenant de l'Ă©glise Sainte-Catherine de Sisco[37]
    • capsella (coffret Ă  reliques) en ivoire et cuivre, du XIVe siècle, provenant de l'Ă©glise Sainte-Catherine de Sisco[38]
    • capsella (coffret Ă  reliques) en ivoire et cuivre, du XIVe siècle, provenant de l'Ă©glise Sainte-Catherine de Sisco, peut-ĂŞtre d'origine sicilienne[39]

    Église San Ghjuvanni

    L'église San Ghjuvanni est un petit édifice datant des Xe et XIe siècles, construit en remplacement d'un ancien sanctuaire paléochrétien (?)[3] au hameau actuel de Pieve, en plaine. Elle était l'église piévane jusqu'au XIVe siècle. L'édifice a été maintes fois remanié comme on peut le voir sur les images ci-dessous :

    • Portail façade occidentale.
      Portail façade occidentale.
    • FenĂŞtre-meurtrière façade nord.
      Fenêtre-meurtrière façade nord.
    • Porte façade nord.
      Porte façade nord.
    • Façade orientale.
      Façade orientale.

    Chapelle San Michele

    la chapelle San Michele.
    San Michele

    Nombreuses sont les chapelles dans la commune de Sisco. Le monument le plus remarquable est la chapelle romane San Michele, construite au XIe siècle lĂ  oĂą se trouvait le hameau Contra disparu et dont la tradition orale prĂ©tend qu'il fut abandonnĂ© Ă  cause d'une invasion de fourmis. Elle est isolĂ©e sans chemin d'accès, Ă  500 m au nord de la carrière de Pietriconi, dominant une presa aux terrasses de culture bien visibles.

    Chapelle Saint-Jean l'Évangéliste

    Chapelle San Ghjuvanni Evangelista.

    Le long de la piste qui part de la route D 32 au nord de Poggio vers Olcani, Ă  Bocca di San Ghjuvanni (au col de Saint-Jean) Ă  près de 970 m d'altitude, se trouve une chapelle isolĂ©e, la chapelle rurale Saint-Jean.

    La petite chapelle dédiée à saint Jean l'Évangéliste sévèrement ruinée, serait du XVIe siècle. Ce sanctuaire aurait remplacé une ancienne monacchia chargée dès le IVe siècle d'une fonction missionnaire auprès des populations pastorales qui parcouraient autrefois la Serra. Vers la fin du siècle dernier, nombreux étaient encore les Siscais et Olcanais qui montaient le 6 mai en pèlerinage autour de San Ghjuvanni Evangelista.

    Autres patrimoines religieux

    • Chapelle Sant' Erasmu Ă  Moline.
    • Chapelle Santa Maria Nativita (Notre-Dame de Lavasina) Ă  Crosciano.
    • Chapelle de l'Annunziata Ă  Casajola - Marina de Sisco.
    • Chapelle San Ghiseppu (Saint-Joseph) Ă  Ficaja.
    • Chapelle Santa Maria di a Nevi (Notre-Dame-des-Neiges) Ă  Barrigioni.
    • Chapelle San Lurenzu Ă  Cipronascu.
    • Chapelle San Giabicu Ă  Balba.
    • Chapelle San Bartulumeu du XVIIIe siècle Ă  Casella.

    Jardin de la villa Saint-Pierre

    Le jardin de la villa Saint-Pierre est situé au lieu-dit Chioso. Il comprend les murs de clôture, portail, terrasse en terre-plein, édifice agricole, escalier indépendant, bassin, jardin d'agrément et clôture de jardin. Propriété d'une personne privée, il a fait l'objet d'une étude pre-inventaire en 1996. Il est à l'inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable) - Dossier versé le 4 mars 2003[18].

    Ancienne Ă©glise du couvent Sainte-Catherine

    L'édifice renferme plusieurs œuvres remarquables, reprises à l'Inventaire général du patrimoine culturel[28] :

    • le mobilier de la chapelle Sainte-Catherine d'Alexandrie,
    • statue (petite nature) : Sainte-Catherine d'Alexandrie,
    • chaire Ă  prĂŞcher,
    • ensemble de deux statues (petite nature),
    • ensemble de l'autel secondaire de Saint-Roch.

    Église paroissiale Saint-Martin

    Saint-Martin.

    C'est un grand édifice religieux situé à Poggio, bâti au XIIIe siècle agrandi au XVIe siècle. L'église paroissiale renferme de nombreuses œuvres dont des reliques provenant de l'ancien couvent Santa Catalina, qui sont exposées le jour de La Trinité, le dimanche après Pentecôte. Parmi ces reliques, un chef-reliquaire de Saint-Jean Chrysostome en cuivre argenté du XIIIe siècle et un coffret en ivoire incrusté également du XIIIe siècle comportant un texte en caractères coufiques (arabe ancien). L'édifice est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[29].

    SĂ©maphore de Sagro

    SĂ©maphore de Sagro.

    Construit à l'extrême sud du littoral communal, dominant le cap Sacro, le sémaphore assure la surveillance des approches maritimes du port de Bastia, la surveillance des dépôts pétroliers et gaziers de Lucciana et Bastia sud, ainsi que la surveillance du trafic maritime dans le canal de Corse, mais il est aussi un poste d’observation météorologique pour météo France.

    Après des travaux qui ont duré 18 mois, la rénovation du sémaphore a été inaugurée 18 mai 2011 par le vice amiral d’escadre Yann Tainguy, préfet maritime de la Méditerranée[40].

    Tour de Sisco

    Au nord de la marine, sur la butte dominant la plage, s'élevait autrefois la tour de la marine de Sisco, une tour génoise ronde de guet depuis longtemps ruinée. Elle figure sur l'inventaire de 1942. Quelques restes de mâchicoulis sont encore visibles. Elle était communément appelée tour de Casaggiola (casajola). Durant le conflit qui opposa les Français aux Génois au XVIe siècle, elle est en partie détruite en 1764 par les Génois, aidés en cela par les habitants de Sisco qui étaient hostiles à Pascal Paoli.

    Tour de Balba
    Tour de Balba.

    Cette ancienne tour ronde de guet, implantée à l'intérieur des terres entre montagne et côte, domine le village de Balba. Restaurée, elle sert d'habitation. Elle abrite une petite chapelle San Ghjacumu datée de 1333.

    Autres tours

    Il y a plusieurs tours carrées dites « pisanes », à usage de défense et d’habitation pour le seigneur du village et de sa famille, dans presque tous les vieux villages de la commune. La plupart sont en bon état ou ont été récemment restaurées. La plus remarquable est la tour de Monacaja du XVIe siècle, haute de douze mètres.

    Patrimoine naturel

    Sisco est concernée par un biotope protégé et par deux ZNIEFF :

    Espace protégé et géré

    Vallon de Sisco

    La zone de 5 ha est protégée par arrêté préfectoral de Biotope du 30/06/1998. Elle concerne la fougère Woodwardia radicans, une espèce végétale endémique dans les eaux courantes, mais également de nombreuses autres espèces des règnes animal et végétal[41].

    ZNIEFF

    ChĂŞnaies vertes du Cap Corse

    C'est la ZNIEFF 940004078 (2e gĂ©nĂ©ration) qui concerne les chĂŞnaies vertes s'Ă©tendant sur 15 communes du Cap Corse. Sur la commune de Sisco, la chĂŞnaie verte s'Ă©tend sur une faible superficie sur le versant nord, au milieu des hameaux. LocalisĂ©e au fond d'un vallon de 50 Ă  550 mètres d'altitude, elle est accompagnĂ©e par une vĂ©gĂ©tation ripisylve Ă  aulnes glutineux, aulnes cordĂ©s, frĂŞnes-ornes avec quelques oliveraies et châtaigniers. D'un point de vue gĂ©ologique, le socle de schistes lustrĂ©s est recouvert de pillow-lavas. Le paysage tout autour est composĂ© d'un maquis bas Ă  cistes, qui marque le passage rĂ©gulier du feu[42].

    CrĂŞtes asylvatiques du Cap Corse

    La ZNIEFF 940004076 (2e génération) concerne les Crêtes asylvatiques du Cap Corse. Elle englobe la quasi-totalité de la crête centrale du Cap Corse qui touche 20 communes du Cap Corse. La zone comporte de nombreuses espèces de la faune et de la flore classées comme déterminantes[43].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre L'Hostis, Sisco : Mille ans d'histoire locale (BrochĂ©), Éditeur : Association paroissiale Sant'Antone (1999) - ASIN: B000WXR1F2

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le Cap-Corse est partagé en deux dans le sens de sa longueur par une montagne qui se prolonge du nord au midi. Les gens du pays l'appellent la Serra. - Agostino Giustiniani in Dialogo, traduction de Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse - Description de la Corse – Tome I p. 7 - 1888.
    2. Presa, du latin populaire prensionem appréhendé, est une terre prise au maquis
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Le 23 août l553, de Thermes prenait possession officielle de la Corse au nom du roi de France
    6. Au Moyen Âge, la pieve avait un rôle important : c'est là que tous les ans sont gérés par l'assemblée piévane les pâturages collectifs, que l'on attribue à chacune des familles selon ses besoins, une terre cultivable (lenza, du latin ligne) à l'intérieur d'une terre prise au maquis (presa, du latin populaire prensionem appréhendé), que l'on passe ses contrats, que l'on règle ses fournisseurs (banquier pisan qui venait chaque année, médecin, forgeron). La pieve était aussi le siège du tribunal local présidé par le piévan, dignitaire qui a des armoiries et la qualité de co-évêque - Alerius Tardy
    7. Poggio est un nom de lieu géographique que l'on trouve fréquemment sur l'île, provenant du grec pòdion désignant une petite hauteur.
    8. Construites du milieu du XIXe siècle jusqu’au début du XXe siècle, les « maisons d'américains » ou palazzi (palais) sont des monuments qui célèbrent la réussite sociale.
    9. Route D80 : la route nationale 198 classée le 26/07/1839 en tant que route de Bastia à Bonifacio est prolongée entre Bastia et Macinaggio le 03/05/1854 et devient la route de Bonifacio à Macinaggio. Le 28/08/1862 l'axe routier est étendu entre Macinaggio et Saint-Florent et devient la route de Saint-Florent à Bonifacio par Macinaggio et Bastia. En 1973 ces prolongements sont déclassés et deviennent la D80
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Les bureaux du Parc Marin du Cap Corse devraient être installés dans le bâtiment se situant à côté de l'église Santa Catalina, se situant dans la commune de Sisco[44]

    Références

    1. Notice no PA00099209, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Sisco (Y7400560) » (consulté le ).
    3. Alerius Tardy Fascinant Cap Corse Bastia-Toga 1994
    4. « Transports - Mairie de Sisco - Site officiel », sur www.mairie-de-sisco.com (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    11. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. GĂ©oportail 3D
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine cote conservation 0080/068/0208
    17. Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine cote conservation 0080/068/0207
    18. Notice no IA2B001308, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Éléments pour un dictionnaire des noms propres Corse A-D. Monti ADECEC
    20. Corse-Matin du mercredi 07 juillet 2010
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. « Ecole primaire Sisco. », (consulté le ).
    26. Le sentier des Crêtes sur le site de la Communauté de Communes du Cap Corse
    27. Notice no PA00099249, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. Liste des Ĺ“uvres reprises dans la base Palissy
    29. Notice no IA2B001859, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. Notice no PM2B000439, base Palissy, ministère français de la Culture.
    31. Notice no PM2B000438, base Palissy, ministère français de la Culture.
    32. Notice no PM2B000437, base Palissy, ministère français de la Culture.
    33. Notice no PM2B000436, base Palissy, ministère français de la Culture.
    34. Notice no PM2B000435, base Palissy, ministère français de la Culture.
    35. Notice no PM2B000434, base Palissy, ministère français de la Culture.
    36. Notice no PM2B000433, base Palissy, ministère français de la Culture.
    37. Notice no PM2B000432, base Palissy, ministère français de la Culture.
    38. Notice no PM2B000431, base Palissy, ministère français de la Culture.
    39. Notice no PM2B000430, base Palissy, ministère français de la Culture.
    40. Inauguration du nouveau sémaphore de Sagro
    41. Fiche Vallon de Sisco (FR3800543) sur le site de l'INPN
    42. ZNIEFF 940004078 - Chênaies vertes du Cap Corse sur le site de l’INPN..
    43. ZNIEFF 940004076 - Crêtes asylvatiques du Cap Corse sur le site de l’INPN..
    44. « Sisco : la mairie autorisée à racheter le couvent Santa Catalina », sur France 3 Corse ViaStella (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.