Accueil🇫🇷Chercher

Servon (Seine-et-Marne)

Servon est une commune française francilienne située à l’ouest du département de Seine-et-Marne.

Servon
Servon (Seine-et-Marne)
La mairie.
Blason de Servon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Communauté de communes de l'Orée de la Brie
Maire
Mandat
Marcel Villaça
2020-2026
Code postal 77170
Code commune 77450
DĂ©mographie
Gentilé Servonnais
Population
municipale
3 308 hab. (2020 en augmentation de 4,88 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 447 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 43′ 01″ nord, 2° 35′ 14″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 97 m
Superficie 7,40 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ozoir-la-Ferrière
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Servon
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Servon
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Servon
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
Voir sur la carte administrative d'ĂŽle-de-France
Servon
Liens
Site web servon.fr

    Servon est la 77e commune de Seine-et-Marne en population (3 251 habitants en 2017).

    Servon comporte 2 châteaux et une Ă©glise classĂ©e aux monuments historiques. La ville est Ă©galement traversĂ©e par le Chemin des Roses, long de 18 kilomètres et classĂ© espace naturel sensible par la Seine-et-Marne.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Servon, situĂ©e Ă  l'ouest du dĂ©partement, Ă  quelque 25 kilomètres de Paris en limite de Brie-Comte-Robert. Servon se situe Ă  la frontière avec la ville de Santeny, dans le Val-de-Marne.

    Elle est en partie séparée des secteurs les plus proches de l’agglomération parisienne (petite couronne) par la forêt de Notre-Dame (lisière sud).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Servon
    Santeny
    (Val-de-Marne)
    LĂ©signy FĂ©rolles-Attilly
    Mandres-les-Roses
    (Val-de-Marne)
    Servon
    PĂ©rigny
    (Val-de-Marne)
    Brie-Comte-Robert
    Servon dans son environnement.

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[1] - [2] - [3].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Servon.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,9 km[6].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].

    La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un rĂ©seau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, rĂ©partis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le BrĂ©on, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le RĂ©veillon[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifiĂ© de « structure porteuse »[9].

    Climat

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[10].

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,9 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,3 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 677 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[12]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[13], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[14] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Servon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[19] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22] - [23].

    Venelle dans le centre historique, près du lavoir.

    Le centre historique, noyau initial de la commune, s’est constitué autour de l’église : maisons paysannes et petites maisons de maître, ainsi que trois grandes propriétés et leur parc : la Dame Blanche, le château de Servon et le château de Villemenon.

    Des lotissements ont progressivement été réalisés depuis une cinquantaine d’années : quartiers de la Porte Rouge (près de l’ancienne gare SNCF), du Pied de Coq, de la Jarrie et de la Croix Blanche (de chaque côté de la route menant à Forcilles et Férolles-Attily), la ZAC de la Butte aux Bergers (qui compte 245 pavillons). Et plus récemment un lotissement des Marronniers et un autre à la place de l'Ancienne-École.

    La commune est marquée par un faible niveau de l'offre en logements sociaux, 8,5 % du parc de résidences principales en 2016, l’article 55 de la loi SRU fixant un objectif de 25 %.

    Afin de répondre à l’objectif de 25 % de logements sociaux, le PLU de Servon prévoit « que lors de la réalisation d’un programme de 3 à 8 logements, au moins 1/3 du nombre total de logements (valeur arrondie à l’unité par défaut) soit affecté à du logement locatif social » et « que lors de la réalisation d’un programme de plus de 8 logements, au moins 50 % du nombre total de logements (valeur arrondie à l’unité par défaut) soit affecté à du logement locatif social »[24].

    La politique d’urbanisation et de densification urbaine, conduite par la municipalité, a soulevé et continue de soulever des contestations fortes, ayant notamment rythmées la campagne électorale de 2020.

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 40 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[25] (source : le fichier Fantoir).

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 246 dont 88,9 % de maisons et 10,7 % d'appartements[Note 5].

    Parmi ces logements, 95,4 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 3,9 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 86,5 % contre 12,7 % de locataires[26] dont, 6,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 0,8 % logés gratuitement.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,6 % ), zones urbanisées (20,2 % ), espaces verts artificialisés, non agricoles (13,6 % ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,2 % ), zones agricoles hétérogènes (1,3 % ), forêts (0,1 %)[27].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[28] - [29] - [Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Frange ouest du plateau de la Brie, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) des communes de la Frange Ouest du Plateau de Brie[30].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[31]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Voies de communications et transports

    La commune est traversée par la RN 19 de Paris à Troyes et la RN 104 (Francilienne).

    Toponymie

    On retrouve en France six lieux dénommés Servon. Quatre autres villages (en Ille-et-Vilaine, Manche, Marne et Nièvre) et une rivière dans la Vienne.

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Servum vers 1140[32] - [33] ; Servon in Bria en 1348[34] ; Le fief de Servon en 1385[35] ; Un fief dit la Motte de Servon en 1483[36] ; Cervon en Brie en 1500[37] ; Servun au XVe siècle[38] ; Servon en Brie en[39] ; Servon ou Cervon au XVIIIe siècle (Jean Lebeuf)[40].

    Selon Albert Dauzat, dérivé de silvus : nom qui évoque les bois[33].

    Autre hypothèse : mentionné « Un fief dit la Motte de Servon » en 1483, du latin superior, comparatif de superus, soit « plus au-dessus, plus haut, plus élevé », d’où le gallo-roman °SUPERIORE > a.f. °sevror, °sevreux, et par métathèse °servor, °serveux. Cette hypothèse pose problème avec les formes anciennes, mais correspond à la situation de Servon sur une éminence, elle s'appuie sur le celte ser (rivière), qui donnerait au nom du village une origine topographique, signifiant « la colline près de la rivière[Note 7] » ou « la source sur le coteau[Note 8] ».

    Politique et administration

    Elections municipales de 2020

    Les élections municipales de 2020 ont été caractérisées par un fort taux d’abstention dans toute la France. Servon n’y fait pas exception, 49,52 % d’abstention au 1er tour le 15 mars 2020, et 52,95 % d’abstention au 2nd tour le 28 juin.

    Après avoir été élu maire de Servon par le conseil municipal en 2018, pour assurer l’intérim à la suite du décès de Dominique Stabile, Marcel Villaça a été confortablement réélu en 2020 par les Servonnais.

    La liste « (nous) Servon(s) notre village » conduite par Marcel Villaça a gagné les élections au 2nd tour avec 59,64 % des votes, face à la liste « Ensemble pour notre village » (34,7 %) conduite par Yves Ralliere, ancien maire de Servon, qui échoue pour la 4e fois successive à récupérer le siège du maire. La liste « #Servon natur’aimant » conduite par Eric Roblain passe de 26,14 % des votes au 1er tour à 5,64 % des votes au 2nd tour après s’être désistée peu avant la tenue du 2nd tour.

    Le conseil municipal de Servon est aujourd’hui constitué de 19 élu(e)s de la majorité « (nous) servon(s) notre village » et 4 élu(e)s d’opposition « Ensemble pour notre village ». Au passage, l’opposition perd 1 siège par rapport à la précédente mandature.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Servon se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[41], elle intègre le l'arrondissement de Torcy afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[42].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la neuvième circonscription de Seine-et-Marne. La députée de la circonscription est Michèle Peyron, depuis le 21 juin 2017. Elle a succédé à Guy Geoffroy, député 19 juin du 2002 au 20 juin 2017.

    Servon faisait partie depuis 1793 canton de Brie-Comte-Robert[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton d'Ozoir-la-Ferrière. Les conseillers départementaux de ce canton sont Anne-Laure Fontbonne et Jean-François Oneto, respectivement maires de Férolles-Attilly et Ozoir-la-Ferrière.

    Aux élections régionales de 2015, la liste conduite par Valérie Pécresse (LR) a obtenu à Servon 40,03 % des voix, la liste conduite par Claude Bartolone (PS) 31,48 %, et la liste conduite par Wallerand de Saint-Just (FN) 28,49 %.

    Intercommunalité

    La commune est membre fondatrice de la communautĂ© de communes de l'OrĂ©e de la Brie (CCOB), crĂ©Ă©e le 5 dĂ©cembre 2003. La CCOB est constituĂ©e de Servon (77170), Brie-Comte-Robert (77170), Chevry-Cossigny (77114), et Varennes-Jarcy (91480) depuis le 1er janvier 2016. Le territoire communautaire comporte environ 27 500 habitants.

    La CCOB est entourée par la métropole du « Grand Paris », la communauté de communes du « Val Briard », la communauté de communes « Brie des Rivières et Châteaux », la communauté d’agglomération « Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart », et la communauté de communes « Les Portes Briardes entre villes et forêts ».

    La Seine-et-Marne, et Servon, n’étaient qu’indirectement concernés par la Métropole du Grand Paris, en effet chaque commune voisine de toutes celles concernées par la future métropole disposaient de la possibilité de l’intégrer ou pas. Le 16 octobre 2014, le conseil municipal a décidé à l’unanimité que Servon ne rejoindrait pas la métropole du Grand Paris.

    On assiste depuis quelque temps à des questionnements sur l’intégration de Servon dans la communauté de communes des Portes Briardes entre villes et forêts, bien que pour l’instant rien n’ait été officiellement décidé.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[43]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1929 1940 Marcel FĂ©rez
    (1895-1940)
    SFIO Avocat, conseiller d'arrondissement
    DĂ©missionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.
    décembre 1947 mai 1953 Jacques Mouret
    mai 1953 mars 1971 François Leduc
    mars 1971 mars 1977 Pierre Renault
    mars 1977 mars 1983 François Leduc
    mars 1983 1985 Bertrand Levieil Ingénieur des travaux publics
    juillet 1985 mars 1995 Roger Lantz
    mars 1995 mars 2001 Yves Rallière[44] UMP
    mars 2001 mars 2008[45] Christian Daniel DVG Chargé de mission DIREN
    mars 2008 avril 2018[46] M. Dominique Stabile[44] PS[47] Vice-président de la CC de l'Orée de la Brie (2014 → 2018)
    Décédé en fonction
    mai 2018[48] En cours Marcel Villaça DVG Imprimeur en préretraite
    Vice-président de la CC de l'Orée de la Brie
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Des trompe-l'œil sont peints sur les transformateurs électriques pour mieux les intégrer dans le centre historique.

    Jumelages

    Au , Servon n'a pas de jumelage officiel[49]

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [50] - [51].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Servon est assurée par le syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) pour le transport et la dépollution[52] - [53] - [54].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[55]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Suez, dont le contrat arrive à échéance le 31 janvier 2022[52] - [56].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par qui gère le service en régie[52] - [57] - [58].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Servonnais[59]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[61].

    En 2020, la commune comptait 3 308 habitants[Note 9], en augmentation de 4,88 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    264293284302359350331320298
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    300346375335353365372388406
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    400404355325369347375405547
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    8221 1741 1631 5261 9242 7912 8612 8512 940
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 1543 2883 308------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    En 2019 une école primaire( maternelle et élémentaire) à Servon : l'école de la Butte-aux-Bergers.

    Santé

    Un cabinet médical se situe au centre-ville, 6 rue de la poste et depuis peu, il existe un centre médical et dentaire situé dans la zone commerciale Eden au niveau de la Nationale 19.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018 on dénombre 1693 foyers fiscaux à Servon, dont 1105 imposés, soit 65,3 % des foyers fiscaux.

    En 2018, le revenu fiscal de rĂ©fĂ©rence moyen par foyer Ă  Servon Ă©tait de 42 059 euros (la moyenne nationale est de 27 475 euros). L'impĂ´t sur le revenu net moyen par foyer imposĂ©, Ă  Servon, Ă©tait de 6 299 euros (la moyenne nationale est de 4 249 euros).

    • 169 foyers fiscaux (9,98 %) correspondent Ă  un tranche de revenus infĂ©rieure Ă  10 000 euros ;
    • 45 foyers fiscaux (2,66 %) correspondent Ă  un tranche de revenus allant de 10 000 Ă  12 000 euros ;
    • 227 foyers fiscaux (13,41 %) correspondent Ă  un tranche de revenus allant de 15 000 Ă  20 000 euros ;
    • 298 foyers fiscaux (17,60 %) correspondent Ă  un tranche de revenus allant de 20 000 Ă  30 000 euros ;
    • 365 foyers fiscaux (21,56 %) correspondent Ă  un tranche de revenus allant de 30 000 Ă  50 000 euros ;
    • 383 foyers fiscaux (22,62 %) correspondent Ă  un tranche de revenus allant de 50 000 Ă  100 000 euros ;
    • 84 foyers fiscaux (4,96 %) correspondent Ă  un tranche de revenus de plus de 100 000 euros ;

    Emploi

    En 2017, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans Ă  Servon Ă©tait de 2 096 personnes, parmi lesquels on comptait 78,9 % d’actifs, dont 73,2 % en emploi et 5,7 % chĂ´meurs. On dĂ©nombrait donc 21,9 % d’inactifs, dont 10,6 % d’élèves, Ă©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, et 6,7 % de retraitĂ©s ou prĂ©-retraitĂ©s (statistiques Insee).

    On dénombrait 119 chômeurs sur la commune de Servon en 2017, dont 50,8 % de femmes (statistiques Insee), touchant majoritairement la tranche d’âge 15-24 ans.

    On dĂ©nombrait 1 459 emplois sur la zone de Servon en 2017 ; 1 551 actifs ayant un emploi rĂ©sidant sur la zone ; un indicateur de concentration d’emploi de 94,1 ; et un taux d’activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 64,1 % en 2017, en baisse par rapport Ă  2012.

    En 2017, on y dénombre 10 agriculteurs/exploitants, 104 commerçants/artisans/chefs d’entreprises, 346 cadres et professons intellectuelles supérieures, 504 professions intermédiaires, 400 employés, et 247 ouvriers.

    Zones d’activités

    Les activités industrielles et commerciales se répartissent dans trois secteurs qui bénéficient de la présence de deux axes de communication routiers (Francilienne et RN 19) :

    • une zone d'occupation spontanĂ©e au lieu-dit le Poirier PenchĂ© ;
    • une amorce de zone industrielle au sud-ouest de la N 19, au lieu-dit l'Arpent Ferret ;
    • une zone d'activitĂ© rĂ©cemment amĂ©nagĂ©e, la ZAC de l'Orme Rond.

    La RN 19 et la Francilienne constituent un atout remarquable pour les entreprises. Déjà de grands groupes comme Algeco, Truffaut, La Flèche Cavaillonaise, Weber et Broutin ont choisi Servon.

    Centre commercial Eden

    La commune comprend également depuis 2017 un important centre commercial, dénommé « Eden », ouvert le long de la RN 19[63] dans la ZAC du Noyer aux Perdrix.

    Agriculture

    Servon est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[64].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[65]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 7 en 1988 Ă  3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 45 ha en 1988 Ă  31 ha en 2010[64]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Servon, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Servon entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[64] - [Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 7 4 3
    Travail (UTA) 15 6 9
    Surface agricole utilisée (ha) 316 134 94
    Cultures[66]
    Terres labourables (ha) 313 131 94
    Céréales (ha) 217 s s
    dont blé tendre (ha) 73 s s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 95 s s
    Tournesol (ha) 0
    Colza et navette (ha) s s s
    Élevage[64]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 0 0 0

    Culture locale et patrimoine

    Des fouilles archéologiques en 1992 dévoilent les traces d'une villa gallo-romaine.

    L'église, avec un sanctuaire, est du XIIIe siècle.

    La commune a été longtemps desservie par la ligne de Vincennes, qui reliait la gare de la Bastille à la gare de Verneuil-l'Étang et comprenait la gare de Santeny - Servon. Le service destiné aux voyageurs s'est arrêté en 1953 et celui des marchandises en 1970[67].

    La ligne de Vincennes a été reprise jusqu'à Boissy-Saint-Léger par le RER A, et la gare de Servon est tombée à l'abandon. Elle fut détruite dans les années 2010.

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Sainte-Colombe.

    L’église Sainte-Colombe

    L'église sainte Colombe et saint Louis date du XIIIe siècle, selon une plaque commémorative qui indique son inauguration le [68]. Classée monument historique depuis 1939[69], elle a fait l'objet de gros travaux en 2016[70].

    Le château de Servon

    Le château de Servon : l'ancien château aurait hébergé Anne Boleyn, proche du seigneur de la région. Son parc aurait été en particulier aménagé au XVIIIe siècle ou XIXe siècle[71] - [Note 13].

    L’ancien domaine

    Le domaine du château de Villemenon est traversé par le Réveillon qui coule en provenance de Lésigny[71]. Situé à l’extérieur du village, sur la route en direction de Lésigny, le domaine de Villemenon est un fief rival de Servon existant depuis le XIIe siècle, qui changera de nombreuses fois de propriétaires.

    François de Verthamon, conseiller au Parlement de Paris, a acheté Villemenon (château, terres, titres et droits seigneuriaux) en 1645 à Suzanne Parent[72].

    Louis XIII était venu déjeuner au château de Villemenon[72].

    Le château actuel

    Le château actuel a été construit dans le style Renaissance vers 1840[73].

    Depuis les années 1960, Hélène Martini, impératrice des nuits parisiennes, ayant possédé jusqu’à dix-sept cabarets et théâtres à Paris, dont Les Folies Bergère et Mogador, avait discrètement choisi comme havre de paix le château de Villemenon[74].

    À la suite du décès d’Hélène Martini le 05 août 2017, le portail et la cheminée Renaissance du château de Villemenon, se sont retrouvés aux enchères à Drouot, provoquant un certain émoi pour les défenseur du patrimoine local. La conservatrice de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) avait décliné sa compétence pour protéger ces éléments patrimoniaux, ceux-ci n’étant pas protégés au titre des Monuments historiques de Seine-et-Marne[75].

    Une impressionnante collection de 6 000 costumes de scènes et accessoires crĂ©Ă©es par et pour les Folies Bergère Ă©tait stockĂ©, jusqu’en 2012, dans une dĂ©pendance du château de Villemenon, avant d’avoir Ă©tĂ© dispersĂ©e lors de ventes aux enchères[75].

    Polémiques autour de la destruction de la ferme Bombon

    SituĂ©e dans le vieux bourg de Servon, la Ferme Bombon et sa maison de maĂ®tre s’étendait sur près de 9 000 m2, sur un site datant de 1406[47]. La propriĂ©taire Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©e en octobre 2012, et sa ferme vendue Ă  l’AFTRP (devenu Grand Paris AmĂ©nagement), qui lĂ  cĂ©da au promoteur immobilier Nexity. La Ferme se situait dans le pĂ©rimètre de protection de l’église Saint-Colombe classĂ©e monument historique.

    En 2013, une association de riverains et d’habitants de Servon s’est constituée, les Amis du patrimoine de Servon (APS), pour contester en justice un projet immobilier sur la Ferme Bombon[47]. La municipalité et le promoteur Nexity souhaitait y implanter 90 logements. Jugé trop dense, le projet avait été réduit à 69 logements, et le nombre de places de parking revu à la hausse (140 places).

    Le chemin des Roses

    Le Chemin des Roses (autrefois chemin Vert), un chemin de terre long de plus de 16 km, relie Servon Ă  Yèbles en passant par les communes de Brie-Comte-Robert, Grisy-Suisnes, Coubert, Solers et Soignolles-en-Brie. Il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© sur l'ancienne voie ferrĂ©e de la ligne de Vincennes. Le chemin est inaugurĂ© en 1993 pour le tronçon qui lie Brie-comte-Robert et Coubert et complĂ©tĂ© en par l'inauguration de la liaison entre Servon et Yèbles.

    • Château de Villemenon, Servon, Seine-et-Marne.
      Château de Villemenon, Servon, Seine-et-Marne.
    • L'entrĂ©e du château de Servon. Au second plan, le pigeonnier.
      L'entrée du château de Servon. Au second plan, le pigeonnier.
    • ExtrĂ©mitĂ© occidentale du chemin des Roses Ă  la limite entre les dĂ©partements du Val-de-Marne et de Seine-et-Marne, près de l'ancienne gare de Santeny-Servon.
      Extrémité occidentale du chemin des Roses à la limite entre les départements du Val-de-Marne et de Seine-et-Marne, près de l'ancienne gare de Santeny-Servon.
    • Le lavoir de la commune, en contrebas de l'Ă©glise.
      Le lavoir de la commune, en contrebas de l'Ă©glise.

    Personnalités liées à la commune

    • La reine d'Angleterre Anne Boleyn, Ă©pouse d'Henri VIII, aurait vĂ©cu quelque temps au château durant son sĂ©jour de jeunesse en France.
    • Le gĂ©nĂ©ral Jeanningros (1816-1902) a fini sa vie Ă  Servon et repose dans le cimetière municipal. Une plaque Ă  sa mĂ©moire est situĂ©e dans la rue qui porte son nom.
    • Le judoka FrĂ©dĂ©ric Demontfaucon a vĂ©cu Ă  Servon.
    • Le comĂ©dien Thomas SolivĂ©res (1990) a passĂ© son enfance Ă  Servon oĂą il a Ă©tĂ© membre de la troupe de théâtre.
    • Le cascadeur Daniel VĂ©ritĂ© s'est retirĂ© Ă  Servon[76].
    • La reine de la nuit parisienne, HĂ©lène Martini, propriĂ©taire du château de Servon, dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  Paris Ă  l'âge de 92 ans le [77].
    • Le comĂ©dien William Lebghil a passĂ© son enfance Ă  Servon.

    Servon dans les arts

    La gare de Santeny - Servon : apparaît dans le film La Grande Vadrouille (1966) : lorsque l'un des personnages se fait arrêter dans un train, c'est à la gare de Santeny-Servon qu'il est débarqué.

    HĂ©raldique

    La commune a repris les armes de la famille de Lyonne, ancienne titulaire du comté de Servon créé par Louis XIV. Les armoiries se composent de trois bandes horizontales bleue et or, et des têtes de lionnes (sans crinières) or.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Servon est bordée par la vallée du Réveillon,
    8. La rivière Réveillon prend sa source dans la forêt d'Armainvilliers et atteint Servon après avoir traversé Chevry-Cossigny et Férolles-Attilly.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    13. L'ancien château de Servon fut successivement la propriété de :
      • du 10 juin 1730 Ă  1764 : Joseph Dubois, directeur des Ponts et ChaussĂ©es, conseiller d'État, secrĂ©taire du cabinet du roi et frère du cardinal-ministre Dubois ;
      • de 1764 au 1er aoĂ»t 1780 : Marie Anne Guillemette de Sahuguet d'Amazie du Vialard qui le reçoit en hĂ©ritage en tant que seule hĂ©ritière de son oncle. Celle Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ©e cĂ©libataire, ses hĂ©ritier vendirent le château ;
      • du 1er aoĂ»t 1780 au 30 juin 1796 : Pierre Jean Laurent de Villedeuil ;
      • du 30 juin 1796 au ? : François Dupraz ;
      • du ? jusqu'Ă  sa mort le 29 mai 1807 : Marie Sophie Romet (1787-1807), qui le transmet Ă  sa sĹ“ur :
      • du 29 mai 1807 au 16 juillet 1823 : Jeanne FĂ©licitĂ© Romet, Ă©pouse de Jean-Baptiste Selves (1756-1823), avocat au Parlement de Toulouse, ex-prĂ©sident du tribunal criminel du Lot, lĂ©gislateur, juge de la cour de justice criminelle et spĂ©ciale de Paris, Ă  la mort de ce dernier, le partage de ses biens attribue le château Ă  :
      • du 16 juillet 1823 au 18 septembre 1834 : Jeanne Claudine Victoire Moret (ca 1788-1859), Ă©pouse en secondes noces de Armand Moret, militaire du gĂ©nie royal, vend le château Ă  l'un de ses fils d'un premier lit :
      • du 18 septembre 1834 au 24 mars 1838 : Joseph FĂ©lix AmĂ©dĂ©e Belugey de Granville (1811-/1876) qui le revend ;
      • du 24 mars 1838 Ă  1840 date de sa dĂ©molition : Jules Vincent Hubert Descours qui revend ensuite la propriĂ©tĂ© Ă  ;
      Le château actuel :
      • du 9 octobre 1857 au 25 fĂ©vrier 1870 : Henri Bournet, nĂ©gociant, l'un des propriĂ©taires des magasins "Au Gagne-Petit", qui reconstruit le château actuel vers 1868-1869 mais meurt peu avant qu'il ne soit terminĂ©. Ces hĂ©ritiers le vendent ;
      • de 1870 Ă  1875 : M. Jeanson ;
      • de 1875 Ă  1911 : M. Boutet ;
      • de 1911 Ă  ? : M. Drouin ;
      • de ? Ă  ? : M. MĂ©hu, banquier Ă  Paris ; (Le Vieux Saint-Maur. Éditeur F. Champion, 1931, page 125
    • Cartes
    1. « Servon - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Servon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    2. « Liste des ZNIEFF de la commune de Servon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    3. « Liste des espaces protégés sur la commune de Servon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Reveillon ((F48-0400)) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Noyer aux Perdrix (F4829550) » (consulté le ).
    6. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 4 février 2019
    7. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
    8. « SAGE Yerres - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
    9. site officiel du Syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Servon et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. « PLU de Servon en 2020 ».
    25. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
    26. Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 14 juin 2020
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    28. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur www.institutparisregion.fr (consulté le ).
    29. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur www.iau-idf.fr (consulté le ).
    30. [PDF]« Commission permanente du conseil régional de mai 2011 - Le SCOT frange ouest du plateau de la Brie », sur www.iledefrance.f (consulté le ).
    31. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    32. Cartulaire de Longpont.
    33. Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne, page 8, (ISBN 2402033592).
    34. Archives nationales, X1a 129, fol. 278.
    35. Archives nationales, P 1, no 9.
    36. Archives nationales, P 1, no 309.
    37. Archives du Doubs, B 223.
    38. Obit. prov. Sens, I, p. 344.
    39. Archives de la Seine-et-Marne, E 687.
    40. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 518.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    42. « Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de Seine-et-Marne », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01,‎ , p. 11-23 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    43. « Servon », sur http://www.genea77-shage.info (consulté le ).
    44. D. D., « Dominique Stabile et Yves Rallière : le duel pour la mairie de Servon : Deux listes briguent la mairie : Servon, notre village menée par Dominique Stabile, le maire sortant, et Ensemble pour notre village, menée par Yves Rallière, maire de 1995 à 2001 », La République de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le nouveau maire, qui habite Servon depuis 26 ans, est conseiller municipal depuis 1995. Il a commencé comme simple conseiller municipal, avant de devenir adjoint du maire Christian Daniel, chargé des affaires scolaires, de la jeunesse et de l’enfance. Délégations qu’il a conservées sous les mandats de Dominique Stabile ».
    45. M.L. Fontainebleau, « 24 heures », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Christian Daniel, l'actuel maire de Servon, ne se représentera pas. C'est Dominique Stabile, 53 ans, son premier adjoint, qui conduira la liste Bien vivre notre village, une liste sans étiquette politique, mais portée par des personnalités plutôt à gauche. En face, Yves Rallière (UMP), maire de la commune entre 1995 et 2001, sera à la tête de la liste Ensemble et déterminés pour Servon, elle aussi sans étiquette mais « dotée d'une sensibilité de droite », comme l'indique Yves Rallière ».
    46. Thomas Martin, « Seine-et-Marne. Le maire de Servon, Dominique Stabile, est décédé », La République de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    47. « La démolition de la ferme Bombon vivement contestée », Le Parisien, (consulté le ).
    48. P.D.S, « Seine-et-Marne : Marcel Villaça devient le nouveau maire de Servon : L’ancien premier adjoint a été élu ce jeudi soir. Il succède à Dominique Stabile, décédé le 20 avril dernier », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    49. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
    50. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le ).
    51. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    52. « Commune de Servon - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    53. « Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    54. « Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    55. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
    56. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    57. « Syndicat intercommunal des eaux de Santeny - Servon - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    58. « Syndicat intercommunal des eaux de Santeny - Servon - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    59. « Seine-et-Marne > Servon (77170) », sur Site habitants.fr de David Malescourt (consulté le ).
    60. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    61. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    62. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    63. « Servon : « Eden », le centre commercial de la N 19, sort de terre », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La première phase, étendue sur 50 000 m², comportera 17 000 m² de magasins disposés en arc de cercle dont un O'Marché Frais de 9 000 m² qui emploiera près de 70 personnes, mais aussi « Intersport, Gifi, La Vignerie, Chaussea, Maxi Toys, Orchestra, Grand Optical, le restaurant Au Bureau et une enseigne de bagels… », énumère Bertrand Toussaint, patron de Habitat & Commerce, le propriétaire et promoteur du projet ».
    64. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Servon. », sur http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    65. « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    66. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Servon. », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
    67. L'officiel du syndicat d'initiative Brie-Comte-Robert, p. 17.
    68. Notice no PM77001672, base Palissy, ministère français de la Culture.
    69. Notice no PA00087285, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. Nicolas Sivan, « 850 000 € de travaux font renaître l'église », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    71. Notice no IA77000353, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    72. Marie Grenier, Histoire de Servon - Tome 1 - Monuments et Patrimoine, Santeny, Presse de Santeny, , 115 p., chapitre 5 : Verthamon - page 79.
    73. Cercle d’histoire de Servon, « Cercle d’histoire de Servon ».
    74. « Hélène Martini possédait le château de Villemenon ».
    75. « Un monument Renaissance en vente chez Drouot ».
    76. http://www.servon.fr/Daniel-Verite-le-cascadeur-discret-mars-2005.
    77. « Mort d’Hélène Martini, « impératrice » des nuits parisiennes », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.