Saturargues
Saturargues est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Saturargues | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lunel |
Maire Mandat |
Martine Dubayle Calbano 2020-2026 |
Code postal | 34400 |
Code commune | 34294 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Saturarguois |
Population municipale |
1 022 hab. (2020 ) |
Densité | 171 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 43âČ 24âł nord, 4° 06âČ 51âł est |
Altitude | Min. 16 m Max. 68 m |
Superficie | 5,99 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Lunel |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par divers petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (les « CostiĂšres de Nimes ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saturargues est une commune rurale qui compte 1 022 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saturarguois ou Saturarguoises.
GĂ©ographie
Saturargues est un village de prĂšs de 1 000 habitants[I 1], situĂ© Ă l'extrĂȘme Est du dĂ©partement de l'HĂ©rault, Ă deux kilomĂštres de la cluse du fleuve Vidourle et Ă quatre kilomĂštres au nord de Lunel.
Depuis le 24 décembre 1993, il fait partie de la Communauté de Communes du pays de Lunel.
Saturargues est construit Ă flanc de colline, Ă une altitude moyenne de 35 m., Ă lâouest du talweg du Grand Valat (19 m.) et de la colline du Pioch des Garrigues (60 Ă 66 m. ). Cette derniĂšre est couverte dâun espace boisĂ© classĂ©.
A 4 km au nord de Lunel, il est proche de Saint SĂ©riĂšs au nord (1 km), de Saint Christol Entre-Vignes au nord-ouest (3,7 km) ; enfin de VĂ©rargues Entre-Vignes Ă lâouest (1 km) et de Villetelle Ă lâest (2,5 km), auxquels il est reliĂ© par la D110.
Il bĂ©nĂ©ficie, Ă 1,5 km, dâune entrĂ©e / sortie de lâautoroute A9 (no 27, Lunel), autoroute qui traverse son territoire au sud. Un grand parc de stationnement sĂ©curisĂ© rĂ©servĂ© aux poids lourds est prĂ©sent sur le territoire de la commune.
Il est reliĂ© Ă cette entrĂ©e par la D34 qui elle-mĂȘme contourne le village, ayant Ă©tĂ© dĂ©viĂ©e depuis quelques annĂ©es sur la colline Ă lâouest, lui permettant ainsi dâĂ©viter la traversĂ©e des villages de Saint SĂ©riĂšs et Saturargues. Vers le nord, cette D 34 devient D6110 en entrant dans le Gard vers SommiĂšres ; laquelle D6110 la relie Ă AlĂšs ; et au-delĂ aux CĂ©vennes.
Enfin, le sud de la commune est traversĂ© en tranchĂ©e par la nouvelle voie ferrĂ©e mixte du contournement ferroviaire de NĂźmes et de Montpellier. Elle est contiguĂ« dâune importante carriĂšre dâextraction de matĂ©riaux (calcaires), dont la fin dâexploitation a Ă©tĂ© pensĂ©e et est mise progressivement en Ćuvre dans le respect de lâenvironnement (plan dâeau dâagrĂ©ment artificiel amĂ©nagĂ© en 2006, parking de 700 places en 2013, amphithĂ©Ăątre de verdure dâune capacitĂ© de 5 000 personnes en 2015, vĂ©gĂ©talisation progressive avec des espĂšces locales)[1].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[2] - [3].
Un espace protégé est présent sur la commune : les « CostiÚres de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[4].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensĂ©e sur la commune[5] : les « garrigues d'Ambrussum » (369 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[6].
Climat, sol, eau, végétation
Saturargues est inclus dans la zone du climat mĂ©diterranĂ©en. Comme le dĂ©crivait Emmanuel de Martonne, « ce que le mot Ă©voque pour la plupart, câest la lumiĂšre Ă©clatante tombant dâun ciel qui ne connaĂźt pas les brumes et nuages bas du Nord, la tiĂ©deur des hivers, lâardeur des Ă©tĂ©s, les brutalitĂ©s du mistral »[7]. Et le mĂȘme de souligner que « rarement, en effet, le climat sâincorpore aussi complĂštement aux paysages, leur donne une tonalitĂ© et une expression aussi caractĂ©risĂ©e »[7].
La variante locale de ce climat de type subtropical pour certains auteurs[8], de type tempĂ©rĂ© chaud sans hiver pour dâautres[9], donne des hivers doux et lumineux, des Ă©tĂ©s excessifs, chauds et secs, des printemps brefs et souvent humides, des automnes marquĂ©s par la violence des prĂ©cipitations. Le mistral, trĂšs frĂ©quent, peut souffler Ă tout moment de lâannĂ©e. Du fait de la barriĂšre cĂ©venole et de lâĂ©loignement du couloir du Lauragais, c'est la zone mĂ©diterranĂ©enne du Languedoc la plus impermĂ©able aux influences atlantiques. Les sols sont essentiellement liĂ©s aux roches mĂšres, princialement le calcaire et la terra rossa. Encore que des Ă©lĂ©ments limoneux et organiques existent, notamment dans le vallon du Grand Valat (alluvions fluviatiles quaternaires), dans le secteur entre les Fans et les TuilĂšres (alluvions anciennes), dans le secteur des GrĂšs (sĂ©diments villafranchiens) et dans la dĂ©pression de Fresqualin (alluvions anciennes)[10].
Lâeau est rare ; mais des affleurements sont prĂ©sents en plusieurs endroits, notamment vers le centre du vieux village et sur ses marges (plusieurs puits) ; ce qui peut fournir une explication quant Ă lâoccupation pĂ©renne du site depuis lâantiquitĂ©.
La vĂ©gĂ©tation spontanĂ©e est essentiellement xĂ©rophile, adaptĂ©e Ă lâariditĂ© estivale et au calcaire. Elle est dominĂ©e par la garrigue de ChĂȘne KermĂšs, dans laquelle Ă©mergent le ChĂȘne Vert, le Pin dâAlep, et plus rarement lâOlĂ©astre. Sâajoute une strate arbustive avec les Cistes (ciste cotonneux, ciste de Montpellier), les plantes aromatiques xĂ©rophiles (Fenouil, Romarin, ThymâŠ) et autres espĂšces adaptĂ©es Ă la sĂ©cheresse (Alaterne, Buis, ChĂšvrefeuille, Euphorbes, GenĂ©vrier, Pistachier, Salsepareille, ValĂ©rianeâŠ). La strate herbacĂ©e est surtout reprĂ©sentĂ©e par le Brachypode rameux, lâIris des garrigues, lâOrnithogale en ombelle, et plus rarement l'Aphyllanthe et quelques AsphodĂšles au printemps.
Du fait de lâextrĂȘme inflammabilitĂ© de cette vĂ©gĂ©tation spontanĂ©e et de lâariditĂ© persistante, les risques dâincendies sont extrĂȘmes tous les Ă©tĂ©s.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[11].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Gallargues Le Montueux », sur la commune de Gallargues-le-Montueux, mise en service en 1985[16] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 704 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et Ă 15 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă 15,1 °C pour 1981-2010[21], puis Ă 15,5 °C pour 1991-2020[22].
Urbanisme
Typologie
Saturargues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [23] - [I 2] - [24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3] - [I 4].
L'habitat s'est adaptĂ©, au fil du temps. Le cĆur du village, centre ancien s'est restaurĂ©, tandis que quelques petits lotissements dĂ©veloppaient les habitations surtout au nord et Ă l'ouest de celui-ci. En s'arrondissant, l'urbanisation a prĂ©servĂ© en son centre, des espaces de vie : une esplanade moderne et spacieuse et une grande salle polyvalente pour les activitĂ©s associatives.
Le centre ancien, sur une superficie dâenviron 1,5 hectare rassemble les plus anciennes constructions entre lâĂ©glise du XIIe siĂšcle et le âchĂąteauâ, bĂątiment complexe du XVIIe siĂšcle. Ces anciennes constructions sont agglomĂ©rĂ©es de façon irrĂ©guliĂšre autour de rues Ă©troites et possĂšdent quelques trĂ©sors architecturaux, relevant tous du domaine privĂ©.
En 1950, la carte topographique, comme la photographie aĂ©rienne montrent que ce centre ancien est restĂ© pratiquement en lâĂ©tat depuis la Carte dâĂtat-Major du milieu du XIXe siĂšcle.
Ce nâest que dans la fin des annĂ©es 1980 que le village se dĂ©veloppe avec une succession de zones pavillonnaires ; dâabord lentement dans la pĂ©riode 1985-2003, puis de façon plus rapide ensuite. La limitation administrative rĂ©gionale des possibilitĂ©s de bĂątir des constructions nouvelles nâapporte quâun ralentissement peu significatif. ParallĂšlement, le centre ancien est restaurĂ© et rĂ©novĂ© par des initiatives individuelles qui aboutissent Ă un ensemble de qualitĂ©, encore que disparate.
La vue aĂ©rienne permet de distinguer assez nettement les pĂ©riodes dâurbanisation, la taille des parcelles construites Ă©tant relativement indicative de celles-ci.
Dâabord, globalement entre 1985 et 2000, lâexpansion pavillonnaire sâeffectue essentiellement au nord, le long du chemin des Oliviers et du chemin du Vidourle, et de façon moindre au sud, autour de la D110 ; les parcelles sont encore relativement importantes.
Puis une seconde phase pavillonnaire, globalement entre 2000 et 2015, tend Ă dĂ©velopper le quart nord-ouest, vers et autour de la D34, devenue Avenue de la mer aprĂšs le dĂ©placement de celle-ci. Les parcelles, moins grandes, sont encore consĂ©quentes, les pavillons parfois luxueux. Sâajoute un petit quartier de logements sociaux, idĂ©alement placĂ© prĂšs du centre actif du village, contre la salle polyvalente Michel Galabru, qui avait Ă©tĂ© terminĂ©e en 2000.
Plus rĂ©cemment, depuis 2018, une troisiĂšme phase dĂ©veloppe le village vers lâouest, avec un parcellaire plus limitĂ©, se limitant actuellement Ă un seul petit lotissement.
Mis Ă part le âchĂąteauâ et quelques maisons anciennes, bien peu de bĂątiments dĂ©passent deux niveaux : le pavillonnaire est construit de plain-pied ou avec un seul Ă©tage ; il reprĂ©sente 88 % des rĂ©sidences. Cette occupation de lâespace, consommatrice de surfaces importantes, appartient depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle Ă un passĂ© rĂ©volu, la forte pression dĂ©mographique sur la rĂ©gion amenant Ă des constructions plus Ă©conomes en terme global de superficie bĂątie.
En 2016, le parc immobilier représentait 408 habitations, dont 92,0 % de résidences principales, 2,5 % de résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants ; 74,9 % des habitants sont propriétaires[I 5].
Lâimplantation dâun nouveau lotissement depuis cette date a modifiĂ© ces donnĂ©es.
Le parc immobilier est globalement de qualitĂ©, avec un prix moyen du mĂštre carrĂ© de 2 392 ⏠(entre 1 683 et 2 883 âŹ) pour les maisons, de 1 751 ⏠pour les appartements (entre 1 232 et 2 110 âŹ). Ces prix sont globalement stables, avec une hausse globale estimĂ©e Ă + 3,1 % sur les dix derniĂšres annĂ©es[25]
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (47,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (55,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46,5 %), forĂȘts (13,7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (12,7 %), mines, dĂ©charges et chantiers (11,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (8,6 %), zones urbanisĂ©es (6,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,9 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saturargues est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2002 et 2021[29] - [27].
Saturargues est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 73,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 356 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 356 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[32].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[33].
Toponymie
Le nom de Saturargues vient du latin Saturus Acum, la propriĂ©tĂ© ou le domaine (acum) donnĂ©e aux soldats de lâEmpire Ă la fin de leur long service[34].
Le nom de Saturus est la dĂ©formation latine du nom grec SaturoĂŻ, qui signifiait « petit dĂ©mon des champs et des forĂȘts ». CâĂ©tait peut-ĂȘtre un soldat dâorigine grecque enrĂŽlĂ© dans une LĂ©gion romaine. HypothĂšse probable puisque, vers 45 avant J.-C., Tiberius NĂ©ron avait Ă©tabli dans la colonie romaine dâArles des vĂ©tĂ©rans de la 6e LĂ©gion, la Legio 6 Ferrata, laquelle avait auparavant Ă©tĂ© stationnĂ©e en Illyrie et participĂ© Ă la bataille de Dyrrachium. Des tessons dâorigine grecque dĂ©couverts localement corroboreraient cette potentialitĂ©. Sâajoute la prĂ©sence de trĂšs nombreuses dalles taillĂ©es, souvent utilisĂ©es en clĂŽture des parcelles, dont les mesures correspondent aux mesures romaines : environ 74 cm x 45 cm x 18 cm[35].
Histoire
Antiquité
Son ancienneté est attestée par son nom, d'origine romaine. D'ailleurs la Via Domitia (Voie Domitienne), voie romaine, traverse la commune au sud de son territoire, et conduit les randonneurs empruntant le GR 653, du pont romain et de l'oppidum d'Ambrussum vers Montpellier.
Moyen Ăge
Au Moyen Ăge, la paroisse de Saturargues fait partie de la baronnie de Lunel[36]. Son Ă©glise, citĂ©e en 1119 dans la bulle du pape Calixte II, a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1986, ce qui a permis de mettre au jour le plus riche dĂ©cor intĂ©rieur des Ă©tablissements clunisiens en Bas-Languedoc.
Renaissance
Nous nâavons Ă ce jour aucune indication quant Ă lâhistoire du village dans cette pĂ©riode. Il est cependant probable que son Ă©conomie sâamĂ©liora avec un accroissement de la demande en soie et en vin. Pourraient corroborer cette hypothĂšse des Ă©lĂ©ments architecturaux existant encore dans quelques maisons du vieux village et dans le âchĂąteauâ.
Ăpoque moderne
Si Saturargues nâest pas nommĂ©ment citĂ© en 1599[37] et 1600[38] par Olivier de Serres, ni comme terroir producteur de soie, ni comme terroir producteur de vin de muscat, il est certain que les nombreux mĂ»riers qui subsistent encore, comme les plantations de panses muscades[39] ne laissent aucun doute sur la prĂ©sence de ces deux productions.
En 1703, Saturargues village catholique et royaliste a Ă©tĂ© attaquĂ© par les camisards et soixante de ses habitants furent massacrĂ©s (plaque commĂ©morative devant l'Ă©glise). La liste fut Ă©tablie par l'abbĂ© Rouquette, lequel attribue ce massacre, de façon « trĂšs probable » à « Cavalier », rappelle qu'une « enquĂȘte fur ordonnĂ©e par Lamoignon », que le procĂšs-verbal fut dressĂ© par « le juge Reboul »[40].
Le village de Saturargues est prĂ©sent sur la Carte de Cassini, la premiĂšre carte fiable du royaume de France, Ă©tablie entre 1756 et 1793. Il Ă©tait entourĂ© de vignes, dâoliveraies, de champs et de pĂąturages pour les ovins. Sur la crĂȘte entre Saturargues et VĂ©rargues passait la voie de communication sud - nord qui montait de Lunel vers SommiĂšres et les CĂ©vennes.
PĂ©riode contemporaine
Saturargues compte 202 habitants en 1793, lorsque le premier recensement fiable est effectué.
Le village de Saturargues est prĂ©sent sur la Carte dâĂtat-Major, au milieu du XIXe siĂšcle ; seul le centre ancien (actuel) apparaĂźt, cernĂ© de quelques bĂątiments agricoles, Ă lâest de la « Route dĂ©partementale No 3 dâAlais ».
Sa démographie, au XIXe siÚcle varie à la hausse comme à la baisse en lien étroit avec les fluctuations économiques.
Car Saturargues sâenrichit par sa viticulture lorsque, aprĂšs 1853, le chemin de fer lui permet dâexpĂ©dier son vin de Lunel Ă Paris : sa population augmente alors et les bergeries deviennent des caves. Saturargues sâappauvrit lorsque surviennent les crises de lâoĂŻdium (1850) et du phylloxĂ©ra (1863), puis du mildiou aprĂšs 1878 : sa population diminue.
En dĂ©pit de ses horreurs et de ses hĂ©ros dont la mĂ©moire demeure sur son monument aux morts, la Grande Guerre a peu dâimpact rĂ©el : 223 habitants en 1911, 245 en 1921, une augmentation en lien direct avec la production intensive de vin et dâalcool destinĂ©s aux soldats du Front. Le village se dĂ©peuple ensuite, alors que croĂźt lâattractivitĂ© de Lunel, oĂč sâimplante un secteur secondaire non nĂ©gligeable ; aprĂšs la Seconde guerre mondiale, il y a bien peu de monde Ă Saturargues : 197 habitants en 1946.
La population sâaccroĂźt ensuite ; lentement dâabord en lien avec la fin de la guerre dâAlgĂ©rie et lâinstallation de quelques rapatriĂ©s ; puis trĂšs rapidement lorsque sâouvre la sortie de lâautoroute A9. Le village, devenu trĂšs attractif, nâest alors quâĂ peine plus de 15 minutes des entrĂ©es de Montpellier ou NĂźmes, quâĂ 20 minutes environ de La Grande Motte.
Cette proximité relationnelle des grandes agglomérations et du littoral, le calme de ses rues et de ses grands espaces, fait de Saturargues, un lieu privilégié, recherché, apprécié.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
La commune ayant moins de 1 500 habitants, lors des derniĂšres Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal compte 15 membres, dont le maire[41].
Liste des maires
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Canton : Lunel ; circonscription : Montpellier 3e.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[43].
En 2020, la commune comptait 1 022 habitants[Note 8], en augmentation de 10,61 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Montpellier. Elle dispose d'une école maternelle. Les élÚves poursuivent leurs études dans les écoles primaires des communes voisines de Vérargues, Saint-SériÚs, ou Villetelle. à partir du collÚge, ils se rendent au collÚge Ambrussum de Lunel[46].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 394 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 1 024 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 760 âŹ[I 6] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 7]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 9 % | 9,2 % | 8,9 % |
DĂ©partement[I 9] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 684 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (67,4 % ayant un emploi et 8,9 % de chÎmeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 10] - [I 8]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 11]. Elle compte 89 emplois en 2018, contre 104 en 2013 et 107 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 468, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,5 %[I 12].
Sur ces 468 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Secteurs d'activités
85 établissements[Note 11] sont implantés à Saturargues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 85 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 3 | 3,5 % | (6,7 %) |
Construction | 22 | 25,9 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 17 | 20 % | (28 %) |
Information et communication | 3 | 3,5 % | (3,3 %) |
Activités immobiliÚres | 3 | 3,5 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 17 | 20 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 12 | 14,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 8 | 9,4 % | (8,1 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,9 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 85 entreprises implantées à Saturargues), contre 14,1 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :
- Comptoir Vert, autres commerces de dĂ©tail spĂ©cialisĂ©s divers (854 kâŹ)
- BTHR Maconnerie - Baissade THR, travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale et gros Ćuvre de bĂątiment (121 kâŹ)
- Estibals Investissements, location de logements (26 kâŹ)
- Audio Light, arts du spectacle vivant (13 kâŹ)
L'activité du village était vouée à l'agriculture et plus particuliÚrement à la viticulture. Nous sommes, ici, en plein terroir du célÚbre muscat de Lunel. Actuellement, il ne reste que cinq ou six familles d'exploitants agricoles et le village, qui est passé en une vingtaine d'années de 300 à prÚs de 1 000 habitants, se compose d'artisans et d'employés ou cadres travaillant à l'extérieur. La présence sur la commune d'un échangeur de l'autoroute A9, facilite d'ailleurs ces déplacements vers Nßmes ou Montpellier situés à 25 km de part et d'autre de celui-ci.
Lâagriculture et la viticulture ne concernent plus quâune minoritĂ© de familles, encore que les superficies cultivĂ©es soient globalement constantes : les propriĂ©tĂ©s sont devenues plus grandes. De ce fait, les ressources issues du secteur primaire, mĂȘme si elles demeurent non nĂ©gligeables, ne sont plus essentielles. Une pĂ©piniĂšre Ă destination des professionnels de lâagriculture, rĂ©cemment installĂ©e, se rapproche plus par son modĂšle productif du secteur secondaire, lequel est bien prĂ©sent, reprĂ©sentĂ© par de nombreux artisans. Le secteur tertiaire est Ă©galement prĂ©sent, liĂ© pour lâessentiel Ă lâaccompagnement de la personne et au commerce de proximitĂ©. Lâessentiel des ressources du village provient du travail effectuĂ© hors de celui-ci, les migrations pendulaires marquant son appartenance aux hinterlands des villes voisines : Montpellier, NĂźmes, Lunel.
Le secteur du tourisme est quasiment absent, Ă deux exceptions prĂšs, en dĂ©pit dâun patrimoine naturel quasi intact, et non exploitĂ©, dâun patrimoine historique existant, et non exploitĂ©.
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (27 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 81 ha[50] - [Carte 5] - [Carte 6].
Revenus de la population et fiscalité
Le niveau de vie médian est de 21 737 ⏠en 2019.
En 2017, Saturargues comprenait 517 foyers fiscaux, dont 222 sont imposés[51].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise de l'Assomption de Notre-Dame, romane, du XIIe siĂšcle.
HĂ©raldique
Par son blason actuel, modifiĂ© Ă la fin du XIXe siĂšcle, lâhĂ©raldique de la commune se rĂ©fĂšre explicitement Ă son Ă©glise : Dâazur Ă une Notre Dame dâor.
Notons que le blason initial, rĂ©fĂ©rencĂ© page 300 de lâArmorial gĂ©nĂ©ral de France, diffĂšre lĂ©gĂšrement de la version actuelle : Dâazur Ă une Notre Dame dâor, la senestre sur la poitrine[52].
Cette modification de la gestuelle a eu lieu Ă la fin du XIXe siĂšcle, lorsque les mouvements de mission sâorganisĂšrent et recueillirent des fonds autour de la reprĂ©sentation de Notre Dame dâAfrique, dont la gestuelle identique Ă celle de Notre Dame du Sourire (initiĂ©e par Jean-Baptiste Bouchardon au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle) est reprise scrupuleusement dans la version actuelle du blason de Saturargues. Un calvaire en ex-voto Ă lâentrĂ©e de la commune rappelle dâailleurs la participation du village Ă ce mouvement missionnaire de la fin du XIXe siĂšcle.
Si le statut officiel du blason demeure expressĂ©ment Ă dĂ©terminer, il apparaĂźt comme probable quâil est liĂ© Ă la mention de lâĂ©glise, consacrĂ©e Ă lâAssomption de Notre Dame, donc Ă lâofficialisation de sa reconnaissance par la Bulle papale.
Notons que la commune voisine de Galargues (Ă 13 km) possĂšde tout Ă la fois une Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă lâAssomption de Notre Dame et un blason quasi identique Ă lâancien blason de Saturargues, D'azur Ă une Notre-Dame d'argent, la dextre sur la poitrine. Au pied de cette Ă©glise, une croix de mission est complĂ©tĂ©e dâune Notre Dame du Sourire, double de Notre Dame dâAfrique, identique Ă celle prĂ©sente sur lâactuel blason de Saturargues.
Outre celui-ci, une Ă©tude comparative serait Ă entreprendre Ă propos de blasons trĂšs proches par leur composition basĂ©e sur un thĂšme religieux dans des villages voisins comme Campagne (D'azur Ă saint Martin Ă cheval donnant la moitiĂ© de son manteau Ă un pauvre, le tout d'argent), Saint SĂ©riĂšs (D'azur Ă Saint SĂ©riĂšs Ă©vĂȘque, habillĂ© pontificalement, la mitre en tĂȘte et la crosse en la main senestre, la main dextre levĂ©e donnant la bĂ©nĂ©diction, le tout d'or), Saint Christol (De gueules Ă saint Christophe d'argent accompagnĂ© en chef de deux croisettes pattĂ©es d'or), VĂ©rargues (Dâazur Ă Saint-AndrĂ© brochant sur sa croix, le tout dâor).
Blason | D'azur Ă une Notre-Dame d'or. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Ămile Bousquet, Histoire de Saturargues, Montpellier, Ă©d. Manufacture de la CharitĂ©, , 105 p.
- Ămile Bousquet, « Les Camisards Ă Saturargues (1703) », dans MĂ©langes de littĂ©rature et d'histoire religieuses publiĂ©s Ă l'occasion du JubilĂ© Ă©piscopal de Mgr de CabriĂšres, Paris, A. Picard,
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Saturargues (1508-1965) [4,05 ml]. Cote : 294 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saturargues sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- 990 en 2017 selon lâInsee (https://www.insee.fr/fr/statistiques/4269674?geo=COM-34294), nombre qui ne tient pas compte du nouveau lotissement installĂ© et habitĂ© depuis cette annĂ©e 2017.
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- Source : « Comparateur de territoire â Commune de Saturargues (34294) » (consultĂ© le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saturargues » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saturargues » (consulté le ).
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Autres sources
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- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saturargues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Philippe Pinchemel, La France, T. 1, p. 111 ;
- Pierre PĂ©delaborde : Introduction Ă lâĂ©tude scientifique du climat, p. 85.
- F. Rossi et P. Le Strat : Carte gĂ©ologique harmonisĂ©e du dĂ©partement de lâHĂ©rault, Rapport final ; BRGM/RP-5270-FR.
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- conseillers municipaux depuis 2014
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Ă©ducation
- « Entreprises à Saturargues », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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- Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696, par Charles D'Hozier. (1697-1709). XIV Languedoc, I. Source : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111467n/f303.item#