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Sans domicile fixe en France

Pour l'Insee, les personnes sans domicile fixe en France peuvent ĂȘtre des sans-abri, mais Ă©galement des rĂ©sidents en habitations de fortune, en hĂ©bergements collectifs, en hĂŽtel, en Centre d'accueil de demandeurs d'asile en France (CADA) ou hĂ©bergĂ©s dans un logement associatif Ă  titre temporaire[1]. Plus de 2 000 sans-abri dĂ©cĂšdent chaque annĂ©e en France, en moyenne Ă  l'Ăąge de 49 ans[2].

PrĂšs de 300 000 personnes Ă©taient sans domicile fixe en France en 2020 (et non sans-abri, selon une erreur courante)[3]. C'est 2 fois plus qu'en 2012[4] et 1,5 fois plus qu'en 2018[5]. Mais du fait mĂȘme de la nature de la problĂ©matique, et de la difficultĂ© Ă  dĂ©tecter les personnes dans cette situation, il est difficile de ne pas en sous-Ă©valuer le nombre rĂ©el[6] - [7].

Histoire

Sur le plan juridique

La question des sans-abri est intĂ©grĂ©e dans le premier programme de « lutte contre la pauvretĂ© et la prĂ©caritĂ© » mis en place par l’État français en . Les plans suivant rĂ©servent une place de plus en plus grande Ă  la rĂ©ponse Ă  apporter aux sans-abri en institutionnalisant des "plans hiver"[8] - [9], et impulsĂ© tous les ans[10].

En France, depuis 1998, les sans-domicile-fixe (SDF) bĂ©nĂ©ficient de tous les droits civiques, et la domiciliation virtuelle auprĂšs d’un organisme d’accueil permet l’inscription sur les listes Ă©lectorales[11] - [12].

Recensement

Difficultés

Si les enquĂȘtes nationales logement de l'INSEE menĂ©es depuis 1955 donnent une indication du mal-logement et des personnes hĂ©bergĂ©es, les sans-abri Ă©chappaient aux recensements faits uniquement Ă  partir du domicile. En 2001, l'INSEE fit une premiĂšre enquĂȘte[13] dans les divers lieux d'hĂ©bergement et en compilant des donnĂ©es extĂ©rieures telles que celles du Samu social[14].

Le nombre de sans domicile en France est difficile à évaluer, en partie en raison de l'absence d'outils statistiques appropriés[15], par la mobilité de cette population et par le fait qu'elle est par nature difficilement détectable. La crise du logement est l'une des causes principales expliquant l'absence d'accÚs à un toit.

Statistiques

L'enquĂȘte 2001 de l'INSEE dĂ©nombrait 86 000 sans-domicile en France. L’enquĂȘte l'Insee de 2012 comptabilisait 133 000 sans-domicile, dont 10 % de sans-abri, en France[16].

Selon un rapport de la Cour des comptes[17], il y aurait environ 150 000 personnes sans domicile à la fin des années 2000, nombre repris par l'Assemblée nationale dans son rapport de sur l'évaluation de la politique de l'hébergement d'urgence[18], mais la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) évalue ce nombre entre 150 000 à 240 000 personnes.

Selon le rapport sur le mal-logement Ă©ditĂ© par la Fondation AbbĂ©-Pierre pour le logement des dĂ©favorisĂ©s (FAP), le nombre de sans domicile a augmentĂ© de 50 % de 2011 Ă  2014 pour atteindre le chiffre de 141 500 personnes, dont 30 000 enfants dĂ©but 2012[19]. En outre, 25 000 personnes rĂ©sidaient en chambres d'hĂŽtels et 85 000 dans des habitations de fortune selon le recensement de la population de 2006.

En 2020, la Fondation AbbĂ©-Pierre estime le nombre de sans domicile fixe Ă  prĂšs de 300 000, soit deux fois plus qu'en 2012 et trois fois plus qu'en 2001[20].

Personnes privées de logement

Habitat de fortune pour handicapé dans le sud de la France. Mai 2018.

Selon une compilation 2002-2008 de l'INSEE parue en [21], la France comptait dans la dĂ©cennie 2000 environ 250 000 personnes privĂ©es de logement.

La France compte par ailleurs environ 100 000 personnes accueillies pour des durĂ©es longues dans des services d'hĂ©bergement social (66 000 personnes dans des Ă©tablissements sociaux du type Centre d'hĂ©bergement et de rĂ©insertion sociale (CHRS) ou dans un logement financĂ© par l'allocation logement temporaire (34 000 personnes)[14].

Outre ces personnes sans domicile, d'autres sont privĂ©es de logement personnel : en 2006, 38 000 personnes vivaient Ă  l'hĂŽtel (dont 20 % de moins de 20 ans) dans des conditions mĂ©diocres, souvent sans sanitaire ou cuisine. L'hĂ©bergement chez des tiers concernait 643 000 personnes en 2013.

En 2012, l'INSEE comptabilise 142.500 personnes sans domicile fixe. En 2022, le nombre de sans domicile fixe est de 330 000 personnes, il est multipliĂ© par deux en dix ans[22].

Mal-logés et mal-logement

En France, 3,6 millions de personnes sont soit privĂ©es de domicile personnel (895 000 personnes), soit vivent dans des conditions trĂšs difficiles (privation de confort ou surpeuplement) (2 880 000 personnes), soit sont en situation d’occupation prĂ©caire (hĂŽtel, caravanes
) selon la Fondation AbbĂ©-Pierre[19].

Âge

Les SDF à Paris ont une structure par ùge assez différente du reste de la population parisienne, avec par exemple beaucoup moins de personnes ùgées de plus de 60 ans [16]. La répartition par ùge des hommes et des femmes sans domicile fixe y est la suivante :

Âge Homme Femme
16-30 ans 22 % 48 %[16]
31-51 ans 57 % 45 %
51-64 ans 19 % 6 %
65 + 2 % 1 %

RĂ©partition en fonction du sexe

En 2018, 87 % des sans domiciles fixes décédés sont des hommes, les femmes représentaient alors 9 % des décÚs (8 % entre 2008 et 2010[23]), un genre inconnu concerne 4 % des cas[24].

En 2012, 62 % des sans domiciles Ă©taient des hommes, 38 % des femmes[25]. La mĂȘme annĂ©e, les femmes comptaient pour seulement 5 % des sans-abris en France (SDF en situation directe de rue, sans solution d'hĂ©bergement par les services sociaux)[26]. Dans la tranche d'Ăąges 18 Ă  29 ans, les femmes sans domicile sont presque aussi nombreuses que les hommes : 48 %[26].

À Paris, en 2019, les SDF vivant dans le mĂ©tro sont Ă  82 % des hommes[27].

En 2012, les hommes seuls étaient plus souvent sans abri que les femmes seules, de plus ils étaient plus fréquemment hébergés dans des centres exigeant leur absence en journée (20 %) que les femmes (6 %). Les femmes étaient plus fréquemment hébergées dans des logements associatifs (31 %) que les hommes (19 %)[28].

Situation matrimoniale des SDF

57 % des SDF sont célibataires. 8 % sont mariés. Plus de 1 SDF sur 3 est divorcé ou veuf.

Situation professionnelle

28 % des hommes SDF ont déclaré avoir eu, avant la rue, une profession itinérante, les conduisant à se déplacer de ville en ville durant des années (ouvriers bùtiment, routiers, déménageurs, mariniers, représentants commerce, restauration, spectacle).

Environ 25 % des hommes SDF déclarent travailler, soit en contrat de travail à durée déterminée (CDD), intérim ou contrat emploi solidarité (CES) ou autre petit boulot. 17 % des concernés sont en contrat de travail à durée indéterminée (CDI).

Catégories socio-professionnelles des parents de SDF

1 SDF homme sur 5 ne peut préciser le métier de son pÚre, soit qu'il ne l'ait pas connu, soit que les liens avec lui aient été rompus trÚs tÎt. Pour les 4 SDF hommes restants, 49 % ont un pÚre ouvrier. Les moins de 34 ans ont plus souvent que leurs aßnés un pÚre artisan ou commerçant.

Île-de-France

Selon l'ethnologue-psychanalyste Patrick Declerck (2002), il y a Ă  Paris un noyau dur de 10 000 Ă  15 000 personnes qui vivent habituellement et de maniĂšre continue dans la rue (les clochards fortement dĂ©socialisĂ©s). Au-delĂ  de cette population stable, on trouve un groupe plus instable ou moins durable et deux fois plus grand (20 000 Ă  30 000)[29].

La moitiĂ© des personnes sans-abri en France vivent dans la rĂ©gion Île-de-France[30].

On évalue à plus de 300 le nombre de personnes passant la nuit dans le métro parisien[31].

Morbidité

Les principales pathologies des sans-abri sont liĂ©es Ă  la malnutrition et notamment aux carences en vitamine C et en calcium : anĂ©mie, hĂ©morragies, troubles neurologiques ou cardio-vasculaires, fractures. Le manque de suivi mĂ©dical empĂȘche la prĂ©vention de maladies bien traitĂ©es comme le diabĂšte ou l'hypertension. À ceci s'ajoute une forte consommation d'alcool et de tabac, entraĂźnant des maladies cardiovasculaires, des cancers ORL et des cirrhoses.

DĂ©cĂšs

Hommage spontané des riverains à une femme SDF décédée. Paris XIXe arrondissement, novembre 2011.

2005

Le collectif Les Morts de la Rue, créé en 2002 et regroupant une quarantaine d'associations, a recensé 112 morts de février à [32]. La variation saisonniÚre est peu importante, le froid a tué 5 personnes sur les 112. Ces personnes avaient en moyenne 49 ans, alors que l'espérance de vie est de 77 ans pour les hommes et de 84 ans pour les femmes, le plus jeune avait 31 ans et la moitié avaient moins de 50 ans. L'étude a également recensé 21 morts violentes : 8 assassinats, 7 morts dans des incendies et 6 chutes mortelles.

2006-2007

Le collectif Les Morts de la Rue a comptabilisĂ© 145 dĂ©cĂšs de sans-abri de Ă  , dont 91 en Île-de-France. La durĂ©e de vie moyenne de ces 145 morts a Ă©tĂ© de 49 ans (contre une moyenne nationale de 80 ans). Le collectif avait comptĂ© 122 « morts dans la rue » de Ă  [33]. Sur ces 122 dĂ©cĂšs en 2005-2006, seuls cinq d'entre eux Ă©taient imputables au froid (hypothermie). Les principales causes de mort sont en effet la malnutrition, tandis que le manque de suivi mĂ©dical empĂȘche la prĂ©vention de maladies bien traitĂ©es comme le diabĂšte ou l'hypertension. À ceci s'ajoute une forte consommation d'alcool et de tabac, entraĂźnant des maladies cardio-vasculaires, des cancers ORL et des cirrhoses. La crĂ©ation de la CMU par le gouvernement Jospin visait entre autres Ă  amĂ©liorer le suivi mĂ©dical de ces patients, afin de traiter les pathologies dĂšs leur apparition, Ă  moindre coĂ»t, plutĂŽt que lorsqu'elles deviennent trop graves.

2013

En 2014, le collectif Les Morts de la rue annonce avoir recensé au moins 454 SDF morts en 2013 en France[34] - [35].

Selon les mĂȘmes donnĂ©es[35], plus de 90 % sont des hommes ; quinze enfants (moyenne d'Ăąge 4 ans) sont Ă©galement dĂ©cĂ©dĂ©s, 9 de causes accidentelles, 4 en consĂ©quence de maladies rĂ©sultant de grossesses non suivies, 1 d'une infection non soignĂ©e ; la moyenne d'Ăąge des adultes dĂ©cĂ©dĂ©s Ă©tait de 53,4 ans en Île-de-France, 48,4 ans pour les autres rĂ©gions mĂ©tropolitaines ; le durĂ©e du sĂ©jour en rue, lorsqu'il Ă©tait connu, Ă©tait en moyenne de 10 ans.

2018

En 2018, 566 personnes sans domicile ont été recensées mortes dans la rue en France, chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes[36]. Le nombre total de victimes se situerait autour de 3 000[37].

Espérance de vie

Dans un Ă©ditorial du Bulletin Ă©pidĂ©miologique hebdomadaire[38], Martin Hirsch faisait remarquer que « l’espĂ©rance de vie des plus pauvres en France est plus proche de l’espĂ©rance de vie au Sierra Leone (34 ans), pays qui a l’une des espĂ©rances de vie les plus courtes au monde, que de l’espĂ©rance de vie de l’ensemble de la population française. Autrefois, la pauvretĂ© tuait brutalement. Aujourd’hui, elle tue tout aussi sĂ»rement, mais plus lentement ».

L'association les enfants de Don Quichotte évalue l'espérance de vie d'un SDF à 49 ans en 2006[39].

Centres d’hĂ©bergement

En France en , le gouvernement annonce la crĂ©ation de 100 000 places en centres d’hĂ©bergement pour les sans-abri au titre du « plan hiver » (du au ).

Travailleurs pauvres

Les sans-abri ne sont pas nĂ©cessairement chĂŽmeurs, certains travaillent (parfois mĂȘme pour la Mairie de Paris en tant que fonctionnaires titulaires). Selon l'Ă©tude de l'Insee de 2004[40] :

L'Ă©tude de l'INSEE de 2012 indique qu'un quart des sans-domicile adultes francophones (usagers des services d’aide) occupaient un emploi et les deux cinquiĂšmes Ă©taient au chĂŽmage[41].

Les dispositifs d'aide aux Sans-abris

Aide publique aux sans-abri

En 2009, 1,1 milliard d'euros a Ă©tĂ© consacrĂ© Ă  l'hĂ©bergement d'urgence et Ă  l'aide alimentaire aux sans-abri. En , le secrĂ©taire d'État au logement, Benoist Apparu, a annoncĂ© l'octroi d'une enveloppe de 110 millions d'euros supplĂ©mentaires[48].

Gauche

Dans le cadre de la campagne présidentielle de 2002, le candidat et Premier ministre sortant Lionel Jospin promet, le , d'atteindre l'objectif de « zéro SDF d'ici à 2007 » s'il est élu[49] ; son élimination dÚs le premier tour de l'élection compromettra toute confrontation de sa promesse à la réalité.

Dans le cadre de la campagne présidentielle de 2022, le candidat Jean-Luc Mélenchon promet la mise en place d'un plan « zéro sans-abri »[50].

Droite

Lors de la campagne prĂ©sidentielle de 2007, le futur prĂ©sident Nicolas Sarkozy avait formulĂ© les promesses suivantes : « Je veux si je suis Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique que d'ici Ă  deux ans plus personne ne soit obligĂ© de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. [
] Le droit Ă  l'hĂ©bergement, c'est une obligation humaine. Si on n'est plus choquĂ© quand quelqu'un n'a plus un toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligĂ© de dormir dehors, c'est tout l'Ă©quilibre de la sociĂ©tĂ©, oĂč vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s'en trouvera remis en cause[51]. » Deux ans plus tard, en 2009, 358 SDF sont morts[52].

Insuffisance de l'aide et aggravation de la situation

PrÚs de la moitié des SDF qui sollicitent un hébergement n'obtiennent pas de place. Selon le directeur général de la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars), la situation des sans-abri ne cesse de se dégrader, et de plus en plus de familles sont sans domicile[53].

Pourtant, un sans-abri « coûte » plus cher à la société s'il n'est pas secouru. En effet, le risque de maladie mentale pour les personnes sans-abri est beaucoup plus important, et augmente les dépenses de la société en hÎpitaux ou en prisons[54].

L'ONU considĂšre en 2019 la France « coupable de violations du droit au logement ». Pour la rapporteure spĂ©ciale de l’ONU sur le droit au logement : « La France est bien placĂ©e pour parvenir Ă  remplir ses obligations en matiĂšre de droits de l’homme. C’est un pays riche, le sans-abrisme et le nombre de morts sans-abri ne sont pas acceptables, vu les ressources disponibles »[55].

Notes et références

  1. « Définition de la population sans-domicile », sur insee.fr, (consulté le )
  2. « SDF: Plus de 2.000 morts chaque année en France », sur 20minutes.fr (consulté le )
  3. « La France compte prĂšs de 300 000 sans-domicile-fixe, selon la Fondation AbbĂ© Pierre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. « PrĂ©sentation statistique − EnquĂȘte auprĂšs des personnes frĂ©quentant les services d’hĂ©bergement ou de distribution de repas - 2012 | Insee », sur www.insee.fr (consultĂ© le )
  5. « Grand froid : prĂšs de 200 000 sans abri en France », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. « Les pays europĂ©ens confrontĂ©s Ă  la hausse du nombre de sans-abri », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  7. 4e Regard sur le mal-logement en Europe 2019, Fondation Abbé Pierre - FEANTSA, , 59 p. (lire en ligne)
  8. La construction et la mise en Ɠuvre des politiques publiques en faveur des personnes sans domicile. Revue des plans et programmes annoncĂ©s (Fiche n°6),in Les sans abri. ConfĂ©rence de consensus, Paris, 29-30 Novembre 2007 (ConsultĂ© le 08/04/2020)
  9. Madame Dominique Versini, « Un plan PUH est un dispositif national créé en novembre 2003 (Discours prononcé le 31 décembre 2003) », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  10. {pdf} Plan d'Urgence Hivernale, L'échec du pilotage automatique de la prise en charge des sans-abri, Agathe Schvartz, décembre 2017 (Consulté le 08/04/2020)
  11. Anne Guibert-Lassalle, « IdentitĂ©s des SDF (https://doi.org/10.3917/etu.051.0045) », Études, vol. 405, nos 7-8,‎ , p. 45-55 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  12. « LOI n° 98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions (NOR: MESX9800027L) - JORF n°175 du 31 juillet 1998 page 11679 (Article 81) », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  13. « INSEE EnquĂȘte sans-domicile 2001 (Insee MĂ©thodes n° 116 - aoĂ»t 2006) », sur insee.fr, (consultĂ© le )
  14. Nicolas ClĂ©ment, Une soirĂ©e et une nuit (presque) ordinaires : avec les sans-abri, Paris, Les Éditions du Cerf, , 326 p. (ISBN 978-2-204-10484-5), p. 45
  15. « Être sans domicile, avoir des conditions de logement difficiles - Insee PremiĂšre - 1330 », sur insee.fr, (consultĂ© le )
  16. « L'hébergement des sans-domicile en 2012 », sur INSEE, (consulté le )
  17. « La politique publique de l'hébergement des personnes sans domicile », sur Cour des Comptes (consulté le )
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  19. Soixante ans aprÚs l'appel de l'abbé Pierre, le mal-logement perdure, Le Monde, 30 janvier 2014
  20. Marie Quenet, « EXCLUSIF. Il y a prÚs de 300.000 SDF en France, selon la Fondation Abbé-Pierre », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  21. La France compte plus de 3 millions de mal-logés, selon l'Insee, AFP, 5 décembre 2011
  22. « 330 000 sans domicile fixe en France, chiffre multiplié par deux en 10 ans », sur Sud Ouest avec l'AFP, (consulté le )
  23. « La mortalité des personnes sans domicile en France entre 2008 et 2010 | Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale », sur mortsdelarue.org (consulté le )
  24. Morts de la Rue Collectif, « Rapport 2019: en 2018 au moins 612 personnes «SDF» sont mortes à 48,7 ans en moyenne », sur Mediapart (consulté le )
  25. « Quel est le portrait du SDF aujourd'hui en France? », sur La Tribune, 2013-08-22cest15:14:00+0200 (consulté le )
  26. « L’hĂ©bergement des sans-domicile en 2012 | Insee », sur www.insee.fr (consultĂ© le )
  27. Par Jean-Gabriel Bontinck Le 18 novembre 2019 Ă  10h33 et ModifiĂ© Le 18 Novembre 2019 À 17h56, « Qui sont les 300 SDF qui dorment chaque nuit dans le mĂ©tro parisien ? », sur leparisien.fr, (consultĂ© le )
  28. « L’hĂ©bergement des sans-domicile en 2012 - Insee PremiĂšre - 1455 », sur www.insee.fr (consultĂ© le )
  29. Patrick Declerck, Les naufragés, éd. Plon, 2002
  30. « Contre l’exclusion, Paris et EmmaĂŒs DĂ©fi gagnent leur pari », sur LaCroix.com, (consultĂ© le )
  31. Odile Macchi, « Les sans-abri présents dans le métro parisien - Parcours, usages, interactions. Rapport », sur samusocial.paris, (consulté le )
  32. « Dans la rue, l'espérance de vie ne dépasse pas la cinquantaine », Tonino Serafini, Libération, 15 décembre 2005
  33. Libération, 26 mars 2007, « 145 «morts dans la rue» depuis novembre 2006 » lire en ligne
  34. Bilan provisoire de 453 morts : Au moins 453 SDF morts en France en 2013
  35. Bilan définitif à 454 morts : 454 sans-abri morts en 2013 en France, dont 15 enfants, liberation.fr, 25 août 2014
  36. « En 2018, 566 SDF morts dans la rue en France (association) », sur cBanque Actu
  37. « Un collectif interpelle les vivants sur les “cadavres de l'indiffĂ©rence” », sur Les Inrocks
  38. Les inĂ©galitĂ©s sociales de santĂ© en France en 2006 : Ă©lĂ©ments de l’état des lieux, BEH du 23 janvier 2007, InVS
  39. « L'espérance de vie d'un SDF ? 43 ans. », Hubert Prolongeau, Nouvel observateur p. 67 no 2200 4 janvier 2007
  40. « Pour les sans-abri, l'hiver commence aujourd'hui », Tonino Serafini, Libération, 1er novembre 2004
  41. Les sans-domicile et l’emploi - Insee PremiĂšre - 1494, Françoise Yaouancq, Michel DuĂ©e, 2014 (ConsultĂ© le 08/04/2020)
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  44. Du 115 au logement d'insertion, une palette de dispositifs, Le Monde, 10 août 2011
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  48. 110 millions supplémentaires en faveur des sans-abri, Le Monde, 20 mai 2010
  49. « L'objectif "Zéro SDF en 2007" est-il réalisable ? », Le Monde
  50. « Comment nous allons passer à zéro sans-abri - Mélenchon 2022 », (consulté le )
  51. Video de l'engagement de N. Sarkozy
  52. Le Point
  53. Les sans-abri sont plus nombreux à avoir appelé le 115 en 2014.
  54. AFP, « Loger les SDF coĂ»terait moins cher que de les laisser dans la rue », Midi libre,‎ (lire en ligne)
  55. « L’ONU avertit la France, coupable de violations du droit au logement », sur L'Obs

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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