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Saint-Martin-de-l'Arçon

Saint-Martin-de-l'Arçon est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.

Saint-Martin-de-l'Arçon
Saint-Martin-de-l'Arçon
Mairie
Blason de Saint-Martin-de-l'Arçon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté de communes du Minervois au Caroux
Maire
Mandat
Thierry Salles-Blayac
2020-2026
Code postal 34390
Code commune 34273
DĂ©mographie
Gentilé Martinonois
Population
municipale
129 hab. (2020 en augmentation de 6,61 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 34â€Č 33″ nord, 2° 59â€Č 02″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 1 065 m
Superficie 4,22 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Olargues
(banlieue)
Aire d'attraction BĂ©darieux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Pons-de-ThomiĂšres
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Martin-de-l'Arçon

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Orb et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-Martin-de-l'Arçon est une commune rurale qui compte 129 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 569 habitants en 1836. Elle est dans l'unitĂ© urbaine d'Olargues et fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©darieux.

    Ses habitants sont appelés les Martinonois.

    GĂ©ographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Martin-de-l'Arçon
    Rosis
    Mons Saint-Martin-de-l'Arçon ColombiÚres-sur-Orb
    Mons

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 238 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 8,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Roquebrun », sur la commune de Roquebrun, mise en service en 1955[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 782,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  59 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[15]. ImplantĂ© de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[16] - [17].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[18] : les « gorges d'Albine » (150 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[19] et le « plateau du Caroux » (387 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [18] : le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du dĂ©partement[21].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Saint-Martin-de-l'Arçon.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-de-l'Arçon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [22] - [I 1] - [23]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Olargues, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 6 communes[I 2] et 2 458 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©darieux dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (75,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (73,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (39,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (35,6 %), cultures permanentes (18,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,8 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Martin-de-l'Arçon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Risques naturels

    Saint-Martin-de-l'Arçon est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martin-de-l'Arçon.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 32,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 146 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 51 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 35 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[30].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1996, 1997 et 2014.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[31].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 9] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[33].

    Risque particulier

    L’étude Scanning de GĂ©odĂ©ris rĂ©alisĂ©e en 2008 a Ă©tabli pour le dĂ©partement de l’HĂ©rault une identification rapide des zones de risques miniers liĂ©s Ă  l’instabilitĂ© des terrains[34]. Elle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e en 2015 par une Ă©tude approfondie sur les anciennes exploitations miniĂšres du bassin houiller de Graissessac et du district polymĂ©tallique de Villecelle. La commune est ainsi concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[35].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Martin-de-l'Arçon est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[36].

    Histoire

    Plan du pont de l'HĂ©ric (1777)

    Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Doussairolles[37].

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Martin-de-l'Arçon Blason
    D'azur au pont antique d'une arche d'argent maçonné de sable, sommé d'une croix latine aussi d'argent et surmonté des lettres S et M capitales d'or.
    DĂ©tails
    Armes parlantes.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1802 1808 Nicolas Castel
    1809 1815 Jean-Pierre Libes
    1815 1830 Jean Barral
    1830 1835 Simon Villebrun
    1835 1836 Germain Goudou
    1837 1837 Pierre Barral
    1837 1843 Dauphin Castel
    1843 1848 Joseph Castel
    1848 1871 François Goudou
    1871 1878 Simon Villebrun
    1878 1881 François Goudou
    1882 1892 Auguste Cavaille
    1893 1895 Pierre Barral
    1895 1896 Simon Villebrun
    1897 1906 Urbain Goudou
    1907 1908 Lucien Gallon
    1909 1939 Bernard Roger
    1940 1964 Joseph Barral
    1965 1989 Jean Lauze
    1990 2008 Joël Vidal
    mars 2008 juillet 2020 Jean-Pierre Berraud
    juillet 2020 En cours Thierry Salles-Blayac
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[39].

    En 2020, la commune comptait 129 habitants[Note 10], en augmentation de 6,61 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    432449459492555569564540477
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    460458410404389364409286300
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    299287257209203202176144116
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    130115107110103118143117138
    2020 - - - - - - - -
    129--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]12,1 %10,5 %13,6 %
    DĂ©partement[I 8]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  83 personnes, parmi lesquelles on compte 82,7 % d'actifs (69,1 % ayant un emploi et 13,6 % de chĂŽmeurs) et 17,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de BĂ©darieux, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 27 emplois en 2018, contre 12 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 57, soit un indicateur de concentration d'emploi de 46,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 56,3 %[I 11].

    Sur ces 57 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 10,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Activités hors agriculture

    16 Ă©tablissements[Note 12] sont implantĂ©s Ă  Saint-Martin-de-l'Arçon au [I 14]. Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 50 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (8 sur les 16 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-Martin-de-l'Arçon), contre 14,1 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations4726201
    SAU[Note 13] (ha)8028378398

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Une seule exploitation agricole ayant son siÚge dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (47 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 8 ha[43] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin de Saint-Martin-de-l'Arçon datant du XIXe : Vierge en bois dorĂ© XVIIe.
    • Le Caroux : table d’orientation** Ă  1 040 m, vue exceptionnelle sur le littoral et les PyrĂ©nĂ©es.
    • Rives de l’Orb.
    • Sentiers pĂ©destres balisĂ©s : passage du GR7
    • Église Saint-Martin
      Église Saint-Martin
    • Vue gĂ©nĂ©rale.
      Vue générale.
    • Massif du Caroux.
      Massif du Caroux.
    • Table d'orientation.
      Table d'orientation.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • « Armoiries [Les Verreries. Courniou. Saint-Pons. Riols. Saint-Étienne-d'Albagnan. Saint-Vincent. Saint-Julien. Olargues. Mons. ColombiĂšres. Saint-Martin-de-l'Arçon] », Bulletin de la SociĂ©tĂ© languedocienne de gĂ©ographie, Montpellier, t. XXIII,‎ , p. 255 (lire en ligne)
    • Dominique Perrin, « Un compoix languedocien du XVIIe siĂšcle : Saint-Martin-de-l'Arçon en 1667 », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique des hauts cantons de l'HĂ©rault, no 4,‎ , p. 52-75

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[32].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
    • Cartes
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    Notes

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