Saint-Julien-de-Peyrolas
Saint-Julien-de-Peyrolas est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.
Saint-Julien-de-Peyrolas | |
Saint-Julien-de-Peyrolas avec, en arrière-plan à droite, Aiguèze. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Claude SALAU 2020-2026 |
Code postal | 30760 |
Code commune | 30273 |
Démographie | |
Population municipale |
1 440 hab. (2020 ) |
Densité | 115 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 17′ 19″ nord, 4° 33′ 57″ est |
Altitude | Min. 54 m Max. 211 m |
Superficie | 12,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pont-Saint-Esprit (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-Saint-Esprit |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintjuliendepeyrolas.fr/ |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Ardèche, le Valat d'Aiguèze, le ruisseau de Merlançon, le ruisseau des Crozes, le ruisseau du Compère et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « basse Ardèche urgonienne » et la « forêt de Valbonne ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Julien-de-Peyrolas est une commune rurale qui compte 1 440 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit. Ses habitants sont appelés les Peyrolais ou Peyrolaises.
Géographie
Situé au nord du département du Gard, Saint-Julien-de-Peyrolas est limitrophe du département de l'Ardèche, dont la rivière du même nom sert de limite communale. La commune est également arrosée par le Valat d'Aiguèze, et le Valat de la Canelle. Elle est accessible par la Route départementale D 901, depuis Pont-Saint-Esprit, à l'est, ou Montclus, à l'ouest.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1972 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 1,7 | 4,2 | 6,7 | 10,6 | 14 | 16,5 | 16,1 | 12,9 | 9,8 | 5,1 | 2,3 | 8,5 |
Température moyenne (°C) | 5,1 | 6,4 | 9,7 | 12,5 | 16,8 | 20,6 | 23,5 | 23 | 18,9 | 14,6 | 9,1 | 5,9 | 13,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,1 | 11 | 15,1 | 18,2 | 22,9 | 27,2 | 30,5 | 30 | 24,9 | 19,5 | 13,1 | 9,5 | 19,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,1 07.01.1985 |
−8,2 13.02.1978 |
−10,2 02.03.05 |
−2,8 05.04.1975 |
−1 03.05.1979 |
4,5 12.06.1972 |
8,1 11.07.1993 |
7 29.08.1986 |
2,8 29.09.1972 |
−1,4 29.10.1981 |
−6,5 23.11.1998 |
−9 10.12.1980 |
−11,1 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,2 10.01.15 |
22,6 28.02.19 |
27,2 18.03.1997 |
30,3 24.04.07 |
34,6 30.05.01 |
41,9 27.06.19 |
40,2 24.07.19 |
41,6 12.08.03 |
35,9 03.09.05 |
30,4 01.10.11 |
24 07.11.13 |
20 24.12.1983 |
41,9 2019 |
Précipitations (mm) | 62,5 | 46,1 | 42,4 | 72,1 | 72,4 | 49,7 | 40,9 | 52,6 | 101,5 | 127,3 | 94,2 | 69 | 830,7 |
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[8] :
- la « forêt de Valbonne », d'une superficie de 5 052 ha, un milieu boisé avec des formations forestières remarquables. On y recense plus d'une dizaine d'espèces d'orchidées, de nombreux reptiles et amphibiens, oiseaux etc., ainsi qu'une végétation très diversifiée[9] ;
- la « basse Ardèche urgonienne », d'une superficie de 6 851,3 ha[10].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[11] : le « basse Ardèche » (221 ha), couvrant 4 communes du département[12] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [11] :
- le « basse Ardèche » (1 655 ha), couvrant 5 communes du département[13] ;
- le « massif du Bagnolais » (7 716 ha), couvrant 18 communes du département[14].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Julien-de-Peyrolas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [I 1] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
En dehors du village, la commune compte plusieurs hameaux, comme Gabriel, Tourtereaux, Mas de Comps, les Terriers.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (41,2 %), forêts (28,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), zones urbanisées (4,7 %), eaux continentales[Note 8] (4,1 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Julien-de-Peyrolas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, la rupture d'un barrage et le risque nucléaire, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant 90 communes du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[20]. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21] - [22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1995, 1997, 1998, 1999, 2002, 2003 et 2018[23] - [18].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[24]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 697 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 677 sont en en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Villefort, un ouvrage de classe A[Note 9] doté d'un PPI et situé dans la Lozère. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté autour de la centrale nucléaire du Tricastin, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, lors du déclenchement du signal d’alerte, les habitants concernés doivent se confiner (obstruer toutes les entrées d’air - portes, fenêtres, aérations, cheminées -, arrêter la ventilation), se mettre à l’écoute de la radio, s’éloigner des portes et fenêtres, ne pas fumer, ne pas téléphoner, ne pas chercher à rejoindre les membres de sa famille (ils sont eux aussi protégés), ne sortir qu’en fin d’alerte ou sur ordre d’évacuation[29].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Julien-de-Peyrolas est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[30].
Toponymie
Vers 1384, la commune se nommait Sanctus Julianus de Campaneis[31]. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Peyrolas[32].
Histoire
Le , une crue du Valat d'Aiguèze emporte une personne dans un camping[33].
Politique et administration
Liste des maires
- 2001-2014 : Christiane Brémond
- 2014-2020 : René Fabrègue
- 2020-2026 : Claude SALAU
Administration municipale
Au vu de la taille de la commune, le conseil municipal est composé de 15 membres[34].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2020, la commune comptait 1 440 habitants[Note 10], en augmentation de 7,3 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Les élèves de Saint-Julien-de-Peyrolas commencent leur scolarité dans la commune, qui dispose d'une école maternelle de 2 classes, ainsi que de 5 classes pour l'école primaire[38]. La commune dépend de l'Académie de Montpellier[39].
Sports
La commune dispose de deux stades, deux courts de tennis, ainsi qu'un boulodrome couvert. Un terrain multisport est également présent près de l'école.
Cultes
Les personnes de confession catholique disposent d'un lieu de culte, l'église Saint-Martin, dépendante du diocèse de Pont-Saint-Esprit[40].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 591 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 436 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 300 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 9,9 % | 9,6 % | 10,7 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 923 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (61,7 % ayant un emploi et 10,7 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 154 emplois en 2018, contre 139 en 2013 et 143 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 572, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,5 %[I 10].
Sur ces 572 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 118 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
77 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Julien-de-Peyrolas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 77 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 7 | 9,1 % | (7,9 %) |
Construction | 11 | 14,3 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 31 | 40,3 % | (30 %) |
Information et communication | 2 | 2,6 % | (2,2 %) |
Activités immobilières | 3 | 3,9 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 15,6 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 3,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 8 | 10,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,3 % du nombre total d'établissements de la commune (31 sur les 77 entreprises implantées à Saint-Julien-de-Peyrolas), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
- Le 3007, débits de boissons (124 k€)
- Hilaire Gregory, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (117 k€)
Agriculture
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 20 lors du recensement agricole de 2020[Note 15] et la surface agricole utilisée de 331 ha[Carte 4] - [Carte 5].
Marchés
Le marché hebdomadaire est organisé en saison estivale, place du donjon, tous les mardis[43].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Héraldique
Blason | D'argent au pal losangé d'argent et d'azur. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la commune
- Le site de l'office du tourisme du territoire de Valcèzard
- Site du Midi Libre sur l'actualité de la commune
- Saint-Julien-de-Peyrolas sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Julien-de-Peyrolas » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Julien-de-Peyrolas » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Julien-de-Peyrolas » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Julien-de-Peyrolas » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 30273001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Julien-de-Peyrolas », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101398 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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