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SĆ«tra du Lotus

Le SĆ«tra du Lotus est l'un des plus importants sĆ«tra dans le bouddhisme mahāyāna. Le titre complet est, en sanskrit, à€žà€Šà„à€§à€°à„à€źà€Șà„à€Łà„à€Ąà€°à„€à€•à€žà„‚à€€à„à€° (Saddharmapuáč‡ážarÄ«kasĆ«tra) soit« SĆ«tra du Lotus blanc du vrai Dharma »[1] - [2]. On connaĂźt en fait ce sĂ»tra par sa version sanskrite ainsi que par diffĂ©rentes traductions en chinois.

Commentaire du SĆ«tra du Lotus datant de 615, copie attribuĂ©e au prince japonais Shƍtoku.

Il s'agit d'un sĆ«tra trĂšs populaire en Chine et au Japon. Certaines de ses parties comptent peut-ĂȘtre parmi les plus anciens sĆ«tra du mahāyāna[1]. Il occupe une place centrale dans plusieurs Ă©coles du courant mahāyāna, et c'est sur la base de ce sĆ«tra que furent fondĂ©es les Ă©coles Tiantai en Chine, ainsi que Tendai et Nichiren au Japon. L'universitaire britannique Paul Williams (en) affirme que « pour de nombreux bouddhistes d'Asie du Sud-Est et depuis des temps trĂšs anciens, le SĆ«tra du Lotus contient l'enseignement final du Bouddha, complet, et suffisant pour le salut[3]. »

Le sĆ«tra se prĂ©sente comme une manifestation du plus haut degrĂ© d’enseignement du Bouddha, l’ekayāna (en), « vĂ©hicule unique » (au sens d'ultime[1]), dans lequel sont subsumĂ©s les autres yāna (« vĂ©hicules »), Ă  savoir le vĂ©hicule des auditeurs (shrāvakayāna), celui des bouddhas par eux-mĂȘmes » (pratyekabuddhayāna) et celui des boddhisattva (bodhisattvayāna)[2]. La notion de moyens habiles ou opportuns (upāya), y joue un rĂŽle important, et une grande emphase est mise sur la dĂ©votion, qui, assure le sĆ«tra, peut mener Ă  l'Ă©veil aussi bien que l’ascĂšse traditionnelle, en particulier durant la pĂ©riode de dĂ©clin du bouddhisme.

Titre

Le titre du sĆ«tra peut lĂ©gĂšrement varier selon les traductions, et selon qu'il est abrĂ©gĂ© ou non. On a donc, en sanskrit, à€žà€Šà„à€§à€°à„à€źà€Șà„à€Łà„à€Ąà€°à„€à€•à€žà„‚à€€à„à€° Saddharmapuáč‡ážarÄ«kasĆ«tra. En chinois, il a existĂ© six traductions, dont trois seulement sont arrivĂ©es jusqu'Ă  nous[4]. Mentionnons les deux premiĂšres : Zhengfahuajing (æ­Łæł•èŻç¶“), — Livre du Lotus de la Loi correcte — dans la traduction de Dharmaraksha (en) en , et MiĂ ofǎ LiĂĄnhuā JÄ«ng (ćŠ™æł•è“źèŻç¶“) — SĂ»tra de la Fleur de Lotus de la Loi sublime[5] — dans la traduction de Kumarajiva en , la plus populaire[2] — titre souvent abrĂ©gĂ© en Fǎhuā JÄ«ng (æł•èŻç¶“) — Sutra de la Fleur de la Loi[5] —, et une troisiĂšme traduction en 601, due Ă  Dharmagupta[6]. En caractĂšres kanji japonais, on a Myƍhƍ-Renge-Kyƍ (ćŠ™æł•è“źèŻç”Œ)[7] (anciennement abrĂ©gĂ© en Hokkekyƍ) ; en corĂ©en Myobeop Yeonhwa Kyong ; en vietnamien Kinh Diệu PhĂĄp LiĂȘn Hoa.

Dans sa premiÚre traduction en langue européenne, due à EugÚne Burnouf et publiée en 1852[2], le titre retenu est « Lotus de la Bonne Loi[8] ». Quant à Sƫtra du Lotus, il s'agit du titre donné dans une ancienne traduction en anglais, et qui reste encore utilisé[5].

On trouve d'autres traductions du titre en français[9] : Sƫtra du lotus blanc du dharma sublime ; Sƫtra du lotus de la loi merveilleuse ; Sƫtra du lotus du dharma merveilleux ; Sƫtra du lotus du noble dharma ; Sƫtra du lotus du vrai dharma.

Le titre de Kumarajiva

Jean-NoĂ«l Robert relĂšve[10] que le sanskrit saddharma, rendu en « bonne Loi » par Burnouf, est traduit « Loi correcte » par Dharmaraksha, ce qui correspond trĂšs bien au sens du premier mot sad : « rĂ©el, vrai, juste, bon ». En revanche, la version de Kumarajiva est plus dĂ©licate Ă  traduire. Le terme miao est un mot trĂšs chargĂ© dans la littĂ©rature chinoise. Il s'Ă©crit avec la clĂ© indiquant « Femme » ou « MystĂšre », dĂ©jĂ  utilisĂ© dans le Tao Te King oĂč il vĂ©hicule l'idĂ©e du beau, du mystĂ©rieux, du sublime et du subtil. J.N. Robert poursuit en prĂ©cisant[10] que le choix de ce mot (alors mĂȘme que le plus souvent on a continuĂ© Ă  utiliser « Loi correcte ») a Ă©tĂ© est une « rĂ©ussite indĂ©niable » du traducteur, qui « donne au Lotus une tonalitĂ© originale dans l'ensemble de la littĂ©rature bouddhique traduite ».

Histoire du texte

Dans la tradition bouddhiste

Le SĆ«tra du Lotus se prĂ©sente comme un enseignement prodiguĂ© par le Bouddha Ă  la fin de sa vie terrestre, Ă  Rajagriha, au Pic des Vautours (ou Pic sacrĂ© de l'Aigle[11]) oĂč furent donnĂ©s selon la tradition chinoise tous les enseignements mahāyāna. Cet enseignement, trop difficile pour les gens de l’époque, devait ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ© plus tard. C’est ainsi que le SĂ»tra du Lotus aurait Ă©tĂ© conservĂ© dans le monde des NĂągas jusqu’à l’époque du quatriĂšme concile. Selon la pensĂ©e mahāyāna, l’enseignement provient du bouddha Ă©ternel dont le Bouddha historique est la manifestation ; ses trois corps (dharmakaya, nirmanakaya et sambhogakaya) n’étant pas des entitĂ©s sĂ©parĂ©es mais des expressions de l'unique ainsitĂ© (tathāta).

Selon la recherche académique

La composition du texte, rĂ©alisĂ©e en plusieurs Ă©tapes, s'Ă©tagerait entre le Ier siĂšcle av. J.-C. et le milieu du Ier siĂšcle apr. J.-C., soit plusieurs siĂšcles aprĂšs la mort du Bouddha[12]. Selon le traducteur Burton Watson, il pourrait, Ă  l'origine, avoir Ă©tĂ© Ă©crit dans un dialecte prĂąkrit avant d'ĂȘtre traduit en sanskrit plus tard afin qu'il gagne ainsi une plus grande respectabilitĂ©[13]. Jan Nattier[14] a d’ailleurs avancĂ© que ce serait le cas pour presque tous les sĂ»tras parvenus en Chine avant le IVe siĂšcle. Des fragments en sanskrit d’une version d’Asie centrale, indĂ©pendante de la version chinoise, ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans les annĂ©es 1990[15]. Des versions sanskrites tardives ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es au Gilgit (VIe siĂšcle) et au NĂ©pal (XIIe siĂšcle)[1].

En chinois

Passage du SĆ«tra du Lotus, Japon, XIIe siĂšcle.

Bien qu'il y ait probablement eu plusieurs traductions en chinois, on a gardĂ© la trace de seulement six d'entre elles, dont trois ont Ă©tĂ© conservĂ©es. Il fut d'abord traduit par Dharmaraksha (en) en 286 avant d'ĂȘtre retraduit ćŠ™æł•è“źèŻç”Œ (MiĂ ofǎ LiĂĄnhuā JÄ«ng) en huit rouleaux (ou fascicules), chacun comprenant deux Ă  cinq chapitres, par KumārajÄ«va en 406, version considĂ©rĂ©e comme dĂ©finitive[1]. La plus ancienne Ă©dition illustrĂ©e de ce soutra, datĂ©e de 868, a Ă©tĂ© retrouvĂ©e en Chine Ă  Dunhuang.

En tibétain

Le sƫtra est traduit en tibétain au IXe siÚcle, par le pandit indien Surendra, assistant le traducteur Yéshé Dé (it)[1].

En français et anglais

La premiÚre traduction en français a été réalisée en 1840, mais publiée en 1852, par EugÚne Burnouf (Le Lotus de la Bonne Loi), à partir d'une version sanskrite primitive postérieure aux versions chinoises[16]. Il fut le premier à le traduire dans une langue occidentale. En 1997, Jean-Noël Robert traduit la version chinoise de Kumarajiva.

La premiÚre traduction anglaise date, elle, de 1884 et elle est due à Johan Hendrik Caspar Kern, toujours à partir du texte sanskrit[17]. On doit d'autres traductions anglaises, à partir du chinois, à Leon Hurvitz, Burton Watson à cÎté d'autres traducteurs[18].

Nombre de chapitres composant le sƫtra

Le SĆ«tra du Lotus se compose dans la version sanskrite et tibĂ©taine, de vingt-sept chapitres[1]. Il y a vingt-huit chapitres rĂ©partis en huit volumes dans la version chinoise de KumārajÄ«va — utilisĂ©e ici, en chinois ćŠ™æł•è“źèŻç”Œ (MiĂ ofǎ LiĂĄnhuā JÄ«ng — du fait de l'ajout d'un chapitre Ă  part sur Devadatta et la fille du Roi-dragon Sāgara (en) (le douziĂšme), qui Ă©tait intĂ©grĂ© au chapitre 11 de la version sanskrite[1]. Le titre de ces chapitres varie selon les traducteurs[note 1].

Transmissions et influences

Reliquaire bouddhique portatif reprĂ©sentant le Bouddha prĂȘchant le SĂ»tra du Lotus, Chine (Xe siĂšcle~XIIe siĂšcle, Dynastie Song)[19].

Zhiyi (538–597), fondateur du courant T'ien-t'ai chinois, le mit au centre de son enseignement et en fit l’un des sĂ»tras les plus populaires de Chine. Des fragments parvinrent assez tĂŽt au Japon. Selon le Nihon Shoki, le prince Shotoku (574-622) en Ă©tait un fervent lecteur ; une copie partielle datant de 615 lui est attribuĂ©e par la tradition, quoique les spĂ©cialistes soient partagĂ©s sur cette attribution. On a suggĂ©rĂ© que ce sĂ»tra aurait inspirĂ© la constitution reflĂ©tant les idĂ©aux bouddhistes que Shotoku fit promulguer.

Parti Ă©tudier le bouddhisme en Chine, Saicho (767-822) en rapporta un exemplaire complet au Japon ; il devint alors le texte principal de l’influente Ă©cole Tendai (nom japonais de l'Ă©cole T'ien-t'ai / Tiantai) et influença Ă©galement le courant Jodo.

DĂŽgen (1200-1253), fondateur de l'Ă©cole zen sĂŽtĂŽ au Japon mais ancien moine de l'Ă©cole Tendai, avait une grande estime pour ce texte. Il Ă©crit dans le ShĂŽbĂŽgenzĂŽ : « Parmi tous les sĂ»tra prĂȘchĂ©s par le grand maĂźtre, le vĂ©nĂ©rable des ShĂąkya, le SĂ»tra du Lotus est leur grand-roi et leur grand-maĂźtre. Les autres sĂ»tra et dharma sont tous comme ses sujets ou ses enfants. L'enseignement contenu dans le SĂ»tra du Lotus reprĂ©sente la vĂ©ritĂ©, les autres sĂ»tra ne rendent tous que des expĂ©dients et ne reflĂštent pas l'intention originelle du Bouddha. Doit-on prendre les autres sĂ»tra et les comparer au Lotus afin de le circonscrire ? S'il n'y avait cette force et ces mĂ©rites dans le Lotus, il n'y aurait pas d'autre sĂ»tra ; tous les autres sĂ»tra ne font qu'introduire au Lotus. » (ShĂŽbĂŽgenzĂŽ kie buppĂŽsĂŽbĂŽ, « Prendre refuge dans les trois trĂ©sors »)[20].

Dans l'école zen japonaise, deux chapitres sont privilégiés, le seiziÚme, « La longévité de l'Ainsi-Venu » et le vingt-cinquiÚme, « La porte universelle du bodhisattva qui considÚre les voix du Monde » (japonais : Kanzeon bosatsu fumonbon), ce dernier circulant à part sous le titre KannongyÎ, « sutra de Kannon »[21], utilisé également par les écoles Tendai et Shingon[22].

Toujours au XIIIe siĂšcle, le moine Nichiren (« Soleil-Lotus ») fonde en une nouvelle branche du bouddhisme japonais qui renforce l’importance de ce sĂ»tra tout en lui donnant une interprĂ©tation particuliĂšre : il le considĂšre comme le seul enseignement correct Ă  propager Ă  l’époque actuelle de la Fin de la Loi (Mappƍ). Son Ă©tude approfondie des commentaires du MaĂźtre Tiantai Zhiyi et de Zhang'an Guanding (en) (appelĂ© aussi Zhangan ou GuĂ ndǐng 灌頂 : 561-632), son disciple et successeur, lui apporte la confirmation que le titre du SĂ»tra du Lotus rassemble l'enseignement de l’ensemble du texte et possĂšde la mĂȘme puissance salvatrice, « la graine qui permet d’atteindre la bouddhĂ©itĂ© » en cette vie-ci. Ainsi il fait de la rĂ©citation de ce titre (Daimoku) , Nam-myƍhƍ-renge-kyƍ (DĂ©votion au SĂ»tra du Lotus de la Loi merveilleuse), un rituel essentiel[23] - [24]. Des extraits du SĆ«tra sont rĂ©citĂ©s quotidiennement par les pratiquants des diffĂ©rentes Ă©coles du courant Nichiren.

Doctrine et interprétations

Texte mahāyāna, le SĂ»tra du Lotus envisage un « bouddha Ă©ternel »[25] considĂ©rĂ© sous trois aspects ou « Trois Corps » : le « Corps du Dharma ou de la Loi » et ses Ă©manations perceptibles : le « Corps de fĂ©licitĂ© ou de rĂ©tribution », qui dĂ©signe la sagesse, et du « Corps d’émancipation ou de manifestation » exprimant les actions bienveillantes d’un bouddha pour sauver les ĂȘtres vivants et la forme physique qu’il emprunte dans ce but ; celui qui prodigue cet enseignement (au chapitre XVI[26]) est le Bouddha historique dotĂ© de ces trois aspects ou dimensions de la rĂ©alitĂ© absolue ou ultime.

Pour la premiĂšre fois, le terme mahāyāna — « grand vĂ©hicule » — est qualifiĂ© de voie plus efficace que celles de l’auditeur et du pratyekabuddha qui ressortissent au hÄ«nayāna, « petit vĂ©hicule » — Ă  quoi s'ajoute l'apparition de la notion d’ekayāna — « vĂ©hicule unique » — qui subsume les deux autres, dont il se veut l’expression[27].

Le SĆ«tra affirme que les mĂ©rites accumulĂ©s peuvent ĂȘtre transfĂ©rĂ©s et confirme le credo mahāyāna qui veut que chacun peut prĂ©tendre atteindre l'Ă©tat de bouddha[28]. Il apporte des prĂ©cisions sur la voie du bodhisattva, dĂ©veloppant en particulier le don d’upaya qui permet de trouver les « moyens habiles (opportuns) » de guider les ĂȘtres sur la bonne voie, celle de la sagesse du Bouddha. Il insiste Ă©galement sur la force des vƓux et particuliĂšrement du grand vƓu de Kƍsen-rufu (chapitre XXIII).

Cet ouvrage met l'accent sur la puissance de la dĂ©votion, particuliĂšrement utile dans le contexte de la pĂ©riode appelĂ©e mappƍ qui est vue comme celle du dĂ©clin du bouddhisme du fait de l’accroissement constant des Trois poisons aprĂšs la disparition du Bouddha et au cours de laquelle il est de plus en plus difficile de mettre en Ɠuvre les pratiques ascĂ©tiques et mĂ©ditatives du bouddhisme originel.

Si les terres pures d’Amitābha et de Bhaisajyaguru[29] y sont juste mentionnĂ©es, en revanche le chapitre XXV est entiĂšrement consacrĂ© aux mĂ©rites liĂ©s Ă  la rĂ©citation du nom du bodhisattva de la compassion Avalokiteƛvara, la rĂ©citation de ce chapitre faisant partie des liturgies quotidiennes du zen et du bouddhisme shingon.

École Tiantai/Tendai

Zhiyi, maĂźtre de l'Ă©cole Tiantai considĂšre que le SĆ«tra aux sens infinis (Muryogi Kyƍ en japonais) et le SĆ«tra de la mĂ©ditation sur la dignitĂ© de celui qui cherche l'illumination (Fugen Kyƍ en japonais) seraient le prologue et l’épilogue du SĂ»tra du Lotus[30] circulant indĂ©pendamment[31]. L’ensemble, le SĆ«tra du Lotus avec ces deux sĂ»tras, est appelĂ© le « Triple SĆ«tra du Lotus ».

Zhiyi[32], de mĂȘme que Nichiren par la suite, se rĂ©fĂšrent Ă  la subdivision faite entre “les deux moitiĂ©s du sĆ«tra”[33] - [34] : la deuxiĂšme moitiĂ© contient l'enseignement essentiel du Bouddha[35], honmon (æœŹé–€), associĂ© Ă  l'Ă©veil originel hongaku ; c'est « la porte menant Ă  notre vertu originelle »[36] - [37]. Par opposition, l'enseignement thĂ©orique[38] et provisoire, [shakumon (èżč門), associĂ© Ă  l'Ă©veil acquis, shikaku, dĂ©signe une pratique d'acquisition de mĂ©rites pour traiter les symptĂŽmes nĂ©s de l'obscuritĂ© fondamentale (avidyā[note 2]). Dans ces expressions, « hon » (æœŹ) se rĂ©fĂšre Ă  la source ou l'origine alors que « shaku » ((èżč) signifie trace ou empreinte[note 3] - [39].

Bouddhisme de Nichiren

Tandis que l'Ă©cole Tiantai prĂ©sente les quatorze derniers chapitres comme l’« enseignement essentiel » du SĆ«tra du Lotus, Nichiren utilise aussi l'expression pour dĂ©signer l’enseignement ultime contenu dans le chapitre XVI, Nam-myƍhƍ-renge-kyƍ, qu'il recommande d'utiliser en cette pĂ©riode de Fin de la Loi[40]. Nichiren explique : « l’enseignement de Shakyamuni est celui de la rĂ©colte et mon enseignement est celui de l’ensemencement. Le cƓur de l’enseignement [de Shakyamuni] est composĂ© d’un chapitre et de deux moitiĂ©s, alors que le cƓur de mon enseignement ne comprend que les cinq caractĂšres du Daimoku. »

Nichiren considĂšre le SĆ«tra du Lotus comme l'hĂ©ritage ultime du Bouddha enseignĂ© pendant les huit derniĂšres annĂ©es de sa vie car il rĂ©vĂšle notamment l’objet de respect fondamental (Gohonzon) dans les chapitres XV (“Surgir de terre”) Ă  XXII (“Transmission”)[41].

Le kƍsen-rufu mondial[42] prend sa source dans le chapitre XXIII du SĆ«tra : « Quand je serai entrĂ© dans l'Ă©tat d'extinction dans la derniĂšre pĂ©riode de cinq cents ans, il te faudra le propager largement en terres Ă©trangĂšres, et Ă  travers tout le Jambuvipa, sans le laisser jamais disparaĂźtre. » [43] ainsi que dans les commentaires du Grand MaĂźtre Tiantai Zhiyi : « Dans la cinquiĂšme pĂ©riode de cinq cents ans, la voie mystique se rĂ©pandra et apportera des bienfaits Ă  l’humanitĂ© pour longtemps Ă  l’avenir. »[44] - [45]en Ă©tablissant que le Gohonzon doit apparaĂźtre deux mille ans aprĂšs la disparition du Bouddha, au cours des cinq cents premiĂšres annĂ©es de la pĂ©riode de la Fin de la Loi, Mappƍ.

Nichiren va donc expliquer en quoi consiste cet objet de vĂ©nĂ©ration transmis par Shakyamuni Ă  « la grande multitude » des bodhisattvas qui apparaissent au chapitre XV “Surgir de terre”[46] : reprenant le schĂ©ma de la CĂ©rĂ©monie dans les airs dĂ©crite dans le chapitre XI, il inscrit, en caractĂšres japonais kanji, chinois et siddham, les noms de personnages citĂ©s dans le SĆ«tra, de personnages historiques ou alĂ©goriques, de dieux et divinitĂ©s du panthĂ©on bouddhiste japonais, c’est-Ă -dire des archĂ©types permettant de reprĂ©senter les dix Ă©tats de vie dĂ©crits par Zhiyi : l’état de bouddha et les neuf autres Ă©tats de vie que possĂšde tout ĂȘtre humain[47] entourant le Daimoku qui se trouve au centre. Cet objet de culte sous la forme d’un mandala concrĂ©tise Nam-myƍhƍ-renge-kyƍ et rend accessible Ă  tous le principe d’insĂ©parabilitĂ© de la Loi (Dharma) et du Bouddha.

« Porte universelle », chapitre 25 du Sutra du Lotus. Période Kamakura, daté 1257. Rouleau ; encre, couleur et or sur papier. Metropolitan Museum of Art, New York.

Résumé

Le SĆ«tra du Lotus met en scĂšne le Bouddha historique, comme dans une piĂšce de thĂ©Ăątre dont la scĂšne serait l'univers. Autour du Bouddha, s’est rĂ©unie une assemblĂ©e sur le pic sacrĂ© de l’Aigle, Ă  Rajagriha, la capitale du royaume de Magadha, dans l’Inde ancienne. C’est l'endroit oĂč furent donnĂ©s les enseignements de la deuxiĂšme mise en mouvement de la roue du Dharma.

Chapitres 1 Ă  10

Autour du bouddha Shakyamuni, Ă  Rajagriha, une assemblĂ©e extraordinaire est rĂ©unie sur le pic sacrĂ© de l’Aigle.

Chapitres 11 Ă  22

Dans cette partie du sĆ«tra, les chapitres dĂ©crivent la « CĂ©rĂ©monie dans les Airs » oĂč tous les participants sont suspendus dans les airs, au-dessus du monde saha, crĂ©ant en quelque sorte un “deuxiĂšme lieu” de rĂ©union de l’assemblĂ©e.

Pour l’essentiel, elle rĂ©vĂšle l’illumination originelle du Bouddha dans le trĂšs lointain passĂ© et la transmission de l’essence de ce sĆ«tra aux “bodhisattvas sortis de la terre” en tant qu’enseignement unique du « Mahāyāna dĂ©finitif »[note 8], le distinguant du bouddhisme mahāyāna et des autres branches du bouddhisme.

Chapitres 23 Ă  28

Retour Ă  la grande assemblĂ©e au lieu de rĂ©union initial, le pic sacrĂ© de l’Aigle.

Bibliographie

Texte

  • Le Lotus de la Bonne Loi, traduit du sanskrit par EugĂšne Burnouf, accompagnĂ© d'un commentaire et de vingt et un mĂ©moires relatifs au bouddhisme, PrĂ©face de Sylvain LĂ©vi, Paris, Imprimerie Nationale, 1852, 901 p. RĂ©Ă©dition : Paris, Adrien Maisonneuve, 1973. [lire en ligne (page consultĂ©e le 27 aoĂ»t 2022)]
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  • (en) The Lotus Sutra, traduit du chinois de KumārajÄ«va par Burton Watson, New York, Columbia University Press, 1993, xxix, 352 p.[114].
  • Le SĂ»tra du Lotus, version française de la traduction anglaise du chinois de KumārajÄ«va par Burton Watson, Paris, Les Indes savantes, 2007, 320 p. (ISBN 978-2-84654-180-0).
  • Le SĂ»tra du Lotus, Suivi du Livre des sens incomparables et du Livre de la contemplation de Sage-Universel, traduit du chinois de KumārajÄ«va par Jean-NoĂ«l Robert, Paris, Fayard, 1997, 480 p. (ISBN 978-2-213-59857-4)
Ouvrages
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  • Bernard Frank, Dieux et Bouddhas au Japon, Paris, Odile Jacob, , 463 p. (ISBN 978-2-7381-0824-1, prĂ©sentation en ligne)
  • Bertrand Rossignol, La Tradition du SĂ»tra du Lotus, Paris, Les Indes savantes, , 150 p. (ISBN 978-2-846-54535-8)
  • Sylvie Servan-Schreiber et Marc Albert, Le SĂ»tra du Lotus, Paris, Les Indes savantes, , 323 p. (ISBN 978-2-84654-180-0). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Institut de philosophie orientale et ACSBN, SĆ«tras bouddhiques : un hĂ©ritage spirituel universel, Paris, Les Indes savantes, , 228 p. (ISBN 978-2-84654-445-0). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
Articles et chapitres d'ouvrage
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  • Kyong-Kon Kim, « La premiĂšre traduction corĂ©enne du SĆ«tra du Lotus (1463) », Revue de l’histoire des religions,‎ , p. 425-465 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • Joseph O'Leary, Philosophie occidentale et concepts bouddhistes, Paris, PUF, coll. « Collection de mĂ©taphysique - Chaire Étienne Gilson », , 165 p. (ISBN 978-2-13-059309-6), « Les expĂ©dients salvifiques: Le Soutra du Lotus », p. 149-164.
  • Jean-NoĂ«l Robert, « PrĂ©face / Glossaire », dans Le SĂ»tra du Lotus, Paris, Fayard, (1re Ă©d. 1997), 480 p. (ISBN 978-2-213-59857-4), p. 9-40 / 455-480. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-NoĂ«l Robert, « Cinq et cinq font-ils dix? La double liste des Dix AinsitĂ©s du SĂ»tra du Lotus », dans Jacqueline Pigeot et Hartmut O. Rotermund (Dir.), Le vase de bĂ©ryl : Études sur le Japon et la Chine en hommage Ă  Bernard Frank, Arles, Philippe Picquier, , 638 p. (ISBN 978-2-877-30303-3), p. 35-45.
  • Rossella Marangoni (trad. de l'italien par Todaro Tradito), Le Zen : Fondements, courants, pratiques, Paris, Hazan, coll. « Guide des arts », , 334 p. (ISBN 978-2-7541-0343-5, BNF 41406495), « SĂ»tra du Lotus », p. 31–35
Ouvrages
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Notes et références

Notes

  1. Les traductions conservent généralement les noms des bodhisattvas, le sinologue Burton Watson a pris le parti de traduire leur nom comme étant leurs fonctions respectives. Pour la traduction française éditée aux Indes savantes en , la sinologue Sylvie Servan-Schreiber et Marc Albert ont respecté ce choix.
  2. sanskrit IAST ; devanāgarÄ« : à€…à€”à€żà€Šà„à€Żà€Ÿ ; pāli : avijjā ; chinois : wĂșmĂ­ng 无明 ; tibĂ©tain : ma rig pa ; japonais : mumyƍ ç„Ąæ˜Ž
  3. Dans le SĆ«tra du Lotus les 14 premiers chapitres sont considĂ©rĂ©s comme “la porte de la trace” et les 14 chapitres suivants comme “la porte de la source”. Les concepts pali les plus proches seraient abhi (supĂ©rieur) et sankhata (fabriquĂ©, produit). De mĂȘme que dans la distinction “"Hongaku, æœŹèŠš / Shikaku, ć§‹èŠš"”, qui est un concept proche du prĂ©cĂ©dent : "Kaku" (芚) signifie “quitter l'illusion”, s'Ă©veiller. Dans ce contexte, "hon" (æœŹ) signifie “originel” au sens d'innĂ©, inhĂ©rent, authentique, non-acquis, non-produit, non-manifeste et s'applique aux vertus possĂ©dĂ©es naturellement, qui ne sont pas surajoutĂ©es (des talents innĂ©s). "Shi" (構) signifie littĂ©ralement “commencer”, “entrer dans”. Dans ce contexte, "shi" indique un point de dĂ©part et traduit l'accĂšs Ă  la bouddhĂ©itĂ©, la prise de conscience de l'Éveil, la maĂźtrise d'une stratĂ©gie. En d'autres termes, "shi" s'applique Ă  des mĂ©rites acquis plutĂŽt qu'Ă  une capacitĂ© innĂ©e. Le Pabhassara Sutta (Pabhassara citta (en)) explique que la citta, “l'intelligence du coeur” (la spiritualitĂ©) est originellement pure et lumineuse mais devient souillĂ©e
  4. Les quatre sortes de croyants sont les moines, les nonnes, les croyants et les croyantes laĂŻques.
  5. Les dix facteurs de vie dans chacun des dix Ă©tats (systĂ©matisĂ©s par Zhiyi) sont Ă©numĂ©rĂ©s comme suit dans le chapitre “Moyens opportuns” du SĆ«tra du Lotus : apparence, nature, entitĂ©, pouvoir, influence, cause inhĂ©rente, relation, effet latent, effet manifeste et leur cohĂ©rence du dĂ©but jusqu’à la fin. Ce dernier facteur est celui qui unifie, en instaurant une cohĂ©rence entre les neuf prĂ©cĂ©dents facteurs, du dĂ©but Ă  la fin.
  6. Les dix directions cosmiques : nord, sud, est, ouest, les quatre directions intermĂ©diaires (nord-ouest, nord-est, sud-ouest, sud-est) auxquelles s’ajoutent le zĂ©nith et le nadir.
  7. BhaiáčŁajyarāja, à€­à„ˆà€·à€œà„à€Żà€°à€Ÿà€œ en sanskrit, est traduit par : Roi de la MĂ©decine ; en : Medicine King ; jap : Yakuƍ (bosatsu) ; tibĂ©tain : Sman gyi rgyal po ; zh trad.: 藄王, simpl.: èŻçŽ‹ ; pinyin : yĂ o wĂĄng ; viet : DÆ°á»Łc VÆ°ÆĄng Bồ TĂĄt.
  8. Le Daijƍgi Shƍ (Concepts bouddhiques vus Ă  la lumiĂšre du Mahayana) Ă©crit par Ching-ying Hui-yuan (appelĂ© aussi Houei-yuan ou Huiyuan II : 523-592), dit qu’il existe deux sortes de Mahayana, le dĂ©finitif et le provisoire, diffĂ©renciant ainsi, d’une part, les enseignements “provisoires”, enseignements exposĂ©s temporairement comme moyens pour instruire les gens et Ă©lever leur degrĂ© de comprĂ©hension et, d’autre part, l’affirmation pure et simple de l’Éveil de Shakyamuni, exposĂ©e sans tenir compte des capacitĂ©s des auditeurs. Quant Ă  Zhiyi, dans Sens profond du SĆ«tra du Lotus ou Hƍkke Genji, il dĂ©veloppe une classification des enseignements du Bouddha en cinq pĂ©riodes : il appelle « Mahayana provisoire » les sĆ«tras des pĂ©riodes Kegon, Hƍdƍ et Hannya, et « Mahayana dĂ©finitif » ceux des pĂ©riodes Hokke-Nehan comprenant le SĆ«tra du Lotus et le SĆ«tra du Nirvana.
  9. PrabhĆ«taratna, sk : à€Șà„à€°à€­à„‚à€€à€°à€€à„à€š ; chinois traditionnel : 怚毶 ; chinois simplifiĂ© : ć€šćź ; pinyin: duƍ bǎo ; japonais : ć€šćźćŠ‚æ„ Ta takara nyorai ou Tahƍ nyorai, traduit en anglais par “Abundant Treasures” ou “Many Treasures” et en français “Maints-TrĂ©sors” (en japonais, son nom fait rĂ©fĂ©rence Ă  tahƍtƍ). Il est le Bouddha apparu pour attester la validitĂ© et la rectitude des enseignements de Shakyamuni dans le SĆ«tra du Lotus et le Samantabhadra Meditation Sutra (en).
  10. Trois sortes d’opposants Ă  la propagation du SĆ«tra du Lotus : des personnes laĂŻques ignorantes, des religieux orgueilleux et prĂ©somptueux qui calomnient et dĂ©nigrent ceux qui transmettent ce sĆ«tra, et de prĂ©tendus sages qui utiliseront les autoritĂ©s pour nuire aux enseignants et pratiquants du sĆ«tra.
  11. sk : à€”à€żà€¶à€żà€·à„à€Ÿà€šà€Ÿà€°à€żà€€à„à€° ; jp : äžŠèĄŒè©è–©, Jƍgyƍ Bosatsu ; en : Bodhisattva Superior Conduct ; fr : bodhisattva Conduite-supĂ©rieure ou Pratiques-supĂ©rieures
  12. sk : à€…à€šà€šà„à€€à€šà€Ÿà€°à€żà€€à„à€° ; jp: 無èŸșèĄŒè©è–©, Muhengyƍ Bosatsu ; en : Bodhisattva Boundless Conduct ; fr : bodhisattva Conduite-sans-limite, ou Pratiques-sans-limites
  13. sk : à€”à€żà€¶à„à€Šà„à€§à€šà€Ÿà€°à€żà€€à„à€° ; jp: æ”„èĄŒè©è–©, Jyƍgyƍ Bosatsu ; en : Bodhisattva Pure Conduct ; fr : bodhisattva Conduite-pure, ou Pratiques-pures
  14. sk : à€žà„à€Șà„à€°à€€à€żà€·à„à€ à€żà€€à€šà€Ÿà€°à€żà€€à„à€° ; jp: ćź‰ç«‹èĄŒè©è–©, AnryĆ«gyo Bosatsu ; en : Bodhisattva Firm Conduct ; fr : Conduite-fermement-Ă©tabie, ou Pratiques-fermement-Ă©tablies
  15. zh : ćžžäžèŒ•è©è–© chĂĄng bĂč qÄ«ng pĂșsĂ  ; jp: Fukyƍ ou Jƍkufyƍ Bosatsu ; en : Never Disparaging Bodhisattva ; fr : le bodhisattva Jamais-mĂ©prisant
  16. jp : Myoon bosatsu : èŠłäž–éŸłè©, en : Bodhisattva Wonderful Sound ; fr : bodhisattva Son-merveilleux
  17. sk : Meghadundubhisvararāja ; jp : Unraionnƍ-butsu ; en : Bouddha Cloud-Thunder-Sound-King[101] ; fr : bouddha Roi-du-son-du-tonnerre-et-des-nuages
  18. sanskrit : à€…à€”à€Čà„‹à€•à€żà€€à„‡à€¶à„à€”à€° ; devenu Guanyin zh : è§‚éŸł ; jp: Kannon, èŠłéŸł, ou Kanzeon ; fr : Sensible-aux-sons-du-monde
  19. sk : à€čà€Ÿà€°à„€à€€à„€, HarÄ«tÄ« ; ou jp : éŹŒć­æŻç„ž ; fr : Kishimojin, la MĂšre-des-Enfants-dĂ©mons[106]
  20. jp : Myoshogon-no ćŠ™è˜ćšŽçŽ‹, en : King Wonderful Adornment ; fr : roi Merveilleux-Ornement
  21. jp : æ™źèłą, Fugen ; zh : PǔxiĂĄn, æ™źèłą ; fr : Sagesse-universelle ou « Tout vertueux[110] », « Partout gĂ©nĂ©reux[111] »

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  26. « Depuis que j’ai atteint la bouddhĂ©itĂ©/ un nombre incalculable de kalpas s’est Ă©coulĂ©,/ des centaines, des milliers, des dizaines de milliers, des millions et des milliards d’asamkhya./ Constamment j’ai prĂȘchĂ© la Loi, instruisant et convertissant/ d’innombrables millions d’ĂȘtres vivants,/ les faisant accĂ©der Ă  la voie du Bouddha,/ tout cela d’innombrables kalpas durant./ Pour sauver les ĂȘtres vivants,/ je parais entrer au nirvana, mais ce n’est qu’un moyen opportun,/ en vĂ©ritĂ© je n’entre pas dans l’extinction./ Je suis toujours ici Ă  prĂȘcher la Loi. » (SdL-XVI, La durĂ©e de la vie de l’Ainsi-venu, 221)
  27. Sylvie Servan-Schreiber et Marc Albert 2007, SdL-II, Moyens opportuns, 50-51-53-55-56-59-63-64 et SdL-III, Analogie et paraboles, 65 Ă  93.
  28. Dans le SĂ»tra du Lotus, Shakyamuni dĂ©clare qu’il Ă©met depuis longtemps le vƓu de « rendre toutes personnes Ă©gales Ă  moi-mĂȘme, sans distinction entre nous » (« À l’origine j’ai fait un vƓu, / dans l’espoir de rendre toutes personnes / Ă©gales Ă  moi-mĂȘme, sans aucune distinction entre nous. / Ce que je souhaitais depuis si longtemps / est maintenant accompli. » SdL-II, 54).
  29. Sous son nom de Yakushi Nyorai, il fait l’objet d’un culte important au Japon depuis le VIIe siĂšcle oĂč il a supplantĂ© AkáčŁobhya (Ashuku). SituĂ© Ă  l'est il reprĂ©sente plutĂŽt le soleil levant, la vie, tandis qu'Amida qui se trouve Ă  l'ouest est reliĂ© au soleil couchant et au monde des morts : Louis FrĂ©dĂ©ric, Le Japon : dictionnaire et civilisation, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1419 p. (ISBN 978-2-221-06764-2 et 2221067649, OCLC 36327575), p. 1201.
  30. Jean-Noël Robert, Le Sûtra du Lotus, suivi du Livre des sens incomparables et du Livre de la contemplation de Sage-Universel, Fayard, , 486 p. (ISBN 2213598576, EAN 978-2213598574).
  31. Zhiyi, le Grand MaĂźtre Tiantai, est l’auteur de trois ouvrages se rapportant au SĂ»tra du Lotus : Le Sens profond du SĆ«tra du Lotus : æł•ćŽ 玄矩 (zh : Fahua xuanyi, jp : Hƍkke Genji) abrĂ©gĂ© de : ćŠ™æł•è“źèŻç¶“ 玄矩 (zh : MiĂ ofǎliĂĄnhuājÄ«ng xuĂĄn yĂŹ ; jp : Myƍhƍrengekyƍ Gengi), T.D. 1716, 33.618-815 ;
    Le Commentaire textuel du SĆ«tra du Lotus : æł•ćŽ æ–‡ć„ (jp : Hƍkke Mongu), abrĂ©gĂ© de : ćŠ™æł•è“źèŻç¶“ æ–‡ć„ (zh : MiĂ ofǎliĂĄnhuājÄ«ng wĂ©njĂč ; jp : Myƍhƍrengekyƍ Mongu), T.D. 1718] ;
    La Grande Concentration et PĂ©nĂ©tration : 摩蚶 æ­ąè§€ (zh : MĂłhē Zhǐguān ; jp : Maka Shikan), T.D. (1911)], traitĂ© de mĂ©ditation Ă©crit en 594.
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