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Royon

Royon est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Royon
Royon
La mairie.
Blason de Royon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois
Maire
Mandat
Jean-Marie Cornuel
2020-2026
Code postal 62990
Code commune 62725
Démographie
Gentilé Royonnais
Population
municipale
140 hab. (2020 en augmentation de 7,69 % par rapport à 2014)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 25″ nord, 1° 59′ 35″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 160 m
Superficie 7,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Fruges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fruges
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Royon
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Royon
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Royon
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Royon

    La commune fait partie de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois qui regroupe 49 communes et compte 15 757 habitants en 2019.

    Géographie

    Localisation

    Royon est un village traversé par la Créquoise (qui se jette dans la Canche) qui a tranché une vallée verdoyante dans le plateau crayeux de Créquy et Azincourt : rien à voir avec le proche pays minier[1] - [2].

    Un créquier ou prunellier ou fourdrinier est un épineux fréquent dans les haies et clôtures de la région ; et la devise de la famille de Créquy était : « qui s'y frotte s'y pique ».

    Les pentes de collines de la région étaient barrées par des haies de créquiers, à l’instar des restanques du midi, et qu'on appelait « royons »[3].

    • La Créquoise à proximité du château.
      La Créquoise à proximité du château.
    • Carte de l'Artois par Ortellius - 1576.
      Carte de l'Artois par Ortellius - 1576.
    • Détail sur Royon.
      Détail sur Royon.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

    Communes limitrophes de Royon
    Embry Créquy Torcy
    Royon Sains-lès-Fressin
    Lebiez Fressin

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est drainée par la Créquoise, un cours d'eau naturel de 14,78 km, qui prend sa source dans la commune de Créquy et conflue dans la Canche au nord de Beaurainville, près du lieu-dit la Bleuence[4] et par le Surgeon, d'une longueur de 2,19 km, qui prend sa source dans la commune de Créquy et conflue dans la Créquoise au niveau de la commune[5]

    Paysages

    La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1] - [6]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy…[7].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :

    • le bois de Créquy. D’une superficie de 2 017 hectares et d'une altitude variant de 54 à 182 mètres, c'est un des plus vastes massifs boisés des hautes terres artésiennes[8] ;
    • le bois de Fressin. Cette ZNIEFF appartient au complexe écologique constitué par les vallées de la Créquoise et de la Planquette et leurs versants boisés[9].

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : les vallées de la Créquoise et de la Planquette, d’une superficie de 15 157 hectares et d'une altitude variant de 13 à 181 mètres. Ces deux vallées se situent aux confins de deux régions naturelles : le Haut Pays d’Artois et le Ternois et constituent un des paysages ruraux traditionnels du Nord-Pas-de-Calais les mieux conservés[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Royon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [11] - [12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fruges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), prairies (20,9 %), forêts (9,1 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Toponymie

    Carte des royons ou digues en Marquenterre: Carte Géol du B.R.G.M.

    Dans le Marquenterre et les baies de Somme, Authie et Canche, les royons[18] - [19] désignaient des digues construites pour gagner des terres sur la mer qu'on appelait alors « relais de mer , « enclôtures », ou « renclotures »[20].

    Ces renclôtures sont à rapprocher des polders des Pays-Bas. Sur la carte jointe, elles figurent en rouge avec leur année de création. Leur nom perdure sur les chemins ou routes de la région construites dessus[20].

    • Première mention de Royon en 893 dans Gallia Christiana[21] : ce document cite comme vingt-et-unième abbé de Saint-Médard de Soissons « XXI. Altamarus comes de Royon in pago Atrebatensi (ou Artois), abbatiam S. Medardi Fulconi remensi archiepiscopo pro Sanvedastina dedit anno 893, quo anno Odo rex anterioraregum dona S. Medardo facta confirmavit praecepto quod habes Diplomaticae pag. 527 » Malheureusement, on ne peut retenir ce document; d'une part parce qu'il est établi que la notion de comté est largement postérieure à l'an mil, et d'autre part parce qu'il fait référence à un autre document publié dans De re diplomatica qui est un faux connu. Il s'agit d'un acte de Saint-Médard de Soissons daté de l'an 893 dont Robert-Henri Bautier analyse toutes les incohérences. Enfin, quand bien même on tiendrait compte de ce faux, c'est pas le nom de Royon mais bien plus celui de Noyon qui semblerait devoir être retenu[22].
    • 1201 : Roion : « Hugo de Roion vendidit ecclesie vestre ... quartam partem totius ville de Waringheval... » (Arch. Pas-de-Calais, Fonds Rodière),
    • 1256 : Roion, (A. D. Nord, B 918 ):« ... Moi Gérard dit de Bosco (du Bois?), seigneur de Roion, je fais savoir à tous ceux à qui ce présent écrit parviendra qu'a été passé entre moi et mon homme lige Robert de Contes une convention précisant que le dit Robert m'a donné et concédé à moi et à mes héritiers tous les droits qu'il avait ou pouvait avoir en matière de dons de gerbes sur le territoire de Roion en échange de douze mesures de terre sises dans le territoire appelé Valois, près des terres de Madame la Comtesse de Bousser et de Messire Henri de Contes, chevalier. Cependant, étant donné que messire Jean de Biez, chevalier, (différent du chevalier de Jérusalem Jean de Biez, dont on parle plus loin et qui vivait en 1570) tient et possède actuellement pour toute sa vie douze journaux de ces terres, j'ai donné en échange au dit Robert, sur le conseil de bonnes et prudentes gens, une compensation suffisante: à savoir la terre dite du champ de Buxi, près du bois de Messire Beaudoin de Créquy et du bois de Messire Henri de Gees (rapport avec le "fond Jean de Hée" à Sains les Fressin?), chevalier, deux mesures de terre près des terres du dit Robert et d'Arnoul dit Grandin (ou Grandet). Le dit Robert ou son héritier tiendront cette compensation tant que le susdit Messire Jean de Biez vivra. Mais quand il arrivera à Messire Jean de Biez, chevalier, de quitter ce siècle, cette compensation reviendra à moi ou à mon héritier, et le dit Robert ou son héritier posséderont ensuite librement et paisiblement, suivant le droit héréditaire, les douze mesures de terre sises sur le territoire de Roion, dans le champ dit Halois. Il ne faut pas passer sous silence que j'ai passé les conventions inscrites ci-dessus en présence de mes hommes liges et du consentement de mon épouse Béatrice et de notre fils héritier Nicolas qui ont bien voulu donner également leur assentiment à ces conventions. Et, pour qu'elles soient convenablement, fidèlement et fermement observées, moi, Gérard, en témoignage de cette affaire, j'ai apposé mon sceau (disparu) en haut de ces présentes lettres et me suis obligé ainsi que mon héritier à en respecter la teneur. Fait en l'an de grâce 1256, le mois de janvier.. ».

    Variantes : Château-Royon, Campagne-Royon, Castelroyon, Droyon, La Chaize-Royon, La Chapelle-Royon, La Ferté-Royon, Le Mesnil-Royon, Le Mas-Royon, Montroyon, Le Plessis-Royon, Pont Royon, Port-Royon, Royon le Grand, Royon le Petit, Valroyon, Van Royon, Van Der Royon, Villeroyon.

    Histoire

    Royon dépendit du pagus Teruanensis (Thérouanne)[23] - [24] - [25] dont Unroch III de Frioul fut le premier comte connu (839-853),

    La seigneurie de Royon fut fondée en 1259 par la famille de Crequy; elle s'éteint rapidement en 1465 à la bataille de Montlhéry, et il n'en reste rien de bien établi.

    Elle dépendit du diocèse de Thérouanne jusqu'en 1559, puis du diocèse de Boulogne et du doyenné de Fauquembergues, avec succursale à Lebiez. Elle relevait du Conseil provincial d'Artois, de l'intendance de Lille, subdélégation de Hesdin sénéchaussée et recettes de Saint-Pol.

    La seigneurie devenue comté (comte) puis marquisat (marquis) depuis 1692, fut un des fiefs de la famille de Bryas qui y a installé leur sépulture dans l'église (branche des Bryas de Royon). En 1692, la terre de Royon, dite d'un revenu considérable, a un château et 40 fiefs nobles en relèvent[26].

    Mention est faite en 1641 d'un lieu-dit 'Roion' devenu 'Royon' en 1804, et actuellement quartier de Quend[27] en Marquenterre.

    Seigneurs de Royon

    Les seigneurs de Royon relèvent sur plusieurs générations de la famille de Bryas, liés au château de Royon. Une dalle funéraire placée dans l'église cf ci-dessus rappelle leur présence sur la commune.

    • Jean de Bryas, chevalier, seigneur de Royon, lieutenant au gouvernement d'Hesdin, et d'Anne de Dion.
    • Louis de Bryas (1665-1698), seigneur de Royon, bénéficie en avril 1692 de l'érection en marquisat, par lettres données à Versailles, de la terre de Royon. Il est à cette date député ordinaire des États d'Artois. Il tire son nom de la terre de Brias, érigée en comté depuis longtemps. Il est membre de la famille de Bryas, où il figure sous le nom de Louis Joseph de Bryas[26].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Fruges.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Baron Ludovic de Hauteclocque Propriétaire du château de Royon
    Baron Hugues de Hauteclocque Propriétaire du château de Royon
    1945 9 octobre 1981 Baron Baudouin de Hauteclocque[28] RI Agriculteur
    Propriétaire du château de Royon
    Conseiller général du canton de Fruges (1958-1981)
    Sénateur du Pas-de-Calais (1965-1981)
    Décédé en fonction
    1981 mai 2020 Baron Serge de Hauteclocque
    (neveu du précédent)
    UMP Retraité
    Propriétaire du château de Royon
    Réélu pour le mandat 2014-2020[29] - [30] - [31]
    mai 2020 En cours
    (au 4 avril 2022)
    Jean-marie Cornuel Ancien cadre[32] - [33] - [34]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

    En 2020, la commune comptait 140 habitants[Note 6], en augmentation de 7,69 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    258257306266253254263283250
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    222225234231220219228246210
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    213210203176188186189164176
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    153133135127117103115117128
    2017 2020 - - - - - - -
    135140-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 74 hommes pour 62 femmes, soit un taux de 54,41 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    3,2
    4,1
    75-89 ans
    11,3
    19,2
    60-74 ans
    14,5
    20,5
    45-59 ans
    24,2
    15,1
    30-44 ans
    16,1
    16,4
    15-29 ans
    11,3
    24,7
    0-14 ans
    19,4
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vues extérieures :
    Vues intérieures :
    L'église Saint-Germain abrite plusieurs pièces dont la plupart sont classées MH au titre des objets[42].
    Les vitraux du chœur ont été réalisés à Lille par le maître verrier Largillier en 1953.
    • Saint Antoine
      Saint Antoine
    • Saint Germain
      Saint Germain
    • Le château XVIIIe siècle avant sa destruction en 1944.
      Le château XVIIIe siècle avant sa destruction en 1944.
    • Le château reconstruit dans les Années 1960.Propriété privée.
      Le château reconstruit dans les Années 1960.
      Propriété privée.
    • Le souterrain. La tradition écrite et orale rapporte la notion d'un souterrain non retrouvé allant du château à Fressin[44] - [45] - [46] - [47] - [48].
    • Le monument aux morts de Royon est situé à proximité de l'église Saint-Germain.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • L'arbre (de la Révolution) sur la route de Royon à Sains-les-Fressins.

    Héraldique

    Blason de Royon Blason
    D'argent à la croix de gueules chargée en cœur d'une coquille d'or et cantonnée de quatre coquilles de gueules.
    Détails
    Armes, modifiées, de la famille de Hauteclocque, toujours existante et représentée dans la commune.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Wartburg W. (Von) : Franzozisches Etymologishes Wöterbuch (FEW), Eine darstellung des galloromanicheen sprachschatzen, 10.Band R, p. 386-394, Zbiden Ed., Bâle, 1989
    2. Van Drival E.: La topographie et les noms de village de l'Artois du VIIe au XIIe siècle, Antiquités du Pas-de-Calais, 1875-1878-IV, p. 99-110.
    3. Balandra E. : Les rideaux ou royons picards aux XIIIe et XIVe siècles, Bull. Soc. d'émulation d'Abbeville, 1980-XXIV, p. 757-763.
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Créquoise (E5400850) » (consulté le )
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Surgeon (E5400860) » (consulté le )
    6. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    7. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    8. « ZNIEFF 310013286 - Bois de Créquy », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. « ZNIEFF 310013287 - bois de Fressin », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    10. « ZNIEFF 310013285 - Les vallées de la Créquoise et de la Planquette », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fruges », sur insee.fr (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Briquet A. : Le littoral du Nord de la France et son évolution morphologique, Colin A. Ed., Paris 1930
    19. Dufetelle A. : Le Marquenterre, Monographie de Quend, imprimerie nouvelle, Abbeville, 1907.
    20. Georges de Lhomel, Documents pour servir á l'histoire de Berck, Impr. A. Lafosse, p. 85.
    21. Gallia Christiana, XIV, p. 413, col A.
    22. Royon M.: Royon, un nom, un toponyme..., Cannes, 1993, Ach. Nat. Onomastique, [S.TOP_1339_16
    23. Leduque A.: Essai topographique sur la Morinie, CDRP, 1968.
    24. Malbrancq J. : De morinis morinorum rebus, Tournai, 1639
    25. Martel J.: Le défrichement en Artois du IXe au XIIIe siècle, Bull. Soc. des Antiquaires de la Morinie, 1952-1957-XVIII, p. 510-512
    26. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 56, lire en ligne.
    27. Dufetelle A. : Le Marquenterre, Monographie de Quend, Imp. Nouvelle, Abbeville, 1907.
    28. « de HAUTECLOCQUE Baudouin », Ancien sénateur du Pas-de-Calais, sur http://www.senat.fr (consulté le ).
    29. « Royon : la relève se prépare : On a assisté à un certain renouvellement du conseil municipal mais les anciens sont restés, à l’image de Serge de Hautecloque qui va entamer son sixième mandat de maire : un record dans le canton. Il a obtenu neuf voix sur onze vendredi soir lors de l’élection du maire et de ses adjoints », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    30. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    31. Caroline Fauquembert (CLP), « Royon : maire de grand-père en petit-fils, et toujours des projets à la pelle : Le village de Royon est associé au nom de Hauteclocque : depuis plusieurs générations, les hommes de cette famille se succèdent dans le fauteuil de maire. Retraité de 78 ans, Serge de Hauteclocque entame donc logiquement son sixième mandat. Son arrière-arrière-grand-père assurait déjà cette fonction ! », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    32. « Cafeyn - reader », sur cafeyn.co (consulté le ).
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