Accueil🇫🇷Chercher

Beaurainville

Beaurainville est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Beaurainville
Beaurainville
La mairie.
Blason de Beaurainville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité CC des 7 Vallées
Maire
Mandat
Jeannie Sergent
2020-2026
Code postal 62990
Code commune 62100
Démographie
Gentilé Beaurainvillois
Population
municipale
2 071 hab. (2020 en augmentation de 0,19 % par rapport à 2014)
Densité 158 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 32″ nord, 1° 53′ 56″ est
Altitude Min. 9 m
Max. 102 m
Superficie 13,09 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Beaurainville
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Auxi-le-Château
Législatives 4e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Beaurainville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Beaurainville
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Beaurainville
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Beaurainville
Liens
Site web http://www.beaurainville.fr/

    Ses habitants sont appelés les Beaurainvillois.

    La commune fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 69 communes et compte 29 602 habitants en 2019.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située à 12 km de la sous-préfecture de Montreuil-sur-Mer et est drainée par la Canche.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est drainée par deux cours d'eau :

    Par ailleurs, deux petits ruisseaux, le Jumel, d'une longueur de 1,82 km, qui prend sa source à Campagne-lès-Hesdin, et le Fiez ou Fliez, cours d'eau naturel de 4,68 km, qui prend sa source dans la commune de Contes et se jette dans la Canche, finissent leurs courses au niveau de la commune[3] - [4].

    • La Canche.
      La Canche.
    • La Créquoise.
      La Créquoise.
    • Le Fliez.
      Le Fliez.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc de type 5 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[5].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 847 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Paysages

    La commune est située à la jonction de deux paysages tel que définis dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3] - [6] :

    • le « paysage montreuillois », qui concerne 98 communes, et qui se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… [7] ;
    • le « paysage du val d’Authie », qui concerne 83 communes, et qui se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
    Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
    L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé de 70% en culture[8].

    Espaces protégés et gérés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le marais de Beaurainchateau[10].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 4] :

    • les marais et prés de Lespinoy et marais de la Bassée[11] ;
    • le réservoir biologique de la Créquoise[12] ;
    • le marais de Beaurainchâteau[13] ;
    • les bois et coteau de Beaurainville. Cette ZNIEFF est constituée d’un boisement pentu et de pâtures mésotrophiles[14] ;
    • les marais et prairies humides de Contes et d’Ecquemicourt. Cette ZNIEFF est occupée par des prairies humides pâturées, des saulaies et des étangs bordés de végétations palustres[15].

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] :

    • la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin[16] ;
    • les vallées de la Créquoise et de la Planquette. Ces deux vallées se situent aux confins de deux régions naturelles : le Haut Pays d’Artois et le Ternois et constituent un des paysages ruraux traditionnels du Nord-Pas-de-Calais les mieux conservés[17].

    Site archéozoologique

    Sur le territoire communal existe un site archéozoologique datant du Mésolithique : la Mort. Il y a été découvert des restes osseux dont une cheville osseuse d’aurochs intacte[18] - [19].

    Urbanisme

    Une entrée de la commune.

    Typologie

    Beaurainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [20] - [21] - [22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaurainville, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[23] et 3 303 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[24] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), prairies (19,8 %), zones urbanisées (15,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), forêts (5,4 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes départementales D 113, D 130 et par la D 349 qui relie Hesdin et Montreuil[30].

    Transport ferroviaire

    Sur la commune se trouve la gare de Beaurainville qui est située sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Belrem, Belramus et Beelram (fin XIe siècle), Belraim (1118-1119), Belrinium (1131), Belreim (1157), Bellrin (1171), Baurem (1201), Belram (1207), Bialreim (1215), Biaurein (1224), Beaurein et Beauren (1226), Bellum ramum villa (1236), Biaureim (1278), Biaurain (1311), Biaurraim (1343), Biauraing (1346), Beaurain-le-Ville-lès-Hesdin (XIVe siècle), Beaurain-sur-Cange (1368), Beaurain-le-Vile (1507), Beaurainsville (1644), Beaurainville (1789 et 1801)[31] et Beaurainville depuis 1793[32].

    Le village est appelé belrinio en latin, dans une charte de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer en l'année 722-723[33].

    Beaurainville est un composé Bellum ramum villa : sens originaire de « beau rameau Â»[34]. Mais le sens de rameau s'est élargi et a pu désigner un bois. Nom composé de l'adjectif « beau » et d'une racine qui pourrait être le gaulois *rin « source ». En effet, les premières mentions (Belrinio en 723, pour Beaurainville) ne comportent pas de a, ce qui exclut tout rapport avec le latin ramus « rameau ».

    Histoire

    Beaurainville était située dans le diocèse de Thérouanne puis, après la disparition de celui-ci, dans le diocèse de Saint-Omer.

    C'est dans le premier château de Beaurainville (désigné sous le nom de latin de Belrem sur la tapisserie de Bayeux), alors construit en bois[35], que le comte Guy Ier de Ponthieu aurait retenu prisonnier le roi anglo-saxon Harold II et ses compagnons. Ceux-ci avaient échoué sur les côtes de Ponthieu, à la suite d'une tempête, alors qu’Harold se rendait auprès de Guillaume de Normandie pour régler la crise de succession au trône d'Angleterre. Face aux menaces du duc Guillaume, ordonnant la libération d’Harold, le comte Guy craignant que la situation ne devienne un casus belli, sera contraint de libérer ses prisonniers anglo-saxons.

    La seigneurie de Lianne, château situé dans l'actuelle commune de Beaurainville qui surplombait et surveillait la Canche, appartenait à Enguerrand de Bournonville (vers 1368-1414) puis à son fils Antoine de Bournonville (vers 1403-1480). Ce fief avait été donné à Enguerrand par son frère, Aleaume de Bournonville, seigneur de Bournonville, qui trouva la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[36].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Beaurainville est envahie le par des éléments de tête de la 8e Panzerdivision. Ceci donne lieu à un face à face terrible au carrefour des Quatre Chemins entre des chars et l'infanterie motorisée du 10e Panzer-Regiment et un SOMUA S35 du 4e cuirassiers et des soldats de la 11e Régulatrice Routière. 52 victimes seront recensées (32 militaires et 20 civils). Une stèle leur rend hommage non loin de l'endroit où le SOMUA S35 fut détruit[37].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté de communes des 7 Vallées.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton d'Auxi-le-Château.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1934 1950 Victor Pichon Négociant en grains
    1950 1965 Marius Bernard Cultivateur
    mars 1965 mars 1977 Roger Sellier DVD Vétérinaire
    mars 1977 mars 2001 Gérard Lejosne PS Médecin
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais
    mars 2001 mars 2008 Ghislain Tétard UDF puis UMP Kinésithérapeute
    mars 2008[38] mai 2020 Jean Lecomte PCF Enseignant retraité
    Réélu pour le mandat 2014-2020[39] - [40]
    mai 2020 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Jeannie Sergent[41] - [42] - [43] Ancienne profession intermédiaire

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Les établissements scolaires de Beaurainville dépendent de l'académie de Lille et les écoles primaires dépendent de l'inspection académique du Pas-de-Calais. Pour le calendrier des vacances scolaires, Beaurainville est en zone B.

    Sur la commune se trouvent une école maternelle, une école élémentaire, ainsi que le collège Belrem.

    Santé

    La commune est dotée, depuis octobre 2022, d'une maison de santé qui porte le nom de Gérard Lejosne, médecin et maire de la commune de 1977 à 2001[44].

    Justice

    La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[45].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Beaurainvillois[46].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].

    En 2020, la commune comptait 2 071 habitants[Note 7], en augmentation de 0,19 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7818209381 0801 1631 2121 3461 4221 485
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4311 3771 3611 3501 3681 2461 3041 3251 214
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1271 1231 1161 1231 0261 0351 0301 0751 122
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 4061 5661 9091 9762 0931 9941 9291 9772 099
    2020 - - - - - - - -
    2 071--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 997 hommes pour 1 098 femmes, soit un taux de 52,41 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,2
    6,7
    75-89 ans
    11,0
    19,6
    60-74 ans
    18,1
    20,1
    45-59 ans
    20,2
    19,4
    30-44 ans
    16,8
    14,3
    15-29 ans
    14,7
    19,3
    0-14 ans
    18,0
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Sports et loisirs

    La commune dispose d'une base de canoë-kayak au site de l'ancien moulin de Beaurainchâteau, sur la Canche,fleuve côtier[52] - [53].

    Culture locale et patrimoine

    Site classé

    Un site classé ou inscrit, est un espace (naturel, artistique, historique,...) profitant d'une conservation en l'état (entretien, restauration, mise en valeur...) ainsi que d'une préservation de toutes atteintes graves (destruction, altération, banalisation...) en raison de son caractère remarquable au plan paysager. Un tel site justifie un suivi qualitatif, notamment effectué via une autorisation préalable pour tous travaux susceptibles de modifier l'état ou l'apparence du territoire protégé[54].

    Dans ce cadre, la commune présente un site classé par arrêté du : les ruines du château des Lianne[55] - [56].

    Autres lieux et monuments

    • L'église Saint-Martin[57].
    • Le moulin de la Bleuance sur la Créquoise.
    • Le monument aux morts[58].
    • Le théâtre Saint-Martin.
    • La stèle à la mémoire des victimes des combats du [58].
    • La motte féodale.

    Héraldique

    Blason de Beaurainville Blason
    Écartelé : aux 1er et 4e d'argent à trois fasces de gueules, aux 2e et 3e d'argent à trois doloires de gueules, les deux du chef adossées; sur le tout, écartelé au 1er d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, au 2e d'azur à trois fleurs de lis d'or et à la bordure de gueules chargée de huit besants d'or, aux 3e et 4e d'argent à deux fasces d'or[59].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Florent Lavignon et Thierry Paradis, Beaurainville 1940-1941, Préparatifs pour Seelöwe, Édition Histoire Côte d'Opale, 2015.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le climat océanique franc de type 5 occupe un mince liseré en bordure de la mer du Nord et l'ensemble de la Normandie, la Bretagne, la Vendée et les Charentes. Un espace océanique réduit occupe l'ouest des landes et des Pyrénées-atlantiques. Les températures sont moyennes et très homothermes : l'amplitude annuelle (moins de 13°C d'écart entre juillet et janvier), le nombre de jours froids (moins de 4) et chauds (moins de 4) et la variabilité interannuelle sont minimaux. Les précipitations sont annuellement abondantes (un peu plus de 1000 mm) et fréquentes en hiver (plus de 13 jours en janvier). L'été est également pluvieux (8-9 jours en juillet) mais les cumuls sont réduits. Le climat océanique se caractérise enfin par une forte variation interannuelle des précipitations d'hiver. (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canche (E54-003-) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Créquoise (E5400850) » (consulté le )
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Jumel (E5401520) » (consulté le )
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fiez (E5400800) » (consulté le )
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    7. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    8. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du val d’Authie », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    10. « Espace protégé FR4505950 - marais de Beaurainchateau », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « ZNIEFF 310013688 - La basse Vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    12. « ZNIEFF 310030079 - Réservoir biologique de la Créquoise », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    13. « ZNIEFF 310030121 - Marais de Beaurainchâteau », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF 310030113 - Bois et coteau de Beaurainville », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « ZNIEFF 310013687 - Marais et prairies humides de Contes et d’Ecquemicourt », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « ZNIEFF 310013699 - La basse Vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « ZNIEFF 310013285 - Les vallées de la Créquoise et de la Planquette », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ARCHEO 441704072 - Mort (la) », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « Beaurainville, Collège Belrem, 2012, diagnostic, occupations mésolithiques », sur archeologie.pasdecalais.fr (consulté le ).
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Unité urbaine 2020 de Beaurainville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    24. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    29. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    30. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    31. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 38.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 439, lire en ligne.
    34. Gérard Bacquet, Le Ponthieu, G. Bacquet, , p. 192.
    35. Blog sur l’Histoire de Beaurainville et de ses trois châteaux
    36. Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4)
    37. Philippe Lambert, « Beaurainville, mai 1940: armés de fusils, ils n’avaient aucune chance contre les chars allemands », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    38. Fabrice Leviel, « Le bilan des maires : à Beaurainville, Jean Lecomte estime que son village « a de l’avenir » : Jean Lecomte (Front de gauche) est maire de Beaurainville depuis 2008. Mais il en est à son cinquième mandat depuis 1977 comme conseiller municipal puis en tant qu’adjoint. Il y a un hiatus entre 2001 et 2008, lors du mandat de Ghislain Tétard. Dans le cadre de notre série des bilans des maires, Jean Lecomte est revenu sur son mandat de maire. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    39. « Beaurainville : Jean Lecomte est élu pour un second mandat de maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    40. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    41. « Welcome to nginx! », sur cafeyn.co (consulté le ).
    42. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    43. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    44. Ph Lambert, « Beaurainville: la maison de santé Gérard-Lejosne, projet d’une décennie, a ouvert ses portes », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    45. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
    46. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Beaurainville (62100) », (consulté le ).
    51. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    52. Alexis Degroote, « 7 Vallées : la rénovation de la base de kayak de Beaurainville parmi les gros morceaux du budget », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    53. P. L., « La base de canoë-kayak de Beaurainville va être rénovée », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    54. Articles L. 341-1 à 22 du code de l'environnement
    55. « Bilans annuel de la politique de classement des sites », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    56. Philippe Lambert, « À Beaurainville, des vestiges presque millénaires en bordure de la Canche. Le long de la voie ferrée, près des rives de la Canche, se dressent les vestiges d’un donjon daté du douzième ou treizième siècle. Ici s’élevait le château des Lianne, l’un des trois châteaux du Moyen Âge de Beaurainville, commune à l’histoire ancienne et au passé prestigieux. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    57. « Église Saint-Martin de Beaurainville », sur Wiki Pas-de-Calais (consulté le ).
    58. « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    59. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.