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Rions

Rions (prononcĂ© [ʁijɔ̃s]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Gironde, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Rions
Rions
La mairie (nov. 2012).
Blason de Rions
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes Convergence Garonne
Maire
Mandat
Vincent Joineau
2020-2026
Code postal 33410
Code commune 33355
DĂ©mographie
Gentilé Rionais
Population
municipale
1 509 hab. (2020 en diminution de 4,25 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 142 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 39â€Č 52″ nord, 0° 21â€Č 03″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 117 m
Superficie 10,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de l'Entre-Deux-Mers
LĂ©gislatives DouziĂšme circonscription
Localisation
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Rions
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Rions
Liens
Site web www.rions.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    SituĂ©e sur la rive droite de la Garonne entre Cadillac et Langoiran dans la zone AOC des premiĂšres cĂŽtes de Bordeaux, la commune, qui fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, se trouve Ă  30 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du dĂ©partement, Ă  17 km au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et Ă  4,5 km au nord-ouest de Cadillac, chef-lieu de canton[Note 1].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Cardan, Podensac, Laroque, BĂ©guey, Escoussans, Paillet, Soulignac, Villenave-de-Rions et Virelade.

    Les communes limitrophes en sont Paillet au nord-ouest, Villenave-de-Rions au nord-nord-ouest sur environ 300 mĂštres, Cardan au nord, Soulignac au nord-nord-est sur environ 600 mĂštres, Escoussans au nord-est, Laroque Ă  l'est et Beguey au sud-est ; sur la rive droite de la Garonne se trouvent Podensac au sud et Virelade Ă  l'ouest.

    Communes limitrophes de Rions
    Villenave-de-Rions
    Paillet
    Cardan Soulignac
    Escoussans

    Virelade Rive gauche

    de la
    Rions Laroque
    Garonne

    Podensac
    BĂ©guey

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 065 hectares ; son altitude varie de 2 Ă  117 mĂštres[1].

    Hydrographie

    La commune est arrosĂ©e par la Garonne et son affluent la Barboue. Une partie de Île de Raymond Ă©tait situĂ©e sur le territoire de la commune.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 839 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[8] et qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 825,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bordeaux-MĂ©rignac », sur la commune de MĂ©rignac, mise en service en 1920 et Ă  31 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  13,8 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  14,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Rions est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (73,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (73,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (65 %), forĂȘts (13,9 %), terres arables (8,7 %), eaux continentales[Note 8] (7,6 %), zones urbanisĂ©es (4,7 %), prairies (0,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    L'accĂšs Ă  l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2, dit de Podensac, qui se situe Ă  9,5 km vers le sud-ouest.

    L'accĂšs no 1, dit de Bazas, Ă  l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe Ă  31 km vers le sud-sud-est.

    Les gares SNCF les plus proches sont celles de Podensac et de CĂ©rons sur la ligne Bordeaux-SĂšte du TER Nouvelle-Aquitaine, toutes deux distantes de 5,5 km et sur la rive gauche de la Garonne. Sur la mĂȘme ligne mais offrant plus d'opportunitĂ©s de liaisons, la gare de Langon se situe Ă  16 km par la route vers le sud-est.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Rions est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Garonne et la Barboue. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2009 et 2014[23] - [21].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements diffĂ©rentiels[24]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rions.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 752 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 752 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1991, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Toponymie

    Le nom de la ville vient du mot latin Riuncium[27] qui signifie « bùti sur le roc » ; ce nom est d'ailleurs sculpté sur le frontispice de la mairie.

    En gascon, la graphie du nom de la commune est identique.

    Ses habitants sont appelés les Rionais[28].

    Histoire

    Plan de Rions en 1330
    Dessin de LĂ©o Drouyn (1865)

    En 1295, la ville est assiĂ©gĂ©e et prise par Charles de Valois[Note 9] comte de Valois qui rase les dĂ©fenses existantes. Édouard III d'Angleterre reprend la citĂ© en 1313[29] et autorise Guillaume Seguin, seigneur de Rions, Ă  entourer la ville de remparts[30]. Rions devient ainsi un des fortins anglais de Guyenne.

    Sur la fin de la guerre de Cent Ans, en 1451, soit deux ans avant la bataille de Castillon, la cité tombe aux mains des troupes françaises et se soumet au roi Charles VII[31].

    À la RĂ©volution, la paroisse Saint-Seurin de Rions forme la commune de Rions[32].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1874 1900 Comte Ferdinand Cardez NĂ©gociant en vins, chĂątelain de Jourdan
    1913 1941 Albert Dufourg[Note 10]
    

    1983 1989 Jacques Guillot de Suduiraut Viticulteur, chĂątelain de Jourdan
    

    mars 2001 mars 2014 Jean Despujols
    2014 mai 2020 Jean-Claude Bernard MoDem Retraité Fonction publique
    mai 2020 En cours Vincent Joineau[33]
    Les données manquantes sont à compléter.
    Le , devant la volontĂ© de Jean-Claude Bernard, maire de Rions, de mettre au vote deux dĂ©libĂ©rations visant Ă  vendre le bĂątiment du Cercle populaire de Rions, plus de 150 personnes viennent manifester lors du Conseil municipal leur attachement Ă  ce haut-lieu patrimonial de la commune et leur volontĂ© de le garder public. La foule ayant envahi la mairie, le maire cĂšde et annule les deux dĂ©libĂ©rations. Le maire propose un dĂ©bat dans la foulĂ©e du conseil municipal. En dĂ©pit d'Ă©changes fermes et cordiaux, le maire, esseulĂ©, campe sur ses dĂ©cisions. Depuis lors, le conflit demeure entre le maire remettant en cause la lĂ©gitimitĂ© d'initiatives d'habitants et ces derniers, las d'ĂȘtre mĂ©prisĂ©s par la municipalitĂ©.

    Son opposant, Vincent JOINEAU, emporte largement les Ă©lections municipales du 15 mars 2020.

    Refusant de reconnaßtre sa défaite, le candidat battu, fait un recours devant le tribunal administratif, qu'il perd. Il est condamné à verser 1000 euro au nouveau maire. Refusant de reconnaßtre cette nouvelle défaite, il multiplie les procédures judiciaires et déclarations outranciÚres et harcÚle le Conseil municipal.

    [réf. nécessaire]

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[35].

    En 2020, la commune comptait 1 509 habitants[Note 11], en diminution de 4,25 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4201 4201 5201 2841 3161 2971 1641 2001 190
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1721 2401 2531 3541 4391 3551 2711 3121 257
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2901 3181 2141 1471 0371 1451 087927825
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    8809419891 2721 3791 4401 5181 5141 581
    2015 2020 - - - - - - -
    1 5701 509-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Une Ă©pitaphe romaine en marbre, datĂ©e du , actuellement dĂ©posĂ©e au MusĂ©e d'Aquitaine de Bordeaux. Elle porte l'inscription :TITVLVM BENE QUI/ESCENTI IN PACEM IV/LIANO QVI RECES/SIT VII K(A)L(ENDAS) IVNIAS/TATIANO CONSVLE : Inscription en l'honneur de Julianus qui repose bien en paix et mourut le 7 des calendes de juin sous le consulat de Tatien.
    • Église Saint-Seurin, construite au XIIe siĂšcle en style roman, classĂ©e au titre des monuments historiques en 1908[38].
    • Enceinte de Rions bĂątie en 1330 par Guillaume Seguin, seigneur de Rions, classĂ©e au titre des monuments historiques en 1862[30], et dont restent aujourd'hui :
      • la tour du Lhyan, imposante entrĂ©e sud de la ville, restaurĂ©e en 1881,
      • la Citadelle, tour carrĂ©e datĂ©e du XIVe siĂšcle, dressĂ©e face Ă  la Garonne et vestige d'un ensemble dĂ©fensif important,
      • les remparts du flanc ouest de la citĂ©, attenants Ă  la Citadelle et au pied desquels se trouve la grotte dite Charles VII et sa source oĂč le roi serait venu se reposer et se dĂ©saltĂ©rer aprĂšs la bataille de Castillon[39],
      • la tour du Guet dans une petite rue Ă  l'arriĂšre de l'Ă©glise Saint-Seurin,
      • deux fossĂ©s parallĂšles sĂ©parĂ©s par une Ă©troite langue de terre surmontĂ©e d'un chemin de ronde, Ă  proximitĂ© de la tour du Lhyan.
    • Halle dite « aux petits pois[39] », du XVIIIe siĂšcle, Ă  l'angle de la rue Lavidan et de la rue des Remparts
    • Le MonastĂšre du Broussey constitue la premiĂšre refondation de l'ordre des Carmes dĂ©chaux aprĂšs la RĂ©volution française, le ; le monastĂšre abrite une communautĂ© de frĂšres carmes et une communautĂ© de sƓurs du Carmel apostolique Notre-Dame de BethlĂ©em[40].
    • Cercle populaire de Rions, cafĂ© associatif crĂ©Ă© au XIXe siĂšcle par des habitants de la commune. TombĂ© en dĂ©shĂ©rence au cours des annĂ©es 1990, le bĂątiment est rachetĂ© par la CommunautĂ© de communes du vallon de l'Artolie en 2013. Trois ans plus tard, des habitants de Rions obtiennent l'accord de la CommunautĂ© de communes pour rĂ©habiliter le cafĂ© associatif dans une partie des locaux. En 2018, le maire de Rions, Jean-Claude Bernard, dĂ©cide unilatĂ©ralement de fermer le bĂątiment pour raison de sĂ©curitĂ©. Il refuse aux habitants et bĂ©nĂ©voles du Cercle toute alternative Ă  la fermeture. Il reconnait au cours de l'Ă©tĂ© 2018 sa responsabilitĂ© dans le dĂ©litement de l'animation sociale du bourg.
    • Épitaphe romaine
      Épitaphe romaine
    • Église Saint-Seurin (nov. 2012)
      Église Saint-Seurin (nov. 2012)
    • Tour du Lhyan (nov. 2012)
      Tour du Lhyan (nov. 2012)
    • ArriĂšre de la tour du Lhyan (janv. 2006)
      ArriĂšre de la tour du Lhyan (janv. 2006)
    • Tour du Guet (janv. 2006)
      Tour du Guet (janv. 2006)
    • La Citadelle et les remparts (nov. 2012)
      La Citadelle et les remparts (nov. 2012)
    • La grotte Charles VII (nov. 2012)
      La grotte Charles VII (nov. 2012)
    • La halle (nov. 2012)
      La halle (nov. 2012)
    • Le monastĂšre du Broussey (aoĂ»t 2014)
      Le monastÚre du Broussey (août 2014)

    Personnalités liées à la commune

    • Jules de GĂšres (1817-1878), Ă©crivain mort dans la commune
    • Pierre-Jacques-Dominique Martin (Toulouse, – Rions, ), ingĂ©nieur des Ponts et ChaussĂ©es, maire de Rions de 1832 Ă  1848.
    • Hermann Cohen (1820-1871), pianiste qui entra au noviciat des Carmes au monastĂšre de Broussey ou il fit sa profession de foi.
    • Ferdinand Cardez (1822-1903), comte romain, maire de Rions de 1874 Ă  1900, nĂ©gociant. Il possĂ©dait ChĂąteau Jourdan.
    • TimothĂ©e PiĂ©chaud (1850-1905), mĂ©decin et professeur de chirurgie infantile Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine de Bordeaux. Il fit rĂ©aliser avec son Ă©pouse Marie Cardez l'actuel chĂąteau Carsin, vers 1900.

    HĂ©raldique

    Armes

    Les armes de Rions se blasonnent ainsi :

    Taillé, au premier d'or aux deux vaches de gueules passant l'une sur l'autre, au second d'or aux trois pals de gueules.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 30,3 km pour Bordeaux, 11,1 km pour Langon et 2,6 km pour Cadillac. DonnĂ©es fournies par lion1906.com, consultĂ© le 19 novembre 2012.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Charles de Valois est le fils du roi de France Philippe le Hardi et d'Isabelle d'Aragon, le frÚre de Philippe le Bel et le pÚre de Philippe IV qui succédera aux célÚbres rois maudits.
    10. Nom d'une avenue à proximité de la mairie
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Sauternes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Rions et Sauternes », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Aude Guiheneuc et RĂ©my Toulouse, Le Patrimoine des Communes de la Gironde, t. 1, Paris, Éditions Flohic, , 816 p. (ISBN 2-84234-125-2)

    Articles connexes

    Liens externes

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