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RĂ©sistance romaine

Résistance romaine (en italien : Resistenza romana)[1] est un terme qui définit la période historique qui va du (Mancata difesa di Roma de la part du Regio Esercito et bataille de Porta San Paolo) au , date de la libération de Rome par les troupes alliées, pendant laquelle un grand nombre de citoyens romains se sont opposés ouvertement ou clandestinement à l'occupation allemande de Rome.

« Rome était devenue pour nous une ville explosive ... pour nous c'était un grave problème, celui de la sécurité de l'immédiat arrière-garde du front. Même le moral des troupes au combat en était directement atteint car on ne pouvait plus les envoyer à Rome pour des brèves périodes de repos et de licence »

— Albert Kesselring[2]

À Rome, la résistance à la conscription a été de 15-20 % supérieure à la moyenne. Selon les données des services secrets américains, seulement 2 % des citoyens romains se présentaient spontanément aux appels proposés par le commandement du Reich[3] et aux diverses milices de la République sociale italienne (RSI).

Premier bombardement de Rome

L'occupation allemande

Après l'armistice de Cassibile et la fuite du roi Victor-Emmanuel III, le territoire italien fut envahi par les troupes allemandes.

Le contrôle de Rome[4] fut rapidement pris par les Allemands, qui au moment de l'annonce de l'armistice par voie radiophonique étaient déjà prêts pour mener une attaque, tandis que les troupes italiennes restées fidèles à la maison de Savoie furent prises par surprise. L'attaque allemande se développa depuis la mer, dès le 8 septembre, et par l'intermédiaire d'une division de parachutistes. La première unité à avoir été défaite fut la division Piacenza, qui à l'aube du 9 septembre avait été mise hors de combat, pratiquement sans lutter.

Tiger I en face de l'Autel de la patrie à Rome en février 1944

L'ordonnance « Memoria OP 44 » promulguée entre 2 et le 5 septembre 1943, signée par le général Mario Roatta et destinée aux commandants d'armée, ordonna « d'interrompre par tout moyen les liaisons ferroviaires et routières alpines » et d'« agir en unité ou regroupements mobiles contre les troupes allemandes », mais ces directives devaient être suivies d'autres ordres qui ne furent jamais donnés[5] ou contradictoires, voire d'éviter tout affrontement avec les troupes allemandes.

Le 9 septembre à 0 h 20, le commandant général des forces armées, le général Vittorio Ambrosio, fit une annonce radio par laquelle il ordonnait aux forces armées de ne pas ouvrir le feu sur les troupes allemandes, à moins que ces dernières n'attaquent, et de permettre leurs mouvements sans obstacle[6]. Dès le 8 septembre, certains corps de l'armée, des carabiniers et de la police, renforcés par des citoyens volontaires qui s'étaient armés spontanément, tentèrent en vain de s'opposer à l'attaque des troupes allemandes.

Néanmoins, l'unité Granatieri di Sardegna réagit promptement à une tentative de désarmement et engagea de violents combats : les affrontements les plus acharnés eurent lieu dans la journée du 9 septembre dans la zone Ponte della Magliana, de l'E42 (actuelle EUR) et du fort Ostiense et le 10 septembre entre la porte San Paolo et la porte Capène.

Malgré la résistance des Granatieri di Sardegna, sous le commandement du général Gioacchino Solinas et épaulés par d'autres corps d'armée comme les Lancieri di Montebello, et des groupes civils, la progression allemande ne put être contenue. Les divisions italiennes installées au nord de la ville reçurent des ordres contradictoires et quand elles commencèrent à se diriger vers les lieux des principaux combats, il était déjà trop tard, en effet dans l'après-midi du 10 septembre, les parachutistes allemands avaient déjà rejoint le centre-ville.

L'affrontement de Porta San Paolo qui provoqua la mort de 597 personnes : 414 militaires et 183 civils[7], constitue le premier Ă©pisode de la RĂ©sistance italienne.

À ce moment, le commandement italien accepta la proposition allemande d'un cessez-le-feu et de transformer Rome en ville ouverte, sous l'autorité des quelques soldats italiens, mais les Allemands dénoncèrent aussitôt l'accord conclu et prirent le contrôle des points névralgiques. Quelques jours plus tard, la toute nouvelle République sociale italienne (RSI) proclamée par Mussolini fit désarmer les dernières troupes italiennes restées à Rome, permettant ainsi aux Allemands de prendre le contrôle total de la ville.

Par la suite, les responsables politiques et militaires italiens furent inculpés de graves négligences et manquements dans la défense de Rome ('mancata difesa di Roma).

La ville éternelle, officiellement ville ouverte fut le théâtre d'exactions en tous genres parmi lesquelles la déportation vers les lager nazis, le massacre des Fosses ardéatines (335 martyrs) et le martyre de Martiri di Forte Bravetta : 66 patriotes fusillés à Forte Bravetta.

La ville fut libérée par les troupes alliées le .

Pendant la fuite, sur la via Cassia, près de la localité La Storta eut lieu le massacre de La Storta : les troupes allemandes fusillèrent 14 partisans, précédemment emprisonnés au siège de la Sicherheitspolizei, Via Tasso. Parmi les morts, on trouve le syndicaliste Bruno Buozzi.

Faits marquants

Le 9 septembre à 16 h 30, la bataille encore en cours, naît à Rome, via Carlo Poma, le CLN - Comitato di Liberazione Nazionale, en la présence de Pietro Nenni représentant le PSIUP, Giorgio Amendola pour le PCI, Ugo La Malfa pour le Parti d'action, Alcide De Gasperi pour la Démocratie chrétienne, Meuccio Ruini pour Democrazia del Lavoro et Alessandro Casati pour le Parti libéral.

La Résistance romaine est caractérisée par le nombre de courants idéologiques des groupes qui la composaient : monarchie, actionistes, socialistes, communistes, les militaires du Front militaire clandestin ainsi que d'autres formations mineures antifascistes dont l'objectif était d'être reconnus comme ayant combattu les Allemands au moment de l'arrivée des Alliés à Rome. Cette arrivée était imminente surtout après le débarquement de Anzio (janvier 1944).

Ce fut qu'après la « svolta di Salerno » (avril 1944)[8] qu'une organisation efficace fut mise en place afin d'instaurer et de coordonner les activités des différents groupes de partisans qui, jusque-là, agissaient chacun pour soi, parfois même à leur détriment[9].

La rafle au Portico di Ottavia

Le 16 octobre 1943, dans diverses zones de Rome, mais principalement via du portique d'Octavie et dans les rues adjacentes[10] - [11], les troupes allemandes de la Gestapo effectuèrent une rafle de 1 259 personnes dont 363 hommes - 207 enfants appartenant Ă  la communautĂ© juive. Après avoir libĂ©rĂ© des personnes d'origine mixte ou Ă©trangères, 1 023 individus furent envoyĂ©s Ă  Auschwitz[12] ; seulement 16 d'entre eux survĂ©curent (15 hommes et une femme)[13]. Le nombre total des dĂ©portĂ©s juifs pendant les huit mois d'occupation allemande de Rome est de 2 091 personnes[14].

Le lieutenant colonel de la SS Herbert Kappler, commandant de la SD et Gestapo à Rome, rapporta ce qui suit : « l'attitude de la population italienne, a été sans équivoque celle d'une résistance passive. Pendant que la police allemande pénétrait dans certaines maisons, on a détecté des tentatives, parfois probablement, de cacher les juifs dans les maisons voisines. La partie antisémite de la population ne se montre pas pendant l'action et des regroupements de foule, au cours d'épisodes isolés ont même tenté de retenir des policiers loin des juifs[12] ». Le professeur Giovanni Borromeo, prieur de l'hôpital San Giovanni Calibita (Fatebenefratelli) à l'Isola Tiberina, hospitalisa une centaine de juifs romains pour une maladie fictive qu'il dénomma Morbo di K (Syndrome de Kesselring), réussissant à leur sauver la vie[15].

Le clergĂ© exerça aussi une certaine forme de rĂ©sistance passive avec l'accueil clandestin dans les couvents et dans les structures religieuses de 4 447 juifs[16] - [17]. Cette forme d'accueil Ă©tait aussi utilisĂ©e par de simples citoyens.

La libération de Pertini et Saragat

Le 25 janvier 1944 se déroula une des principales actions de la résistance romaine. En effet, en octobre 1943, Sandro Pertini et Giuseppe Saragat avaient été capturés par les SS et condamnés à mort pour leur activité comme partisans. La sentence ne fut pas appliquée grâce aux résistants socialistes qui permirent leur évasion alors qu'ils étaient en détention dans la prison de Regina Cœli. L'action, de facture rocambolesque, fut organisée par Giuliano Vassalli, qui se trouvait au tribunal militaire italien, avec l'aide d'autres partisans des Brigades Matteotti, parmi lesquels Giuseppe Gracceva, Massimo Severo Giannini, Filippo Lupis, Ugo Gala[18] ainsi que du médecin de la prison Alfredo Monaco[18] - [19].

L'organisation partisane réussit à faire passer Saragat et Pertini du territoire occupé à celui italien en produisant un faux ordre de libération rédigé par Vassalli, confirmé par un faux appel téléphonique de la préfecture par Marcella Ficca Monaco, épouse d'Alfredo Monaco[20]). Quatre officiers du Fronte militare clandestino ont aussi été libérés par des partisans habillés en habits militaires.

Via Rasella

Le a eu lieu la plus importante attaque partisane contre les troupes allemandes I :

Les Groupes d'action patriotique sous les ordres de Carlo Salinari (Spartacus) et Franco Calamandrei (Cola) étaient Via Rasella, pendant le passage d'une compagnie du bataillon Polizeiregiment Bozen des SS, composé de 156 unités[21].

L'action débuta par l'explosion d'une bombe déposée par Rosario Bentivegna. Onze autres partisans participèrent

  • via del Boccaccio : Franco Calamandrei, placĂ© Ă  l'angle de la rue, Carlo Salira près du tunnel et Silvio Serra ;
  • via Rasella: Carla Capponi, Raul Falcioni, Fernando Vitagliano, Pasquale Balsamo, Francesco Curreli, Guglielmo Blasi, Mario Fiorentini et Marisa Musu qui effectuèrent aussi un feu de couverture Ă  l'aide d'obus de mortier[22].

Les autres composants du groupe étaient absents pour diverses raisons : Lucia Ottobrini, malade, et Maria Teresa Regard, opposée au choix du lieu de l'attentat.

L’attaque vit l'anéantissement de la compagnie allemande et provoqua la mort de 32 SS et environ 110 blessés ainsi que deux civils, les partisans ne subissant aucune perte. En représailles, les troupes allemandes tuèrent 335 personnes, prisonniers et personnes raflées, pratiquement toutes civiles dans le massacre des Fosses ardéatines.

En plus des 335 victimes des Fosses ardĂ©atines et aux 1 023 juifs dĂ©portĂ©s au portique Octavie, Rome compta pendant l'occupation nazie :

  • 947 dĂ©portĂ©s dus Ă  la rafle du Quadraro,
  • 66 patriotes fusillĂ©s Ă  Forte Bravetta,
  • dix fusillĂ©s Ă  Pietralata,
  • dix femmes au pont de l'Industrie
  • quatorze ex-dĂ©tenus Ă  Via Tasso (it), massacrĂ©s Ă  La Storta, le jour mĂŞme de la libĂ©ration (4 juin 1944)[23].

Chronologie

Juillet 1943

9 et 10 juillet

Les troupes alliées débarquées en Sicile font face aux troupes allemandes et italiennes qui les retardent dans leur marche vers le Nord.

19 juillet

Un bombardement intensif sur Rome détruit le quartier San Lorenzo au niveau de la gare, faisant de nombreuses victimes civiles.

Résultat du vote concernant l'« Ordine del Giorno Grandi »
Nuit du 24 au 25 juillet

Le Grand Conseil du fascisme[24], approuve l'« ordre du jour Grandi » qui rend au roi le pouvoir de diriger le forces armées italiennes, mettant en minorité Mussolini.

25 juillet
  • Le matin du dimanche 25 juillet, après s'ĂŞtre rendu comme d'habitude Ă  son bureau de Palazzo Venezia afin d'expĂ©dier les affaires courantes Mussolini demande au souverain d'avancer l'habituel entretien du lundi et obtient un entretien Ă  17 h Ă  Villa Savoia (actuelle Villa Ada). Victor Emmanuel III communique Ă  Mussolini son remplacement par Pietro Badoglio, lui garantissant nĂ©anmoins sa sĂ©curitĂ©.

À la sortie de Villa Savoia Mussolini est arrêté par les carabiniers sur ordre du roi.

  • Ă€ 22 h 45 Pietro Badoglio diffuse par radio l'information de sa nomination de chef du gouvernement en prĂ©cisant que « la guerre continue et que l'Italie reste fidèle Ă  la parole donnĂ©e ».
  • Les citoyens romains manifestent aussitĂ´t de joie pour la chute du fascisme.
    • Les ouvriers de Poligrafico dello Stato, in via Gino Capponi, Ă  l'Alberone et ceux de l'Ă©tablissement Manzolini quittent le travail et vont manifester au centre-ville.
    • Les cartes d'affiliation au PNF sont brĂ»lĂ©es par les employĂ©s du Ministère des communications Ă  Porta Pia;
    • les sièges de la GIL, surtout en pĂ©riphĂ©rie, sont dĂ©vastĂ©es et les symboles du rĂ©gime Ă´tĂ©s.
    • Près du palais du Viminal, Via Agostino Depretis, la milice fasciste tire depuis le siège de la milice de la dĂ©fense antiaĂ©rienne (Dicat) sur les manifestants faisant deux morts et quatre blessĂ©s. La fusillade se termine avec l'arrivĂ©e de la police et de l'armĂ©e qui dĂ©sarme les miliciens.
    • Au « Palazzaccio », le palais de justice, une manifestation d'avocats antifascistes se transforme en attaque contre la prison de Regina Coeli et 1000 hommes et 500 femmes sont libĂ©rĂ©es.
  • Le gouvernement :
    • ordonne la mise en libertĂ© des dĂ©tenus politiques, exception faite pour les communistes et anarchistes et interdit la reconstitution de partis politiques.
    • confie Ă  la police et l'armĂ©e le maintien de l'ordre public, en se servant de leurs armes s'il le faut
    • dissout le PNF ainsi que toutes les organisations qui lui sont affiliĂ©es.
26 juillet

Au cours de l'après-midi du 26 juillet 1943, les représentants des six partis antifascistes se rencontrent à Casa Bonomi. Parmi les présents se trouvent De Gasperi, Gronchi, Spataro, Brosio, Casati, Giorgio Amendola, Lombardo Radice, Cevolotto, La Malfa, Bauer, Romita, Vernocchi, Lizzadri

Le 27 juillet

Les représentants des partis antifascistes se constituent en Comitato nazionale delle correnti antifasciste, Bonomi en est élu président. Le comité demande a Badoglio la dissolution du PNF, la libération des détenus politiques, l'abolition du tribunal spécial et la liberté de la presse[25] qui n'a encore aucun pouvoir ni autorité au niveau national[26]

31 juillet

Le Comitato nazionale delle correnti antifasciste (« Cominté national des courants antifascistes ») décide de se présenter au Maréchal d'Italie Pietro Badoglio, chef du gouvernement qui avait, jusque là mis en œuvre une politique répressive envers le mouvement antifasciste, pour ne pas faire naître le soupçon auprès des alliés allemands[27].

Août 1943

3 août

Badoglio constatant son impossibilité de maîtriser les manifestations, reçoit les responsables des opposants antifascistes qui en échange reconnaissent la légitimité de son gouvernement[28]

Le général Patton (à droite) à Palerme reçoit le 28 juillet 1943 le général Montgomery à l'aéroport.L'Operation Husky est terminée
11-12 août

Le Comitato nazionale delle correnti antifasciste se réunit dans le bureau de Giuseppe Spataro qui demande la substitution du gouvernement Badoglio en lui reprochant de ne pas avoir contrasté efficacement les fascistes et d'avoir permis aux troupes allemandes d'occuper Rome. Néanmoins, le projet d'action insurrectionnelle est gelé afin d'éviter toute réaction allemande[29].

La ville est de nouveau bombardée par les alliés (quartiers Tiburtino, Prenestino, Casilino, Tuscolano.

14 août

Le gouvernement déclare Rome « ville ouverte ».

17 août

Les troupes anglo-américaines traversent le détroit de Messine et se dirigent vers la Lucanie et la Campanie.

30 août
  • Les partis de gauche antifascistes forment une junte militaire Ă  laquelle adhèrent Riccardo Bauer pour le Parti d'action, Luigi Longo pour le Parti communiste italien et Sandro Pertini pour le PSIUP. Le but est de combattre les forces allemandes Ă  cĂ´tĂ© de l'armĂ©e royale. Rome est partagĂ©e en huit zones militaires avec un commandement composĂ© de volontaires auquel l'armĂ©e royale promet de fournir les armes nĂ©cessaires.

Septembre 1943

« Abbasso tutti!en français : « Ă€ bas tout le monde Â» »

— Écriture sur un mur du Lungotevere - [30]

3 septembre
  • L'armistice de Cassibile ou « armistice court » synonyme de capitulation, est signĂ©. Le Royaume d'Italie cesse toute hostilitĂ© contre les troupes alliĂ©es.
7 septembre

Des officiers américains arrivent secrètement à Rome afin d'organiser l'opération Giant 2, consistant au parachutage de soldats américains à Cerveteri et Furbara afin de porter secours aux forces italiennes à l'occasion de l'annonce officielle de l'armistice et défendre efficacement Rome des Allemands. L'opération est un échec car tous les aéroports sont déjà sous autorité allemande.

8 septembre
  • Ă€ 12 h, des escadrilles de forteresses volantes amĂ©ricaines bombardent Frascati en particulier Villa Torlonia oĂą Ă  son siège Albert Kesselring absent au moment du bombardement et qui avec Rommel, qui commande les forces allemandes en Italie du nord commandera l'opĂ©ration Achse, plan d'occupation du territoire italien et de contraste Ă  l'armĂ©e royale italienne Yougoslavie, Grèce, Albanie, DodĂ©canèse.
  • Ă€ 16 h l'agence Reuters annonce que l'Italie s'est rendue sans conditions aux alliĂ©s. Une demi-heure plus tard le gĂ©nĂ©ral Eisenhower, commandant alliĂ© en MĂ©diterranĂ©e confirme Ă  Radio Alger la capitulation de l'Italie.
  • Ă€ 19 h 45, l'Eiar diffuse un message enregistrĂ© de Pietro Badoglio qui annonce l'armistice[31], Badoglio ordonna de cesser la guerre contre les troupes alliĂ©es et en mĂŞme temps de rĂ©pondre par les armes « Ă  d'Ă©ventuels attaques provenant de tout autre provenance ». L'ambiguĂŻtĂ© de la a partie finale de la dĂ©claration a laissĂ© croire dans un premier temps Ă  la fin de la guerre.
  • Ă€ 20 h 30 dĂ©bute la bataille pour la dĂ©fense de Rome.
    • Des parachutistes allemands prennent un dĂ©pĂ´t de carburant Ă  Mezzocammino sur la via Ostiense, dĂ©clenchant la bataille pour Rome[32].
Le maréchal Kesselring

Les troupes allemandes se dirigent Ă  ponte Galeria, et sur la rive gauche du Tibre vers l'EUR, le Laurentino, la Cecchignola. Les troupes italiennes comptent environ 60,000 hommes, celles allemandes 12,000 hommes et 14,000 parachutistes qui ont pris l'aĂ©roport militaire Mario Berardi et depuis Viterbe 24,000 soldats de la Panzergranadieren avec 350 chars sont prĂŞts Ă  intervenir.

9 septembre

Deux autres opérations de soutien sont effectuées en Calabre (opération Baytown) et à Tarente (opération Slapstick).

  • Victor Emmanuel III, et sa famille, Pietro Badoglio avec de nombreux ministres quittent Rome pour Pescara afin d'embarquer sur le navire de guerre Baionetta pour se rendre Ă  Brindisi, aux mains des troupes alliĂ©es.
  • Ă€ Rome la bataille de dĂ©fense se dĂ©roule en ville et dans la zone des castelli romani.
  • Ă€ Albano les troupes fascistes et allemandes attaquent la commune dĂ©fendue par des soldats italiens et Ă  Monterotondo des soldats de la division Piave et des civils neutralisent un rĂ©giment de parachutistes allemands.
Drapeau du C.L.N.
  • Les partis composant le comitato nazionale delle correnti antifasciste forment le C.L.N. ((en italien : Comitato di Liberazione Nazionale)) qui est composĂ© des diffĂ©rents mouvements idĂ©ologiques :

Parti communiste italien (PCI), Démocratie chrétienne (DC), Parti d'action (PdA), Parti libéral (PLI), Parti socialiste italien d'unité prolétaire (PSIUP) et Parti démocratique du travail (PDL). CNL, mettant au second plan la forme institutionnelle de la future Italie donne priorité absolue à la lutte antifasciste pour la libération du pays. (en italien : precedenza alla lotta contro il nemico esterno, spostando a dopo la vittoria il problema dell'assetto Istituzionale dello Stato)

  • Le Parti rĂ©publicain italien et certains groupes de gauche restent en dehors du CLN, tout en participant Ă  la rĂ©sistance car par leur position anti-monarchique il n'acceptent pas le choix du CNL et voudraient poser de suite le problème institutionnel au dĂ©triment de l'unitĂ© nationale.
  • En dehors du CLN, d'autres groupes de rĂ©sistants voient le jour et se regroupent autour du principal mouvement Bandiera Rossa Roma qui comptera hommes et femmes comprises 1 183 rĂ©sistants et aura 187 morts[33]
10 septembre
10 septembre 1943 : Les soldats grenadiers italiens du général Gioacchino Solinas combattent près de porta San Paolo
  • Ă€ l'aube, le commandement allemand intime aux forces rĂ©sistantes de se rendre tandis que l'affrontement continue Ă  Porta San Paolo, Testaccio, Tor San Giovanni, oĂą les entrĂ©es sont bloquĂ©es par des tram mis en travers par les conducteurs dans la zone Santa Maria Maggiore jusqu'Ă  Via Nazionale.
  • La capitulation est signĂ©e dans l'après-midi entre le gĂ©nĂ©ral Enrico Caviglia et Kesselring.
  • La dernière bataille a lieu en fin de soirĂ©e Ă  la gare Termini oĂą le majeur Carlo Benedetti avec 13 soldats et de nombreux civils dĂ©fend le train siège du commandement opĂ©ratif qui se termine par la mort de 6 militaires et 41 civils.
  • En soirĂ©e, le gĂ©nĂ©ral Giorgio Carlo Calvi di Bergolo est nommĂ© par les allemands gouverneur de Rome. Reconnue « ville ouverte » afin de sauvegarder le patrimoine archĂ©ologique et culturel, Rome devait ĂŞtre vierge de tout contingent militaire, nĂ©anmoins les allemands en feront la base de leurs opĂ©rations militaires.
Auberge prison de Mussolini, photographie prise par les allemands le jour de sa libération
11 septembre
  • Échange de tirs entre les troupes allemandes et les carabiniers qui ne veulent pas se faire dĂ©sarmer.
  • Soldats, civils, anciens prisonniers, commencent Ă  organiser les premiers groupes partisans extra muros et en ville de groupes antifascistes menant des actions de guĂ©rilla, provoquant la multiplication de rafles dont les personnes capturĂ©es sont regroupĂ©es Ă  Pratica di Mare (it), principal camp de sous commandement SS, avant l'envoi des prisonniers dans les camps de concentration hors d'Italie.
12 septembre

Des parachutistes allemands libèrent Mussolini détenu à Campo Imperatore au Gran Sasso. le Duce est transporté par avion à Pratica di Mare et successivement auprès de Hitler au quartier général de Rastenburg (Prusse Orientale).

Blason de la RĂ©publique sociale italienne
14 septembre

Le maréchal d'Italie Ugo Cavallero est retrouvé mort dans un hôtel de Frascati.

20 septembre
  • Via Eleonora Duse, Parioli : premier fait de guĂ©rilla urbaine. Un engin explosif a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ© par le groupe partisan du Parti d'action, sous la responsabilitĂ© de Pilo Albertelli et Giovanni Ricci contre la caserne de la MVSN, provocant morts et blessĂ©s.

Le commandement allemand ne publie aucun bilan des pertes

21 septembre

Le commandement allemand fait afficher en ville un manifeste incitant les citoyens à remettre les fusils de chasse détenus sous 24 heures, la peine encourue étant la mort.

22-23 septembre
  • Ă€ Torre di Palidoro (it), localitĂ© près de Rome, deux soldats allemands sont morts en manipulant des caisses contenant des explosifs. En reprĂ©sailles,

23 civils sont condamnés à être fusillés. Le brigadier des carabiniers Salvo D'Acquisto se porte volontaire à la place des otages.

  • Mussolini fonde la Repubblica Sociale Italiana, nĂ©e sous le nom de Stato Nazionale Repubblicano, dite aussi Repubblica di Salò.
  • Le gĂ©nĂ©ral Calvi di Bergolo ainsi que d'autres officiers qui refusent de jurer fidĂ©litĂ© Ă  la nouvelle rĂ©publique, sont arrĂŞtĂ©s et dĂ©portĂ©s en Allemagne . La division Piave qui assurait l'ordre Ă  Rome est dissoute avec ordre Ă  ses soldats de rejoindre les troupes fascistes.
Herbert Kappler sur une photographie prise par les alliés en 1945
24 septembre

Zona San Giovanni et Piazza Fiume : Affrontements pendant la nuit entre la police passée aux ordres du gerarque fasciste Guido Buffarini Guidi) et des groupes de partisans.

25 septembre

455 ouvriers sur les 16 400 obĂ©issent Ă  l'ordre de rĂ©quisition.

27 septembre

Au cours de l'après-midi, Kappler convoque Ă  son bureau Villa Wolkonsky le rabbin FoĂ , chef de la communautĂ© juive de Rome (environ 12,000 personnes) et son prĂ©sident Almansi, et leur ordonne une remise d'au moins 50 kg d'or, menaçant de dĂ©porter 200 juifs romains vers l'Allemagne. L'or a Ă©tĂ© rassemblĂ© et remis dans un laps de temps lĂ©gèrement supĂ©rieur, acceptĂ© par Kappler.

28 septembre

Kappler entre dans les bureaux de la communauté et saisit l'argent ainsi que les archives avec les coordonnées des juifs romains.

30 septembre
Monseigneur Hugh O'Flaherty[34], avec l'ambassadeur anglais auprès du Saint Siège sir Francis D'Arcy Osborne (it) ainsi que le comte Sarsfield Salazar, mettent sur pied une organisation appelée Giunta tripartita, afin de cacher les soldats alliés évadés des camps ou pour les faire passer derrière les lignes allemandes, dans les zones occupées par les forces alliées.

Octobre 1943

1er octobre

Fin de l'opération Avalanche, les troupes alliées entrent à Naples.

4 octobre

Zone de Ponte Milvio : attaque d'un groupe de partisans de Bandiera Rossa Roma sous les ordres le marechal de l'aviation Vincenzo Guarniera, dit Tommaso Moro contre une colonne d'autoblindés allemande.

7 octobre

Les troupes allemandes dĂ©sarment les carabiniers et en dĂ©portent 1 500 en Allemagne.

13 octobre
  • Le gouvernement italien dĂ©clare la guerre Ă  l'Allemagne. Les alliĂ©s et les russes ne reconnaissent pas l'Italie comme alliĂ©e mais comme cobelligĂ©rante.
  • Sandro Pertini e Giuseppe Saragat, membres du CLN sont arrĂŞtĂ©s et emprisonnĂ©s Ă  Regina Coeli.
Stèle au ghetto di Roma avec l'inscription:

(en italien : IL 16 OTTOBRE 1943
QVI EBBE INIZIO
LA SPIETATA CACCIA AGLI EBREI
E DVEMILANOVANTVNO CITTADINI ROMANI
VENNERO AVVIATI A FEROCE MORTE
NEI CAMPI DI STERMINIO NAZISTI
DOVE FVRONO RAGGIVNTI
DA ALTRI SEIMILA ITALIANI
VITTIME DELL'INFAME
ODIO DI RAZZA
I POCHI SCAMPATI ALLA STRAGE
I MOLTI SOLIDALI
INVOCANO DAGLI VOMINI
AMORE E PACE
INVOCANO DA DIO
PERDONO E SPERANZA
A CVRA DEL COMITATO NAZIONALE
PER LE CELEBRAZIONI DEL VENTENNALE
DELLA RESISTENZA
23 OTTOBRE 1944
)
Transcription de l'inscription sur la stèle du dessous :
(en italien : « E NON COMINCIARONO NEPPURE A VIVERE »
IN RICORDO DEI NEONATI
STERMINATI NEI LAGER NAZISTI
IL COMUNE POSE NELLA GIORNATA DELLA MEMORIA
GENNAIO 2001
)

16 octobre
  • Rafle de la Gestapo au ghetto Ă  l'aurore du samedi, jour fĂ©riĂ© pour les juifs. Cette rafle a Ă©tĂ© ordonnĂ©e par Hans Kappler qui avait dans un premier temps promis la sĂ©curitĂ© aux juifs en Ă©change de 50 kg d'or. Ce sont 1 022 juifs qui seront dĂ©portĂ©s dans les camps de concentration en Allemagne et Pologne, de ceux-ci, seulement 17 se sauveront[35]
  • Le Vatican grâce aux prelats Roberto Ronca et Pietro Palazzini ainsi que des citoyens romains donnent l'hospitalitĂ© Ă  4 447 juifs, tandis que d'autres individus les dĂ©nonceront afin de toucher la rĂ©compense promise par les allemands pour leur capture.
17 octobre
  • Pour la première fois, les partisans Ă©parpillent des clous Ă  quatre pointes sur les principales routes menant Cassino, afin de bloquer les convois en renfort ou approvisionnant le front. Ces clous sont produits d'abord par Enrico Ferola dans son atelier de Trastevere, via della Pelliccia, puis par d'autres en dehors de Rome[36]
19 octobre
  • Via Salaria : Action des partisans en face de l'aĂ©roport del Littorio, un motocycliste porte ordres allemand est tuĂ©.
20 octobre
  • Tiburtino : Les partisans du groupe Bandiera Rossa Roma, basĂ© Ă  Pietralata donne l'assaut au Fort Tiburtino, dĂ©fendu par des soldats allemands. Le but est de rĂ©cupĂ©rer les armes, munitions et vivres abandonnĂ©s en ce lieu par l'armĂ©e royale après le 8 septembre. L'attaque est un Ă©chec, seuls trois partisans arrivent Ă  s'Ă©chapper, 22 sont capturĂ©s dont 10 condamnĂ©s Ă  mort sont fusillĂ©s et 9 dĂ©portĂ©s en Allemagne.
  • Pietro Badoglio, incite les italiens soumis Ă  l'occupation allemande « Ă  causer des dommages par tout moyen Ă  l'ennemi ».
25 octobre

Via Salaria : Pendant des échanges de coups de feu, des officiers allemands sont blessés.

28 octobre

Ville entière : À l'occasion de la célébration par les fascistes de la Marche sur Rome, les partisans des GAP attaquent un défilé fasciste, en plein centre de Rome, près de Sant'Andrea della Valle, blessant douze fascistes. D'autres actes de guérilla urbaine :

  • contre les miliciens de la garde de la caserne, via Brenta, quartier Trieste.
  • contre une patrouille fasciste, en face de l'Ă©cole Gelasio Gaetani, viale Mazzini, quartier Della Vittoria.
  • attaques antifascistes Ă  Trastevere et Piazza Sonnino.
  • Un tuĂ© fasciste au quartier Flaminio, près du pont Littorio.
31 octobre
  • Centre-ville : Les partisans attaquent et tuent divers fascistes en plein centre :
    • un (en italien : capomanipolo) corso Umberto I,
    • un centurion, via del Plebiscito,
    • un milicien, piazza Vittorio Emanuele II.

Novembre 1943

7 novembre
  • Quartiers divers : Ă€ l'occasion de l'anniversaire de la RĂ©volution d'Octobre, des groupes des GAP tiennent des rĂ©unions Ă©clair Ă  piazza Fiume, quartier Salario, largo Tassoni (Mario Leporatti) et près de Saint-Jean de Lateran, (Carlo Salinari).
  • Un partisan de Bandiera Rossa Roma isse un drapeau avec la faucille et marteau sur un Ă©difice près de l'Alberone, quartier Appio-Latino.
8 novembre

Viale Marconi :

  • Les partisans attaquent une voiture militaire allemande.
  • La fermeture des magasins est fixĂ©e Ă  17 h 30.
14 novembre
  • Via IV Novembre : Les partisans lancent des bombes Ă  main en plein centre-ville sur un vĂ©hicule allemand.
  • Les milices nĂ©ofascistes effectuent une rafle dans la zone piazza Fiume.
18 novembre :

Piazza Cavour : Des membres du GAP déposent un extincteur bourré de poudre sous le balcon du cinéma Adriano où le maréchal Rodolfo Graziani et le général Rainer Stahel, chef du commandement allemand à Rome présidaient une manifestation fasciste, mais l'attentat échoue.

20 novembre
  • Aurelia : Hors Rome, au XIIIe kilomètre de la via Aurelia, una formation de Bandiera Rossa Roma guidĂ©e par Vincenzo Guarniera organise une embuscade contre une colonne motorisĂ©e allemande mettant hors service divers vĂ©hicules et tuant deux officiers allemands.
  • La police de la RSI, decouvrant l'imprimerie clandestine du journal du Parti d'action Italia Libera, via Basento 55, arrĂŞte Leone Ginzburg, Giuseppe Martini, Carlo Muscetta et Manlio Rossi Doria[37].
30 novembre

Gianicolense : Un groupe de Bandiera Rossa Roma guidé par Vincenzo Guarniera, donne l'assaut à un car de la Police de l'Afrique Italienne qui conduit un peloton d'exécution au Fort Bravetta afin de fusiller sept partisans. Le car capturé, les partisans endossent les uniformes des miliciens désarmés et accèdent au fort et libèrent les condamnés.

DĂ©cembre 1943

3 décembre
  • Aurelia : Au Xe km de l'Aurelia, un milicien fasciste est tuĂ© par les partisans.
4 décembre
  • Place d'Espagne : un fasciste tue le magistrat Mario Fioretti, affiliĂ© au PSIUP.
5 décembre
  • Centre-ville : En face du théâtre de l'OpĂ©ra i un groupe du GAP attaque une patrouille allemande et enflamme leur vĂ©hicule.
  • Le gĂ©nĂ©ral Vito Artale, du Fronte Militare Clandestino est arrĂŞtĂ©.
6 décembre
des prospectus anti nazi - fascistes sont lancés par les militants de Bandiera Rossa Roma dans les salles de cinéma. Deux militants sont arrêtés : Romolo Jacopini e Quirino Sbardella.

Les autorités organisent des blocs de contrôles permanents aux principales voies d'accès à la ville. Néanmoins une mission de l'OSS dotée de moyens de télécommunications arrive depuis Pesaro.

7 décembre
  • Les partisans organisent des sabotages en dissĂ©minant des clous Ă  quatre pointes : Appia, Strada statale 207 Nettunense et via Ardeatina.
8 décembre
  • Appio-Latino et Pantano Borghese : les partisans attaquent une remise occupĂ©e par les troupes allemandes via Albalonga (quartier Appio-Latino) et incendient les vĂ©hicules. Les clous Ă  quatre pointes ont pour effet le blocage des colonnes allemandes qui sont attaquĂ©es par les chasseurs-bombardiers alliĂ©s grâce aux informations transmises par voie radio.
  • Une colonne allemande est bloquĂ©es via Casilina Ă  Pantano Borghese et attaquĂ©e par les partisans et finalement dĂ©truite par l'aviation alliĂ©e.
12 décembre
  • Le Fronte Militare Clandestino au Poligrafico dello Stato, piazza Verdi, prend possession de papier filigrane qui permet l'impression d'environ 500 000 fausses cartes de rationnement. Les boulangers reçoivent l'ordre de fabriquer le pain un jour sur deux.
  • Un milicien fasciste, blessĂ© par les partisans quelques jours auparavant, meurt Ă  l'hĂ´pital San Giovanni.
17 décembre
18 décembre
  • Action des partisans :
    • Contre la trattoria Antonelli 101, via Fabio Massimo (rione Prati), frĂ©quentĂ©e par soldats allemands et fascistes : Dix morts et nombreux blessĂ©s.
    • Sortie du cinema Barberini, piazza del Tritone : huit militaire allemands tuĂ©s et nombreux blessĂ©s.
19 décembre
  • Via Veneto : Un groupe du GAP (Maria Teresa Regard, Ernesto Borghesi, Franco Calamandrei, Antonello Trombadori), dĂ©posent trois engins explosifs sur les appuis de fenĂŞtre de l'Albergo Flora, siège du Tribunal militaire allemand. Deux engins explosent en ravageant le rez-de-chaussĂ©e faisant des victimes dont le nombre est cachĂ© par les allemands.
20 décembre
  • Attaque de groupes du GAP au siège du commandement militaire allemand Corso d'Italia.
  • Les partisans des Brigate Garibaldi et du Fronte Militare Clandestino opèrent Ă  Albano, Genzano et Marino et attaquent Ă  l'explosif les lignes ferroviaires Rome-Formia et Rome-Cassino, servant Ă  approvisionner les forces de la Ligne Gustav.
  • La destruction du pont Setteluci au passage d'un train sur la ligne Cassino provoque la mort de 400 militaires se rendant au front.
  • Entre Colonna et San Cesareo, une mine fait sauter un train chargĂ© de munitions et d'armes.
21 décembre
  • Le commandement allemand de Rome interdit l'usage de la bicyclette, moyen de locomotion utilisĂ© par les partisans, entre 17 h et la matinĂ©e.
22 décembre
Interdiction de changer de domicile, sans autorisation.
Carla Capponi
24 décembre
  • Échanges de coups de feu entre militaires allemands et partisans via di Porta Castello, (rione Prati), près de Castel Sant'Angelo et via della Conciliazione.
  • Mario Fiorentini, partisan du GAP lance Ă  bicyclette un engin explosif Ă  l'entrĂ©e de la prison de Regina Coeli pendant le changement de garde de la part de militaires allemands : huit militaires sont tuĂ©s et nombreux blessĂ©s.
  • L'utilisation de la bicyclette est interdit aux civils.
30 décembre
  • La centrale Ă©lectrique du « piazzale » de la gare Termini est dĂ©truites par les partisans.
  • le commandement militaire de la RĂ©sistance annonce qu'au cours du mois de dĂ©cembre les formations partisanes actives Ă  Rome ont tuĂ© 17 militaires allemands.

Janvier 1944

2 janvier
  • Via delle Terme une colonne motorisĂ©e allemande est attaquĂ©e Ă  l'aide de bombes incendiaires.
3 janvier
  • Des engins explosifs font sauter des wagons dans la gare de San Lorenzo.
4 janvier
  • le curĂ© Don Giuseppe Morosini et le lieutenant Marcello Bucchi sont arrĂŞtĂ©s sur dĂ©nonciation d'un infiltrĂ©.

Marcello Buchi sera exécuté aux fosses Ardeatines le 24 mars 1944, tandis que Morosini sera fusillé le 3 avril 1944[38].

Écriture de propagande fasciste sur les murs d'une maison romaine détruite par un bombardement allié en 1944
15 janvier
  • Des avions alliĂ©s bombardent les quartiers Centocelle, CinecittĂ  et Quadraro.
17 janvier
  • les gĂ©nĂ©raux Sabato Martelli et Roberto Lord qui dirigent le Polverificio Stacchini de Colleferro demandant aux Allemands la libĂ©ration du propriĂ©taire de la fabrique suspectĂ© de fournir les partisans en poudre. Ils sont arrĂŞtĂ©s et seront fusillĂ©s fosses Ardeatines.
19 janvier
  • Le quartier Quadraro est Ă  nouveau bombardĂ© par les AlliĂ©s.
20 janvier
  • Franco Sabelli, un infiltrĂ© de la Gestapo arrĂŞte le jeune Luigi Selva du parti d'Action, qui sera abattu dans sa tentative de fuite.
21 janvier
  • Bombardements alliĂ©s, destruction d'habitations et morts de civils Ă  Borgata Gordiani, Casal Bertone, Maranella, Tor Pignattara, Centocelle.
  • Des vĂ©hicules allemands sont dĂ©truits dans un garage par les partisans.
22 janvier
  • DĂ©barquement alliĂ© Ă  Anzio et Nettuno. Les Allemands, d'abord surpris organisent leur dĂ©fense.
24 janvier
  • Via del Tritone, via Francesco Crispi et via Barberini : Des colonnes allemandes motorisĂ©es sont attaquĂ©es par les brigades partisanes.
  • Maria Teresa Regard, membre des GAP, dĂ©pose une bombe dans le lieu de restauration des soldats allemands Ă  gare Termini. L'explosion fait 20 morts et de nombreux blessĂ©s.
  • Évasion de la prison de Regina Coeli, grâce Ă  de faux documents de sortie, de Sandro Pertini, Giuseppe Saragat et autres membres de la rĂ©sistance.
25 janvier
  • Le colonel Giuseppe Cordero Lanza di Montezemolo, du Fronte Clandestino Militare, est arrĂŞtĂ© avec le diplomate Filippo De Grenet et le gĂ©nĂ©ral Quirino Armellini.
  • La Gestapo, sur information d'un infiltrĂ© dans Bandiera Rossa arrĂŞte Aladino Govoni, Unico Guidoni, Uccio Pisino, Ezio Lombardi, Tigrino Sabatini qui seront fusillĂ©s le 24 mars 1944 aux fosses Ardeatines.
26 janvier
  • Giuseppe Celani, fonctionnaire de l'Annona, ayant organisĂ© la falsification des cartes de rationnement est arrĂŞtĂ©.
28 janvier
  • Piazza dei Mirti, un militaire fasciste de la police ferroviaire est tuĂ©.
29 janvier
  • Le curĂ© Don Pietro Pappagallo et le lieutenant Roberto Rendina, dĂ©noncĂ©s, sont arrĂŞtĂ©s par la Gestapo pour avoir favorisĂ© la fuite de prisonniers italiens et alliĂ©s et de protĂ©ger les juifs en leur fournissant de faux documents. Ils seront fusillĂ©s aux fosses Ardeatines, ainsi que Gioacchino Gesmundo le rĂ©dacteur du journal clandestin L'UnitĂ  qui fournissait aux partisans des armes et des clous Ă  quatre pointes.
  • Lors d'une manifestation antifasciste de lycĂ©ens et d'universitaires, l'Ă©tudiant Massimo Gizzio est tuĂ© par les fascistes du groupe « Onore e Combattimento ».
30 janvier
  • Lors d'une action du groupe GAP Ă  Torpignattara (it) le chef fasciste du rione Amedeo Di Giacomo est tuĂ©.
31 janvier :
  • Coup de filet via Nazionale : 2 000 hommes sont rĂ©quisitionnĂ©s afin de construire des Ă©difices dĂ©fensifs sur le front d'Anzio et pour effectuer le travail obligatoire en Allemagne.
  • Une colonne allemande est attaquĂ©e via dell'Impero.
  • Ă€ Rome le couvre-feu dĂ©bute Ă  18 h et les magasins fermĂ©s Ă  16 h.

FĂ©vrier 1944

1er février
  • La Gestapo dĂ©couvre le dĂ©pĂ´t d'armes des GAP Centrali via Giulia, arrĂŞtant Giorgio Labò qui sera fusillĂ© Ă  Forte Bravetta et Gianfranco Mattei qui se pendra dans sa cellule dans la nuit du 6 au 7 fĂ©vrier.
2 février
  • Via Giulia : Antonello Trombadori commandant des GAP centrali est arrĂŞtĂ© mais non identifiĂ©.
3 février
  • pendant la nuit du au 4 fĂ©vrier, Pietro Koch pĂ©nètre dans la Basilique San Paolo fuori le mura et arrĂŞte 67 rĂ©fugiĂ©s.
  • Une auto colonne allemande est attaquĂ©e Ă  Centocelle.
5 février
  • Leone Ginzburg, meurt Ă  Regina Coeli des suites des tortures subies.
7 février
  • Un camion allemand est fait exploser via Carlo Alberto.
  • Nouvel attentat Stazione Termini au point de restauration allemand faisant de nombreux mort et blessĂ©.
10 février
  • Bombardement alliĂ© Ă  Castel Gandolfo. La rĂ©sidence du pape est endommagĂ©e.
12 et 14 février
  • Bombardements alliĂ©s sur le centre et la pĂ©riphĂ©rie de Rome.
15 février
  • Bombardement alliĂ© Ă  Montecassino.
  • Romualdo Chiesa, dirigeant de Cristiano Sociali (it) torturĂ© via Tasso est rendu aveugle et mourra aux fosses Ardeatines.
16 et 17 février
  • Les bombardements alliĂ©s continuent sur la peripherie de Rome et au centres Ă  Trastevere.
18 février
  • Attentat manquĂ© du GAP contre Giuseppe Pizzirani secrĂ©taire des fascistes romains.
  • Ă€ la gare Ostiense, les partisans font sauter un wagon de munitions d'un convoi pour Cassino.
  • Peine de mort pour tous ceux refusent de rejoindre les forces de la RSI.
23 février
  • Armando Stampacchia, chef de la police fasciste du Quadraro (it) Ă©chappe Ă  un premier attentat mais sera tuĂ© dans un autre du 25 fĂ©vrier.
27 février
  • Les partisans font sauter un camion de munitions viale Africa.

Mars 1944

1er mars
  • Pilo Albertelli est arrĂŞtĂ© et sera fusillĂ© aux Fosses Ardeatines.
3 mars
  • Bombardement alliĂ© des quartiers Tiburtino et Ostiense : 600 morts et un millier de blessĂ©s.
  • Devant la caserne viale Giulio Cesare, des familiers de personnes arrĂŞtĂ©es Ă  la suite d'une rafle pour ĂŞtre dĂ©portĂ©s demandent leur libĂ©ration. Un prisonnier tente de fuir par une fenĂŞtre, mais est abattu. Teresa Gullace, enceinte de son sixième enfant cherchant Ă  passer un paquet de nourriture Ă  son mari est abattue par un soldat allemand. Au cours de l'après-midi, un groupe du GAP tente d'attaquer de la caserne.
7-10 mars
  • Les actions partisanes s'intensifient : destruction de vĂ©hicules et de convois militaires allemands.
  • Attaque d'un dĂ©filĂ© de fascistes.
12 mars
  • Après le discours du pape Pie XII, des jeunes catholiques manifestent place Saint-Pierre de Rome contre la guerre et les nazis fascistes. Les jeunes sont incitĂ©s Ă  rejoindre la rĂ©sistance par le père Don Paolo Pecoraro qui est arrĂŞtĂ©.
13-18 mars
  • Lies bombardements alliĂ©s s'intensifient sur la capitale.
17 mars
  • Le lieutenant Maurizio Giglio, agent de l'OSS, est dĂ©masquĂ© et arrĂŞtĂ© par la bande de Pietro Koch. Il est torturĂ© via Tasso et sera fusillĂ© aux fosses Ardeatines.
Photo prise Ă  la suite de l'attentat de Via Rasella
23 mars
  • Le groupe GAP Centrali sous le commandement de Carlo Salinari (Spartaco) et Franco Calamandrei (Cola) perpètrent l'attentat attentat de Via Rasella pendant le passage d'une compagnie du Ier bataillon du RĂ©giment Polizei SS Bozen, composĂ©e de 156 hommes. 32 soldats sont tuĂ©s et 110 blessĂ©s.
24 mars
  • Kappler en reprĂ©sailles Ă  l'attaque via Rasella sur ordre d ' Adolf Hitler fait fusiller les otages dans les caves de pouzzolane aux Fosses Ardeatines : 335 personnes sont exĂ©cutĂ©es (partisans, civils objets de rafles, 75 juifs.
25-31 mars
  • Affrontements entre partisans et fascistes piazza Santa Maria Maggiore, via Orvieto et au Quarticciolo.

Avril 1944

1er avril
  • La diminution de la ration du pain qui de 150 g est portĂ©e Ă  100 g soulève des protestations des mères de famille au quartier Appio.
3 avril
  • Pino Gracceva, chef des Brigate Matteotti, le reprĂ©sentant du CLN de Rome, le socialiste Giuliano Vassalli sont arrĂŞtĂ©s Ă  Rome. Il en est de mĂŞme d'Amerigo Mei chef partisan dans les monts LĂ©pins, surpris Ă  Rome en train de se procurer des armes.
  • Actions de groupes du Gap au Cirque Maximus oĂą sont dĂ©truits des vĂ©hicules allemands, Ă  Torretta, oĂą sont tuĂ©s trois parachutistes allemands, Ă  Quarto Miglio (it) oĂą une autocolonne allemande.
  • Le siège du « fascio » Ă  San Lorenzo est dĂ©vastĂ©e.
6 avril
  • Un camion chargĂ© de pain est escortĂ© par des miliciens fascistes est pris d'assaut Ă  Borgo Pio par la foule affamĂ©e qui tue un milicien.
  • Ă€ Tiburtino III, des femmes tentent de s'introduire dans un dĂ©pĂ´t de gruaux. Caterina Martinelli, une mère de six enfants est tuĂ©e.
Stèle à la mémoire des femmes de Portuense au Pont de l'Industrie (1997)
7 avril
  • Près du quartier Portuense un groupe de femmes tente d'investir le moulin Tesei afin de prendre du pain rĂ©servĂ© aux troupes allemandes qui interviennent et fusillent dix femmes sur place.
10 avril
  • Le « gobbo del Quarticciolo », Giuseppe Albano tue dans un restaurant de CinecittĂ  trois soldats allemands.
13 avril
  • Bruno Buozzi, un syndicaliste est arrĂŞtĂ© et emprisonnĂ© Ă  Via Tasso. Il sera tuĂ© le 4 juin Ă  La Storta dalla par la Gestapo.
16 avril
  • Manifestation d'Ă©tudiants près de la basilique Santa Maria Maggiore après une messe en mĂ©moire de trois professeurs probablement assassinĂ©s.

Un parachutiste de la Nembo voulant arrêter un étudiant est tué par un membre du GAP présent en protection des étudiants.

  • Des membres du groupe partisan Castelli Romani sont arrĂŞtĂ©s Ă  Rome.
17 avril
Vers 4 h, Kappler donne le signal du « Unternehmen Walfisch » (Operazione Balena), bloquant Porta Furba toutes les voies donnant accès au quartier Quadraro centre opĂ©rationnel de groupes partisans. 2 000 personnes sont arrĂŞtĂ©es, groupĂ©es Ă  CinecittĂ  et dĂ©portĂ©es dans les camps de travail en Allemagne.
29 avril
  • Le membre du GAP Gugliemo Blasi est arrĂŞtĂ© pour vol et en possession de documents allemands falsifiĂ©s. Pour sauver sa vie, il trahit et devient collaborateur de la bande Koch.

Mai 1944

1er mai
  • Le comitĂ© des partis antifascistes proclame une grève gĂ©nĂ©rale qui est un Ă©chec : Drapeaux rouges sur les façades de nombreux palais.
5 mai
  • Bonomi est confirmĂ© prĂ©sident du CLN centrale qui dĂ©cide de collaborer avec le second gouvernement Badoglio, Ă©tabli Ă  Salerne le 24 avril.

La question institutionnelle (monarchie ou république) est renvoyée à l'après guerre.

Ruines de Montecassino
10 mai
  • Le gĂ©nĂ©ral Karl Wolff, chef des SS en Italie, demande et obtient un entretien secret avec le pape Pie XII.
  • Le but officiel est d'Ă©viter des combats de guĂ©rilla dans Rome Ă  l'arrivĂ©e des alliĂ©s Ă  Rome comme ordonnĂ© par Hitler e Mussolini et d'Ă©viter destructions et morts.
  • Kesselring est disposĂ© Ă  se retirer de Rome si le CLN, par l'intermĂ©diaire du Pape garantit d'Ă©viter une insurrection populaire.
  • Le vrai motif de cette rencontre de Wolff et du Pape serait d'engager des entretiens de paix en Suisse avec les amĂ©ricains.
  • Ă€ la suite de ces tractations, le socialiste Giuliano Vassalli retenu et torturĂ© Via Tasso est libĂ©rĂ©.
  • Le Fronte Clandestino est affaibli Ă  la suite de l'arrestation de divers membres par la Gestapo du 16 au 23 mai.
18 mai
25 mai
  • Bombardements alliĂ©s sur Rome jusqu'au 29 mai.

Juin 1944

3 juin

Les allemands quittent Rome, renonçant à résister aux troupes alliées qui a déjà investi la zone des Castelli Romani mais en continuant à fusiller les membres partisans capturés à Forte Bravetta. Le CLN estime inutile toute tentative d'insurrection populaire.

4 juin
  • les premiers Ă©lĂ©ments de l'armĂ©e alliĂ©e composĂ©s de canadiens et de membres de Bandiera Rossa entrent dans Rome par la via Casilina.
  • Un autocar allemand transportant 14 prisonniers provenant de via Tasso et se dirigeant vers le Nord tombe en panne. Tous les prisonniers sont fusillĂ©s Ă  La Storta, sur la via Cassia.
5 juin
  • Un adolescent Ugo Forno et six partisans empĂŞchent les allemands de faire sauter le pont Salario sur le fleuve Aniene, mais il est tuĂ© avec un de ses compagnons.
  • Le gĂ©nĂ©ral Roberto Bencivenga, rĂ©fugiĂ© avec les membres du CLN au Vatican est dĂ©signĂ© commandant militaire et civil de Rome.
  • Umberto II de Savoie est nommĂ© par le roi Victor - Emmanuel III, lieutenant du Royaume accepte les dĂ©missions du gouvernement Badoglio.
  • Le nouveau gouvernement retournĂ© Ă  Rome est prĂ©sidĂ© par Ivanoe Bonomi, prĂ©sident du CLN avec la participation des six partis politiques qui font partie du ComitĂ© de LibĂ©ration.

Distinctions

  • : 2 MĂ©dailles d'or Ă  la valeur civile

Articles connexes

Filmographie

Rome ville ouverte

La période historique a été mise en scène par Roberto Rossellini dans le film « Rome, ville ouverte » qui décrit en forme romancée le morts violentes de Teresa Gullace et de Don Giuseppe Morosini, interprétés par Anna Magnani et Aldo Fabrizi.

Sources

Notes et références

  1. (it) « Cronologia Resistenza romana », sur resistenzaitaliana.it
  2. Actes du procès. Tribunal militaire britannique de Trieste, 1946-1947.
  3. (it) Umberto Gentiloni Silveri et Maddalena Carli, Bombardare Roma - Gli Alleati e la « città aperta » (1940-1944), Biblioteca storica, Bologna, (ISBN 978-88-15-11546-1), p. 13.
  4. (it) Roma occupata 1943-1944. Itinerari, storia, immagini, Il Saggiatore,
  5. (it) Ruggero Zangrandi, 1943 : 25 luglio-8 settembre, Milan, Feltrinelli, , p. 486-487
  6. Zangrandi 1964, p. 480 et suivantes
  7. Résumé de notice statistique publié en : Albo d'oro dei caduti nella difesa di Roma del settembre 1943, a cura dell'Associazione fra i Romani, Roma, 1968, pag. 79
  8. (it) « La « Svolta di Salerno » di Secchia », sur Resistenze.org
  9. (it) Alberto Berzoni, Attentato e rappresaglia. Il PCI e via Rasella
  10. (it) Marisa Musu et Ennio Polito, Roma ribelle. La resistenza nella capitale. 1943-1944, Milan, Teti Editore, , p. 91
  11. (it) Robert Katz, Roma CittĂ  Aperta. Settembre 1943-Giugno 1944, Milan, Il Saggiatore, , p. 130
  12. Katz 2004, p. 140
  13. Katz 2004, p. 429
  14. Stèle commémorative in Largo 16 octobre 1943 (Portique d'Octavia)
  15. (it) Adriano Ossicini, Un’isola sul Tevere, Rome, Editori Riuniti, , p. 203
  16. (it) « Ebrei rifugiati nelle case religiose maschili di Roma » [archive du ], sur floscarmeli.org
  17. (it) « Ebrei rifugiati nelle case religiose femminili di Roma » [archive du ], sur floscarmeli.org
  18. (it) Giuliano Vassalli et Massimo Severo Giannini, Quando liberammo Pertini e Saragat dal carcere nazista, Patria Indipendente, Pubblicazione ANPI (lire en ligne)
  19. (it) Davide Conti (cur.), Le brigate Matteotti a Roma e nel Lazio, Rome, Edizioni Odradek, (ISBN 88-86973-75-6) - (it) « Recensione dell'ANPI », sur Anpi.it
  20. (it) « Marcella Monaco - I protagonisti della Resistenza a Rome », sur Liceaocavour.it
  21. (it) « Les modalités de l'attaque Via Rasella », sur Controappuntoblog.org
  22. (it) « Parla Mario Fiorentini », sur Il messaggero.it
  23. (it) Alessandro Portelli, L'ordine è già stato eseguito, Rome, Donzelli editore, , p. 13
  24. La réunion a débuté le 24 juillet à 17 h 15 le vote a eu lieu à 2 h 30 du 25 juillet. Il n'existe aucun compte rendu de la séance
  25. (it) Giovanni Di Capua, Il biennio cruciale (luglio 1943-giugno 1945) : l'Italia di Charles Poletti, Soveria Mannelli, Rubbettino Editore srl, , 458 p. (ISBN 88-498-1202-7, lire en ligne)
  26. (it) Roberto Roggero, Oneri e onori : le veritĂ  militari e politiche della guerra di liberazione in Italia, Milan, Greco & Greco Editori, , 714 p. (ISBN 88-7980-417-0, lire en ligne), p. 380
  27. (it) Giovanni Cerchia, Giorgio Amendola : un comunista nazionale : dall'infanzia alla guerra partigiana, 1907-1945, Soveria Mannelli, Rubbettino Editore, , 426 p. (ISBN 88-498-0904-2, lire en ligne), p. 381
  28. Cerchia 2004, p. 381
  29. Di Capua 2005, p. 416
  30. (it) R. De Felice, Il Rosso e il Nero, Baldini & Castoldi, , p. 31
  31. (it) Ruggero Zangrandi, L'Italia tradita, Mursia,
  32. (it) « Notices historique sur le 8 septembre à Rome », sur Comune.roma.it
  33. Le nom est issu de celui du journal du Mouvement communiste d'Italie regroupant des socialistes, communistes, catholiques, républicains et apolitiques.
  34. Pour son activité clandestine, monseigneur O'Flaherty a été surnommé « the Pimpernel of the Vatican », (Le mouron rouge du Vatican)
  35. (it) Italo Tibaldi, Compagni di viaggio. Dall'Italia ai lager Nazisti i trasporti dei deportati 1943-1945, Milan, Consiglio regionale del Piemonte, ANED, Franco Angeli, , p. 36-37.
  36. Ferola sera arrêté le 19 mars 1944 par la bande fasciste de Pietro Koch, et fera partie des victimes de Fosses Ardéatines.
  37. (it) « Italia libera » [archive du ], sur Insmli.it
  38. (it) Virgilio Reali, Vicende di guerra. Don Giuseppe Morosini e la resistenza, Rome, Anpi,

Bibliographie

  • (it) Giovanni Di Capua, Il biennio cruciale (luglio 1943-giugno 1945) : l'Italia di Charles Poletti, Soveria Mannelli, Rubbettino Editore srl, , 458 p. (ISBN 88-498-1202-7, lire en ligne).
  • (it) Arrigo Petacco, La seconda guerra mondiale, (6 volumes), Rome, Armando Curcio Editore,
  • (it) Cesare De Simone, Venti angeli sopra Roma. I bombardamenti aerei sulla CittĂ  Eterna (19 luglio 1943 e 13 agosto 1943), Milan, Mursia Editore, .
  • (it) Umberto Gentiloni Silveri et Maddalena Carli, Bombardare Roma. Gli Alleati e la « CittĂ  aperta » (1940-1944), Bologne, Il Mulino, , 297 p. (ISBN 978-88-15-11546-1).
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  • (it) Alfredo Sanzi, Il generale Carboni e la difesa di Roma visti ad occhio nudo, Vogliotti, .
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