Pietro Koch
Pietro Koch (né le à Bénévent et mort le à Rome) est un militaire italien et leader de la « Banda Koch » un groupe connu pour son activité anti-partisane dans la République de Salò.
Naissance |
Bénévent |
---|---|
Décès |
Rome |
Nationalité | italien |
Profession |
Militaire fasciste |
Activité principale |
leader de la « Banda Koch |
Biographie
Pietro Koch est le fils d'un officier de la Marine impériale allemande[1]. Il sert comme lieutenant dans les Grenadiers ; très impopulaire auprès de ses compagnons d'armes il est renvoyé de l'armée en 1939 pour avoir insulté un officier supérieur.
Rappelé sous les armes à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il sert jusqu'à l'armistice de Cassibile du 8 septembre 1943, après quoi, il s'installe à Florence[1].
À la création de la République sociale italienne, il s'installe dans le nord de l'Italie et rejoint le « Service spécial de la police républicaine» dirigé par Tullio Tamburini[1].
En , il forme la dite « Banda Koch », une équipe spéciale chargée à Rome de traquer les partisans et de les livrer aux Allemands[1]. Protégé par Herbert Kappler, Koch a toute liberté pour utiliser tous les moyens, le terme « Banda Koch » devenant synonyme de cruauté et de violence.
Koch possède ses propres prisons et chambres de torture et après la prise de Rome par les alliés, il continue son activité à Florence, puis à Milan. Craint même par Benito Mussolini pour sa violence extrême, celui-ci mandate en Renzo Montagna afin de l'arrêter[1].
Le 17 décembre 1944, il est arrêté et enfermé dans la prison de San Vittore.
Pendant l’insurrection de Milan du 25 avril 1945, Koch s'évade et fuit à Florence, mais le il est arrêté avec sa compagne Tamara Cerri. Jugé, il est reconnu coupable de six chefs d'accusation devant la Haute Cour et condamné à mort[1].
Il est exécuté à Rome à Forte Bravetta le à l'âge de 26 ans.
Luchino Visconti a filmé le procès (où il a lui-même témoigné), puis le lendemain, l'exécution de l'ex-préfet fasciste, Pietro Caruso, ainsi que celui de Pietro Koch, le bourreau de la Pensione Jaccarino, où la Gestapo torturait et où Visconti avait séjourné douze jours. La séquence a été intégré dans le film Jours de gloire.
Bibliographie
- Giovanni Memo, La banda Koch a Milano. Tra i reclusi di Villa Trieste, Tipografia Editoriale Luigi Memo, Milan, 1945 link a pdf
- Pietro Secchia et Filippo Frassati, Storia della Resistenza, la guerra di Liberazione in Italia 1943-45, 2 vol., Rome, Editori Riuniti, 1965
- Massimiliano Griner, La «banda Koch». Il reparto speciale di polizia 1943-44, Turin, Bollati Boringhieri, 2000 (ISBN 8833912833)
- Gianni Oliva, L'ombra nera, Le stragi nazifasciste che non ricordiamo piĂą, Milano, Arnoldo Mondadori Editore, 2007 (ISBN 9788804580874)
- Andrea Jelardi, Sanniti nel ventennio tra fascismo e antifascismo, Bénévent, Realtà Sannita 2006
- Diego Meldi, La Repubblica di Salò, Santarcangelo di Romagna, Casini Editore, 2008 (ISBN 978-88-6410-001-2)
- Emilio Zucchi, Le midolla del male, Bagno a Ripoli, Passigli Editori, 2010 (ISBN 9788836812387)
- Zara Algardi, Furor di popolo, Padoue, Edizioni di Ar, 2012.
- Philip Rees, Biographical Dictionary of the Extreme Right Since 1890, 1990, p. 212
Notes et références
- (en) Philip Rees, Biographical Dictionary of the Extreme Right Since 1890, , p. 212
Liens externes
- (it) « Paolo Deotto - Il torturatore fascista che terrorizzò Milano » [archive du ], sur Storiain.net (consulté le )