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Puimoisson

Puimoisson est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Puimoisson
Puimoisson
Le village
Blason de Puimoisson
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Fabien Bonino
2020-2026
Code postal 04410
Code commune 04157
DĂ©mographie
Gentilé Puimoissonnais
Population
municipale
683 hab. (2020 en diminution de 7,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 51′ 49″ nord, 6° 07′ 40″ est
Altitude Min. 567 m
Max. 781 m
Superficie 35,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Riez
Législatives Première circonscription
Localisation
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Puimoisson
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Puimoisson
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Puimoisson
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Puimoisson
Liens
Site web puimoisson.jimdo.com/

    Le nom de ses habitants est Puimoissonnais[1].

    GĂ©ographie

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Puimoisson et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Le village est situé sur le plateau de Valensole, à 698 m d’altitude[2]. Plusieurs rues du village sont en escalier. La place centrale s'étend sur un hectare, et est ombragée de micocouliers. La commune est membre du Parc naturel régional du Verdon.

    Hydrographie

    Puimoisson est arrosé par l'Auvestre[3], qui se jette dans le Colostre, à Riez[4].

    Environnement

    La commune compte 1 200 ha de bois et forĂŞts[1].

    Lignes intercommunales
    • Puimoisson est reliĂ©e par deux lignes intercommunales du rĂ©seau Trans'Agglo[5] :
    Ligne Tracé
    132Puimoisson ↔ Riez ↔ Allemagne-en-Provence ↔ Saint-Martin-de-Brômes ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Manosque
    135Puimoisson ↔ Roumoules ↔ Riez (Transport à la demande)
    Ligne Tracé
    D2Riez ↔ Puimoisson ↔ Bras-d'Asse ↔ Estoublon ↔ Mézel ↔ Châteauredon ↔ Digne-les-Bains
    Lignes scolaires

    Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez ainsi que les lycées et collèges de Manosque. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, une autre a été rajoutée.

    Ligne Tracé
    141 SValensole ↔ Brunet ↔ Puimoisson ↔ Riez

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Puimoisson est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune de Puimoisson est également exposée à trois autres risques naturels[7] :

    • feu de forĂŞt ;
    • inondation ;
    • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernĂ©e par un alĂ©a moyen Ă  fort[8].

    La commune de Puimoisson est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9]. La départementale RD 953 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[9] et le Dicrim n’existe pas non plus[11].

    La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle : en 1987 pour un effondrement de terrain, et en 2001 pour des inondations et des coulées de boue[7].

    Toponymie

    Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1093 (Podium Muxone), semble issu du bas-latin podium, désignant une colline, et d’un nom propre romain, Muscio[12], ce qui en ferait la « colline de Muscio » ou la « colline du domaine de Muscio »[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Puimoisson est une commune rurale[Note 1] - [14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,8 %), forêts (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones urbanisées (1,3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Histoire

    Le sol de Puimoisson a livré plusieurs vestiges de l’époque gallo-romaine : une nécropole au Pas de Laval[21], une villa romaine au pas de Saint-Jacques.

    Une motte castrale est construite au XIe siècle sur la colline Notre-Dame[22], mais la localité n’apparaît pour la première fois dans les chartes qu'en 1093 (Pogium muxonis)[23].

    En échangeant avec l’abbaye Saint-Thiers de Saou une église proche de Valence contre le prieuré Saint-Apollinaire, en 1233, il devient seul seigneur de Puimoisson[24]. Il se délivre des droits d’albergue, de cavalcade et des questes en les rachetant au comte, qui ne conserve que les droits de justice[23]. L’abbaye de Lérins était propriétaire d’un sixième des terres de la commune mais ne percevait aucun droit seigneurial ni d’église[23]. La communauté relevait de la viguerie de Moustiers[23].

    Durant les guerres de Religion, la ville est attaquée par les protestants en 1574[25] ; au printemps 1585, ce sont les ligueurs qui tentent un coup de main sur la ville, sans succès[26].

    Les Hospitaliers

    Le village passe progressivement sous la coupe des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Au XIe siècle, l’ordre reçoit en don d’Augier, évêque de Riez, l’église paroissiale Saint-Michel, et en perçoit les revenus[23] - [27]. Le comte de Provence leur fait don de la seigneurie, d’abord partielle en 1150, puis complète en 1231[27]. L’ordre construit une commanderie[23] accolée à l’église paroissiale[27].

    Révolution française

    La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant [28]. Elle comptait 276 adhérents en 1793, soit les trois quarts de la population masculine[29] et se nommait Société révolutionnaire[30].

    Le prieuré Saint-Apollinaire est vendu comme bien national et transformé en ferme[23]. Le château de l’ordre de Malte, qui comptait huit tours, est lui aussi vendu aux enchères, puis démoli, créant une vaste place en ville[31]. Enfin, Puimoisson est brièvement chef-lieu du canton de Puimoisson pendant la Révolution, avant d’être rattaché à celui de Riez[32].

    Époque contemporaine

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 18 habitants de Puimoisson sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[33].

    Comme de nombreuses communes du département, Puimoisson se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[34]. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[35]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[36].

    Un siècle après la résistance de 1851, la Libération de Puimoisson est marquée par le passage d’une colonne de la 36e division d’infanterie (US), le matin du , venant de Riez et se dirigeant sur Digne[37].

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Puimoisson. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[38].

    HĂ©raldique

    Blason de Puimoisson Blason
    De gueules à une croix écartelée d'argent et de sinople[39].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Puimoisson fait partie :

    Municipalité

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 Henri de Saint-LĂ©on[40]
    avant 2005 mars 2008 Jean Chignola
    mars 2008 2014 Robert Biglia[41]
    avril 2014 2020 Philippe Coste[42] SE Retraité Fonction publique
    avril 2020 2026 Fabien Bonino[43] SE Collaborateur de la députée Delphine Bagarry[44]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[45] :

    • total des produits de fonctionnement : 527 000 â‚¬, soit 687 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 494 000 â‚¬, soit 644 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 90 000 â‚¬, soit 118 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 66 000 â‚¬, soit 87 â‚¬ par habitant.
    • endettement : 138 000 â‚¬, soit 180 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 5,91 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 15,74 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 67,82 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Enseignement

    La commune est dotée d’une école primaire[46].

    Environnement et recyclage

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

    DĂ©mographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].

    En 2020, la commune comptait 683 habitants[Note 2], en diminution de 7,95 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    4121 5271 6001 3861 3031 3571 3121 1781 185
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    1 1611 1141 1641 1641 1601 0501 041975908
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    903802790792664625600560583
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    522473508491511511551647660
    2009 2014 2019 2020 - - - - -
    720742691683-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee Ă  partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L’histoire démographique de Puimoisson est marquée par une période d’« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1800 à 1836. Elle est suivie d’un mouvement de diminution de longue durée : la Première Guerre mondiale fait passer la commune sous la barre des 50 % de la population de 1836[50], le mouvement de baisse se poursuivant jusqu’aux années 1970. Si la population s’est remis à croître depuis, elle reste en dessous du niveau de 1911.

    Évolution démographique avant 1765
    1471
    79 feux

    Économie

    Agriculture Ă  Puimoisson.

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 274 personnes, dont 27 chômeurs[51] (39 fin 2011[52]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (67 %)[53] et travaillent majoritairement hors de la commune (63 %)[53]. Le secteur tertiaire est le principal employeur de la commune.

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 33 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et trois emplois salariés[54].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquĂŞte Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 28 en 2010. Il Ă©tait de 30 en 2000[55], de 50 en 1988[56]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournĂ©s vers les grandes cultures (19 exploitations), les cultures permanentes (arbres fruitiers, olivier, plantes aromatiques) en concernant cinq autres. L’élevage ovin et la polyculture occupent les autres exploitants[55]. De 1988 Ă  2000, la surface agricole utilisĂ©e (SAU) connaĂ®t un retrait marquĂ©, passant de 2 350 Ă  2 015 ha[56], avant de connaĂ®tre un mouvement inverse lors de la dernière dĂ©cennie, Ă  2 122 ha[55].

    Une coopérative céréalière est construite en 1984[57]. La distillerie de la lavande, qui vend sa production dans une boutique, dépend elle aussi d’une coopérative[58].

    La culture de l’olivier est pratiquĂ©e dans la commune depuis des siècles, tout en Ă©tant limitĂ©e Ă  certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet Ă  la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement ĂŞtre exploitĂ© au-delĂ  des 650 mètres : Ă  Puimoisson, il s’agit des versants bien exposĂ©s des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Puimoisson occupait plus d’une dizaine d’hectares au dĂ©but du XIXe siècle. Actuellement, elle a rĂ©gressĂ© mais reste relativement importante (entre 1000 et 3500 pieds exploitĂ©s)[59]. L’huile produite Ă  partir des olives rĂ©coltĂ©es dans la commune bĂ©nĂ©ficie de l’appellation d'origine contrĂ´lĂ©e (AOC) huile d’olive de Provence[60].

    Artisanat et industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 20 établissements, employant 20 salariés[54].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 42 établissements (avec 12 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les huit établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 46 personnes[54].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[61], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[62]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[68] : au nombre de 135, elles représentent un quart des logements. Parmi les résidences secondaires, XX possèdent plus d’un logement[66] - [69].

    Lieux et monuments

    Maison Ă  pigeonnier

    Il subsiste deux portes de l’enceinte médiévale, l’une avec deux arcs et une voûte en arc brisé, des XIIIe et XIVe siècles, l’autre avec un arc brisé à l’extérieur, et une voûte en berceau, du XVe siècle[70].

    • Château du Pas-de-Laval,
    • Commanderie des Hospitaliers[71],
    • Chapelle Notre-Dame de Bellevue.

    Église Saint-Michel

    L’église Saint-Michel

    L’église paroissiale, placée sous le vocable de Saint-Michel, est de style gothique, son portail relevant du gothique flamboyant[72], construite au XVIe siècle. L’ornementation de l’arc triomphal (chevrons et esses) date de l’époque de construction[73]. Le clocher est construit en 1741[27], Datée des XIVe et XVe siècles[74] elle est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

    Oratoire Saint-Michel

    L’oratoire Saint-Michel, au sommet du Pas-de-Laval, est construit après l’épidémie de peste de 1631 (ou les épidémies de 1650 et 1720, selon les sources[27]). Il a été déplacé en 1797[75] - [27] et restauré en 1930[27].

    Chapelle Notre-Dame de Bellevue

    La chapelle Notre-Dame de Bellevue ou de Beauvezer succède à une chapelle rurale qui existait au XIIe siècle. Un ermitage lui est accolé au XVIIe siècle[23].

    Chapelle Saint-Apollinaire

    La chapelle fortifiée Saint-Apollinaire date du milieu du Bas Moyen Âge : XIIe siècle selon Raymond Collier, fin du XIIIe siècle selon M. J. Thirion, XIIe et XIIIe siècles selon la DRAC[24]. Elle est construite comme chapelle d’un prieuré de l’abbaye de Saint-Thiers-de-Saou, qui l’échange avec les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1233. La chapelle est endommagée par les huguenots en 1574. Elle est alors abandonnée, avant d’être intégrée à une ferme au XXe siècle[24].

    Simple chapelle, elle possède une nef en berceau, sans collatéral ni bas-côté ; sur le mur nord, trois enfeus sont pratiqués dans le mur, sous des voûtes en berceau. Des contreforts la soutiennent aux angles. Ses murs sont épais d'1,6 m ; un escalier donne accès à la terrasse[24]. La nef est longue de 16 m, large de 3,95 m, haute de 10,8[76]. Son chevet plat, probablement en lien avec sa vocation défensive, est aveugle[77]. Ses consoles sont sculptées de visages grotesques[78]. Elle est classée monument historique[79]. Ses abords sont plantés d’arbres, et le site est inscrit.

    Vie locale

    • Le ComitĂ© des fĂŞtes et de la Culture de Puimoisson a pour mission l'organisation de diverses animations dans le village[80].
    • L'association Lou Mistraou propose chaque annĂ©e diverses manifestations telles que[81] :
    Le rassemblement de voitures anciennes et de collection,
    Le rassemblement de motos anciennes et de collection,
    L’organisation d’un loto,
    L’organisation d’un repas accompagné d’un conteur,
    L’association participe également au défilé de la Saint Elo.

    Faune et flore

    Le recensement a permis de relever 954 taxons terminaux (espèces et infra-espèces) sur le territoire de la commune[82].

    Transports en commun

    La ville de Puimoisson est desservie par la ligne de bus entre Riez et Digne-les-Bains[83]. Une connexion est faite à Digne-les-Bains avec la gare routière.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Riez », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
    2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
    3. Fiche du Colostre sur le site du SANDRE
    4. Cours d'eau sur la commune ou à son aval (rivière, ruisseau, canal...) et qualité des eaux souterraines
    5. Site de DLVA Mobilité.
    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    7. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 10 août 2012
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    11. Formulaire de recherche « Copie archivée » (version du 25 mai 2012 sur Internet Archive), base Dicrim, consultée le 10 août 2012
    12. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations prĂ©celtiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 11616, p 688
    13. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 81.
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 20
    22. Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p 31
    23. Daniel Thiery, « Puimoisson », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 10 août 2012
    24. Raymond Collier, op. cit., p 99
    25. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN 2-7449-0139-3), p. 200.
    26. Jacques Cru, op. cit., p. 202.
    27. Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, (ISBN 978-2-86004014-3), p. 31.
    28. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-297
    29. Alphand, p 320
    30. Pierre Girardot, « Diversité, unité et prolongement de la Révolution dans les Basses-Alpes », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 148
    31. Raymond Collier, op. cit., p. 244
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 69.
    34. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    35. Labadie, op. cit., p. 16.
    36. Labadie, op. cit., p. 11.
    37. Henri Julien (directeur de publication), Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-68-7), p. 126
    38. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59
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    61. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
    62. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
    63. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11
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    66. Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
    67. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
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    69. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
    70. Raymond Collier, op. cit., p 307
    71. église dite ancienne chapelle Saint-Apollinaire, ancien prieuré des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem
    72. Raymond Collier, op. cit., p. 157 et 159.
    73. Raymond Collier, op. cit., p. 485.
    74. Arrêté du 15 mai 1926, notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008.
    75. Raymond Collier, op. cit., p. 449.
    76. Raymond Collier, op. cit., p. 100.
    77. Raymond Collier, op. cit., p. 76.
    78. Raymond Collier, op. cit., p. 460.
    79. Arrêté du 2 juin 1976, notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008
    80. Le Comité des fêtes et de la Culture
    81. L'association Lou Mistraou
    82. Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
    83. horaires de bus Riez-Dignes les Bains
    84. « - Maria Borrely », sur Puimoisson village des Alpes de Haute Provence (consulté le )
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