Pray
Pray est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Pray | |||||
L'église Saint-Pierre. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Vendôme | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Territoires Vendômois | ||||
Maire Mandat |
Érick Gougé 2020-2026 |
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Code postal | 41190 | ||||
Code commune | 41182 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Prayens | ||||
Population municipale |
282 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 40′ 37″ nord, 1° 07′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 123 m Max. 132 m |
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Superficie | 10,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Blois (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montoire-sur-le-Loir | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Brenne et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 48 en 1988, à 7 en 2000, puis à 5 en 2010.
Ses habitants sont appelés les Prayens. Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Pierre.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Pierre.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Pray se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1] - [2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 18,6 km de Blois[3], préfecture du département, à 13,5 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 20,8 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].
Les communes les plus proches sont[7] : Lancôme (3,2 km), Tourailles (3,4 km), Gombergean (3,8 km), Lancé (4,2 km), Landes-le-Gaulois (5,7 km), Crucheray (6,1 km), Nourray (6,2 km), Villeromain (6,3 km) et Françay (6,6 km).
Paysages et relief
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1] - [9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].
La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].
L'altitude du territoire communal varie de 123 mètres à 132 mètres[12] - [13].
Hydrographie
La commune est drainée par la Brenne (2,187 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7,7 km de longueur totale[14].
La Brenne, d'une longueur totale de 54,2 km, prend sa source dans la commune de Crucheray et se jette dans lala Loire à Vernou-sur-Brenne, après avoir traversé 15 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,7 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Milieux naturels et biodiversité
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[18]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[19] : une ZPS, la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[20].
Urbanisme
Typologie
Pray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [21] - [22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,5 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (78,9 %), forêts (17,6 %), zones urbanisées (3,5 %)[14].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[26] - [27].
En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[28]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois a été prescrit le [29].
Habitat et logement
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pray en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,7 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,0 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Risques majeurs
Le territoire communal de Pray est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[33] - [34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Periacum en 1095[37] ; « Ad obedienciae Perediaci a nobis construendae augmentum »[38] et Perediacum en 1101[39] ; Pireium au XIIe siècle[40] ; Pereion en 1212[41] ; Pereium au XIIIe siècle[42] ; Peray au XVe siècle[43] - [44] ; Preus en 1364[45] ; Pré au XIVe[46] ; Péroy au XIVe siècle[47] ; Prays en 1479[48] ; Pray en 1740[49] ; Pré au XVIIIe siècle (Carte de Cassini).
Du bas latin Periacus. Anthroponyme Perius et suffixe acus.
La forme latine Pereium pourrait signifier : « poirier ou pierrier ».
Histoire
Nouvelle organisation territoriale
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[50], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Pray devient formellement « commune de Pray »[50] - [51].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Amand et au district de Vendôme[51]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[52] - [53]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[52]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[54]. Pray est alors rattachée au canton de Selommes et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[55] - [51] - [56]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Pray est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [57].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[58] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[59].
- Pray dans l'intercommunalité en 2016.
- Pray dans l'arrondissement de Vendôme en 2016.
- Pray dans le canton de Montoire-sur-le-Loir en 2016.
Conseil municipal et maire
Le conseil municipal de Pray, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[60] avec listes ouvertes et panachage[61]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[62].
Équipements et services
Eau et assainissement
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[65].
Alimentation en eau potable
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[66]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Landes Le Gaulois qui assure le service en régie dont le contrat arrive à échéance le [67].
Assainissement des eaux usées
En 2019, la commune de Pray ne dispose pas d'assainissement collectif[68].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[69]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[70].
Sécurité, justice et secours
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Selommes qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[71].
En matière de justice, Pray relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[72], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[73].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[75].
En 2020, la commune comptait 282 habitants[Note 6], en diminution de 3,75 % par rapport à 2014 (Loir-et-Cher : −1,26 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 158 hommes pour 130 femmes, soit un taux de 54,86 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Secteurs d'activité
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Pray selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[80] :
total | % com (% dep[81]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 27 | 100,0 (100) | 23 | 4 | 0 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 4 | 14,8 (11,8) | 3 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 1 | 3,7 (6,5) | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 4 | 14,8 (10,3) | 2 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 16 | 59,3 (57,9) | 16 | 0 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 8 | 29,6 (17,5) | 8 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 2 | 7,4 (13,5) | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (16 entreprises sur 27) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (14,8 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 27 entreprises implantées à Pray en 2016, 23 ne font appel à aucun salarié et 4 comptent 1 à 9 salariés.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[82].
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[83]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[84]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 16 en 1988 à 7 en 2000 puis à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 56 ha en 1988 à 87 ha en 2010[83]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Pray, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[83] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 16 | 7 | 5 |
Travail (UTA) | 22 | 8 | 6 |
Surface agricole utilisée (ha) | 903 | 556 | 434 |
Cultures[85] | |||
Terres labourables (ha) | 899 | 553 | 434 |
Céréales (ha) | 581 | 428 | 300 |
dont blé tendre (ha) | 296 | 202 | 138 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 78 | s | |
Tournesol (ha) | 140 | s | s |
Colza et navette (ha) | 119 | s | 75 |
Élevage[83] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 7]) | 88 | 15 | 157 |
Produits labellisés
Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[86], les volailles de l’Orléanais[87] et les volailles du Maine[88] - [89].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Louis XI (visite le ).
- Tanviray Jules : né le à Pray, décédé le à Cottenchy (80). Héros de la guerre de 1870 ; chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1885 ; fondateur du 1er syndicat agricole de France en 1883.
Héraldique
|
Les armoiries de Pray se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Bibliographie
- Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
- Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
- Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
- Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Références
- « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Pray" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Pray" et "Vendôme" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Pray" et "Montoire-sur-le-Loir" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Métadonnées de la commune de Pray », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Pray », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Unité de paysage : La Beauce - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Unité de paysage : La Beauce - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- Carte de Pray, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
- « Fiche communale de Pray », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- Sandre, « la Brenne ».
- « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur https://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Pray » (consulté le ).
- « site Natura 2000 la « Petite Beauce » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Révision du SCOT des Territoires du Grand Vendômois », sur https://scottgv.wordpress.com/ (consulté le ).
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- « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur http://www.loir-et-cher.gouv.fr/ (consulté le ), p. 74-86.
- « Rapport présentant les risques affectant la commune », sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Pray », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
- Cartulaire Dunois de Marmoutier, charte 149.
- Cartulaire de Marmoutier pour le Vendômois, charte 187.
- Cartulaire de Marmoutier pour le Vendômois, charte 79A, 80A, 81A, 87A.
- B.M. de Blois, Archives Joursanvault, n° 176, charte de l’abbaye de Fontaines-les-Blanches.
- Cartulaire de Marmoutier pour le Vendômois.
- Cartulaire de Marmoutier pour le Vendômois, charte 188.
- A.N.-P 625, n° 80.
- A.N.-P 704, n° 134-150.
- Chronique de Froissart, éd. Kervin, t. VII, p. 13, expédition de 1364.
- Cartulaire de Marmoutier pour le Vendômois, charte 130, 151, 194-196, 209, 247-249.
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