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Présent (grammaire)

En grammaire, le terme « prĂ©sent » dĂ©nomme dans un sens gĂ©nĂ©ral une valeur temporelle fondamentale, celle qui exprime le caractĂšre actuel du procĂšs exprimĂ© par le verbe, s’opposant Ă  deux autres valeurs temporelles fondamentales, le passĂ© et le futur. Dans un sens plus restreint, dans la grammaire de certaines langues, le prĂ©sent dĂ©signe des classes de la conjugaison du verbe qui indiquent en principe la concomitance avec le moment oĂč le locuteur parle[1] - [2].

En fonction de la langue considĂ©rĂ©e, il existe plus ou moins de formes de prĂ©sent. Elles diffĂšrent selon le mode verbal, la diathĂšse (la voix), l’aspect et le mode d’action.

Valeurs du prĂ©sent de l’indicatif

Au mode indicatif, une mĂȘme forme de prĂ©sent peut reprĂ©senter non seulement la valeur de prĂ©sent mais aussi, Ă  l’aide du contexte, les autres valeurs temporelles fondamentales, le passĂ© et le futur. C’est pourquoi, le prĂ©sent de l’indicatif est considĂ©rĂ© comme le terme non marquĂ© du temps en tant que trait grammatical[2]. La valeur du prĂ©sent est parfois prĂ©cisĂ© par un complĂ©ment du verbe.

En tant que temps absolu

Le temps prĂ©sent est appelĂ© « absolu » lorsque sa valeur ne dĂ©pend pas du temps d’un autre verbe. C’est surtout le cas dans les phrases simples et dans les propositions principales[3].

PremiĂšrement, il y a une valeur du temps prĂ©sent qui se limite au moment de la parole, et d’autres qui incluent ce moment dans une plage de temps qui comprend le passĂ© et le futur aussi.

La valeur d’actualitĂ© consiste en ce que le procĂšs est limitĂ© au moment de la parole. Exemples :

  • (fr) Il Ă©crit une lettre Ă  son amie[4] ;
  • (en) It’s raining now, look « Il pleut maintenant, regarde »[5] ;
  • (ro) Acum plec « Maintenant je m’en vais »[2] ;
  • (hr) Imam za tebe jedno iznenađenje « J’ai une surprise pour toi »[6] ;
  • (hu) SĂ©tĂĄlunk a parkban « Nous nous promenons dans le parc »[7].

La valeur omnitemporelle indique le fait que le procĂšs peut se placer Ă  n’importe quel moment du prĂ©sent, du passĂ© et du futur. À son tour, ce prĂ©sent peut ĂȘtre gnomique ou itĂ©ratif.

Le présent gnomique se trouve dans des définitions, théorÚmes, maximes, proverbes, etc. :

  • (fr) Qui se ressemble s’assemble[8] ;
  • (en) York lies on the River Ouse « York se trouve sur la riviĂšre Ouse »[5] ;
  • (ro) Împărțirea este o operație matematică « La division est une opĂ©ration mathĂ©matique »[2] ;
  • (hr) Zrela kruĆĄka sama pada littĂ©ralement « La poire mĂ»re tombe d’elle-mĂȘme » (proverbe)[6].

Le présent itératif exprime une action périodique répétée :

  • (en) The old man takes the dog for a walk every morning « Le vieux monsieur promĂšne le chien tous les matins »[5] ;
  • (ro) Avionul de Paris are cinci curse săptămĂąnal « L’avion de Paris a cinq vols par semaine »[2] ;
  • (cnr) Svako jutro pere zube « Il se brosse les dents tous les matins »[9] ;
  • (hu) Minden nap bemegyek a vĂĄrosba « Je vais tous les jours en ville »[7].

DeuxiÚmement, la forme de présent est parfois utilisée pour les autres valeurs temporelles fondamentales, sans lien avec le présent.

Il peut s’agir du futur, dans le registre courant :

  • (fr) J’arrive dans cinq minutes[8] ;
  • (en) I’m going home tomorrow « Demain je rentre chez moi »[10] ;
  • (ro) MĂąine plec la Constanța « Demain je pars pour Constanța »[2] ;
  • (sr) Sutra dolazim kod tebe « Demain je viens chez toi »[11].

En hongrois, la forme de prĂ©sent peut exprimer le futur soit seulement Ă  l’aide d’un complĂ©ment circonstanciel de temps adĂ©quat (Holnap levelet Ă­rok « Demain j’écris une lettre »), soit avec un tel complĂ©ment et en mĂȘme temps avec un prĂ©fixe qui rend le verbe d’aspect perfectif, soit seulement avec un tel prĂ©fixe : (JövƑre) elveszlek felesĂ©gĂŒl « (L’annĂ©e prochaine) je t’épouse »[12].

Le verbe utilisĂ© au prĂ©sent de l’indicatif au lieu de l’impĂ©ratif se rĂ©fĂšre Ă©galement au futur :

  • (fr) Vous prenez la premiĂšre rue Ă  droite[8] ;
  • (en) You turn left at the church « Tu tournes / Vous tournez Ă  gauche Ă  l’église »[5] ;
  • (ro) Stingi chiar acum lumina și te culci! « Tu Ă©teins la lumiĂšre tout de suite et tu te couches ! »[13] ;
  • (hr) Odmah da dođu svi ovamo! « Que tous viennes tout de suite ici »[14] - [15] ;
  • (hu) Elmegy a sarokig, Ă©s ott jobbra fordul « Vous allez jusqu’au coin de la rue et lĂ  vous tournez Ă  droite »[16].

La forme de prĂ©sent peut aussi exprimer des procĂšs passĂ©s par rapport au moment de la parole, dans le registre courant ou soutenu, ce dernier dans certaines Ɠuvres littĂ©raires ou dans des ouvrages d’histoire. Il s’agit du prĂ©sent appelĂ© « historique » ou « narratif » :

  • (fr) Soudain tous les regards se tournent vers la porte [...] (Michel Butor)[8] ;
  • (en) Last week I’m walking down this street... « La semaine derniĂšre, je descends cette rue... »[10] ;
  • (ro) Ștefan cel Mare devine domn Ăźn 1457 și moare Ăźn 1504 « Étienne le Grand devient prince rĂ©gnant en 1457 et meurt en 1504 »[17] ;
  • (cnr) Jutros uđem u pogreĆĄan autobus i zakasnim u ĆĄkolu « Hier je prends le mauvais bus et je me mets en retard Ă  l’école »[9].

En tant que temps relatif

Parfois, la forme de prĂ©sent a une valeur qui est en rapport avec le temps d’un autre verbe. On dit alors que c’est un temps relatif ou de relation. C’est surtout le cas dans des propositions subordonnĂ©es, dont le prĂ©dicat est en rapport avec leur verbe rĂ©gissant[3].

On peut, par exemple, utiliser le présent à valeur de futur dans le discours indirect, dans une proposition dont le verbe régissant est au futur :

  • (fr) Si on m’interroge, je dirai que je ne suis pas au courant de cette affaire[18] ;
  • (ro) Voi spune că nu am bani « Je dirai que je n’ai pas d’argent »[3].

En français il est obligatoire d’utiliser le prĂ©sent pour le prĂ©dicat d’une proposition circonstancielle conditionnelle introduite par la conjonction si, dont le verbe rĂ©gissant est au futur : S’il fait beau, on ira se promener en forĂȘt[19]. Il y a la mĂȘme rĂšgle en anglais : If it rains, the reception will take place indoors « S’il pleut, la rĂ©ception aura lieu Ă  l’intĂ©rieur »[20].

Il y a une construction analogue, mais facultative, en BCMS (bosnien, croate, montĂ©nĂ©grin et serbe), avec la mention que le verbe au prĂ©sent doit ĂȘtre d’aspect perfectif : (sr) Ako nađem ključ, doneću ti ga « Si je trouve la clĂ©, je te l’apporterai ». De mĂȘme, dans une phrase complexe ayant la proposition principale au futur, sa proposition de temps peut avoir le prĂ©dicat au prĂ©sent Ă  valeur de futur, toujours Ă  condition qu’il soit perfectif : Oni će igrati tango dok ne padnu od umora « Ils danseront le tango jusqu’à ce qu’ils tombent de fatigue »[11]. En fait, dans ces langues, on ne peut pas employer les verbes perfectifs Ă  la forme de prĂ©sent avec une valeur de prĂ©sent, sauf exception, facultativement, pour des actions rĂ©pĂ©tĂ©es[21].

En BCMS et en hongrois, le prĂ©dicat d’une proposition subordonnĂ©e est au prĂ©sent pour exprimer la simultanĂ©itĂ© avec son verbe rĂ©gissant au passĂ©:

  • (sr) Pitao sam ga ĆĄta traĆŸi u mojoj sobi « Je lui ai demandĂ© ce qu’il cherchait dans ma chambre »[11] ;
  • (hu) Azt hittem, hogy alszik « Je croyais qu’il/elle dormait »[22].

En roumain c’est possible sans ĂȘtre obligatoire, l’imparfait aussi Ă©tant possible (N-am observat că vine / venea după mine « Je n’ai pas remarquĂ© qu’il/elle me suivait »[23]), mais ce n’est pas correct dans la plupart des cas en français, ni en anglais.

Le prĂ©sent Ă  d’autres modes

À d’autres modes que l’indicatif il y a une forme de prĂ©sent s’il y a aussi une forme ou des formes d’un autre temps. Ces formes de prĂ©sents aussi peuvent avoir une valeur autre que celle de prĂ©sent.

En français il y a un présent à tous les modes :

  • subjonctif : Il faut que j’aille chez le dentiste[24] ;
  • conditionnel : FĂ©lix et BĂ©atrice aimeraient avoir un deuxiĂšme enfant[25] ;
  • impĂ©ratif : Ferme la porte ![26] ;
  • infinitif : Nous voulons savoir la vĂ©ritĂ©[27] ;
  • participe : Les personnes ayant un ticket bleu doivent se prĂ©senter au contrĂŽle[28] ;
  • gĂ©rondif : Elle aime travailler en Ă©coutant de la musique[29].

En roumain il y a un prĂ©sent, comme en français, au subjonctif, au conditionnel et Ă  l’infinitif, ainsi qu’à un autre mode, pour lequel le français n’a pas de forme spĂ©cifique, le prĂ©somptif : Ce vei fi făcĂąnd tu acum? « Qu’est-ce que tu peux bien faire en ce moment ? » (emploi absolu), Cred că n-o fi suferind mult « Je pense qu’il/elle ne doit pas beaucoup souffrir » (emploi relatif)[30].

En BCMS, pratiquemet seul l’indicatif a une forme de prĂ©sent et des formes de passĂ©. Au conditionnel on emploie une seule forme, qui exprime aussi bien le prĂ©sent que le passĂ©, ce qui ressort du contexte : (sr) Htela bih da pogledam radnju « Je voudrais voir le magasin » vs Ko bi pomislio da će nas tako prevariti! « Qui aurait cru qu’on nous tromperait Ă  ce point ! »[31]

En hongrois il y a une forme de prĂ©sent au conditionnel et au participe. Le participe prĂ©sent est opposĂ© non seulement au passĂ©, mais aussi au futur : verseket Ă­rĂł kamaszlĂĄny « une adolescente Ă©crivant des poĂšmes »[32] vs a mĂșlt szĂĄzadban Ă©pĂ­tett templom (passĂ©) „une Ă©glise construite au siĂšcle dernier »[33], et az alkalmazandĂł szabĂĄlyok (futur) « les rĂšgles Ă  appliquer »[34].

Formation du présent

La forme de prĂ©sent peut ĂȘtre simple ou composĂ©e (avec un verbe auxiliaire). Cela dĂ©pend de plusieurs facteurs : la langue considĂ©rĂ©e, les traits du verbe tels que la diathĂšse, le mode, l’aspect et le mode d’action.

Formes simples

Il existe des formes simples et sans aucun affixe grammatical autre que les dĂ©sinences personnelles, Ă  la voix active, au mode indicatif, exprimant l’aspect imperfectif, dans toutes les langues mentionnĂ©es dans cet article. MĂȘme la dĂ©sinence peut ĂȘtre zĂ©ro. Les formes contenant un affixe lexical sont Ă©galement Ă  ranger dans cette catĂ©gorie. Sont ainsi les verbes suivants des exemples ci-dessus : (fr) il Ă©crit, (en) you turn (dĂ©sinence zĂ©ro) « tu tournes / vous tournez », (ro) plec (dĂ©sinence zĂ©ro) « je pars », (hr) imam « j’ai », (hu) sĂ©tĂĄlunk « nous nous promenons ».

Il y a des formes de présent simples et avec des affixes grammaticaux en plus des désinences, dans des langues à un degré relativement grand de synthétisme, comme le hongrois.

La forme de prĂ©sent peut contenir des prĂ©fixes grammaticaux pour exprimer l’aspect perfectif, en BCMS ou en hongrois :

  • (sr) Ako nađem ključ, doneću ti ga « Si je trouve la clĂ©, je te l’apporterai »[11] ;
  • (hu) Elolvassa a könyvet « Il/Elle lit/lira le livre » (d’un bout Ă  l’autre) vs Olvassa a könyvet « Il/Elle lit le livre » (action durative)[35].

Il y a aussi des suffixes spĂ©cifiques pour les aspects, certains pour le perfectif, d’autres pour l’imperfectif, en BCMS : (sr) Oni će igrati tango dok ne padnu od umora « Ils danseront le tango jusqu’à ce qu’ils tombent de fatigue » (perfectif)[11], (cnr) ZavrĆĄavamo pripreme za ljetovanje « Nous terminons justement les prĂ©paratifs pour les vacances (d’étĂ©) »[36].

Le hongrois a des suffixes pour le présent de plusieurs catégories de verbes :

  • passifs : Az ĂĄrban benne foglaltatik « Il est compris dans le prix... »[37] ;
  • rĂ©flĂ©chis : FĂ©sĂŒlködöm « Je me peigne »[38] ;
  • factitifs : Olga Ășj ruhĂĄt csinĂĄltat a szabĂłjĂĄval « Olga se fait faire une nouvelle robe par son couturier »[37] ;
  • potentiels : A nƑvĂ©red mĂ©g meggyĂłgyulhat « Ta sƓur peut encore guĂ©rir »[39] ;
  • au conditionnel : Ha gazdag lennĂ©k, hĂĄzat vennĂ©k « Si j’étais riche, j’achĂšterais une maison »[40] ;
  • Ă  l’impĂ©ratif-subjonctif : Menj orvoshoz! « Va chez le mĂ©decin ! »[41], VĂĄrjuk, hogy induljon « Nous attendons qu’il/elle parte »[42].

Formes composées

Les formes composĂ©es de prĂ©sent sont caractĂ©ristiques surtout pour les langues ayant un degrĂ© relativement important d’analytisme, comme l’anglais, par exemple. À la voix active il a une forme composĂ©e d’indicatif prĂ©sent, appelĂ©e « prĂ©sent continu », Ă  cĂŽtĂ© d’un prĂ©sent appelĂ© « simple ». Il est formĂ© avec l’auxiliaire be « ĂȘtre » au prĂ©sent simple et le verbe Ă  sens lexical Ă  la forme appelĂ©e gerund. Le prĂ©sent continu est utilisĂ© pour le mode d’action duratif, surtout avec la valeur d’actualitĂ© du prĂ©sent : I’m just ironing this shirt « Je suis en train de repasser cette chemise ». Le prĂ©sent simple exprime surtout d’autres valeurs de ce temps : This book belongs to my sister « Ce livre appartient Ă  ma sƓur »[43].

En anglais et dans d’autres langues il y a aussi d’autres formes composĂ©es de prĂ©sent, Ă  la voix passive et Ă  d’autres modes que l’indicatif :

  • Ă  la voix passive :
    • (fr) Notre Ă©quipe de football est dirigĂ©e par M. LĂ©vĂȘque[44] ;
    • (en) Books are lent for a period of three weeks « Les livres sont prĂȘtĂ©s pour une pĂ©riode de trois semaines »[45] ;
    • (ro) Romanul acesta e / ar fi / să fie citit de către mulți « Ce roman est/serait lu / Que ce roman soit lu par beaucoup de gens »[46] ;
    • (sr) Staklo je premazano zaĆĄtitnim slojem « Le verre est enduit d’une couche protectrice »[47].
  • au conditionnel, Ă  la voix active :
    • (ro) Aș face totul pentru tine « Je ferais tout pour toi »[48] ;
    • (cnr) Popio bih neĆĄto toplo « Je boirais bien quelque chose de chaud »[49].

En roumain, le prĂ©sent du prĂ©somptif est Ă©galement composĂ© : Ce vei fi făcĂąnd tu acum? « Qu’est-ce que tu peux bien faire en ce moment ? »[30].

Le rÎle morphologique de la forme de présent

La forme de prĂ©sent des verbes auxiliaires a aussi un rĂŽle morphologique, participant Ă  la constitution de nombre de formes composĂ©es Ă  divers modes. En français, par exemple, il y a Ă  tous les modes une forme de passĂ© composĂ© avec le prĂ©sent de l’auxiliaire. Dans d’autres langues aussi il y a des formations analogues.

En roumain, les auxiliaires ont certaines formes personnelles spécialisées pour cette fonction, différentes de leurs formes de verbes à sens lexical.

  • Le passĂ© composĂ© de l’indicatif a pour seul auxiliaire a avea « avoir » : Am citit o carte de nuvele « J’ai lu un livre de nouvelles »[50].
  • L’une des formes de futur de l’indicatif a pour auxiliaire le verbe a voi « vouloir » : Omenirea va găsi probabil noi surse de energie « L’humanitĂ© trouvera probablement de nouvelles sources d’énergie »[51].
  • L’infinitif passĂ© se forme avec le seul auxiliaire a fi « ĂȘtre » : Faptul de a nu fi declarat adevărul l-a pus Ăźntr-o lumină proastă « Le fait de ne pas avoir dĂ©clarĂ© la vĂ©ritĂ© l’a mis dans une mauvaise lumiĂšre »[52].

En BCMS aussi il y a une forme de passĂ© de l’indicatif, avec le seul auxiliaire biti « ĂȘtre » au prĂ©sent. Elle correspond au passĂ© composĂ© français si le verbe est perfectif, et Ă  l’imparfait si le verbe est imperfectif : (cnr) Kad smo uĆĄli u dvoranu, svi su ƛeđeli mirno i čekali početak predstave « Quand nous sommes entrĂ©s dans la salle, tous Ă©taient assis et attendaient calmement que le spectacle commence »[53]. Le futur aussi se forme avec le prĂ©sent d’un auxiliaire, hteti « vouloir » : (cnr) ƚutra ćeĆĄ odnijeti pismo na poĆĄtu « Demain tu porteras la lettre Ă  la poste »[54].

En hongrois on forme deux temps composĂ©s avec un auxiliaire au prĂ©sent : le futur de l’indicatif, avec l’auxiliaire fog (Nem fogom eltƱrni, hogy Ă­gy beszĂ©lj velem « Je ne tolĂ©rerai pas que te me parles comme ça »[55]), et le conditionnel passĂ©, avec l’auxiliaire volna, conditionnel prĂ©sent du verbe van « ĂȘtre », Ă  la 3e personne du singulier, avec cette forme Ă  toutes les personnes : Ha gazdag lettem volna, hĂĄzat vettem volna « Si j’avais Ă©tĂ© riche, j’aurais achetĂ© une maison »[40].

Notes et références

  1. Dubois 2002, p. 378.
  2. Bidu-Vrănceanu et al., p. 382.
  3. Bărbuță 2000, p. 160.
  4. Delatour 2004, p. 118.
  5. Eastwood 1994, pp. 83–85.
  6. Barić 1997, p. 410.
  7. Rounds 2001, p. 29.
  8. Grevisse et Goosse 2007, p. 1089–1091.
  9. Čirgić 2010, p. 173.
  10. Crystal 2008, p. 480.
  11. Klajn 2005, p. 120–121.
  12. Szende et Kassai 2007, p. 236.
  13. Bărbuță 2000, p. 150.
  14. Barić 1997, p. 417.
  15. En BCMS il n’y a pas de forme de subjonctif. L’indicatif prĂ©sent correspond Ă  ce mode aussi, y compris pour un ordre transmis.
  16. ErdƑs 2001, page 3. RĂĄbeszĂ©lĂ©s (Persuader).
  17. Avram 1997, p. 217.
  18. Delatour 2004, p. 223.
  19. Delatour 2004, p. 281.
  20. Eastwood 1994, p. 335.
  21. Klajn 2005, p. 106.
  22. Szende et Kassai 2007, p. 257.
  23. Avram 1997, p. 218.
  24. Delatour 2004, p. 137.
  25. Delatour 2004, p. 142.
  26. Delatour 2004, p. 146.
  27. Delatour 2004, p. 117.
  28. Delatour 2004, p. 153.
  29. Delatour 2004, p. 154.
  30. Bărbuță 2000, p. 173.
  31. Klajn 2005, p. 113.
  32. Szende et Kassai 2007, p. 317.
  33. Szende et Kassai 2007, p. 322.
  34. Szende et Kassai 2007, p. 325.
  35. Szende et Kassai 2007, p. 261.
  36. Čirgić 2010, p. 263.
  37. Szende et Kassai 2007, p. 195.
  38. Szende et Kassai 2007, p. 196.
  39. Szende et Kassai 2007, p. 200.
  40. Szende et Kassai 2007, p. 241.
  41. Szende et Kassai 2007, p. 251.
  42. Szende et Kassai 2007, p. 253.
  43. Eastwood 1994, p. 83.
  44. Delatour 2004, p. 105.
  45. Eastwood 1994, p. 105.
  46. Bărbuță 2000, p. 261.
  47. Klajn 2005, p. 136.
  48. Bărbuță 2000, p. 153.
  49. Čirgić 2010, p. 177.
  50. Coteanu 1982, p. 203.
  51. Coteanu 1982, p. 204.
  52. Avram 1997, p. 239.
  53. Čirgić 2010, p. 175.
  54. Čirgić 2010, p. 176.
  55. Szende et Kassai 2007, p. 235.

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