Pont Alexandre-III
Le pont Alexandre-III est un pont franchissant la Seine entre le 7e et le 8e arrondissement de Paris.
Pont Alexandre-III | |
Pont Alexandre-III vu de l’amont. | |
GĂ©ographie | |
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Pays | France |
RĂ©gion | ĂŽle-de-France |
DĂ©partement | Paris |
Commune | Paris |
Coordonnées géographiques | 48° 51′ 49″ N, 2° 18′ 49″ E |
Fonction | |
Franchit | La Seine |
Caractéristiques techniques | |
Type | Pont en arc |
Longueur | 152 m |
Largeur | 30 m |
Matériau(x) | Acier |
Construction | |
Construction | 1897-1900 |
Inauguration | 1900 |
Architecte(s) | Joseph Cassien-Bernard Gaston Cousin |
Ingénieur(s) | Jean Résal Amédée Alby |
Historique | |
Protection | Classé MH (1975)[1] |
Situation et accès
Ce site est desservi par la station de métro Invalides par la ligne    et la gare des Invalides du  .
Le pont Alexandre-III est situé à Paris, il traverse la Seine entre le 7e et le 8earrondissement.
Il se trouve entre le pont de la Concorde et le pont des Invalides.
Il relie l'esplanade des Invalides et l'avenue Winston-Churchill, oĂą se trouvent le Petit Palais et le Grand Palais.
Origine du nom
Ce pont porte le nom du tsar de Russie Alexandre III (1845-1894).
Historique
Le projet
Inauguré pour l'Exposition universelle de Paris en 1900[2], le pont était destiné à symboliser l'amitié franco-russe, instaurée par la signature de l'alliance conclue en 1891 entre l’empereur Alexandre III (1845-1894) et le président de la République française Sadi Carnot. La première pierre fut posée par le tsar Nicolas II de Russie, l'impératrice Alexandra Fedorovna et le président Félix Faure le . La construction de cet ouvrage d'art fut confiée aux ingénieurs Jean Résal et Amédée Alby, ainsi qu'aux architectes Cassien-Bernard et Gaston Cousin[3].
Construit dans l'axe de l'esplanade des Invalides, il conduit de celle-ci aux Petit et Grand Palais Ă©galement construits pour l'Exposition universelle.
Sur la colonne, rive droite en aval, fut gravée cette inscription : « Le , Émile Loubet président de la République Française a ouvert l'exposition universelle et inauguré le pont Alexandre-III ».
La construction
En 1824, Henri Navier commença la réalisation d'un pont suspendu à cet emplacement. Des complications techniques obligèrent à le détruire, en 1828, avant son achèvement.
Lors de la décision d’organiser une Exposition universelle en 1900, il fut décidé de détruire le Palais de l’Industrie pour le remplacer par deux palais, de part et d'autre d'une voie qui prolongerait la place des Invalides. Aussi, le pont de la Trinité ou pont Troïtsky (un autre pont très semblable au pont Alexandre-III), a été construit par la Société de construction des Batignolles sur la Neva à Saint-Pétersbourg en Russie, pour l'Exposition universelle de Paris.
Le cahier des charges prévoyait qu'il soit suffisamment plat pour qu'on puisse voir entièrement les Invalides depuis les Champs-Élysées. Il ne devait pas entraver la navigation et avoir un tirant d'air au moins égal à celui des ponts les plus modernes. Sa largeur devait être proportionnée à celle de l’avenue qu’il prolongeait : d'abord envisagée à 50 m, elle fut arrêtée à 40 m pour ne pas trop perturber la navigation. Il devait être symétrique et décoratif (d'où une largeur imposée des quais de 22,50 m).
Le pont fut réalisé en acier moulé. Afin de résister à l'énorme poussée horizontale, il fut doté de culées très massives.
Les fondations furent creusées sous caisson pressurisé grâce au procédé Triger. Il y eut vingt-neuf accidents de décompression plus ou moins sérieux, mais aucun mortel. Un seul ouvrier périt dans les caissons à la suite d'un accident.
Il est classé au titre des monuments historiques depuis le ; il est également labellisé « Patrimoine du XXe siècle » et situé dans le périmètre du secteur sauvegardé du 7e arrondissement de Paris[1], ainsi que dans le site naturel inscrit « Ensemble urbain à Paris[n 1] », inscrit par arrêté en 1975[4].
Description
C'est un pont métallique de 45 mètres de large composé d'une seule arche de 107 mètres comprenant trois points d'articulation, permettant de franchir la Seine sans point d'appui intermédiaire. Deux tunnels en pierre se situent à ses extrémités.
Le pont a plusieurs fois changé de couleur ; il est passé du gris au vert-brun puis au gris perle. Il a repris ses couleurs d'origine lors de son unique restauration en 1998[5].
Ses contreforts côté rive droite ont abrité entre 2006 et 2017 une boîte de nuit appelée le Showcase, aménagée dans un hangar à bateau désaffecté.
La culée droite du pont est confiée en 2017 par la mairie de Paris à Plateau Urbain, Freegan Pony, La Belle Friche, Ya+K ainsi que la Ressourcerie du Spectacle. Ces cinq associations ouvrent Le Génie d'Alex, un centre culturel éphémère ouvert à tous, avec espaces d’expositions, concerts, ateliers, soirées, construction de mobilier en DIY, yoga, jeux, agriculture urbaine, cantine, bar solidaire.
La culée gauche est occupée de 1999 à 2012 par un squat artistique aménagé par l'association Les Gardiens du pont. À l'origine le site accueille la maquette d'un projet de film du réalisateur Patrick Brunie, cofondateur de l'association, puis se diversifie en proposant expositions culturelles auprès de jeunes artistes et soirées techno. En 2014, après un appel d'offres, l'exploitation du lieu est confiée par la Mairie de Paris à un investisseur, Addy Bakhtiar, qui gère déjà la boîte de nuit le Showcase, sur la rive opposée[6] - [7].
Caractéristiques
- Type de construction : pont en arc à trois articulations, multiples travées
- Construction : 1897-1900
- Inauguration :
- Architectes : Joseph Cassien-Bernard et Gaston Cousin
- Ingénieurs : Jean Résal et Amédée Alby
- Décoration : Georges Récipon, Emmanuel Frémiet, Jules Félix Coutan, Henri Désiré Gauquié, Grandzlin, Pierre Granet, Alfred Lenoir, Laurent Honoré Marqueste, André Paul Arthur Massoulle, Gustave Michel, Léopold Morice, Abel Poulin, Clément Steiner
- Matériau : acier
- Longueur totale : 160 mètres
- Longueur de la travée principale : 107,50 mètres
- Largeur du tablier : 45 mètres
- Flèche : 1/17 (rapport hauteur/portée)
- Constructeurs : Fives-Lille et Schneider et Cie, parmi d'autres
- Classement aux monuments historiques : 1975
Du fait de sa grande portée pour une faible hauteur, le pont Alexandre-III exerce une importante poussée latérale. Afin d'éviter l'écartement des ancrages, les berges ont été considérablement renforcées au moyen d'immenses massifs de béton, sans doute les plus importantes fondations jamais réalisées. Les colonnes monumentales semblent des allumettes en comparaison : leurs fondations étant indépendantes de celles du pont, leur rôle est d'ailleurs uniquement décoratif.
DĂ©coration
Les architectes Joseph Cassien Bernard et Gaston Cousin ont été désignés à la fin de 1896 et entrèrent en fonction en , après l'adjudication des travaux de la partie métallique. Sur cet ouvrage, les architectes n'ont été chargés que de la partie décorative, la structure ayant été décidée bien avant, en 1895, au moment où les ingénieurs Résal et Alby ont été mis à la disposition des services de l'Exposition.
Le caractère urbain de l'ouvrage servant de référence à l'Exposition universelle a conduit à traiter soigneusement sa décoration. Les deux architectes ont donné un décor abondant qui permet de vérifier ce jugement de Jean Résal : « On a le droit, et en certains cas le devoir, d'orner et de décorer des ouvrages, à condition de ne pas les dénaturer : il faut s'interdire de façon absolue le camouflage et le maquillage […] Toute mesure qui facilite la claire intelligence d'un ouvrage est bonne ; toute mesure prise à l'encontre de ce but est mauvaise[8]. »
Le pont est illuminé par 32 candélabres en bronze qui ont été réalisés par l'établissement Lacarrière, également connu pour la réalisation du lustre monumental de l'Opéra Garnier[9].
Les quatre renommées au sommet des pylônes d'entrée représentent :
- rive droite, amont : La Renommée des arts, par Emmanuel Frémiet ;
- rive droite, aval : La Renommée des sciences, par Emmanuel Frémiet ;
- rive gauche, amont : La Renommée au combat, par Pierre Granet ;
- rive gauche, aval : Pégase tenu par la Renommée de la Guerre[10], par Léopold Steiner (du fait de son décès en 1899, le groupe est achevé par Eugène Gantzlin).
Les décorations à la base des quatre pylônes ont pour thèmes :
- rive droite, amont : La France du Moyen Ă‚ge (Alfred-Charles Lenoir) ;
- rive gauche, amont : La France Ă la Renaissance (Jules Coutan) ;
- rive gauche, aval : La France sous Louis XIV (Laurent Marqueste) ;
- rive droite, aval : La France moderne (Gustave Michel).
Les groupes de lions conduits par des enfants aux entrées du pont ont pour auteurs :
- rive gauche : Jules Dalou ;
- rive droite : Georges Gardet.
Les différents groupes en bronze ou cuivre s'échelonnant sur le pont sont :
- Les Amours soutenant les quatre lampadaires, d'Henri Désiré Gauquié ;
- Quatre génies avec des poissons et des coquillages, de Léopold Morice et André Massoulle ;
- au centre en amont (Concorde) : Nymphes de la Neva avec les armes de la Russie, de Georges RĂ©cipon ;
- au centre en aval (Alma) : Nymphes de la Seine avec les armes de Paris, de Georges RĂ©cipon.
Le tablier soutenu par l'arche métallique s'orne d'une série de masques et de guirlandes reprenant le rythme des potelets de liaison[11].
- Pont Alexandre-III, croquis d'un candélabre (Archives nationales).
- Pont Alexandre-III, Lion Ă l'enfant, vue de face (Archives nationales).
- Pont Alexandre-III, croquis du génie de l'eau (Archives nationales).
- Pont Alexandre-III, statue représentant La France de Louis XIV (Archives nationales).
- Pont Alexandre-III, statue représentant La France de Charlemagne (Archives nationales).
- Exposition universelle de 1900 pont Alexandre-III. Groupes en bronze doré couronnant les pylônes (Archives nationales).
- Pont Alexandre-III, sculpture de la Renommée (Archives nationales).
Iconographie
Une médaille du graveur Daniel-Dupuis commémore la pose de la première pierre du pont. Elle porte les figures allégoriques de la Paix, de la France et de la Russie ainsi que la Nymphe de la Seine et des vues de l'ouvrage projeté. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet (ND 865).
Cinéma
Le pont est vu dans les films suivants :
- 1938 : Les Gangsters de l'expo d'Émile-Georges De Meyst, film belge se déroulant dans le cadre de l’Exposition universelle de Paris de 1937 ;
- 1951 : Un Américain à Paris de Vincente Minnelli, il apparait au tout début du film ;
- 1956 : Anastasia d'Anatole Litvak ; l'héroïne tente de se suicider devant le quai du pont ;
- 1957 : DrĂ´le de frimousse de Stanley Donen[12] ;
- 1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément[12] ;
- 1973 : Les Aventures de Rabbi Jacob de GĂ©rard Oury ;
- 1980 : Les Sous-Doués de Claude Zidi ;
- 1985 : Dangereusement vĂ´tre de John Glen, avec Roger Moore dans le rĂ´le de James Bond ;
- 1994 : PrĂŞt-Ă -porter de Robert Altman dans lequel on voit Jean-Pierre Cassel mourir en voiture et Marcello Mastroianni plonger dans la Seine ;
- 1997 : Anastasia de Don Bluth et Gary Goldman, le pont est le lieu du combat final face Ă Raspoutine ;
- 1998 : Ronin de John Frankenheimer[12] ;
- 2000 : Jet Set de Fabien Onteniente ;
- 2004 : Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet ;
- 2005 : Angel-A de Luc Besson ;
- 2009 : Banlieue 13 : Ultimatum de Patrick Alessandrin ;
- 2011 : Minuit Ă Paris de Woody Allen ;
- 2012 : Les Saveurs du palais de Christian Vincent ;
- 2012 : Main dans la main de Valérie Donzelli ;
- 2014 : The Smell of Us de Larry Clark ;
- 2016 : Chocolat de Roschdy Zem.
Musique
- La chanteuse britannique Adele y tourne le clip de sa ballade Someone like you (2011) .
- Le clip C'est bientôt la fin, de Mozart, l'opéra rock a été tourné sur et aux alentours du pont.
- La diva Mariah Carey y a tourné une grande partie de son clip pour la chanson Say Something en 2006 en featuring avec Pharrell Williams et Snoop Dogg.
Sport
En , un plongeoir éphémère est installé sur le pont pour promouvoir la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024[13].
- Plongeoir installé sur le pont Alexandre-III en .
- Vue sur le pont Alexandre-III depuis la piste d'athlétisme flottante installée en .
Galerie
- Pégase tenu par la Renommée de la Guerre par Léopold Steiner, rive gauche aval.
- Enfant conduisant un lion par Jules Dalou.
- Fillette Ă la coquille par LĂ©opold Morice.
- Nymphes de la Seine par Georges Récipon, côté aval.
- Revers des Nymphes de la Neva, côté amont.
- La France de la Renaissance par Jules-FĂ©lix Coutan.
- Groupe de la Ronde des Amours par Henri Désiré Gauquié, à la base des lampadaires.
- La Renommée au combat, de Pierre Granet.
- Nymphe, pont Alexandre-III.
Notes
- Le site naturel inscrit « Ensemble urbain à Paris » englobe les onze premiers arrondissements, ainsi que les 16e et 17e arrondissements et une partie des autres arrondissements extérieurs.
Références
- « Pont Alexandre-III », notice no PA00088798, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Pont Alexandre-III », sur www.insecula.com (consulté le ).
- En réponse à la construction du pont Alexandre-III, le président Félix Faure, aux côtés de Jules Goüin (président des Batignolles), posèrent en 1897 la première pierre du pont de la Trinité à Saint-Pétersbourg, construit par une entreprise française, la Société de construction des Batignolles, toujours dans le cadre de l’alliance franco-russe ; ce pont fut inauguré en 1903.
- « Sites inscrits », sur www.ile-de-france.ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Narration pont Alexandre-III », sur www.otua.org, Office technique pour l'utilisation de l'acier (consulté le ).
- « Les gardiens déménagent », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- « Ils veulent rester les gardiens du pont Alexandre-III », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Jean Résal, « Considérations sur l'esthétique des constructions métalliques », Annales des ponts et chaussées, 1918, p. 253-272 (sur Gallica, gallica.bnf.fr).
- Gérard Fontaine L’Opéra de Charles Garnier. Architecture et décor intérieur, Éditions du Patrimoine, Centre des monuments nationaux, 2004.
- Notice sur la base e-monumen.
- Guy Lambert, BĂ©atrice de Andia, Les ponts de Paris, Action artistique de la Ville de Paris, , p. 27.
- Anne-Charlotte de Langhe et Aude Vernuccio, « Le cinoche à la trace », Le Figaroscope, semaine du mercredi 10 au 16 avril 2013, p. 6.
- « Piste d'athlétisme flottante, plongeoir sur la Seine, quand Paris se transforme en parc olympique », sur bfmtv.com, .
Bibliographie
- A. Dumas, « Exposition 1900. Pont Alexandre III. Pont roulant de montage », dans Le Génie civil, , tome XXXI, no 9, no 785, p. 129-133 (lire en ligne)
- A. Dumas, « Exposition 1900. Pont Alexandre III sur la Seine. Caissons de fondation », dans Le Génie civil, , tome XXXI, no 20, no 796, p. 305-309 (lire en ligne) planche XX
- Guy Lambert, Les Ponts de Paris, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, 1999 (ISBN 2-913246-05-2), p. 218-218.
- Bernard Marrey, Les Ponts modernes. XVIIIe – XIXe siècles, Paris, Picard éditeur, 1990 (ISBN 2-7084-0401-6), p. 256-260.
- Jean Résal et Amédée Alby, « Notes sur la construction du pont Alexandre-III. Première partie », Paris, Annales des ponts et chaussées, Dunod, 1898, 1er trimestre, p. 165-214 et planches 4 à 8 (sur Gallica, gallica.bnf.fr).
- Jean Résal et Amédée Alby, « Notes sur la construction du pont Alexandre-III. Première partie (suite) », Paris, Annales des ponts et chaussées, Dunod, 1898, 2e trimestre, p. 245-286 et planches 30 à 34, (sur Gallica, gallica.bnf.fr).
- Jean Résal et Amédée Alby, « Notes sur la construction du pont Alexandre-III. Deuxième partie », Paris, Annales des ponts et chaussées, Dunod, 1898, 3e trimestre, p. 311-328 et planche 26, (sur Gallica, gallica.bnf.fr).
- E. Rouyer, « Exposition 1900. Pont Alexandre III. Pont roulant de montage », dans Le Génie civil, , tome XXXIV, no 14, no 869, p. 209-213 (lire en ligne)
- Schneider et Cie, Le Pont Alexandre-III Ă Paris. Pont roulant de montage, montage des arcs, Paris, Librairie polytechnique C. BĂ©ranger, 1900 (lire en ligne sur Gallica, gallica.bnf.fr).
Voir aussi
Articles connexes
- Monuments et sites de Paris
- Liste des ponts de Paris, Liste des ponts sur la Seine
- Liste des monuments historiques de Paris
- Pont de Fragnée, pont sur la Meuse à Liège qui s'en est inspiré
Liens externes
- Construction du pont dans la revue La Nature, Revue des sciences et de leurs applications aux arts et à l'industrie, 27eannée, 1899, premier semestre, p. 103 et suiv., sur le site du Conservatoire numérique des Arts et Métiers.
- Photos de la construction du pont sur Gallica.
- ConstruirAcier : pont Alexandre-III.
- Documents numérisés du pont Alexandre-III aux Archives nationales. Ces documents iconographiques, qui permettent de suivre l’évolution du projet et le cheminement de la réflexion de ceux qui ont participé à la conception de l’ouvrage, sont consultables depuis l'inventaire de l'Exposition universelle de 1900, dans la partie dédiée à cet ouvrage, accessible en ligne sur la salle des inventaires virtuelle.