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Pin-Balma

Pin-Balma est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Pin-Balma
Pin-Balma
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Toulouse Métropole
Maire
Mandat
Gil Bezerra
2020-2026
Code postal 31130
Code commune 31418
Démographie
Gentilé Pino-Balméens, Pino-Balméennes
Population
municipale
954 hab. (2020 en augmentation de 3,14 % par rapport à 2014)
Densité 144 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 41″ nord, 1° 32′ 01″ est
Altitude Min. 144 m
Max. 231 m
Superficie 6,63 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Toulouse-10
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Pin-Balma
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Pin-Balma
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Pin-Balma
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Pin-Balma
Liens
Site web http://www.mairie-pin-balma.fr/

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Seillonne, le ruisseau de Gazel et par divers autres petits cours d'eau.

    Pin-Balma est une commune urbaine qui compte 954 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Pin-Balmanais ou Pin-Balmanaises.

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    La commune de Pin-Balma se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Montrabé (1,9 km), Mondouzil (2,0 km), Beaupuy (2,8 km), Balma (3,3 km), Mons (3,8 km), Rouffiac-Tolosan (4,2 km), Flourens (4,2 km), Quint-Fonsegrives (4,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Pin-Balma fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].

    Pin-Balma est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont Montrabé, Balma, Flourens, Mondouzil et Mons.

    Communes limitrophes de Pin-Balma[4]
    Montrabé Mondouzil
    Balma Pin-Balma Mons
    Flourens

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 663 hectares (6.63 km²) ; son altitude varie de 144 à 231 mètres[5].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Pin-Balma.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Seillonne, le ruisseau de Gazel, le ruisseau d'aufrery, le ruisseau de Fonds Valette, le ruisseau de la garrigue et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    La Seillonne, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune de Caraman et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Sausse à L'Union, après avoir traversé 11 communes[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 722 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[14] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[15] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[16], à 13,8 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19] - [20] - [21].

    Urbanisme

    Typologie

    Pin-Balma est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [22] - [I 2] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), forêts (12,5 %), zones urbanisées (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication

    Accès par le Périphérique de Toulouse, sorties Sortie 15, Sortie 16 (en traversant Balma) ou Sortie 17.

    Transports

    La ligne 101 du réseau Tisséo relie le nord de la commune à la station Balma - Gramont du métro de Toulouse depuis Mondouzil, la ligne 102 relie le centre de la commune à la station Balma - Gramont depuis Drémil-Lafage, la ligne 103 relie le sud de la commune à la station Balma - Gramont depuis Drémil-Lafage également, la ligne 106 dessert la commune en soirée sur réservation depuis la station Balma - Gramont, la ligne 381 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la station Balma - Gramont depuis Le Faget.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Pin-Balma est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seillonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1992, 1999 et 2009[27] - [25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pin-Balma.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 327 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 327 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1997, 2002, 2003, 2011, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[30] - [31].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne de Toulouse Métropole et du Canton de Toulouse-10.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1906 1908 Jean Paul Ducap
    1908 1910 Gabriel Nazair-Blanc
    1910 1912 Symphorien MarqueE
    1912 1947 Augustin Ducap[32] Docteur en droit, Président de l'Association des Maires de Haute-Garonne
    Nommé conseiller départemental en 1943
    1947 1971 Marius Lacroix
    1971 1992 Armand Ducap UDR Chargé de cours à l'Ecole Nationale Supérieure agronomique de Toulouse
    Adjoint au maire de Toulouse (1959-1965)
    Conseiller général du canton de Toulouse-2 (1973-1988)
    Conseiller régional (1986-1992)
    Député (1962 et 1963-1967)
    1992 2020 Jacques Diffis SE[33]. Artisan
    2020 En cours Gil Bezerra SE Ingénieur chargé d'affaires
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

    En 2020, la commune comptait 954 habitants[Note 7], en augmentation de 3,14 % par rapport à 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    191203182187198501209216226
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    191194213225229231220205188
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    181171182167177153148243268
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    302284383636678655914933887
    2015 2020 - - - - - - -
    903954-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[38] 1975[38] 1982[38] 1990[38] 1999[38] 2006[39] 2009[40] 2013[41]
    Rang de la commune dans le département 255 210 163 165 177 161 169 169
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    Pin-Balma fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée sur la commune voisine de Balma pour les classes de maternelle, primaire et collège.

    Santé

    Château d'Aufréry

    Clinique d'Aufrery[42] (clinique psychiatrique). Maison de retraite La Seillonne.

    Culture et festivité

    Fête locale (fin juin), Vide-greniers (fin septembre), Médiathèque,

    Activités sportives

    Tennis[43], football, pétanque, trois centres équestres, sentiers pédestres.

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la métropole de Toulouse Métropole[44].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 351 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 945 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 34 140 â‚¬[I 5] (23 140 â‚¬ dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]4,1 %7,3 %4 %
    Département[I 8]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 558 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 9] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 210 emplois en 2018, contre 184 en 2013 et 133 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 399, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 11].

    Sur ces 399 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,8 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    91 établissements[Note 10] sont implantés à Pin-Balma au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble91100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    22,2 %(5,7 %)
    Construction1011 %(12 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1718,7 %(25,9 %)
    Information et communication22,2 %(4,1 %)
    Activités financières et d'assurance55,5 %(3,8 %)
    Activités immobilières1112,1 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2426,4 %(19,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1415,4 %(16,6 %)
    Autres activités de services66,6 %(7,9 %)

    Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,4 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 91 entreprises implantées à Pin-Balma), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :

    • Aufrery, activités hospitalières (9 864 k€)
    • Korian La Seillonne, hébergement médicalisé pour personnes âgées (2 729 k€)
    • BMC Compagnie, commerce de gros (commerce interentreprises) d'habillement et de chaussures (851 k€)
    • P A Schmidt - Paschmidt, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (382 k€)
    • G-Eco, vente à domicile (90 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations98910
    SAU[Note 13] (ha)216140231165

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 9 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 8 en 2000 puis à 9 en 2010[48] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], un nombre stable en 22 ans. Sur cette même période, le département a perdu 57 % de ses exploitations[49] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 216 ha en 1988 à 165 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 24 à 17 ha[48].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L’église Saint-Pierre de Pin-Balma est l’une des plus anciennes de l’environnement toulousain et remonte probablement au Xe siècle. Reconstruite à plusieurs reprises, elle subit le pillage des troupes huguenotes en 1570. En 1714, au cours d’un violent orage, la foudre s’abat sur l’église et endommage le clocher et la nef. À l’époque révolutionnaire, une seule des cloches, la plus ancienne, bénite en 1689, est épargnée pour sonner le tocsin. Les deux autres cloches sont descendues en 1793 pour être fondues. Une restauration complète de l’édifice a été effectuée en 2005.

    • Porche de l'Eglise
      Porche de l'Eglise
    • Place de la Mairie
      Place de la Mairie
    • Église Saint-Pierre
      Église Saint-Pierre
    • Ancienne école (plus fonctionnelle) - démolie en [50].
    • Château d'Aufréry

    A l’origine une bâtisse fortifiée du XIIIe siècle appelée « Camas », appartenant à la famille Carrière d’Aufréry,  puis en 1862, le château construit par le maréchal Adolphe Niel, avec son parc aux cèdres séculaires. Depuis 1938, devenu clinique psychiatrique après son rachat par le Dr Laboucarié. Actuellement en cours de rénovation pour devenir une résidence service seniors, à la suite du déménagement de la clinique.

    • Communauté religieuse d'Aufréry[50]

    Recherchant du personnel soignant pour la clinique psychiatrique, le docteur Jean Laboucarié fit appel appel, par l’intermédiaire de Mademoiselle Niel, aux Franciscaines Missionnaires de Marie, dont l’ordre souhaitait fonder dans la région une nouvelle communauté permettant d’accueillir leurs sœurs âgées ou invalides.En 1948, l’Institut des Franciscaines Missionnaires de Marie achète un parc et une partie des dépendances proches de la clinique. Une sœur, architecte improvisée mais bien inspirée, transforme ce lieu pour y édifier une belle chapelle et un cloître orné des briques roses toulousaines.Les sœurs et le personnel ont quitté le site en .

    • Laganne

    Résidence d’été de Charles Laganne (1722-1789) homme de loi et capitoul, il fut bienfaiteur de Toulouse en améliorant son système d’eau potable et le Château d'eau.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Pin-Balma » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Pin-Balma » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pin-Balma » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Pin-Balma » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Pin-Balma » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Pin-Balma et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. « Communes les plus proches de Pin-Balma », sur www.villorama.com (consulté le ).
    3. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
    4. Carte IGN sous Géoportail
    5. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    6. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    7. « Fiche communale de Pin-Balma », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    8. Sandre, « la Seillonne »
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Pin-Balma » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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