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Phosphine

La phosphine[alpha 1], hydrure de phosphore, phosphure d'hydrogÚne, ou phosphane (nomenclature IUPAC) est un composé inorganique du phosphore et de l'hydrogÚne, de formule PH3.

Phosphine
Image illustrative de l’article Phosphine
Image illustrative de l’article Phosphine
Structure de la phosphine
Identification
Nom UICPA Phosphane
Synonymes

Phosphine
Hydrure de phosphore
HydrogÚne phosphoré

No CAS 7803-51-2
No ECHA 100.029.328
No CE 232-260-8
Apparence gaz comprimé liquéfié incolore[1].
Propriétés chimiques
Formule H3PPH3
Masse molaire[2] 33,997 58 ± 0,000 21 g/mol
H 8,89 %, P 91,11 %,
Moment dipolaire 0,574 0 ± 0,000 3 D[3]
Propriétés physiques
T° fusion −133 °C[1]
T° Ă©bullition −87,7 °C[1]
Solubilité dans l'eau à 17 °C : 26 ml/100 ml[1]
Masse volumique 0,8 g·cm-3[1]
T° d'auto-inflammation 38 °C[1]
Point d’éclair Gaz Inflammable[1]
Limites d’explosivitĂ© dans l’air en volume % dans l'air : LIE 1.6-LSE 98 (estimation de l'INRS)[1]
Pression de vapeur saturante Ă  20 °C : 4 186 kPa[1]
Point critique 65,4 bar, 51,35 °C[4]
Thermochimie
ΔvapH° 14,6 kJ·mol-1 (1 atm, −87,75 °C)[5]
Propriétés électroniques
1re énergie d'ionisation 9,869 ± 0,002 eV (gaz)[6]
Cristallographie
Symbole de Pearson [7]
Classe cristalline ou groupe d’espace P213 (n°198)[7]
Strukturbericht D1[7]
Structure type NH3[7]
Précautions
SGH[8]
SGH02 : InflammableSGH04 : Gaz sous pressionSGH05 : CorrosifSGH06 : ToxiqueSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
Danger
H220, H314, H330 et H400
SIMDUT[9]
A : Gaz compriméB1 : Gaz inflammableD1A : MatiÚre trÚs toxique ayant des effets immédiats graves
A, B1, D1A,
NFPA 704
Transport
[10]
Écotoxicologie
Seuil de l’odorat bas : 0,01 ppm
haut : 5 ppm[11]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

À tempĂ©rature et pression ordinaires, la phosphine est un gaz hautement Ă©cotoxique, phytotoxique[12], hautement toxique pour les mammifĂšres (dont l'ĂȘtre humain), et « pour lequel il n'existe pas d'antidote »[13].

La phosphine est utilisée comme pesticide, et serait le plus utilisé dans le monde comme fumigant, bien qu'un nombre croissant de souches d'espÚces ciblées y soient devenues résistantes. Selon la base e-phy[12] en 2016, ce produit n'est plus autorisé dans l'agriculture en France.

Description

Il s'agit d'un gaz incolore, lĂ©gĂšrement plus lourd que l'air, mortellement toxique et extrĂȘmement inflammable (utilisĂ© pour ces raisons comme agent de fumigation Ă  des fins biocides).

Son point d'Ă©bullition est de −88 °C Ă  1 atm. Elle est soluble dans l'eau (26 ml/100 ml Ă  17 °C) et dans diffĂ©rents solvants organiques.

La phosphine pure est inodore, mais la « phosphine technique » a une odeur extrĂȘmement dĂ©plaisante Ă©voquant l'ail ou le poisson pourri, Ă  cause de la prĂ©sence de « phosphine substituĂ©e » et de diphosphine (P2H4).

Sa formule est PH3. Elle peut par exemple rĂ©sulter de l'action d'un acide sur un sel d'aluminium (phosphure d'aluminium) ou de magnĂ©sium (phosphure de magnĂ©sium) ou tout simplement d'une rĂ©action de ces sels avec l'eau oĂč le sel est hydrolysĂ©.

Exemple : AlP+ 3H2O → PH3 + Al(OH)3

Phosphure d'aluminium + eau → phosphine (gaz) + hydroxyde d'aluminium.

Utilisation

Précautions

La phosphine est corrosive pour les métaux et moindrement pour les plastiques (qui ne sont pas attaqués si l'air contient de la phosphine, mais sont totalement déshydratés).

Les sels de phosphure d'aluminium et de tous autres mĂ©taux, doivent ĂȘtre placĂ©s de telle façon Ă  ce qu'ils n'aient pas accĂšs Ă  de l'humiditĂ© ambiante, de l'eau ou un acide.

En tant que biocide, ce produit ne peut ĂȘtre appliquĂ© que par des entreprises et du personnel agrĂ©Ă© et en France sous le contrĂŽle des services de la protection des vĂ©gĂ©taux (SRPV).

En cas d'incendie, le dioxyde de carbone, les mousses, les poudres chimiques ou l'eau pulvĂ©risĂ©e peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme agent extincteur mais seulement si on est certain de pouvoir stopper l'Ă©mission de gaz (extrĂȘmement toxique). Dans le cas contraire, il est recommandĂ© d'Ă©carter tout matĂ©riau combustible, d'Ă©loigner les personnes et animaux et de laisser brĂ»ler le gaz.

Historique

Au XXe siĂšcle, PH3 a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un composĂ© d’origine exclusivement industrielle.

Son existence sur Terre était uniquement attribuée à une origine extraterrestre, comme la schreibersite des météorites (Fe,Ni)3P.

En 1783, dans un mémoire présenté à l'Académie des sciences, le chimiste Philippe Gengembre, élÚve d'Antoine Lavoisier, isole le PH3, qu'il avait découvert en chauffant du phosphore dans une solution de carbonate de potassium[15].

En 1968, Iverson a dĂ©tectĂ© du phosphure de fer (Fe2P) biogĂ©nique, gĂ©nĂ©rĂ© par des processus de corrosion bactĂ©rienne du fer. Par la suite, du PH3 naturel gazeux a Ă©tĂ© mis en Ă©vidence parmi les constituants de l’atmosphĂšre des planĂštes (Jupiter, en 1974, et Saturne, en 1975).

La phosphine n’a pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e sur Terre avant 1988. Du PH3 sous forme gazeuse ou complexĂ©e a par la suite Ă©tĂ© trouvĂ© dans des sites d’émission de mĂ©thane et dans divers environnements tels que les zones humides et marĂ©cageuses, les matiĂšres en suspension dans l'eau et les sĂ©diments (fluviaux et marins), ainsi que dans certains excrĂ©ments et le fumier (Gassmann et al., 1996).

Une Ă©tude publiĂ©e en suggĂšre que la prĂ©sence de phosphine dans les atmosphĂšres de planĂštes de type tellurique serait un indicateur prometteur pour la dĂ©tection d'une possible prĂ©sence de vie extraterrestre, en l'absence de sources abiotiques connues capables de produire la phosphine en proportions suffisantes pour sa dĂ©tection par spectroscopie[16]. En , une autre Ă©tude annonce que le grand rĂ©seau d'antennes millimĂ©trique/submillimĂ©trique de l'Atacama et le James Clerk Maxwell Telescope ont observĂ© la signature de la phosphine dans le spectre de l'atmosphĂšre de VĂ©nus, avec une concentration estimĂ©e Ă  environ 20 ppb (parties par milliard)[17]. Mais cette observation est ensuite contestĂ©e, notamment en raison d'erreurs de calibration du tĂ©lescope[18] - [19].

Chimie

La phosphine peut ĂȘtre prĂ©parĂ©e de diffĂ©rentes maniĂšres. Industriellement, elle s'obtient par rĂ©action du phosphore et de l'eau en milieu acide ou en voie basique par la rĂ©action du phosphore blanc avec l'hydroxyde de sodium, formant par la mĂȘme rĂ©action de l'hypophosphite de sodium.

P4 + 4H2O → H3PO4 + PH3 + H2

ou

P4 + 3NaOH + 3H2O → 3NaH2PO2 + PH3

Elle peut s'obtenir par hydrolyse d'un phosphure métallique comme le phosphure d'aluminium ou le phosphure de calcium.

La phosphine pure PH3, sans trace de diphosphine P2H4, peut s'obtenir par action de l'hydroxyde de potassium sur l'iodure de phosphonium (PH4I).

On appelle aussi « phosphines » les dérivés de PH3 tels que des dérivés alkylés ou arylés, tout comme les amines sont des dérivés de l'ammoniac.

Toxicologie, Ă©cotoxicologie

Mode d'action sur les organismes : Il est systémique mais principalement dû au fait que la phosphine dénature l'oxyhémoglobine et interfÚre avec la synthÚse de protéines et d'enzymes de la respiration cellulaire.

Elle est toxique par inhalation pour le poumon, le foie et les reins. Elle induit également une irritation respiratoire et des signes de dépression du systÚme nerveux central.

Le principal danger pour l'Homme rĂ©side en l'inhalation d'une dose dĂ©passant le seuil de toxicitĂ©, qui provoque rapidement des troubles neurologiques (coma, convulsions) et cardiaques (foyers de nĂ©crose du myocarde). Le temps de contact a une importance : la mort peut survenir aprĂšs l'inhalation de 400 ppm durant 30 Ă  60 minutes ; et des effets graves rĂ©sulter d'expositions de quelques heures Ă  5-10 ppm.

Usages en chimie industrielle

Parmi les exemples courants, la triphénylphosphine ((C6H5)3P) et le BINAP, sont tous deux utilisés comme ligands dans des complexes métalliques (catalyseur de Wilkinson).

De telles phosphines sont souvent présentées comme co-catalyseurs dans des réactions telles que le couplage de Sonogashira.

Utilisation comme agent fumigant gazeux biocide

Pour l'utilisation en biocide agricole, on utilise de la phosphine gazeuse pure ou en mélange avec un gaz inerte, dioxyde de carbone ou azote pour supprimer le risque d'inflammabilité ou d'explosivité, des pastilles de phosphure d'aluminium, de calcium ou de zinc qui relùchent de la phosphine au contact de l'eau atmosphérique (ou de l'acide de l'estomac des rongeurs). Ces pastilles contiennent aussi des agents pour réduire le potentiel d'inflammation ou d'explosion de la phosphine produite.

Elle est plus facile d'emploi que le bromure de méthyle, plus efficace (active à des températures de 10 à 15 °C, et pour une durée de 5 à 15 jours alors que le bromure était actif surtout autour à 5 °C et pour 24 h seulement).

À la suite du bannissement progressif du bromure de mĂ©thyle (antĂ©rieurement le plus utilisĂ© mais toxique, Ă©cotoxique, gaz Ă  effet de serre et destructeur de la couche d'ozone, et concernĂ© Ă  ce titre par le cadre du protocole de MontrĂ©al), la phosphine est devenue le fumigĂšne le plus utilisĂ© au monde, largement utilisĂ©, Ă©conomique, et rĂ©putĂ© rĂ©agir rapidement et sans laisser de rĂ©sidus sur les produits engrangĂ©s (surtout sous sa forme gazeuse, et quand il est correctement utilisĂ©)[20].

Cet usage généralisé et fréquent a favorisé l'apparition de souches de parasites et d'espÚces dites nuisibles résistantes à la phosphine, devenues aujourd'hui courantes en Asie, Australie et au Brésil.

De telles résistances sont selon la FAO préoccupantes et probables dans d'autres régions ne faisant pas l'objet d'études.

RĂ©glementation

En France

Selon la base e-phy[12], en 2016, ce produit n'est plus autorisé en France.

Dans ce pays sept spĂ©cialitĂ©s commerciales ont une mise sur le marchĂ© autorisĂ©e, et des arrĂȘtĂ©s imposent une certification pour les applicateurs intervenant dans les opĂ©rations de fumigation contre les taupes, avec une formation prĂ©alable Ă  renouveler tous les cinq ans (voir ci-dessous).

La commission d'Ă©tude de la toxicitĂ© a ensuite estimĂ© insuffisantes ces mesures notamment au vu des risques encourus par les utilisateurs et de dĂ©tournement de produits pour des usages potentiellement malveillants. Le gouvernement a donc dĂ©cidĂ© d'une professionnalisation obligatoire des opĂ©rateurs, des stockages, transport et manipulation sĂ©curisĂ©s avec une traçabilitĂ© complĂšte des produits[13]. Depuis, seuls les taupiers titulaires d'un certificat de qualification au gazage agrĂ©Ă© par la Direction rĂ©gionale de l'agriculture et de la forĂȘt (DRAF) sont autorisĂ©s Ă  utiliser ce produit contre les taupes.

  • un arrĂȘtĂ© du 4 aoĂ»t 1986, J.O. du , relatif aux conditions d'emploi de certains fumigants en agriculture et dispositions particuliĂšres visant le bromure de mĂ©thyle, le phosphure d'hydrogĂšne et l'acide cyanhydrique, constitue la charte de la fumigation en France[20].
  • un arrĂȘtĂ© du relatif aux conditions particuliĂšres de dĂ©livrance et d'emploi du phosphure d'hydrogĂšne pour la lutte contre la taupe
  • un dĂ©cret 88-448 du , JO du 27/04/1988, relatif Ă  la protection des travailleurs exposĂ©s aux gaz destinĂ©s aux opĂ©rations de fumigation, prĂ©cise certaines conditions de sĂ©curitĂ©[20].

Les teneurs maximales en résidus de phosphure d'hydrogÚne (PH3) étaient en France en 1986[21] fixées à :

    • 0,1 mg/kg pour les cĂ©rĂ©ales brutes (dont maĂŻs et riz)[21] ;
    • 0,01 mg/kg pour tous les autres produits autorisĂ©s[21].

et la concentration en phosphure d'hydrogÚne dans l'air inhalé par un travailleur ne doit pas dépasser respectivement :

    • 0,1 ppm (0,13 mg/m3) par journĂ©e de travail (valeur moyenne d'exposition dĂ©finie dans l'annexe III du prĂ©sent arrĂȘtĂ©)[21] ;
    • 0,3 ppm (0,4 mg/m3) sur une pĂ©riode maximale de quinze minutes (valeur limite d'exposition dĂ©finie dans l'annexe III)[21].
  • En tant que polluant diffus, ce produit donne lieu Ă  une Ă©cotaxe.

À partir du 25 avril 2023, l'utilisation de la phosphine sera interdite en France pour traiter les cargaisons de cĂ©rĂ©ales dans les cales des bateaux. En consĂ©quence de cette dĂ©cision, la France ne pourra plus, selon Le Figaro, exporter sa production cĂ©rĂ©aliĂšre en dehors d'Europe, car la fumigation de ce produit est obligatoire dans de nombreux pays clients de l'Hexagone, Ă  commencer par l'Afrique du nord, pour pouvoir dĂ©barquer la marchandise[22]. Elle permet, en effet, d'empĂȘcher la propagation d'insectes d'un pays Ă  l'autre. Cette dĂ©cision devrait concerner 11,5 millions de tonnes de cĂ©rĂ©ales. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise fin octobre 2022 par l'Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire alimentaire française (Anses) qui a renouvelĂ© l'autorisation de mise sur le marchĂ© du produit sauf au « contact direct avec les cĂ©rĂ©ales ». Le rĂšglement europĂ©en autorise, lui, l'utilisation de phosphine[22] - [23].

Au Canada

Au Canada, ce produit a Ă©tĂ© rĂ©Ă©valuĂ© en 2015 par l'ARLA, Agence de rĂ©glementation de la lutte antiparasitaire), avec des prĂ©cautions renforcĂ©es[24]. En effet l'agence de santĂ© canadienne « exige la mise en Ɠuvre de mesures de rĂ©duction des risques supplĂ©mentaires pour tous les sites fumigĂ©s dans le but de limiter le potentiel d'exposition des travailleurs et des particuliers »[24].

Notes et références

Notes

  1. Bien que l'IUPAC déconseille formellement cette ancienne appellation et privilégie désormais le terme de « phosphane », elle reste trÚs courante.

Références

  1. PHOSPHINE, Fiches internationales de sécurité chimique
  2. Masse molaire calculĂ©e d’aprĂšs « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. (en) David R. Lide, Handbook of chemistry and physics, CRC, , 89e Ă©d., 2736 p. (ISBN 978-1420066791), p. 9-50
  4. « Properties of Various Gases », sur flexwareinc.com (consulté le )
  5. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-4200-9084-0)
  6. (en) David R. Lide, Handbook of chemistry and physics, Boca Raton, CRC, , 89e Ă©d., 2736 p. (ISBN 978-1-4200-6679-1), p. 10-205
  7. « The Ammonia (NH3, D1) Structure », sur cst-www.nrl.navy.mil (consulté le )
  8. Numéro index 015-181-00-1 dans le tableau 3.1 de l'annexe VI du rÚglement CE N° 1272/2008 (16 décembre 2008)
  9. « Phosphine » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
  10. EntrĂ©e du numĂ©ro CAS « 7803-51-2 Â» dans la base de donnĂ©es de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© au travail) (allemand, anglais), accĂšs le 28 novembre 2008 (JavaScript nĂ©cessaire)
  11. « Phosphine », sur hazmap.nlm.nih.gov (consulté le ).
  12. « e-phy », sur e-phy.agriculture.gouv.fr, MinistÚre de l'Agriculture (consulté le ).
  13. Utilisation du PH3 dans la lutte contre les taupes 12e lĂ©gislature Question Ă©crite no 13968 de M. Georges Mouly (CorrĂšze - RDSE) publiĂ©e dans le JO SĂ©nat du 07/10/2004 - page 2262 et rĂ©ponse du MinistĂšre de l'agriculture et de la pĂȘche publiĂ©e dans le JO SĂ©nat du 01/12/2005 - page 3094
  14. Bailly J.R, Leitao J & Cabrol-Telle A.M (1985) Effet antifongique du phosphure d'hydrogene sur diverses moisissures isolees de produits alimentaires. Sci Aliments, 5, 251-256.
  15. (de) Gengembre, « Über eine neue Luft, welche man durch die Wirkung von Laugensalzen auf Kunckels Phosphor erhĂ€lt », In: Crells Chemische Annalen, Band 11, 1789, S. 450–457.
  16. (en) Clara Sousa-Silva, Sara Seager, Sukrit Ranjan et Janusz Jurand Petkowski, « Phosphine as a Biosignature Gas in Exoplanet Atmospheres », Astrobiology, vol. 20, no 2,‎ , p. 235–268 (ISSN 1531-1074, DOI 10.1089/ast.2018.1954, lire en ligne, consultĂ© le ).
  17. (en) Jane S. Greaves, Anita M. S. Richards, William Bains et Paul B. Rimmer, « Phosphine gas in the cloud decks of Venus », Nature Astronomy,‎ , p. 1–10 (ISSN 2397-3366, DOI 10.1038/s41550-020-1174-4, lire en ligne, consultĂ© le ).
  18. (en) Paul Voosen, « Potential signs of life on Venus are fading fast », Science, vol. 370, no 6520,‎ , p. 1021 (DOI 10.1126/science.370.6520.1021).
  19. (en) R. Mark Wilson, « Is there phosphine in Venus’s atmosphere? », Physics Today,‎ (DOI 10.1063/PT.6.1.20221102a AccĂšs libre).
  20. Base de documents Désinsectisation des grains par fumigation globale ou localisée à l'hydrogÚne phospore, FAO
  21. arrĂȘtĂ© du 4 aoĂ»t 1986, J.O. du 22 aoĂ»t, relatif aux conditions d'emploi de certains fumigants en agriculture et dispositions particuliĂšres visant le bromure de mĂ©thyle, le phosphure d'hydrogĂšne et l'acide cyanhydrique
  22. Keren Lentschner, La France, interdite d'exportations de céréales à partir du 25 avril, lefigaro.fr, 10 avril 2023
  23. Emmanuelle Ducros, Agriculture: cette dĂ©cision administrative qui ruine les exportations de cĂ©rĂ©ales françaises hors d’Europe, lopinion.fr, 7 avril 2023
  24. Décision de réévaluation RVD2015-03, Phosphure d'aluminium, phosphure de magnésium et phosphine

Voir aussi

Bibliographie

  • E. Fluck, The chemistry of phosphine, Topics in Current Chemistry Vol. 35, 64 pp (1973)
  • A.D.F. Toy, The Chemistry of Phosphorus, Pergamon Press, Oxford, UK (1973)
  • WHO (World Health Organisation), Phosphine and selected metal phosphides, Environmental Health Criteria. Published under the joint sponsorship of UNEP, ILO and WHO, Geneva, Vol. 73, 100 pp (1988)
  • FDA factsheet :http://www.epa.gov/opprd001/factsheets/phosphine.pdf
  • W.R. Iverson, Nature Vol. 217, p. 1265 (1968)
  • G. Gassmann, J.E.E. van Beusekom et D. Glindemann, Offshore atmospheric phosphine, Naturwissenschaften Volume 83 129-131 (1996), doi:10.1007/BF01142178
  • Clara Sousa-Silva et al., « Phosphine as a Biosignature Gas in Exoplanet Atmospheres », arxiv,‎ (arXiv 1910.05224)

Articles connexes

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