Accueil🇫🇷Chercher

Pau Football Club

Le Pau Football Club, abrégé en Pau FC, est un club de football français, fondé en 1959 et situé à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques.

Pau FC
Logo du Pau FC
Généralités
Nom complet Pau Football Club
Surnoms Les Maynats[1]
Noms précédents Football Club de Pau 1959-1995
Fondation (64 ans, 1 mois et 16 jours) [Note 1]
Statut professionnel 2020-
Couleurs Bleu et jaune
Stade Nouste Camp
(3 859 places)
Siège Nouste Camp
Chemin de l'Aviation
64000 Pau
Championnat actuel Ligue 2
Président Bernard Laporte-Fray
Entraîneur Nicolas Usaï
Joueur le plus capé Jacques Leglib (260)
Meilleur buteur Michel Sanchez (71)
Site web paufc.fr
Palmarès principal
National[2] Aucun

Maillots

Domicile
Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2023-2024 du Pau FC
0

Le Pau FC est issu du patronage des Bleuets de Notre-Dame, officiellement créé en 1920 dans le quartier Mayolis, et qui atteignit la plus haute division amateur française au début de la saison 1958-1959. Les autorités religieuses estimèrent alors que le niveau sportif du patronage dépassait désormais le stade de l'association sportive de quartier.

Sous la direction de son président-fondateur José Bidegain, l'équipe première du patronage des Bleuets de Notre-Dame devient le Football-Club de Pau et s'installe dès les années 1960 au stade du Hameau, avec pour ambition de rejoindre les divisions professionnelles.

Fragilisé par ses difficultés financières récurrentes, qui obligent la mairie de Pau à intervenir à plusieurs reprises, le FC Pau connait finalement les affres de la relégation et retourne en Ligue du Sud Ouest. Malgré l'ambition des dirigeants, le club échoue à atteindre le monde professionnel. Les années 90 voit le club dépenser inconsidérément dans sa quête du statut professionnel, manquant la promotion en deuxième division à plusieurs reprises. Exsangue financièrement, le FC Pau dépose le bilan et est relégué en 1995 en National 2, le 4e échelon du football français.

Le club repart sous l'impulsion de deux anciens joueurs Bernard Laporte-Fray et Joël Lopez et une nouvelle appellation de Pau Football Club. Les finances sont assainies et le club se stabilise en National jusqu'en 2007. Finalement relégué en National 2, le Pau FC ne remonte en troisième division qu'au début de la saison 2016-2017.

Deux ans plus tard, soit 59 ans après sa fondation, le Pau FC inaugure le premier stade de son histoire: le Nouste Camp.

Vainqueur du National lors de la saison 2019-2020, le club connait depuis la période la plus faste de son histoire et cherche à s'établir de manière durable dans le paysage du football français professionnel.

Histoire

Bleuets de Notre-Dame (1920-1959)

L'histoire du football à Pau commence en 1888 avec la création de l'Association Bourbaki[3]. En 1904, la section football de ce patronage voit le jour sous le nom de Football Association Bourbaki[4]. Bien que la pratique du football gagne en importance à Pau à partir de 1909 avec l'initiation de la JAB de Pau[5], le rugby à XV reste le sport majeur en Béarn et Gascogne[6].

Jusqu'à la Libération, le FA Bourbaki est le club phare du football béarnais[7].

Au début des Trente Glorieuses, le patronage des Bleuets de Notre-Dame, situé dans le Quartier Mayolis, accède à la plus haute division amateur du football français, la Division Nationale[8].

L'évêché, considérant que ce niveau sportif dépasse le cadre d'une simple association sportive de quartier, cherche à se désengager[9]. Il entame alors la recherche de dirigeants capables de gérer un club de cette envergure[10].

Fondation du Football-Club de Pau & ère José Bidegain (1959-1965)

Le « Football-Club de Pau » a été officiellement fondé le 19 mai 1959 par José Bidegain[11], devenant ainsi le seul club béarnais ou gascon à évoluer dans les divisions nationales en dehors de Toulouse et Bordeaux[12]. Initialement, le club était itinérant, n'ayant pas d'installations permanentes et utilisant différents stades à Pau (Stade des Bleuets, Stade Bourbaki)[13]. Le club a conservé les couleurs bleu et blanc du patronage ainsi que le slogan « Vaincre ou sourire », en perpétuant le travail de formation mené par les Pionniers du quartier Mayolis[14].

Le club a réussi à récupérer la place des Bleuets en Championnat de France amateur pour la saison 1959-1960[15]. Cependant, la situation financière du club était précaire en raison de son manque d'infrastructures[16]. Le FC Pau a terminé à la 7e place du groupe de CFA Sud-Ouest. lors de sa première saison[17]. Au cours de la deuxième saison, le club s'est consolidé et a attiré des joueurs confirmés. Malgré des départs et des changements d'entraîneurs, le club a réussi à se maintenir en championnat[18].

Retrait progressif de José Bidegain et lent déclin

En 1964-1965, le FC Pau a connu sa première relégation de l'histoire. José Bidegain s'est peu à peu retiré de la direction du club, laissant James Chambaud prendre la présidence[19] - [20]. La relégation du club au niveau régional a entraîné des difficultés financières[21]. Le club était toujours nomade, n'ayant pas d'infrastructures adéquates[22] - [23]. Le jeune joueur Paul Escudé s'est fait remarquer pendant cette période et est devenu le premier palois à intégrer l'équipe de France Juniors[24].

Le FC Pau accède de nouveau au plus haut niveau amateur en 1968-69, saison qui voit le départ de l'enfant prodigue Paul Escudé aux Girondins de Bordeaux[25].

Le FC Pau reste relativement isolé sur la scène sportive paloise, les patros historiques ne reconnaissant pas la légitimité du nouveau club[26]. Gérard Forgues, l'ancien héros de la Résistance devenu Inspecteur de la Jeunesse et des Sports, livre au Président Chambaud un verdict sans appel[27] - [26]:

« Le drame de votre club, ce sont les recettes et la solitude dans laquelle vous vivez. Les journaux vous ouvrent pourtant leurs colonnes. Je pense que vous n'êtes qu'une association sportive, pas encore un club inséré dans la vie d'une région. Votre famille se forme: le toit que va vous donner ce stade où on sera sûr de vous retrouver, doit permettre l'expansion de cette famille. Vos résultats ne sont bons que depuis une saison. Il faut aussi pour gagner les cœurs que vos joueurs sortent du cru, qu'on les connaisse et qu'on les aime. »

Le FC Pau rentre donc dans le rang, en étant relégué une seconde fois dans les divisions régionales de la Ligue du Sud-Ouest en 1969.

Construction & ambition sous la direction de Pierre Clède (1975-1981)

Julien Escudé.
Julien Escudé commence le football au FC Pau, où son père est entraîneur.

Pierre Clède a pris la direction du club en 1975, alors qu'il se trouvait dans une situation sportive et comptable difficile. Le club a évolué enPromotion de la Ligue du Sud Ouest pendant deux saisons avant de retrouver la Quatrième Division en 1978-1979. Clède avait pour ambition d'accéder à la deuxième division en moins de cinq saisons, mais les résultats et la fréquentation du stade étaient en baisse[28].

Au début de la saison 1980-1981, le légendaire joueur du Stade montois Jacques Foix a été nommé entraîneur de l'équipe[29]. Malgré cela, le club n'a pas pu améliorer ses finances et a connu une baisse des résultats[30]. Cependant, l'ancien joueur Paul Escudé est revenu au club pour s'occuper des équipes de jeunes et a commencé un travail de formation qui a marqué le club de manière significative[31] - [32].

Finalement, au début de la saison 1981-1982, Julien Escudé a pris la responsabilité de l'équipe première et a réussi à insuffler une nouvelle dynamique au club[33]. Cependant, les difficultés financières persistaient et le stade de l'Ousse-des-Bois, déjà vétuste, ne satisfaisait plus aux besoins du club[34].

Ère Paul Escudé & lutte pour l'accession en Deuxième division (1981-1991)

Au cours des années 1980, le président Clède, à l'instar de son prédécesseur José Bidegain, exprime son soutien à la fusion des clubs historiques de football de Pau afin de remédier au manque d'infrastructures dans la ville[35]. Cependant, il se heurte à la résistance farouche des trois clubs locaux, les Bleuets de Notre-Dame, le FA Bourbaki et la JAB de Pau.

Parmi ces clubs, la JAB de Pau se distingue comme le meilleur centre de formation, avec à son palmarès trois lauréats du Concours du jeune footballeur : Jean-Michel Larqué (1964), Dominique Vésir (1971) et Serge Torreilles (1978), ainsi qu'une participation aux quarts de finale de la Coupe Gambardella en 1981-1982. La JAB est alors dirigée par Jean Larqué, père de Jean-Michel Larqué et farouche opposant à toute tentative de fusion.

Face à l'impasse, le président Clède abandonne le projet de fusion et décide de modeler le club sur le modèle de l'AJ Auxerre ou du Stade Lavallois, des clubs issus de petites villes ayant atteint le statut professionnel[36].

Le Pau FC retrouve la Division 3 au début de la saison 1983-1984, avec à sa tête l'emblématique entraîneur Paul Escudé, qui compte dans son équipe des joueurs talentueux tels que Bernard Laporte-Fray et Joël Lopez.

Le retour du Pau FC suscite un engouement croissant et attire plus de 8 000 spectateurs lors du match aller des 32es de finale de la Coupe de France 1983-1984 au stade de la Croix du Prince[37].

Lors de la saison 1984-1985, le Pau FC manque de peu d'accéder au monde professionnel, cédant sa place de leader en fin de saison au Chamois niortais, malgré le retour de Dominique Vésir[38].

La saison suivante, le club atteint de nouveau les 16e de finale de la Coupe de France, où il affronte l'AS Nancy-Lorraine dirigée par Arsène Wenger[39]. Ce match, perdu 1-0, attire plus de 10 000 spectateurs à la Croix du Prince[40] - [41].

Photo de Xavier Gravelaine en 2014.
Prêté à Pau, le Nantais Xavier Gravelaine inscrit une vingtaine de buts.

Lors de la saison 1988-1989, Xavier Gravelaine, jeune milieu de terrain, est repositionné en tant qu'attaquant par Paul Escudé et inscrit 20 buts. Sous la conduite d'Escudé, les "Maynats", emmenés par le jeune Xavier Gravelaine et Hermann Kingue, vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations, affrontent l'Olympique de Marseille lors des 32e de finale de la Coupe de France à Aguiléra[42] - [43]. Malheureusement, le match se solde par une défaite 4-0 contre des joueurs tels que Papin, Huard, Sauzée et Allofs. Malgré les trombes d'eau qui s'abattent sur Biarritz, 10 000 spectateurs assistent à cette rencontre délocalisée[44] - [45].

Le club entre à nouveau dans une période de difficultés financières à la fin des années 80, mais trouve son salut grâce à l'intervention du maire André Labarrère, qui comble les déficits du club[46] - [47].

À la fin de la saison 1989-90, Paul Escudé est lâché par ses joueurs et destitué de ses fonctions après huit saisons consécutives à la tête du club[48]. Sa rigueur et son professionnalisme, adaptés à un club amateur, étaient parfois mal perçus par certains joueurs[49]. Néanmoins, Escudé laisse une empreinte indélébile, le club abandonnant un style de jeu physique à l'anglaise pour adopter un style plus léché et offensif[50].

Escudé est remplacé par son ancien capitaine Robert Péré-Escamps[51]. Ensuite, à l'issue d'une nouvelle saison décevante, Jean Gallice prend les rênes de l'équipe première lors de la saison 1990-91. Le FC Pau parvient à éviter la relégation en fin de saison grâce à un penalty de Joël Lopez dans les dernières minutes[52]. Hervé Loustaunau, l'un des meilleurs buteurs de l'histoire du club, tire sa révérence à la fin de cette saison[53].

Cette saison est marquée par la plus faible affluence enregistrée, témoignant de la très mauvaise réputation du vétuste Stade de l'Ousse-des-Bois. Le club a grand besoin d'un nouveau souffle pour retrouver son dynamisme[54].

Âge d'or sous la présidence Pitoun (1991-1993)

Le 15 juillet 1991, Alain Pitoun, un promoteur à la tête d'un petit empire de seize sociétés, prend le contrôle du FC Pau[55]. Pitoun nomme Paul Escudé comme entraîneur[56]. L'objectif affiché du club est une fois de plus la promotion en deuxième division, et le slogan du club devient« FC Pau, le foot avec passion » en remplacement du célèbre « Vaincre ou sourire ». Le club palois abandonne alors les couleurs jaune et bleu pour retrouver les couleurs originelles des Bleuets de Notre-Dame : le ciel et blanc.

L'arrivée de ce promoteur immobilier, souvent comparé à Bernard Tapie en raison de son goût pour le luxe, provoque un choc dans le milieu du football palois. Sous la présidence de Pitoun et avec Richard Allenda en tant que directeur sportif, le club effectue un recrutement clinquant, attirant des joueurs tels que Claude Lowitz, Patrick Cubaynes, Slavko Radovanovic, Jean-Jacques Nono, Pascal Plancque, Dominique Deplagne et l'international américain Billy Thompson, en provenance du Heat de Los Angeles[57] - [58]..

Thompson, joueur fantasque capable de dribbles époustouflants devient rapidement le chouchou du Stade du Hameau[59].

Le « Football-Club de Pau » quitte alors le déjà vétuste Stade de l’Ousse-des-Bois, afin de retrouver le Stade du Hameau, 30 ans après un premier séjour sur courant alternatif durant les années 1960.

Le club affiche de grandes ambitions et attire un public nombreux et fidèle, malgré son statut en troisième division lors de la saison 1991-1992. Les "Maynats" enregistrent régulièrement des affluences de 6 000 à 7 000 personnes au Stade du Hameau, dans un Béarn fortement attachée au rugby à XV[60].

À partir de 1991, Alain Pitoun est la cible de l'organisation séparatiste basque Iparretarrak. Son yacht est incendié dans le port de plaisance de Larraldenia à Ciboure, un attentat attribué au groupe indépendantiste. De plus, son agence immobilière paloise est dévastée lors d'un autre attentat en mai 1991. Parallèlement, le président du FC Pau connaît des problèmes judiciaires importants et des difficultés financières graves[61]. Sur le plan sportif, les résultats en championnat sont décevants, avec une modeste 8e place en Division 3 pour la saison 1991-1992[62]. Cependant, le club réalise un parcours brillant en Coupe de France, atteignant pour la première fois de son histoire les 8es de finale en avril 1992.

Photo de Slavojub Muslin.
Slavojub Muslin entraîne le FC Pau de 1992 à 1995.

Au début de la saison 1992-93, Alain Pitoun nomme Slavo Muslin à la tête de l'équipe[63]. Après les échecs passés, le groupe est revanchard et prétend plus que jamais à accéder à la montée[64]. Muslin attire de nombreux joueurs prometteurs comme Aleksandar Jankovic, Franck Rolling ou Samuel Boutal. Le FC Pau termine à la première place de son groupe de Division 3.

Toutefois, contrairement aux éditions précédentes, le vainqueur du groupe n’accède plus automatiquement à la deuxième division. Ainsi, le FC Pau dispute un match de barrage le face à Lyon-Duchère, perdu 2-1 après prolongation, but de Hervé Musquère, entaché d'une position de hors-jeu[65] - [66]. Double peine pour les palois, la DNCG refuse la demande de statut professionnel de La Duchère, et le FC Gueugnon est repêché en deuxième division[67].

Le FC Pau accède néanmoins au National nouvellement créé.

Décadence et liquidation judiciaire (1993-1995)

Ainsi, le FC Pau prend part à la première saison du championnat national nouvellement créé. Le club se renforce avec l'arrivée de Frédéric Viseux, José Dalmao, Bob Senoussi ou encore Laurent Peyrelade, alors que Slavo Muslin conserve son poste d’entraîneur. Le club enchaîne les matchs amicaux de pré-saison face à des adversaires prestigieux comme le RCD Espanyol de Barcelone afin de créer une cohésion d'équipe entre les nouveaux arrivants et le reste du groupe[68]. En Coupe de France 1993-1994, les palois éliminent l'AS Saint-Étienne de Laurent Blanc et Joseph-Antoine Bell en 32e de finale au stade du Hameau devant 15 000 spectateurs ravis et un seul béarnais déconfit en la personne de Jean-Michel Larqué, qui a bien du mal à accorder du crédit aux joueurs béarnais à l'issue du match[69] - [70].

Les problèmes financiers du président Pitoun s'aggravent. Le , les Palois battent le Sporting Club de Toulon sur le score de 4-0 et dès la fin du match, les joueurs se mettent en grève pour protester contre le non-paiement des salaires[71]. Cette fin de saison marque la fin de la présidence Pitoun, et ce dernier démissionne le criblé par les accusations judiciaires et un passif de 220 millions de francs. Le , le tribunal de commerce de Pau prononce la mise en redressement judiciaire de quatorze sociétés puis, le , leur liquidation. Le placement en liquidation judiciaire du FC Pau devient inévitable. Les joueurs professionnels ne sont plus payés et le club affiche un déficit comptable de quatre millions de francs[72] - [73]. Richard Allenda est nommé Manager général en janvier 1994[74]. La mairie de Pau retire ses subventions en janvier 1995, alors que des rumeurs dans la presse locale font état d'une possible connivence entre Allenda et Muslin contre les intérêts sportifs du club, dans le secteur du recrutement[75].

Sur la sellette, l'entraîneur Slavo Muslin quitte le club, prenant les rênes des Girondins de Bordeaux, alors qu'Allenda est progressivement mis à l'écart[76]. Le « Football-Club de Pau » est officiellement liquidé le [77].

Nouveau départ (1995)

Le « Football-Club de Pau » renaît de ses cendre à la suite de la liquidation judiciaire grâce à un ancien gardien de but du club, en la personne de Bernard Laporte-Fray. Bernard Laporte-Fray était en effet titulaire lors de la saison de 1982-83 où le FC Pau accède en Division 3, avec Joël Lopez en 10 et Robert Péré-Escamps en 6. L'ancien gardien de but devient, douze ans après cette dernière saison, président du nouveau Pau Football Club[78].

Le Pau Football Club est officiellement refondé le , reprenant les couleurs Jaune et Bleu de la ville de Pau. Deux projets étaient alors en concurrence pour la reprise de l'activité du FC Pau: celui d'un ancien joueur en la personne de Laporte-Fray et celui de l'ancien président du FC Pau, Pierre Clède[79]. C'est le projet du « Pau Football Club » porté par Bernard Laporte-Fray qui est retenu par le maire de la ville, André Labarrère. Labarrère justifie son choix en arguant du fait que Pierre Clède « fait partie du passé ».

L'ex-capitaine emblématique des années 1980, Robert Péré-Escamps, est nommé au poste d’entraîneur avec pour mission de maintenir le club en National 2, le club ayant été relégué administrativement la saison précédente. La masse salariale est divisée par 2, passant de 375 000 francs à 175 000. Frédéric Viseux, José Dalmao, Bob Senoussi et Pascal Plancque quittent le club, car la politique sportive du club change drastiquement.

Le Pau FC écrit la première page de sa nouvelle histoire au stade du Hameau face au Dijon FCO, s'imposant sur le score de 1 à 0.

Stabilisation, développement et échec René Girard (1997-2001)

Photo de René Girard entraîneur du LOSC.
René Girard ne passe que 18 mois à Pau.

En 1996, le Pau FC offre sa première opportunité d’entraîneur à René Girard, dont la mission est de retrouver le National, avant d'accéder en Ligue 2. Sous la houlette de René Girard, Edouard Cissé débute en équipe première. Il rejoint ensuite PSG dans le cadre d'un transfet de 35 000 francs et un match amical disputé au Stade du Hameau[80]. Dans le cadre du transfert, le PSG affronte le Toulouse Football Club devant 7 000 personnes au Hameau, qui réservent à Cissé un départ chaleureux[81]. Allenda est de nouveau nommé au poste de manager général, assurant ne pas interférer avec Girard[82].

Malheureusement, les résultats ne suivent pas en National, et Girard est démis de ses fonctions en [83]. Girard se plaint notamment de l'influence en coulisses de Richard Allenda et de ne pas avoir eu la main sur le recrutement[84]. René Girard poursuit le club en justice[85]. Joël Lopez et Richard Allenda assurent l'intérim et offrent aux Maynats une victoire face à l'Association sportive de Saint-Étienne en huitième tour de la Coupe de France[86].

Photo de Pascal Planque en 2019 au RC Lens.
Pascal Planque lance sa carrière d'entraîneur à Pau.

Pascal Plancque, ex-joueur du club qui avait terminé sa carrière chez les basques de l'Arin luzien en DH, est nommé entraîneur en [87]. Plancque guide le club jusqu'aux 8e de finale Coupe de France, éliminé par le Paris Saint-Germain. Avant ce match historique pour le club béarnais, Joël Bats avait mis en garde ses troupes, en difficulté en championnat, contre le « tempérament du Sud-Ouest », estimant que c'était « un match piège »[88]. Allenda redevient directeur sportif[89].

Ce match face au PSG fut disputé dans un stade du Hameau en fusion devant 15 000 spectateurs, et l'unique but de la rencontre fut inscrit par le capitaine de la Seleçao Raí[90] - [91]. Le PSG aligne toutefois une équipe expérimentée mais ne parvient à s'imposer que sur la plus petite des marges après prolongation[92]. Edouard Cissé entre en jeu, remplaçant Laurent Fournier.

Pour les supporters du Pau FC, ce but est à jamais entaché d'un hors-jeu flagrant[93].

Le match, tel que prédit par Bats, fut particulièrement haché et se termine sur une « générale » qui se poursuit jusque dans les vestiaires[94]. L'essentiel est ailleurs, le Pau FC, équipe amateur (seuls Vacher et Rémy bénéficient de contrats fédéraux), a rendu le Béarn fier face à un adversaire bien supérieur, faisant preuve de « grinta »pour contrecarrer les plans des entraîneurs du PSG, Ricardo Gomes et Joël Bats[95]. " On avait marqué notre territoire, on est dans le Sud-Ouest, la culture rugby, on savait que techniquement, on ne pouvait pas rivaliser, alors on a mis d'autres arguments! ", déclarait Denis Baylac à l'issue du match. Ce match mémorable face au PSG, a permis de resserrer le groupe et de remporter le groupe C de CFA lors de la saison 1997-1998[96] - [97].

La club accède ainsi à la troisième division, plus connue sous le nom de National[98].

Au cours de cette même année 1998, le Pau Football Club est endeuillé par la disparition soudaine d'une légende du club: Paul Escudé[99]. Un stade porte désormais son nom à Pau, inauguré par ses deux fils[100].

Au début de la saison 1999-2000, le Pau FC dispose d'un budget de 6,5 millions de francs, permettant au club de renouer avec les ambitions des années 1990. Des partenariats peu productifs sont signés avec les Girondins de Bordeaux, puis le Toulouse Football Club.

Nouveaux remous, démission de Laporte-Fray et relégation en CFA (2001-2008)

En 2001, le club traverse une nouvelle période trouble à la suite de la condamnation de son président Bernard Laporte-Fray et de son directeur sportif Richard Allenda à de la prison avec sursis pour possession de cocaïne[101] - [102]. La présidence est assurée par Jacques le Coadou, avant que Joël Lopez ne reprenne la main[103]. Le club confirme son orientation vers le football espagnol, en organisant un match amical au Hameau avec le Deportivo Alavés, récent finaliste de la Coupe de l'UEFA[104].

Conséquence de cette affaire, le président Laporte-Fray se voit interdit de toute activité en relation avec le monde sportif jusqu'en 2009 , mais conserve néanmoins sa position d'actionnaire majoritaire du club, continuant ainsi à œuvrer pour la professionnalisation du club[105].

En 2002, le club sollicite Jean-Marc Ferratge pour prendre la tête de la cellule de formation du club[106]. Ferratge prend ensuite les rênes de l'équipe première en 2003[106]. Le club évolue à vue et se cherche une identité[107].

Au cours de la saison 2005-2006, le Pau FC, désormais dirigé par Marc Lévy, se fait prêter un jeune joueur du nom d'André-Pierre Gignac[108]. Alors âgé de 21 ans, « Dédé » inscrit huit buts en vingt matchs sous les couleurs des Maynats, contribuant grandement au maintien du club[109]. Fidèle à sa réputation de bon vivant, il s’intègre vite à l'équipe[110].

Le Pau Football Club se maintient en National jusqu'en 2008, année où il est relégué en CFA, après dix saisons en National.

Cette saison là, David Vignes fut nommé entraîneur le , à la place de Jean-Luc Girard dont il était l’adjoint. Durant cette ultime saison de National, Joël Lopez dresse un constat sans concessions de l'état du football béarnais, qui, malgré 6 000 licenciés, manque de « culture footballistique », alors que les compétitions et niveaux de jeu régionaux sont faibles, ce qui handicape le club pour la détection de talents régionaux[111]. Edouard Cissé, icone du Pau FC qui évolue alors au BeÅŸiktaÅŸ JK, se propose de venir au secours de son club formateur et de revoir la structure en place[112].

« Je propose une manne financière, mais pas pour investir dans un panier percé. Je veux des résultats, je crois en cette ville qui mérite une équipe de Ligue 2. Or, aujourd'hui en National, le Pau FC se meurt et ça me fait chi*r. »

— Édouard Cissé

Tino Costa passe deux saisons à Pau.

À la suite de la signature de Tino Costa et Pablo Amendolare du Racing Club de France, le Pau FC cherche à se développer en Argentine[113]. Le club noue une relation, peu fructueuse, avec le centre de formation argentin de Las Flores, ville dont est originaire Costa[114].

Le Pau Football Club (de 1998-1999 à 2007-2008), codétenteur avec l'AS Cannes (de 2001-2002 à 2010-2011) du record de longévité en National, avec 10 saisons jouées consécutivement, est en grande difficulté sportive et financière[115].

Le président Laporte-Fray tend publiquement la main à Edouard Cissé afin que celui-ci s'investisse dans le club. Cissé avait en effet exprimé à plusieurs reprises vouloir s'engager dans le club à l'issue de sa carrière professionnelle[105].

En parallèle, l'ancien président Clède propose de reprendre en mains les destinées du club. Alors âgé de 65 ans, Clède échoue dans son projet d'acquérir le Pau FC pour l’euro symbolique et se dit prêt à injecter entre 500 000 et un million d’euros tout en réduisant la dépendance aux subventions municipales, afin de viser une montée en Ligue 2. Clède considère alors le Pau FC comme « un club municipalisé », le logo même du club étant calqué sur celui de la ville.

La descente en CFA mettrait alors en danger le projet de « rebâtir en misant sur la formation »[116].

Rechute & championnat de France amateur (2008-2016)

« Les Maynats » sont finalement relégués en 2007-2008, et évolueront 8 saisons de rang en Championnat de France de football de National 2.

En 2010, la désaffection du public palois est marquée, se traduisant par des recettes au stade et de sponsoring historiquement basse. Joël Lopez quitte la présidence du club pour rejoindre Evian, dont il deviendra président[117].

Bernard Laporte-Fray reprend la présidence du Pau FC en 2010, neuf ans après l'avoir quittée en raison de procédures judiciaires, même s'il est toujours resté actionnaire principal[118]. Lors de sa prise de fonction il déclare : « Tout est à changer »[119]. Le budget est revu à la hausse, passant de 1 à 1,2 million d'euros afin d'aborder «un vaste chantier», celui de la remontée en Championnat National avec pour objectif de viser la Ligue 2.

Le Président Laporte-Fray entre en contact avec Edouard Cissé, qui déclare ne pas être « fermé à aider le club de son cœur. On s'est donné la saison pour entrer plus activement la saison prochaine »[119]. Cette collaboration, ardemment désirée par les supporters palois, ne se concrétisera pas. L'ancien joueur du Pau FC Edouard Cissé confirme toutefois avoir voulu s'investir au sein du club[120].

David Vignes, de nouveau aux commandes du club, est limogé une seconde fois en 2010 après 3 saisons[121] - [122]. Le club fait preuve de peu de stabilité, et les entraineurs se succèdent sans améliorer les résultats[123].

Laurent Strzelczak entraîne le Pau FC en CFA de 2012 à 2014.

En 2012, le Pau FC frôle le dépôt de bilan. Le footballeur béarnais le plus médiatique, Jean-Michel Larqué, comme son père dans les années 1980, se prononce contre le rapprochement des différents clubs palois sous une seule et même entité[124]. Dans une terre de rugby, le club éprouve des difficultés à survivre et peine à occuper les premiers rôles[125] - [126].

Au début de la saison 2012-2013, le Pau FC réoriente sa politique de recrutement vers des joueurs locaux dont Julien Labat, Nicolas Cami, Hicham M'Laab ou encore Jacques Leglib[127]. Le club se stabilise peu à peu et réalise le meilleur début de saison de son histoire en 2015-2016 et retrouve enfin la troisième division[128] - [129].

Stabilisation en National (2016-2020)

Ainsi, « Les Maynats » retrouvent le National lors de la saison 2016-2017 et terminent à la 14e place du classement, premiers non relégables[130]. Le Pau FC obtient son maintien miraculeusement lors de la dernière journée, grâce à un succès 3-0 sur le terrain de l'Union sportive concarnoise, bénéficiant du même coup des défaites conjuguées du Club sportif Sedan Ardennes et du CA Bastia lors de la saison de son retour en National[131].

La saison 2017-2018 se veut une saison de consolidation, avant de prendre possession de son nouveau stade[132] - [133]. Pour la dernière au Hameau, 2 500 spectateurs ont assisté au match face au champion, le Red Star FC — auquel le public effectua une haie d’honneur — avant de démarrer un novueau chapitre de son histoire[134].

Avec neuf saisons à la tête du club, David Vignes établit un record de longévité, surpassant le règne de Paul Escudé[135] - [136].

Vincent Thill se révèle à Pau.

Le Pau FC entame la saison 2018-19 en tant que seul représentant du football du Sud-Ouest de la France, avec un entraîneur italien aux commandes, Raffaele Novelli et l'ambition de monter en Ligue 2 en trois ans[137]. « Les Maynats » enregistrent les arrivées en prêt de Vincent Thill et de Quentin Boisgard.

Novelli est démis de ses fonctions en , remplacé par Bruno Irles[138]. Bruno Irles conserve ses fonctions au sein du Late Football Club et 19H30 Sport sur Canal+Sport. En , Dado Pršo vient assister son ex-coéquipier au poste d'entraîneur adjoint[139]. À l'issue de cette saison frustrante, puisque le club a longtemps été relégable avant de trouver un rythme de croisière qui lui aurait permis de jouer les premières places du classement, Quentin Boisgard et Vincent Thill sont nommés pour le titre de révélation de la saison.

Auteur de 10 buts et 3 passes décisives, Thill est élu révélation de l’année lors de la cérémonie de remise des Trophées du National 2018-2019[140]. Thill figure également dans l'équipe type de l'année[141].

Bruno Irles propulse le Pau FC en Ligue 2 en 2020.

Le Pau FC commence la saison 2018-19 sur les chapeaux de roue, figurant en seconde place du classement à la neuvième journée, en dépit de l'avant-dernier budget de la division. Les pertes des deux joueurs majeurs prêtés la saison précédente sont compensés par de nouvelles arrivées en prêt. Scotty Sadzoute et Romain Bayard viennent complémenter l'équipe en place[142]. Le Pau FC déniche des talents prometteurs dans le championnat du Sénégal: Yankuba Jarju, Moustapha Name, Lamine Gueye et Cheikh Sabaly rejoignent ainsi le club béarnais.

Rapidement, la saison prend un tournant historique pour les soixante ans du club, puisque l'équipe est leader à la trêve.

Les palois effectuent un retour temporaire au Stade du Hameau, leur ancien antre pour un match de Coupe de France. Ils s'imposent sur le score de 3 à 2 après prolongations face aux Football Club des Girondins de Bordeaux. Cette affiche attire 15 668 spectateurs au stade, établissant un nouveau record d'affluence.

Le tour suivant voit le Pau FC affronter le PSG dans un Hameau comble, soit 16 707 personnes, établissant un nouveau record d'affluence. 60 000 demandes de billets sont formulées en ligne[94].

L'avant match est marqué par une avalanche de critiques de la presse parisienne envers l'état de la pelouse[143] - [144] - [145] - [146] - [147].

Le Pau FC s'incline sur le score de 2 à 0, avec une équipe largement remaniée dans le but de privilégier le championnat et d'assurer une montée historique. Pour Joël Lopez, directeur sportif « Il y avait mieux à faire, mais pour notre coach, la Coupe de France, c’était comme des matchs amicaux. C’était frustrant, car on ne s’est pas donné les moyens de faire mieux. »[148].

Cette saison historique est brutalement interrompue par la pandémie de Covid, alors que le club est leader et en position d'accéder à la Ligue 2 pour la première fois de son histoire[149]. Disposant de l'avant-dernier budget de Championnat National 2019-2020, Bruno Irles, avec pour adjoint Dado Pršo, parvient à décrocher une montée historique en Ligue 2 2020-2021[150] - [151]. Le titre de Champion de National, compétition administrée par la FFF, ne lui est toutefois pas officiellement attribué, à la différence de ce qui fut pratiqué en Ligue 1 et Ligue 2, compétitions gérées par la LFP[152].

Découverte du monde professionnel (2020-2023)

Photographie de Didier Tholot, entraîneur.
Didier Tholot entraîne le Pau FC depuis 2020.

Le Pau FC se sépare du binôme Irles - Prso à l'intersaison, et Didier Tholot est nommé à la tête de l'équipe première[153] - [154]. Pour sa première saison en Ligue 2, le Pau FC a pour ambition d'assurer un maintien rapide en dépit d'un budget de 6,5 millions d'euros, le plus petit de la division[155]. Le début de saison est laborieux et l'équipe est relégable à la trêve, mais le Pau FC réalise une seconde partie de championnat exceptionnelle et termine la saison à une brillante 14e place[156].

Quang Hai Nguyen, international vietnamien, avec le maillot du Pau FC.
Quang Hai Nguyen, international vietnamien.

Le club obtient le plus haut classement de son histoire lors de la saison 2021-2022, avec une place de dixième[157]. Conséquence de cette bonne saison, Didier Tholot est nominé pour le trophées UNFP du Meilleur Entraîneur de Ligue 2[158].

L'avant-saison 2022-2023 marque un changement de cap dans la politique sportive du club. Joël Lopez confirme en effet que le club ne privilégiera plus les prêts de joueurs.

Le club réalise une vente record de 0,5M€ avec la cession de Samuel Essende à Caen, et voit des joueurs cadres depuis l'accession en L2 quitter le navire: Quentin Daubin, Victor Lobry ou encore Romain Armand[159].

Le club se veut ambitieux et se tourne vers l'international pour son recrutement, avec la venue de Nguyễn Quang Hải depuis le Hanoi FC ou de Diyaeddine Abzi depuis le York United FC au Canada[160].

Le transfert de Quang Hai Nguyen fait exploser la popularité du club sur les réseaux sociaux en Asie[161]. Pour sa troisième saison professionnelle, le Pau FC est notamment victime de la diffusion de marchanding contrefait sur le marché asiatique[162]. Durant le mercato d'hiver, le Pau FC céde son gardien Alexandre Olliero au Stade de Reims, dans le cadre d'un transfert record pour le club[163].

Balles Neuves (2023-)

Au début de la saison 2023-2024, Le Pau FC entame une nouvelle ère après une série de changements majeurs au sein de l'organigramme du club. Suite à la victoire décisive contre Caen à la fin de la saison précédente, assurant le maintien en Ligue 2, le président du club, Bernard Laporte-Fray, a pris des décisions importantes: « Personnellement, j’ai le sentiment d’une fin de cycle, et si Didier ne souhaite pas continuer, il faudra repartir avec des balles neuves. »[164].

Bernard Laporte-Fray souligne la nécessité d'impulser un changement, confirmant ainsi son intention de rebâtir le club. Il met en avant le fait que malgré la taille modeste du Pau FC, le club avait une masse salariale comparable à celle de clubs tels que Grenoble et QRM, voire supérieure à certains autres clubs ayant réalisé de bonnes performances en Ligue 2 2022-2023. Laporte-Fray assume donc la décision de reconstruire l'organigramme du club afin d'améliorer les performances. Yann Laporte-Fray, son fils, devient directeur général, Luis de Sousa rejoint le club en tant que directeur sportif et Nicolas Usaï prend place sur le banc en tant qu'entraîneur.

Les départs de l'entraîneur Didier Tholot et du directeur général Joël Lopez ont été officialisés, marquant ainsi la fin d'une période et le début d'un renouveau. Des rumeurs font état de dissentions au sein de la direction depuis le transfert au mercato d'hiver d'Alexandre Olliero au Stade de Reims, acté malgré les réticences du tamdem Tholot-Lopez[165].

Le Pau FC souhaite conserver l'esprit combatif instauré par Tholot, mais également apporter davantage de structure avec Usaï. C'est pourquoi l'arrivée simultanée de Luis de Sousa en tant que directeur sportif est d'une grande importance. Ce poste n'était pas clairement défini durant les trois premières saisons du club en Ligue 2. De Sousa, fort de son parcours qui comprend des clubs tels que Marseille, Toulouse, Créteil, Troyes et Saint-Étienne, où il a réussi une opération de redressement au mercato d'hiver, a été choisi pour aider à bâtir une équipe solide et capable de se maintenir en Ligue 2. De plus, le président Laporte-Fray a annoncé la signature d'un partenariat avec les voisins de la SD Huesca[166]. Or, le club haut-aragonnais est réputé pour sa connaissance du marché du trading, répérant des joueurs peu connus afin de les mettre en valeur et de se maintenir au plus haut niveau du football espagnol.

Ainsi, le maintien reste la priorité absolue et l'effectif se devra d'être composé d'au moins 16 joueurs de niveau Ligue 2[167].

Une autre priorité du président est d'améliorer la méthode de travail quotidienne. Laporte-Fray souhaite voir davantage de travail sur le terrain et en vidéo. Pour cela, Nicolas Usaï pourra compter sur le personnel déjà en place et sous contrat, car aucun changement significatif n'a été annoncé dans le staff.

Identité du club

Logos

Le FC Pau a dévoilé son premier blason lors de sa création en 1959. En 1961, une nouvelle liste dissidente dirigée par René Lanusse a conduit à l'adoption de ces mêmes couleurs ainsi qu'à un nouveau logo inspiré de la ville de Pau. Ce blason est considéré comme l'emblème historique du club, utilisé pendant 30 saisons consécutives.

Au fil des années, le club est resté fidèle à son logo d'origine, à l'exception des années 1990 où des logos mettant en avant la fontaine Alfred de Vigny ont été utilisés[168]. En 2009, un nouveau blason a été créé, mettant en avant la couronne d'Henri IV et le "Bèth Cèu de Pau" (Beau ciel de Pau en béarnais), ainsi que le Boulevard des Pyrénées.

Lors de son accession au monde professionnel, le club a retiré la devise "Vaincre ou sourire" de ses supports de communication[169]. En mai 2022, un nouveau logo a été dévoilé, conservant les symboles de la couronne d'Henri IV, des trois pieux et du paon, tout en ajoutant des éléments représentant les vaches béarnaises et le Pic du Midi d'Ossau[170]. La présence du paon dans le logo est un exemple d'armes parlantes car en béarnais, le mot pau, signifiant pieu et qui a donné son nom à la ville, ainsi que le mot "paon", se prononcent de manière identique: ['paw] [171].

Ce nouveau logo affiche curieusement une date de création en 1995, qui correspond à la fondation du Pau Football Club après la liquidation judiciaire du FC Pau[172].

  • Blasons du Pau FC de 1959 à nos jours
  • Premier Logo de l'Histoire du Football Club de Pau, utilisé de 1959 à 1961
    1959 - 1961
  • 1961 - 1991
    1961 - 1991
  • Logo du FC Pau sous la présidence Pitoun, utilisé de 1991 à 1995
    1991 - 1995
  • Logo du Pau FC du président Laporte-Fray, utilisé de 1995 à 2008.
    1995 - 2008
  • Logo Pau FC sous la présidence de Joel Lopez, utilisé de 2009 à 2011.
    2009 - 2011
  • Logo du Pau FC, utilisé de 2011 à 2020
    2011 - 2020
  • Logo du Pau FC durant 2 saison en Ligue 2, utilisé de 2020 à 2022.
    2020 - 2022
  • 2022 -
    2022 -
  • Boulevard des Pyrénées et vue sur les Pyrénées
  • Blason de Pau
    Blason de Pau
  • Boulevard des Pyrénées
    Boulevard des Pyrénées.
  • Fontaine de Vigny, inspiration du logo de 1995 à 2008
    Fontaine de Vigny, inspiration du logo de 1995 à 2008
  • Vue sur les Pyrénées depuis Pau.
    Vue sur les Pyrénées depuis Pau.
  • Pic du Midi d'Ossau, emblème de la ville et du club
    Pic du Midi d'Ossau, emblème de la ville et du club

Couleurs

Le Pau FC arbore les couleurs jaune, couleur des armoires du Béarn et le bleu du « Bèth Cèu de Pau » présent sur les armoires de la capitale béarnaise.

Les couleurs originelles des Bleuets de Notre-Dame étaient le bleu et le blanc, que le nouveau FC Pau conserve deux années de rang après sa création. Cependant, après la prise de pouvoir de la liste dissidente de René Lanusse en 1961, le FC Pau adopte les couleurs bleu et jaune, couleurs de la ville.

De 1991 à 1995, le nouveau président Pitoun impose un retour aux couleurs originelles des Bleuets, ciel et blanc.

Ces couleurs sont abandonnées en 1995 à la reprise du club par Bernard Laporte-Fray. Le club adopte alors une tenue à dominante jaune, maillots, shorts et chaussettes, identiques à celles du Football Club de Pau fondé par José Bidegain.

Hymne

L'Encantada du groupe Nadau est diffusée avant les matches.

Maillot

Durant les deux premières saisons du nouveau Football-Club de Pau, le club conserve les couleurs historiques des Bleuets, le bleu et blanc.

Ainsi, le premier maillot du FC Pau en 1959 est blanc avec short bleu et bas bleu[173]. Le second maillot la saison suivante est intégralement bleu avec short bleus et bas bleus.

A partir de 1961-1962, le FC Pau adopte les couleurs jaune et bleu.

En 1966-1967, le club se dote d'un maillot à rayures verticales bleu et jaune, qui sera conservé pour deux saisons. Ce maillot iconique correspond cependant à une période creuse dans l'histoire du club. Les années 1970 et 1980 voient le club évoluer avec un maillot jaune avec short bleu et bas bleu. De 1991 à 1995, Alain Pitoun remplace le maillot jaune et bleu par un ensemble inspiré des couleurs originelles des Bleuets, ciel et blanc.

Ces couleurs sont abandonnées en 1995 à la reprise du club par Bernard Laporte-Fray. Le club adopte alors une tenue à dominante jaune, maillots, shorts et chaussettes, identiques à celles du Football Club de Pau fondé par José Bidegain.

Les couleurs jaune et bleu n'ont pas changées depuis cette date, même si le bleu roi a connu des variations de teintes, allant du ciel jusqu'à des teintes tirant sur le violet.

Domicile
1959-1961
1961-1964
1959-1961
1966-1969
1970-1991
1991-1995
1995-2011
2011-2013
2013-2014
2011-2022
2022-2023

Palmarès et résultats

Chronologie

Palmarès

Palmarès du Pau FC en compétitions officielles
Compétitions nationales Compétitions régionales
Championnats
Coupes
Championnats
Coupes

Personnalités du club

Présidents

Le tableau ci-dessous dresse la liste des différents présidents du club palois au cours de son histoire.

Présidents du Pau Football Club
Rang Nom Période
1 Albert Lille1932-1958
2 José Bidegain [178]1959-1962
3 James Chambaud[179]1962-1975
4 Pierre Clède[180]1975-1991
5 Alain Pitoun[181]1991-1994
6 Albert Sadoun[182]1994-1995
7Drapeau de la France Bernard Laporte-Fray[183]1995-2001
8 Jacques Le Coadou2001-2004
9 Joël Lopez[168]2005-2010
10Drapeau de la France Bernard Laporte-Fray[78]Depuis 2010

Entraîneurs

Le tableau ci-dessous dresse la liste des différents entraîneurs du club palois au cours de son histoire. Depuis sa création en 1959, le Pau FC a été dirigé par 28 entraîneurs, soit une moyenne de 2 ans par entraîneur. Trois d'entre eux ont été entraîneurs à deux reprises (Paul Escudé, Marc Lévy et David Vignes)[184]. Les entraîneurs qui sont restés le plus longtemps en poste de manière continue sont Paul Escudé (9 ans : 1981-1990), et David Vignes (2007-2010 et 2014-2018). Seuls quatre entraîneurs ont enchaîné plus de trois saisons consécutives depuis la création du club: Paul Escudé, David Vignes, Jo Lopez et Jean-Pierre Altuzarra. Le Pau FC a par ailleurs connu trois entraineurs étrangers: le hongrois Bela Herczeg, le yougoslave Slavoljub Muslin et l'italien Raffaele Novelli[184].

Entraîneurs du Pau Football Club
Rang Nom Période
1 Bela Herczeg1959-1961
2 Guy Paternotte1961-1963
3 Joseph Lopez1963-1969
4 Jacky Cornuel1971-1973
5 René Lanusse1973-1975
6 Jean-Pierre Altuzarra1976-1980
7 Jacques Foix1980-1981
8 Paul Escudé (1re)1981-1990
9 Robert Péré-Escamps /
Marc Lévy (1re)
1990-1991
10 Jean Gallice1990-1991
Rang Nom Période
12 Paul Escudé (2d)1991-1992
13 Slavoljub Muslin1992-1995
14 René Girard1996-1997
15 Pascal Plancque1998-1999
16 Joël Lopez1999-2002
17 William Dymant2002-2003
18 Jean-Marc Ferratge2003-2004
19 Marc Lévy (2d)2004-2006
20 Jean-Luc Girard2006-2007
21 David Vignes (1re)2007-2010
22 Jacques-Olivier Paviot2010-2010
Rang Nom Période
23 Robert Buigues2011-2012
24 Laurent Strzelczak2012-2014
25 David Vignes (2d)2014-2018
26 Raffaele Novelli2018-2019
27 Bruno Irles2019-2020
28 Didier Tholot2020-2023
29 Nicolas Usaï[185]2023-

Entraîneur du Pau FC

Joueurs emblématiques

Icône du Pau FC, Paul Escudé, en tant que joueur puis entraîneur, est incontestablement une des figures majeures du club, un gentleman qui inspirait le respect à ceux qui le côtoyèrent[186]. La ville de Pau a inauguré un stade portant son nom après son décès en 1998[100].

Bernard Laporte-Fray, ancien joueur devenu président en 1995, a réussi là où ses prédécesseurs ont échoué en faisant accéder le club au niveau professionnel. Joël Lopez, une autre légende du club en tant que joueur, consolide son statut lors de cette accession au monde professionnel.

Denis Baylac, un des meilleurs buteurs avec huit saisons sous le maillot palois, est également une icône du club. Il est souvent interviewé par les médias nationaux lors des matchs les plus médiatisés[96].

Édouard Cissé, malgré sa carrière professionnelle réussie, est resté profondément attaché à son club formateur et a tenu une chronique régulière sur le site internet après son transfert au PSG. Son nom a été mentionné à plusieurs reprises pour un poste dans l'organigramme du club, et en 2021, des rumeurs d'un investissement de Cissé dans le club ont refait surface[187].

Dominique Vésir, formé à la JAB de Pau, a terminé sa carrière en tant que capitaine sous la direction de Paul Escudé.

De nombreux joueurs de renom ont également porté le maillot des « Maynats », tels que Billy Thompson, milieu de terrain américain, Xavier Gravelaine, attaquant français, Sékana Diaby de Côte d'Ivoire, Arthur Demirdjian, défenseur international arménien, André-Pierre Gignac, attaquant international, Tino Costa, international argentin, ainsi que les internationaux camerounais Aurélien Chedjou et Dany Nounkeu.

En outre, Claude Lowitz, Patrick Cubaynes et Samuel Boutal ont tous évolué sous le maillot palois, tout comme Pascal Plancque, qui a ensuite lancé sa carrière d'entraîneur. Depuis le retour du club en National, Vincent Thill et Quentin Boisgard ont également joué pour le club.

En Ligue 2, Henri Saivet est la star incontestée du recutement palois. Nguyễn Quang Hải, Victor Lobry, Quentin Daubin, Stefan Bajic et Denis-Will Poha ont tous porté le maillot béarnais[188].

Nombre de matches disputés

L'ex-portier palois Jacques Leglib est le joueur le plus capé sous le maillot du Pau FC avec 369 apparitions[189], suivi de près par Julien Labat[190] et Nicolas Cami avec 326 et 252 matchs[191]. Erwin Koffi est le premier palois à dépasser la barre des 100 matches avec le maillot des Maynats en Ligue 2[192].

Joueurs les plus capés[189]
Rang Nom Matchs Carrière au club
1 Jacques Leglib 369 1995 - 2013
2 Julien Labat 326 1998 - 2013
3 Nicolas Cami 252 2002 - 2013
4 Omar Belbachir (en) 224 1995 - 2003
5 Denis Baylac 217 1995 - 2003
6 Laurent Bédani 197 1996 - 2005
7 Nicolas Sartolou 189 1998 - 2010
8 Xavier Bécas 181 2006 - 2009
9 Alexandre Sallaberry 156 1994 - 2000
10 Arthur Demirdjian 155 1996 - 2004

Nombre de buts inscrits

Le meilleur buteur de l'histoire du club est l'attaquant français Michel Sanchez avec 71 buts[193]. Le second est Joël Lopez[194] avec 64 buts, puis Denis Baylac avec 63 buts[195], suivi de Pierre Aristouy avec 32 buts[196].

Meilleurs buteurs du Pau Football Club
Rang Pays Nom Buts Matchs Carrière au club
1 Michel Sanchez[193] 71 106 1994 - 1997
2 Joël Lopez[194] 64 155 1979 - 1993
3 Denis Baylac[195] 63 218 1995 - 2003
4 Hicham M'Laab (en)[197] 35 116 2004 - 2014
5 Pierre Aristouy[196] 32 87 2006 - 2009
6 Xavier Bécas[198] 30 184 2006 - 2009
7 Nicolas Sartolou[199] 28 189 2010 - 2011
8 Lamine Gueye[200] 28 59 2018 - 2020
9 Grégory Covin[201] 28 75 2013 - 2016
10 Laurent Bedani[202] 23 201 1996 - 2005

Joueurs formés au club

Edouard Cissé, ici avec le maillot de L'OM.
Edouard Cissé est formé au Pau FC.

Parmi les joueurs formés au club, Julien Escudé, fils de Paul Escudé, passé par l'Ajax Amsterdam et le Sevilla Fútbol Club est l'un des ex-palois les plus célèbres. Un autre joueur de réputation internationale formé au club est l'ex milieu international sénégalais Édouard Cissé. Depuis sa retraite de joueur, Cissé a tenté à de multiples reprises de s'investir dans le club de ses débuts, et déclare que la ville mérite un club de Ligue 2[203]. Vincent Laban, fils d'un ancien joueur de la Section Paloise, a évolué en jeunes au Pau FC avant de devenir international chypriote en 2012[204].

André Altuzarra et Paul Escudé, internationaux juniors, ont tous deux été formés au club.

Parmi les joueurs en activité passés par le centre de formation, Adrien Rabiot, a évolué avec les équipes de jeunes du Pau FC avant de rejoindre le PSG[205].

Des joueurs professionnels confirmés sont passés par la cantera béarnaise, comme Gaëtan Belaud ou David Jaureguiberry ont également évolué en jeunes au Pau FC. Le club a également formé des joueurs pros tels que Michel Bensoussan, gardien de l'équipe de France vainqueur du Tournoi olympique à Los Angeles en 1984.

Les tennismen Nicolas Escudé et Jérémy Chardy ont également évolué en jeunes au club[206] - [207].

Enfin, Mathieu Lacome, ancien défenseur central du club, est aujourd'hui responsable de la performance au Parma Calcio 1913, visant à l'amélioration de la performance grâce au Big data et à l'Intelligence artificielle[208]. Il occupait auparavant des fonctions similaires au PSG et avait été un des précurseurs de l'adoption du GPS et du Big data dans le rugby à XV, en charge de l'analyse de la statistique pour le XV de France[209] - [210].

Joueur du Pau FC

Effectif professionnel

Effectif Pau Football Club de la saison 2023-2024 au 04 juillet 2023[211]
Joueurs Encadrement technique
|- |-
No P. Nat.[Note 3] Nom Date de naissance Sélection[Note 4] Club précédent Contrat
Gardiens
16 G Drapeau du Sénégal Ndiaye, MassambaMassamba Ndiaye 08/10/2001 (21 ans) Sénégal -23 ansCNEPS Excellence2022-2025
1 G Drapeau du Sénégal Kamara, BingourouBingourou Kamara 21/10/1996 (26 ans) SénégalMontpellier HSC2023-2025
30 G Drapeau de la France Galvez-Diarra, QuentinQuentin Galvez-Diarra 08/09/2001 (21 ans) –Sochaux-Montbéliard2022-2024
Défenseurs
2 D Drapeau du Canada Abzi, DiyaeddineDiyaeddine Abzi 23/11/1998 (24 ans) Canada -23 ansYork United2022-2023
5 D Drapeau de la France Sow, NoéNoé Sow une croix 18/12/1998 (24 ans) –Stade brestois 292022-2024
7 D Drapeau de la France Koffi, ErwinErwin Koffi 10/01/1995 (28 ans) –Olympiakos Nicosie2020-2024
15 D Drapeau de la France Ros, MariusMarius Ros 15/11/2001 (21 ans) –Montpellier HSC2022-2023
17 D Drapeau de la France Batisse, AntoineAntoine Batisse Capitaine 13/01/1995 (28 ans) –Chamois niortais2018-2024
25 D Drapeau de la France Ruiz, JeanJean Ruiz 06/04/1998 (25 ans) France -20 ansFC Sion2022-2024
26 D Drapeau de la France Evan's, Jean LambertJean Lambert Evan's une croix 17/12/1998 (24 ans) –FC Crotone2021-2025
28 D Drapeau de la république démocratique du Congo Monzango, NathanNathan Monzango 18/04/2001 (22 ans) –Amiens SC2022-2024
999 D Drapeau de la Mauritanie Yatera, DembaDemba Yatera 08/06/2002 (21 ans) –Clermont Foot 63 rés.
Milieux de terrain
6 M Drapeau du Bénin d'Almeida, SessiSessi d'Almeida 20/11/1995 (27 ans) BéninValenciennes FC2022-2024
10 M Drapeau de la Serbie Nišić, JovanJovan Nišić 03/03/1998 (25 ans) SerbieFK Voždovac2021-2024
20 M Drapeau du Sénégal Saivet, HenriHenri Saivet 26/10/1990 (32 ans) SénégalNewcastle United2022-2024
21 M Drapeau de la France Beusnard, SteeveSteeve Beusnard 27/06/1992 (31 ans) –Gazélec Ajaccio2020-2024
23 M Drapeau de la France Boli, CharlesCharles Boli 30/08/1998 (24 ans) –RC Lens2022-2024
- M Drapeau de la France Delpech, NicolasNicolas Delpech 11/01/2002 (21 ans) –Tarbes PF
Attaquants
9 A Drapeau du Costa Rica George, MayronMayron George 23/10/1993 (29 ans) Costa RicaFC Lausanne2022-2024
11 A Drapeau de la république du Congo Bassouamina, MonsMons Bassouamina 28/05/1998 (25 ans) CongoFC Bastia-Borgo2022-2024
8 A Drapeau de la France Lespinasse, LoïckLoïck Lespinasse 20/07/2000 (22 ans) –Real Sociedad rés.2022-2025
999 A Drapeau de la France Degert, SonnySonny Degert 21/12/2000 (22 ans) –Pouzauges Bocage FC
999 A Drapeau du Sénégal Djitte, Pape MassarPape Massar Djitte 08/02/2003 (20 ans) –CNEPS Excellence2022-2025
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Pierre Lamugue
Entraîneur(s) des gardiens
  • Benoit Duval
Kinésithérapeute
  • Florian Pannetier
Médecin(s)
  • Christophe Coste

Légende

Consultez la documentation du modèle

Autres équipes

Équipe réserve

L'équipe réserve évoluant en National 3 est dirigée par Alexandre Torres depuis la saison 2023-2024[212].

Sections jeunes

Depuis l'accession du Pau FC au monde professionnel, les équipes de jeunes du club ne cessent de se structurer[213]. L'objectif fixé est d'avoir 80% de joueurs formés au club, afin de conserver l'identité[214].

Lors de la saison 2022-2023, les U18 atteignent les demi-finales de la Coupe Gambardella. Ils éliminent en quart de finale l'Olympique lyonnais, tenant du titre, devant 2 235 personnes au Nouste Camp[215].

Section féminine

La section féminine voit le jour en 2014. L'équipe première évolue en Régional 1 Nouvelle-Aquitaine et ambitionne de monter en deuxième division avant 2025[216] - [217]. À l'initiative de Rafa Macias, éducateur réputé et formateur reconnu, qui dresse le bilan d'une augmentation constante du nombre de jeunes filles au sein des effectifs du club, un pôle féminin voit le jour au sein du club et compte désormais jeunes filles et femmes[218]. Le Pau FC doit faire face à un concurrent local redoutable, avec les footballeuses de l’ASMUR (AS Mazères-Uzos-Rontignon), évoluant en Régional 1[219]. Les Asmuriennes flirtent depuis le début des années 2020 avec une accession en Division 2 et enchainent les épopées en Coupe de France[220].

Structures du club

Nouste Camp

Le Pau FC dispose depuis le 14 septembre 2018 d'un stade destiné au football, le Nouste Camp. D'une capacité de 3 791 places assises, après sa rénovation de 2021, le Nouste Camp vient régler des problèmes chroniques d'infrastructures pour le club et l’ensemble du football palois[221]. Le Pau FC partageait en effet le Stade du Hameau avec la Section Paloise, depuis l'abandon du stade de l’Ousse-des-Bois. Ce partage avait des conséquences néfastes sur la vie du club, qui ne pouvait s’approprier les lieux et rassembler sur un même site toutes ses équipes.

Stades antérieurs

Le Pau Football Club a utilisé plusieurs stades au fil des années, et notamment l'ancien « stade Pedeutour », situé sur les rives de l'Ousse des Bois, rénové dans les années 1960 et rebaptisé Stade de l'Ousse des Bois. Cependant, ce complexe s'est rapidement détérioré et est devenu une enceinte maudite pour le club. Après la refondation du club sous le nom de Pau Football Club, l'équipe a alterné entre le Stade du Hameau, partagé avec la Section paloise, et le stade de l'Ousse des Bois, lors d'une période difficile après la relégation en championnat amateur.

Stade des Bleuets

De 1959 à 1968, le FC Pau a joué ses matchs à domicile dans le stade des Bleuets, également connu sous le nom de « stade de l'avenue de Buros ». Avant de devenir le FC Pau en 1959, l'équipe fanion des Bleuets de Notre-Dame évoluait déjà dans ce stade[222]. Le stade des Bleuets, qui comprenait deux tribunes latérales, a été inauguré en 1953 et a été rénové rapidement pour les matchs de Coupe de France en 1958-1959[223].

Stade Bourbaki

Le stade Bourbaki, propriété de l'Association Bourbaki, a été utilisé par le FC Pau dans les années 1960. Bien que le club Bourbaki ait été le club phare de la ville au début, il a accordé l'utilisation de ses installations au FC Pau après que ce dernier soit devenu le principal club de football de la région. Il convient de noter que le nom du stade n'a aucun lien avec le mathématicien imaginaire Nicolas Bourbaki et le bourbakisme.

Stade du Hameau
Le Stade du Hameau en août 2022.

Le stade du Hameau est le stade principal de la ville de Pau. Il a succédé au stade de la Croix-du-Prince et est actuellement utilisé par la Section paloise. Inauguré en 1949, il était à l'origine un stade à vocation militaire[224]. Le FC Pau a été le premier club à s'y installer en 1960, mais a ensuite déménagé au stade de l'Ousse des Bois en 1968[225]. Depuis son accession en Ligue 2, le Pau FC a évolué temporairement au stade du Hameau, entièrement rénové en 2017, le temps des travaux de mise en norme du Nouste Camp[226].

Stade de la Croix-du-Prince

Le stade de la Croix-du-Prince, construit en 1910 et inauguré en 1913, était le stade emblématique de la ville de Pau pour le rugby[227]. Le FC Pau a disputé quelques matchs dans ce stade historique, mais les coûts de rénovation se sont avérés trop élevés, et les tribunes en bois ont finalement été détruites en 2019[228].

Stade de l'Ousse des Bois

Le stade Pedeutour a été construit sur les rives de l'Ousse des Bois par le club de rugby de l'ASOP en 1961-1962. La ville de Pau a ensuite acquis le stade pour le réaménager et le rendre accessible aux clubs locaux[229]. Il a été inauguré en 1968 lors d'un match contre le Real Saragosse. Cependant, sa proximité avec un grand ensemble d'immeubles construit dans les années 1960 l'a rendu impopulaire parmi les habitants. Des problèmes d'incivilités ont été signalés, notamment des jets de pierres envers les jeunes joueurs. Il est devenu de plus en plus inadapté pour le football de haut niveau et a connu une affluence historiquement basse en 1990-1991 avec seulement 88 spectateurs[230]. En 1991, le FC Pau a définitivement quitté le stade de l'Ousse des Bois pour s'installer au Hameau en compagnie de la Section Paloise. En 2013, le stade de l'Ousse des Bois a de nouveau accueilli des matchs du Pau FC en CFA, mais après l'abandon du projet de rénovation, il est maintenant utilisé comme centre d'entraînement par la Section Paloise[231] - [232].

Seniors

Avant la construction du centre d'entrainement du Nouste Camp en 2022[233], l’équipe première était basée au « Camp Pissard Santarelli », un camp militaire qui, jusqu’en 1996, recevait l’État-Major de la 11e division parachutiste.

Los Maynats

« Los Maynats » est le nom donné à l'école de foot, qui signifie enfant en béarnais. Créée en 2008, cette structure a pour objectif de renforcer l'identité et la consonance béarnaise du club[234]. Attaché à ses terres, le club met ainsi en avant sa volonté de voir évoluer des « Maynats » sous le maillot de l'équipe première. Un « Maynat », selon la graphie de Vastin Lespy et Paul Raymond, parfois orthographié « Mainat » voire « Maïnat » est un gamin en langue béarnaise[235].

Stade Paul Escudé

Les équipes de jeunes s’entraînent au stade Paul Escudé, inauguré en 2010, nommé en l'honneur d'une légende du football palois, Paul Escudé, père de Julien et Nicolas[100]. Ce stade a été en 2010 le premier stade palois doté d'une pelouse artificielle, qui a été renouvelée en 2020 avec un revêtement de dernière génération à base de billes de liège[236]. Des tribunes d’une capacité de 120 places, soit deux modules de soixante places avec emplacements PMR dédiés ont été installées en 2021. Le stade Paul Escudé est désormais homologué en catégorie 4 et utilisé par les six clubs membres de l’Union locale des clubs de foot palois[237].

Siège

Le siège du Football-Club de Pau se trouvait à sa fondation en 1959 à l'Hôtel Beauséjour, sur le Boulevard des Pyrénées à Pau[13]. Dans cet hôtel, la jeune Agatha Christie a appris le français entre 1897 et 1898, avec sa nurse béarnaise Marie Sigé, qui lui aurait légué un accent béarnais[238] - [239].

Depuis 2016, les locaux du club sont installés au Nouste Camp.

Aspects juridiques et économiques

Organigramme

Bernard Laporte-Fray est le président du Pau Football Club, et Joël Lopez est vice-président. Didier Tholot est l'entraineur de l'équipe professionnelle, avec Kamal Tassali pour entraineur adjoint. Gérard Battles (père de Laurent Batlles) intègre la cellule recrutement à partir du mercato d'été 2022[240].

Statut juridique et légal

Le Pau Football Club est structuré en tant que SASP, dont l'adresse est Boulevard de l'Aviation 64000 Pau.

Éléments comptables

Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club saison après saison[241]. La gestion économique prudente du club en fait l'un des rares clubs de Ligue 2 à dégager un résultat financier positif (+269 000 euros), hors transferts[242]. Ces fonds sont destinés à donner jour au futur centre de formation du club.

Au début de la saison 2022-2023, le Pau FC présente un budget de 8 millions d'euros[243].

Historique du budget prévisionnel du Pau FC
Saison 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022 2022-2023
Budget 1,9 M€ 1,65 M€ 1,75 M€ 1,8 M€ 6,5 M€ 6,5 M€ 8 M€
Légende : M€ = millions d'euros.

Transferts

Le tableau ci-dessous récapitule les acquisitions et les plus grosses ventes de joueurs dans l'histoire du club[244].

Transferts du Pau Football Club
Rang Pays Nom Achat (€) Provenance Saison
1Diyaeddine Abzi26 K€[245] York United2022-2023
Rang Pays Nom Vente (€) Destination Saison
1Samuel Essende500 K€[243] SM Caen2022-2023
2Alexandre Olliero300 K€[163] Stade de Reims2022-2023
3Amadou Ciss160 K€[246] Fortuna Sittard2018-2019
4Edouard Cissé35 KF[247] PSG1997-1998

Partenariats

Le Pau FC dispose de partenariats signés avec des clubs de football à l'étranger.

Clubs signataires :

Sponsoring

Equipé par Nike jusqu'à son accession en Ligue 2, le club a été doté de maillots Adidas de 2019 à 2022[251]. À partir de la saison 2022-2023, le club est désormais équipé par Puma[252]. En cours de saison, le club dévoile un nouveau sponsor maillot « Mansion Sports », société de paris sportifs fortement implantée au Viêt Nam et en Asie plus généralement[253]. L'entreprise est également sponsor maillot de Tottenham Hotspur[253].

Soutien et image

Affluences records

L'affluence record du Pau FC est enregistrée au Stade du Hameau le 29 Janvier 2020, lors de la réception du Paris Saint-Germain Football Club en Coupe de France 2019-2020, puisque 16 707 spectateurs garnissent les travées du Hameau ce jour-là[254]. Le précédent record de 15 668 spectateurs datait du , à l'occasion de la réception des Girondins de Bordeaux[255].

Au Nouste Camp, le record d'affluence est de 3 821 spectateurs, établi le à l'occasion du derby régional face au Girondins de Bordeaux[256].

Affluences moyennes

Affluences moyennes[257]
Saison 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022 2022-2023
Spectateurs 861 personnes 842 personnes 786 personnes 1 299 personnes 482 personnes 2 646 personnes 3 209 personnes

Supporters

Le premier club de supporters du Football Club de Pau est le « Club des supporters les Amis du Football-Club de Pau », crée le [258]. Ce club organise des déplacements notamment à l'occasion du match face à l'équipe amateur phare du Sud-Ouest à cette époque: l'US Cazères[259]. Par la suite, plusieurs groupes de supporters se sont succédé. À la fin des années 1990, un groupe s'organise sous le nom de « Royals 64 »[260]. En un nouveau groupe de supporters voit le jour, la « Brigada Biarnesa », groupe à l’identité béarnaise affirmée[261]. Le slogan du groupe était « Sonque Pau FC! » soit « Seulement Pau FC » en français, traduisant l'attachement à un seul club et une seule ville. La citation de Gaston Fébus « Béarn est si franche terre qu'il n'en doit hommage à nul seigneur au monde » revenait souvent dans les communications du groupe[261]. La STUP (« Supporters de la Tribune Ultra paloise ») prend le relais à l'occasion de la remontée du club en National[262] - [263] - [264]. Son logo met en avant le portrait du roi Henri IV. Enfin, l'homme politique - béarnais - Jean Lassalle est souvent mis en avant sur les banderoles de la STUP - « Force, honneur et garbure »[265].

Rivalités et amitiés

Rivalités

Depuis la création officielle du club, le Pau FC a eu pour rivaux différents clubs. En effet, le club n'est n'est pas lié à un réel derby historique, mais plutôt à plusieurs rivalités régionales avec les clubs majeurs des Pays de l'Adour: l'Aviron bayonnais FC, le Tarbes Pyrénées Football et le Stade Montois. Cependant, ces rivalités sont moins exacerbées que par le passé, en raison du déclin sportif de ces clubs et de l'envol du Pau FC.

Le Pau FC entretient des rivalités historiques avec d'autres clubs de football palois, à savoir le FA Bourbaki et les Bleuets de Notre Dame.

Aviron bayonnais FC

La première rencontre de football entre palois et bayonnais s'est soldée par la victoire du FA Bourbaki sur la « Vigilante de Bayonne » sur le score de 7 à 1 en avril 1909. En 1911 lors du premier « Championnat d'Association de l'Union Pyrénéenne » organisé par « l'Union Régionale Pyrénéenne », le FA Bourbaki, représentant du football palois affrontait déjà les bayonnais de l'« AS Les Chérubinots » et de la « Vigilante ». Si cette opposition est un classique du rugby français, elle l'est sans doute moins dans le cadre du football[266]. En 1947, la rencontre disputée par le FA Bourbaki face à l'« Entente Sportive Bayonnaise », rapprochement des patronages des Chérubinots et de Saint-André est qualifié par la Fédération sportive et culturelle de France, via la publication Les Jeunes de « derby des derbies »[267]. « Les Txuri-Urdin » restent néanmoins les principaux rivaux du Pau FC, avec lequel se dispute le derby basco-béarnais, inspiré des rivalités rugbystiques entre les clubs béarnais et Basques[268] - [269]. De plus, il existe une rivalité entre basques et béarnais, à la suite de l'abandon par les Venarni du dialecte aquitain (proto-basque) après la conquête romaine de l'Aquitania par Jules César, et le linguiste Pierre Salles qualifiant en conséquence les béarnais de « Basques latinisés »[270] - [271].

Le premier match entre les entités footballistiques modernes des clubs bayonnais et palois a eu lieu en en Coupe de France en 1960 au stade du Hameau[272]. Le plus haut-niveau de la pyramide des ligues française dans lequel se sont affrontés ces deux clubs est le championnat National en 2004-2005[273]. Lors de cette saison de National 2004-2005, compétition de football constituant le troisième niveau des compétitions masculines en France, le Pau FC s'incline 0 - 1 dans les arrêts de jeu sur un but de la main de Patrick Vareilles, devant plus de 5 000 personnes au stade du Hameau[274]. La saison suivante, un but d'André-Pierre Gignac à Bayonne permet au Pau FC de s'imposer 2-1 et d'obtenir le maintien, alors que son rival de L'ABFC est relégué en fin de saison[275]. De nombreux anciens joueurs palois ont évolué à l'ABFC au fil des années : Alexandre Sallaberry[276], Laurent Cassouret, Samuel Derguy, Frédéric Bernaleau[277], Xabi Ipharraguerre[278] ou encore Denis Stinat[279].

Stade Montois

Une autre rivalité historique du Pau FC est celle l'opposant au Stade Montois pour le derby lando-béarnais[280] - [281] - [282] - [283]. Le Stade Montois a en effet longtemps été le mètre-étalon du haut niveau amateur en Gascogne et dans les Pays de l'Adour. Le club de Mont-de-Marsan est l'adversaire contre lequel les Maynats ont disputé le plus de matchs de leur histoire, le premier ayant eu lieu en 1961[284]. Les rencontres disputées par le passé ont souvent été enflammées entre Palois et Montois[285].

Bleuets de Notre-Dame

Le derby palois date de la formation du Football-Club de Pau en 1959, en raison de la séparation avec les Bleuets de Notre-Dame[286]. La relation entre le « patro » et le FC Pau a été essentielle dans le lancement du nouveau club, puisque les Bleuets ont souvent accepté de mettre leurs infrastructures à disposition du FC Pau dans les années 1960 et 1970. Les matchs dans les années 1960 et jusque dans les 1970 étaient accrochés, avant que le FC Pau ne prenne définitivement le pas sur les Bleuets, en dépit de leur fusion avec le « Loisir Populaire Palois »[287] - [288].

FA Bourbaki

Le FA Bourbaki, dont les origines remontent à 1888, est le doyen des clubs sportifs béarnais et a été la place forte du football palois jusqu'à la Libération[289]. Bourbaki doit cependant faire face à la fin des années 1950 à une concurrence accrue, puisqu'un jeune « patro » ambitieux gravit les échelons de la Ligue du Sud-Ouest à toute vitesse: les Bleuets. Les Bleuets de Notre Dame prennent l'ascendant et ravissent définitivement la couronne de club phare du Béarn au doyen des patros, en accédant à la Division Nationale et au CFA. Lorsque les Bleuets deviennent ensuite le FC Pau en 1959, et qu'un appel est lancé à toutes les forces vives du football béarnais, le vieux FA Bourbaki continue sa route de manière indépendante[290]. La relation avec le nouveau rival est néanmoins cordiale, puisque la direction du FA Bourbaki a accepté de prêter son stade à de nombreuses reprises au FC Pau dans les années 1960 et 1970. Les Kroumirs de Bourbaki ont affronté le Pau FC à de nombreuses reprises en Championnat & Coupe de France[291].

Notes et références

Notes

L'Alerte de Ségure, l'Étoile Sportive Saint-Joseph, le Club Olympique Association et Loisir Populaire Palois étaient des clubs de football palois aujourd'hui disparus.

  1. La date de 1959 est retenue par de nombreuses institutions officielles. Ceci étant, il est également possible de considérer le Pau FC comme la simple continuité de la section football des Bleuets de Notre-Dame créé en 1920. Depuis 2022, le président Bernard Laporte-Fray communique une date de fondation en 1995.
  2. Le Pau FC termine également à la 1re place du championnat de France National en 2020 lors de l'arrêt du championnat à la 25e journée en raison de la pandémie de Covid-19. La FFF décide cependant de ne pas attribuer le titre de champion au club.
  3. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  4. Seule la sélection la plus importante est indiquée.

Références

  1. Modèle:Lien web:
  2. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  3. « Société Sportive de Pau », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le )
  4. « Pau : Bourbaki fête ses 110 ans », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  5. Jean LARQUE, « La JAB, de 1909 à nos jours », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  6. Pierre Tucoo-Chala, Histoire de Pau, Pau, Privat, (ISBN 978-2-7089-8238-3, lire en ligne), p. 234
  7. « Méritante et courageuse, l'AS Bourbaki désire briller sous le "Beth Ceu de Pau" », sur Gallica, L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports, (consulté le )
  8. ODILE FAURE, « 90 ans après, les Bleuets n’ont pas perdu leur âme », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  9. Christian Sempé, « Les héros du quartier Mayolis », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  10. P. Beusa, « Parlons un peu de... football », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  11. « Un nouveau club de football : LE F. C. PALOIS », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  12. « Le Football à Pau », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  13. « Les propos du Pau FC, Carnet Bleu et Blanc », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  14. « Un nouveau club de football: le FC palois », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  15. « Pau, trop riche en individualités, cherche son équipe-type », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  16. « Le FC Palois espère jouir au 1er Septembre des terrains chemin Micoulau », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  17. « Assemblée Générale du FC Pau », sur La République des Pyrénées,
  18. « Le FC Pau va frapper de grands coups », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  19. « Le F.C. Pau fait sa révolution », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  20. « M. le Dr Chambaud élu à la présidence du FC Pau », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  21. « FC Palois, un SOS est lancé en faveur du football », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  22. « L'assemblée générale du. F. C. PAU a été dominée par l'unité du Club », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  23. « Au FC Pau », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  24. « Paul Escudé au stage de pré-sélection Juniors », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  25. « Avec le FC Pau, champion du Sud-Ouest », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  26. « Le F. C. PAU va avoir un stade À lui à l'Ousse-des-Bois et cherchera avec le C.F.A., à gagner un public », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  27. « Gérard Forgues, une vie pour l’éducation », sur SudOuest.fr (consulté le )
  28. « Objectif Deuxième Division », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  29. A. Bouscarel, « Jacques Foix entraîneur du F.C. Pau », La République des Pyrénées,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  30. « FC Pau: années de vérité, année de transition », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  31. « Foix continue et Escudé arrive », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  32. A. Bouscarel, « Paul Escudé : un de ces hommes qui honorent le sport », La République des Pyrénées,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  33. « Escudé succède à Foix », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  34. « FC Pau: premières foulées », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  35. Michel Larrecq, « Clède, le bâtisseur discret », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  36. Camille Barbé, « La longue marche du F.C. Pau », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  37. « Adieu la Coupe », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  38. « Le FC Pau maintient le cap », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  39. « Pourquoi ne pas rêver? », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  40. « Ah si la réussite... », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  41. « F.C Pau battu mais sans complexe », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  42. « Hermann Kingue : Les absents ont des raisons valables », sur Camfoot.com
  43. « FC Pau - Marseille à Aguiléra », La République des Pyrenées,‎ (lire en ligne)
  44. « Autant en emporte le vent », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  45. « Noyés dans la tempête », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  46. « Touche pas à mon club », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  47. « Football-Club de Pau: le maire garantit la survie », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  48. « Saint-Valentin fatal à Escudé », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  49. « Escudé: 8 ans de rigueur », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  50. « Manière ou résultat... Quelle priorité? », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  51. « Péré-Escamps: Retrouver un élan », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  52. « Merci Petit prince », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  53. « Adieux de Loustaunau, arrivée de Gallice », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  54. 88 spectateurs
  55. « Clède désigne Pitoun », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  56. « Paul Escudé de retour! », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  57. « Billy Thompson qualifié », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  58. Jean-Marc Monbeig, « Six Pros au FC Pau », La République des Pyrénées,‎ , p. 14 (lire en ligne).
  59. « Billy le Californien », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  60. « Pau fou de foot », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  61. « Alain Pitoun est décédé », sur La République des Pyrénées, .
  62. « La Solitude de Rabat », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  63. « Cette année ou jamais », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  64. « Opération rachat », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  65. « Pau: le rêve brisé », Sud Ouest,‎ , p. 21 (lire en ligne).
  66. « Le rêve s'écroule sur un coup de poignard », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  67. « Les joueurs de Lyon-Duchère ne se laissent pas faire », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  68. « On y voit plus clair », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  69. « Pau 1-1 (4-3 tab) ASSE - 32e de finale de la Coupe de France 1993-1994 », sur Youtube
  70. « Incroyable, mais Béarnais », Sud-Ouest,‎ (lire en ligne)
  71. « Les trois hommes écroués », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  72. « Carton rouge pour le FC Pau », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  73. « le FC Pau en liquidation judiciaire », Libération,‎ (lire en ligne)
  74. « Allenda Manager Général », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  75. « Le retour du bâton pour Albert Sadoun », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  76. « On joue à Troyes, après... », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  77. Valérie Pras, « Le FC Pau est mort, Vive demain! », Sud Ouest,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  78. « Entre le FC Pau et ses Ehpad, Bernard Laporte-Fray est sur tous les fronts - Foot - Extra », sur L'Équipe (consulté le )
  79. « Une équipe de repreneurs tient la corde à Pau », Sud Ouest,‎ , p. 21 (lire en ligne).
  80. « Le rêve brisé de Cissé », Sud-Ouest,‎ (lire en ligne)
  81. Jean-Denis Renard, « La grande aventure », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  82. « Un p'tit coup de Bordeaux pour se remettre », La République des Pyrénées,‎
  83. « Après Monclar, Girard. », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  84. « Les vérités de Girard », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  85. « Girard demande des pénalités », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  86. Arnaud Requenna, « Lopez le pigiste », Sud-Ouest,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  87. Georges Duthu, « Le retour de Pascal Plancque », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  88. « BATS: C'est un piège! », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  89. « Allenda sans craintes », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  90. « Pau tutoie les anges », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  91. « Et tout le stade se mit à rêver », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  92. « Qui sont-ils? », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  93. « Pau FC : « Bien sûr que Rai était hors-jeu ! » », sur SudOuest.fr (consulté le )
  94. Sébastien Nieto, « Pau-PSG : Rai et Paris ont des souvenirs du Béarn », sur leparisien.fr, (consulté le )
  95. « PAU-PSG: LA FÊTE GÂCHÉE », l'Humanité,‎ (lire en ligne)
  96. « Pau-PSG 1998 : souvenirs, souvenirs... », France Football,‎ (lire en ligne)
  97. « Coupe de France : tout savoir sur le match entre le Pau FC et le PSG », France Bleu,‎ (lire en ligne)
  98. « Quand tout le foot palois est en fête », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  99. « Paul Escudé est mort », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  100. « Les frères Escudé à Pau pour inaugurer un terrain au nom de leur père », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  101. « Poudre blanche et ballon rond », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  102. « Le président et le directeur du Pau FC en prison », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  103. Christian Sempé, « Joel Lopez passe président », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  104. « Le Deportivo Alavès au Hameau », La République des Pyrénées,‎ (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  105. « Un projet pour la Ligue 2 », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  106. « Ferratge à la formation », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  107. « Signes extérieurs de faiblesse », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  108. « Un attaquant de Lorient en renfort », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  109. Christian Sempé, « Gignac croit au Vendredi 13 », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  110. « Equipe de France: Du saucisson dans le bus aux barbecues de l'OM, les quatre vies d'André-Pierre Gignac », 20 Minutes,‎ (lire en ligne)
  111. « On est le Bastia du National! », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  112. « Cissé, ça va être compliqué », La République des Pyrénées,‎ (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  113. Christian Sempé, « Le Pau FC à l'heure argentine », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  114. « Une filière argentine », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  115. « TIENS, ÇA DONNE QUOI LE NATIONAL CETTE ANNÉE ? », sur www.sofoot.com,
  116. Christian Sempé, « Le Pau FC au bord du gouffre », La République des Pyrénées,‎ 2008/01/10/ (lire en ligne)
  117. « Joël Lopez nommé président d'Evian Thonon Gaillard », sur La République des Pyrénées,
  118. « Bernard Laporte-Fray revient à la présidence du Pau FC », sur La République des Pyrénées,
  119. « Tout est à changer », sur La République des Pyrénées,
  120. « Le Palois Edouard Cissé se met à table », sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  121. « Licencié du Pau FC, le coach David Vignes est en colère », sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  122. Christian Sempé, « Le président du Pau FC veut faire le ménage ! », sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  123. « Robert Buigues, quatrième entraîneur du Pau FC cette saison », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  124. « Larqué ne veut pas grouper les clubs », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  125. « Pour Bernard Laporte-Fray, à Pau, "le football gêne" », Sud-Ouest,‎ (lire en ligne)
  126. « "Le Pau FC est la dernière roue de la charrette" », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  127. « Pau FC : des joueurs locaux pour l'amour du maillot », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  128. « Meilleur début de saison Pau FC », sur www.larepubliquedespyrenees.fr
  129. « Le Pau FC remonte en National », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  130. « Maintien Miraculeux du Pau FC », sur www.larepubliquedespyrenees.fr.
  131. « Tel un miraculé, le Pau FC se maintient! », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  132. « Maintien 2018 », La République des Pyrénées.
  133. « Nouveau Hameau », La République des Pyrénées.
  134. « Foot : le Pau FC au Hameau, c'est fini ! », La République des Pyrénées, .
  135. « David Vignes : « J’aurais aimé continuer au Pau FC» », La République des Pyrénées, .
  136. « Vignes rebondit en D1 belge! », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  137. Vincent Romain, « Bernard Laporte-Fray : "La Ligue 2 d’ici trois ans" pour le Pau FC », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  138. « Bruno Irles remplace Raffaele Novelli au poste d'entraîneur de Pau », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  139. « Foot : Dado Prso au chevet du Pau FC », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  140. Vincent Orsini, « TROPHÉES DU NATIONAL 2019 : LES LAURÉATS », sur www.fff.fr,
  141. « Vincent Thill honoré en National », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne)
  142. « National/Pau FC : selon Bernard Laporte-Fray, « deux points de moyenne par match, c’est du jamais vu » », La République des Pyrénées,‎ , p. 33 (lire en ligne)
  143. Sébastien Nieto, « Pau-PSG : Rai et Paris ont des souvenirs du Béarn », sur leparisien.fr, (consulté le )
  144. Bertrand Métayer, « Pau-PSG : rugby, pluie, sable… la pelouse du stade du Hameau sera désastreuse », sur leparisien.fr, (consulté le )
  145. « Coupe de France : Pau-PSG vraiment à Pau ? », sur L'Équipe (consulté le )
  146. « Pau-PSG: la pelouse abîmée recouverte de sable coloré en vert », sur RMC SPORT (consulté le )
  147. « Coupe de France : Sable vert, bâche… la pelouse du stade de Pau dans un piteux état avant de recevoir le PSG », sur CNEWS (consulté le )
  148. Georges Lannessans, « Joël Lopez exhume les folles épopées du Pau FC », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  149. « Pau FC : retour en images sur une saison historique », SudOuest.fr,‎ (lire en ligne)
  150. « Foot : Dado Prso, à Pau, incognito », La République des Pyrénées,‎ , p. 29 (lire en ligne)
  151. « Avant Pau FC – PSG : les confessions de Bernard Laporte-Fray », La République des Pyrénées,‎ (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  152. « Coronavirus : la FFF acte la fin de la saison en D1 féminine et National 1 », L'Equipe,‎ (lire en ligne)
  153. « Pau FC : "J’ai envie d’une équipe qui pétille", annonce Didier Tholot », sur SudOuest.fr (consulté le )
  154. « Dans les coulisses du Pau FC, nouveau pensionnaire de Ligue 2 » (consulté le )
  155. « Le Pau FC est le Petit Poucet de la Ligue 2 : nous vous expliquons pourquoi », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  156. « Foot, diaporama : l’incroyable première saison du Pau FC en Ligue 2 », sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  157. « Football/stats : Pau FC, les chiffres d’une saison aboutie », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  158. « Football : Didier Tholot, l’heure de la reconnaissance », (consulté le )
  159. Nicolas Mairal et Georges Lannessans, « Football/Ligue 2. Le Pau FC empoche 500 000€ pour le transfert d’Essende à Caen », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  160. « Transferts : Le « Messi vietnamien » signe à Pau (L2) », sur L'Équipe (consulté le )
  161. « Ligue 2: après la signature du "Messi vietnamien", les réseaux sociaux de Pau explosent », sur RMC SPORT (consulté le )
  162. « INSOLITE. Contrefaçons loufoques, réseaux sociaux en folie... l'été agité du Pau FC après l'arrivée du "Messi Vietnamien" », sur ladepeche.fr (consulté le )
  163. Georges Lannessans, « Le Pau FC officialise le départ de son gardien Olliero contre une indemnité record », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  164. Vincent Martinelli, « Avec Usaï et de Sousa, le Pau FC ouvre un nouveau chapitre », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  165. Georges Lannessans, « Le Pau FC acte le départ de son directeur général Joël Lopez », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  166. (es) « Acuerdo de colaboración entre la SD Huesca y el Pau FC », sur www.sdhuesca.es (consulté le )
  167. Vincent Martinelli, « Une équipe à rebâtir », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  168. « Le potentiel pour monter », La République des Pyrénées,‎ (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  169. « Si j'osais : "Vaincre ou Sourire", la devise masquée du Pau FC », sur France Bleu (consulté le )
  170. « Foot : assuré de son maintien en Ligue 2, Pau dévoile son nouveau logo », sur Le Figaro, (consulté le )
  171. « dicod'Òc - Pau », sur locongres.org (consulté le )
  172. « Découvrez le nouveau logo du Pau FC », sur La République des Pyrénées, La République des Pyrénées, Pau, (ISSN 0247-7807, consulté le ), p. 27
  173. Football-Club de Pau, photo officielle de l'effectif
  174. « Les héros du quartier Mayolis », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  175. « FC Pau en liquidation judiciaire », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  176. « Une équipe de repreneurs tient la corde à Pau », Sud Ouest,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  177. « Laporte-Fray: une âme de bâtisseur », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  178. « Le Football à Pau », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  179. « Lons : James Chambaud, la mort d’un maire bâtisseur », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  180. « P. Clède président du FC Pau », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  181. « Et le FC Pau », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  182. « Il y aura un patron », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  183. « Le retour des Morts-Vivants », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  184. Pau 1959, « Les entraîneurs du FC Pau / Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  185. https://www.lefigaro.fr/sports/football/ligue-2-nicolas-usai-nouvel-entraineur-de-pau-20230620
  186. « Une image si forte », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  187. CHRISTIAN SEMPÉ, « Foot : le Pau FC reprend sous les yeux d’Edouard Cissé », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  188. Pau 1959, « Pau 1959 | Tous les joueurs du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  189. Pau 1959, « Pau FC | Nombre de matchs joués par chaque joueur », sur 1959.football (consulté le )
  190. Pau 1959, « Julien Labat | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  191. Pau 1959, « Nicolas Cami | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  192. Georges Lannessans, « Au Pau FC, Erwin Koffi a ouvert le club des 100 », Sud Ouest,‎ (lire en ligne Accès payant)
  193. Pau 1959, « Michel Sanchez | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  194. Pau 1959, « Joël Lopez | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  195. Pau 1959, « Denis Baylac | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  196. Pau 1959, « Pierre Aristouy | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  197. Pau 1959, « Hicham MLaab | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  198. Pau 1959, « Xavier Bécas | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  199. Pau 1959, « Nicolas Sartolou | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  200. Pau 1959, « Lamine Gueye | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  201. Pau 1959, « Grégory Covin | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  202. Pau 1959, « Laurent Bedani | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  203. David Opoczynski, « «Pau mérite d’avoir une équipe en L2», estime Edouard Cissé », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  204. « Vincent Laban, un footballeur béarnais sous les couleurs de Chypre », sur www.larepubliquedespyrenees.fr (consulté le )
  205. « Un ancien du Pau FC en Equipe de France des moins de 16 ans », La République des Pyrénées,
  206. « Ces Coupe Davis qui ont marqué l'histoire : le chef-d’œuvre d’Escudé face à Hewitt en 2001 », sur SudOuest.fr (consulté le )
  207. « Chardy au coup d'envoi », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  208. « Quand le PSG mise sur l'intelligence artificielle pour optimiser ses performances en Ligue des champions », sur Europe 1 (consulté le )
  209. Yannick Cochennec, « Comment le GPS et le big data changent le rugby », sur Slate.fr, (consulté le )
  210. « Le Béarnais Mathieu Lacome : du Pau FC à la relève du XV de France », sur La République des Pyrénées (consulté le )
  211. « 21 joueurs, dont une recrue et six jeunes, à la reprise du Pau FC », larepubliquedespyrenees.fr (consulté le )
  212. « National 3 : un nouvel entraîneur pour la réserve du Pau FC », sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  213. « Grâce à la formation, le Pau FC de demain, se construit aujourd'hui ! », sur ici, par France Bleu et France 3 (consulté le )
  214. « Masculin - Pau FC », (consulté le )
  215. « Football : colossal, le Pau FC dans le dernier carré de la Gambardella », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  216. « Le Pôle Féminin du Pau FC, veut une équipe professionnelle d'ici 2025 ! », sur France Bleu (consulté le )
  217. « Football/Régionale 1 féminine : le Pau FC dans la peau du promu », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  218. « Féminin - Pau FC » (consulté le )
  219. famfoot, « Présentation de la section féminine de l’ASMUR », sur Famfoot, (consulté le )
  220. « Foot féminin : l’Asmur, le grand perdant », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  221. « A Pau, on est sous-équipés », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  222. « FC Pau 1959 », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  223. « 90 ans d'existence : les Bleuets résistent au temps », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  224. « Il y a 68 ans, quand 30 000 personnes se pressaient au stade du Hameau ! », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  225. « Match d'ouverture au Stade du Hameau », La République des Pyrénées,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  226. « En Ligue 2, le Pau FC jouera d’abord au Hameau, puis dans son stade début 2021 », sur larepubliquedespyrenees.fr, .
  227. « L'effet du Prince », sur L'Équipe (consulté le )
  228. « La Croix-Du-Prince, ça nous va », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  229. « La ville de Pau se préoccupe de la politique des stades », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  230. « Carton rouge pour le FC Pau », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  231. « Matchs de CFA : c’est non pour l’Ousse-des-Bois », sur SudOuest.fr (consulté le )
  232. « Section Paloise : le centre Macron d’entraînement va être agrandi », sur SudOuest.fr (consulté le )
  233. « Foot : voici en images le nouveau centre d’entraînement du Pau FC », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  234. « Los Mainats (Ecole de Foot) », sur web.archive.org, (consulté le )
  235. Jean Désiré Lespy et Paul Lechien Raymond, Dictionnaire béarnais ancien et moderne, Montpellier : Impr. centrale du Midi, (lire en ligne)
  236. « Nouvelle pelouse pour le foot, manif… : trois infos en bref à Pau », sur www.larepubliquedespyrenees.fr (consulté le )
  237. CHRISTIAN SEMPÉ, « Foot : l’horizon s’éclaircit pour les clubs palois (+ infographie) », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  238. « 12 infos insolites sur Agatha Christie - Ça m'intéresse », sur Ça m'intéresse - La curiosité en continu, (consulté le )
  239. BÉNÉDICTE MALLET, « L’enfance paloise d’Agatha Christie. », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  240. « Football/Pau FC : Joël Lopez fait le point sur l’intersaison », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  241. « Football - Économie : Pau FC, une leçon de gestion », La République des Pyrénées, (consulté le )
  242. « Ligue 2 : les finances du Pau FC au beau fixe lors de la saison 2021-2022 », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  243. Nicolas Mairal, « Le Pau FC empoche 500 000€ pour le transfert d’Essende à Caen », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  244. « Pau FC - Transferts 22/23 », sur www.transfermarkt.fr (consulté le )
  245. « Diyaeddine Abzi - Profil du joueur 2022 », sur www.transfermarkt.fr (consulté le )
  246. « Amadou Ciss - Profil du joueur 21/22 », sur www.transfermarkt.fr (consulté le )
  247. Alain Frias, « Edouard Cissé signe au PSG », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  248. Romain Lantheaume, « Pourquoi Pau raffole des Sénégalais », sur Afrik-Foot, (consulté le )
  249. Romain Bely, « Pau FC : le Demba Diop FC, un placement d’avenir au Sénégal », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  250. (es) Heraldo de Aragón, « El Huesca se sigue internacionalizando y firma un convenio con el Pau FC », sur heraldo.es (consulté le )
  251. « Maillot Domicile Pau FC 2019-20 », sur Football Kit Archive (consulté le )
  252. « Pau FC : Découvrez les maillots de la saison 2022-2023 », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  253. (en-US) Jessie Sale, « Pau FC promoted in Asian markets with Mansion Sports partnership - Insider Sport », (consulté le )
  254. « Pau FC - PSG », L'EQUIPE,‎ (lire en ligne)
  255. « Pau FC - Girondins », L'EQUIPE,‎ (lire en ligne)
  256. Romain Bely, « Au cœur du public très régional du derby d’Aquitaine Pau FC - Girondins de Bordeaux », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  257. « Pau FC - Développement de l'affluence », sur www.transfermarkt.fr (consulté le )
  258. « Club des supporters les amis du Football-Club de Pau », sur www.journal-officiel.gouv.fr, Journal officiel de la République française,
  259. « Cazères Pau », La République des Pyrénées,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  260. « Ce coche a tout d'un coach », La République des Pyrénées,‎ 2004/08/13/ (lire en ligne)
  261. « Qu'est ce que la Brigada Biarnesa ? »,
  262. « La STUP, le foot aussi comme vecteur social », sur www.paufc.fr
  263. « STUP »
  264. « le Pau-Cholet nouveau est arrivé », sur www.sofoot.com,
  265. « Une banderole « Force, honneur et… garbure » », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  266. « Le Derby des Derbies », sur Gallica, Les Jeunes (journal), (consulté le )
  267. Fédération sportive et culturelle de France, « Pau - Bayonne, derby des derbies », sur Gallica, Les Jeunes (journal), (consulté le )
  268. « Aviron contre Section, le Derby basco-béarnais », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  269. « Aviron Bayonnais – Section Paloise en images : le derby avait lieu aussi en tribunes », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  270. « Histoire des Béarnais, ces Basques latinisés », sur SudOuest.fr (consulté le )
  271. Sylvain Cottin, « Les sept péchés capiteux : Basques et Béarnais, l’Orgueil mal placé ? », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  272. « FC Pau - Aviron Bayonnais », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  273. « Derby Pau - Bayonne », sur www.larepubliquedespyrenees.fr
  274. Christian Sempé, « Bayonne, la bête noire », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  275. « La Fortune de Pau », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  276. « Foot : Alexandre Sallaberry est décédé », sur www.larepubliquedespyrenees.fr (consulté le )
  277. Simon Rodier, « Bernaleau, le Cantona de Bayonne », sur leparisien.fr, (consulté le )
  278. « Coupe de France de football : avant Bayonne-Nantes, les anciens racontent leurs plus beaux souvenirs », sur SudOuest.fr (consulté le )
  279. Christian Sempé, « L'humanité de Cassouret », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  280. « Le FC Pau affronte Mont-de-Marsan en Coupe de France », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  281. « Site officiel Ligue d'Aquitaine : CFA : Le Pau F.C. vient à bout du Stade Montois », sur visu-v2.fff.fr (consulté le )
  282. « Derby contre Pau », sur stade-montois.org,
  283. « Un derby pas comme les autres », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  284. « Histoire Pau », sur www.footballdatabase.eu
  285. « Pau FC - Stade Montois 2012 », sur Sud-Ouest,
  286. « Derby Palois », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  287. « Le FC Pau l'emporte sur les Bleuets - LPP », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  288. « Un but d'Altuzarra donne le derby palois au FC Pau », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  289. « Au bout des crampons, la passion », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  290. « Derby Palois », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  291. « Derby palois », sur La République des Pyrénées, 0247-7807,

Annexe

Sources citées

Document utilisé pour la rédaction de l’article A. Berdery Pau, ville sportive éd. Adichat (1988)

Liens externes

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.