Accueil🇫🇷Chercher

Club sportif Sedan Ardennes

Le Club sportif Sedan Ardennes, abrégé en CS Sedan, est un club français de football fondé en 1919 et situé à Sedan.

CS Sedan
Logo du CS Sedan
Généralités
Nom complet Club sportif Sedan Ardennes
Surnoms Les Sangliers[1]
les Vert et Rouge
Noms précédents Union athlétique Sedan-Torcy
(1919-1966)
Racing Club Paris-Sedan
(1966-1970)
Club sportif Sedan Mouzon Ardennes
(1974-1976)
Club sportif Sedan Ardennes
(depuis 1976)
Fondation [2]
(103 ans, 7 mois et 28 jours)
Statut professionnel 1953-1976, 1985-1987,
1992-1996, 1998-2013
Couleurs Vert et rouge
Stade Stade Louis-Dugauguez
(24 389 places)
Siège Château de Montvillers - Route de la Moncelle
08140 Bazeilles
Championnat actuel RĂ©gional 1
Président Marc Dubois
Entraîneur Olivier Saragaglia
Joueur le plus capé Max Fulgenzy (512)
Meilleur buteur Claude Breny (172)
Site web www.cs-sedan.fr

Maillots

Domicile
Extérieur
Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
National 2022-2023
0

Il connaît son âge d'or dans les années 1950 et 60, lorsqu'il passe dix-sept saisons consécutives dans l'élite. Le club remporte alors deux Coupes de France, en 1956 et 1961.

En 2013, le club est placé en liquidation judiciaire puis rétrogradé en National 3 (cinquième division). Il est présidé depuis par Marc Dubois, et évolue depuis 2021 dans le championnat de troisième division National 1.

Histoire

Des débuts sans prétentions (1919-1929)

FondĂ© après la 1re guerre mondiale le 2 novembre 1919 par le professeur de lycĂ©e Marcel Schmitt, l'Union AthlĂ©tique Sedan-Torcy (UAST) - nĂ© de la fusion du Racing Club Sedanais et du Stade Sedanais - commence son 1er championnat dĂ©partemental le 14 dĂ©cembre 1919[4]. Le 7 novembre 1919 a lieu la 1re assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale au cafĂ© Richoux[5]. Les maillots sont Ă  bandes verticales, le vert et rouge les couleurs du club[5]. Le club compte 88 membres Ă  ses dĂ©buts. Les statuts sont dĂ©posĂ©s Ă  la sous-prĂ©fecture un an plus tard le 28 mai 1920. Le 1er match est perdu 3 Ă  2 contre le Stade Ardennais. Il est rapportĂ© que « les dĂ©buts sont difficiles car les Sedanais Ă©voluent sur un terrain sans tribune ni gazon (surnommĂ© le Bourrelet) et les affluences rarement supĂ©rieures Ă  quelques centaines d'unitĂ©s ne permettent aucune folie financière ». Un match est par exemple annulĂ© car la voiture qui conduit les joueurs a un accident Ă  Flize. En fĂ©vrier 1920, ce sont les inondations qui perturbent le dĂ©roulement de la compĂ©tition. La 1re saison du club se termine par un trophĂ©e, celui du challenge du Petit Parisien. En 1926, le stade du Bourrelet se voit dotĂ© de vestiaires et on envisage la construction d'une tribune. Jusque dans les annĂ©es 1930, l'Ă©quipe dispute le championnat dĂ©partemental. Les clubs phares du dĂ©partement sont alors le FC Braux, l'Union sportive des Deux-Vireux, l'Olympique de Charleville. Le club fait ses dĂ©buts en coupe de France en 1921[5] en gagnant contre La SociĂ©tĂ© Sportive du Parc Pommery (1-0).

Premières accessions (1930-1939)

Au terme de la saison 1929-1930, l'équipe obtient la montée en Promotion Marne-Ardennes. En 1932, elle obtient la montée en Division Honneur dans laquelle Sedan va rester 7 saisons jusqu'au début de la guerre. En octobre 1935, le maire Emile Albeau décède[6], le stade du Bourrelet devient le stade Émile-Albeau. En 1938-39, Sedan se sauve in extremis. Les matchs ont lieu le dimanche après-midi, et donnent souvent lieu à des scores fleuves, c'est l'époque du "hourra football". Le 3 septembre 1939 débute la seconde guerre mondiale. On joue encore au football dans la cité de Turenne, l'UAST arrive à maintenir 2 jeunes équipes qui affrontent des équipes composées de militaires. L'évacuation de la ville organisée par le maire Paul Troller vers la Charente-Maritime interrompt les matchs de football. En 1941, on commence à rejouer au football mais on manque de tout (ballons, équipements). On se démène pour faire revivre le club. En 1943-1944, le championnat des Ardennes reprend. Sedan joue en bleu foncé, Maurice Schmitt a la double casquette entraîneur-joueur. L'équipe s'incline en finale du championnat 2-1 contre Mohon. Avec la remise en place du championnat Marne-Ardennes en 1946, l'UAST y est réintégré mais les résultats sont décevants.

Arrivée des Frères Laurant

André Trubert, ex-gardien de but du club (dès la première saison de l'UAST, en 1919-1920)[5], est devenu après la Libération l'homme à tout faire : de la comptabilité au traçage des terrains[7]. Il remplace même, au pied levé, le gardien de but blessé, à l'occasion d'une rencontre de Coupe des Ardennes à Mohon. Par tradition, il quitte toujours le stade le dernier, les maillots sous le bras afin de les laver. En 1946, il propose aux frères Lucien et Maurice Laurant, directeurs des Draperies sedanaises (usine comptant une trentaine de salariés), une carte de membre de l'UAST. Les frères Laurant se montrent généreux[8]. Pour les remercier, André Trubert leur propose d'entrer dans le comité directeur du club. Au début hésitants, ne connaissant rien au football, ils finissent par accepter la proposition.

Les draperies sedanaises et les footballeurs ouvriers

Les Frères Laurant prennent en main les destinĂ©es du club pour un bail de 28 ans. Lucien Laurant (l’aĂ®nĂ©) devient prĂ©sident du club alors que son frère Maurice Laurant (le cadet) est le directeur des Draperies sedanaises. Maurice Laurant s'occupe du recrutement. Trubert reste salariĂ© au club en tant que trĂ©sorier. Ils ont la bonne idĂ©e de proposer Ă  la fois un emploi dans les Draperies sedanaises et un contrat de joueur pour l'UAST. C'est le dĂ©but de l'Ă©poque des « footballeurs ouvriers ». En 1947, ils nomment pour la 1re fois de l'histoire du club un entraĂ®neur, M. Weinstock, originaire d'Alsace. En 1948, ils recrutent le capitaine et futur entraĂ®neur de l'Ă©quipe, Louis Dugauguez, transfuge du Racing Club de Lens oĂą il jouait avant-centre avant la guerre. Il occupe au sein des Draperies sedanaises le rĂ´le de directeur commercial. C'est le bâtisseur du succès sportif des « Sangliers ». Il inculque « la haine de la dĂ©faite » Ă  ses joueurs. Il innove en imposant un entraĂ®nement physique en dĂ©but de saison. Les journĂ©es commencent Ă©galement par des footings de 10 km Ă  6 heures du matin, puis les joueurs prennent le chemin de l'usine. Ă€ la fin de la journĂ©e de travail, les joueurs vont Ă  l’entraĂ®nement[9] - [10] - [11] - [12] - [13].

Ascension fulgurante

Louis Dugauguez amène dans ses valises plusieurs joueurs de Carvin oĂą il Ă©tait instituteur, notamment François Czekaj, puis Simon Frezack en 1951. Albert Eloy dĂ©barque Ă©galement, il est cousin avec Dugauguez. Dès 1948-1949, Sedan domine largement le championnat dĂ©partemental battant le FC Braux, club phare du dĂ©partement de l'Ă©poque, aisĂ©ment. Dans la poule d’accession, l'Ă©quipe bat Troyes puis Guise. Seul Lille, alors leader de division 1, stoppe Sedan en 32e finale de coupe de France. L'UAST obtient la montĂ©e en division d'honneur. Lors de la saison 1949-50, Sedan a l'ambition de monter directement Ă  l'Ă©tage supĂ©rieur. L'Ă©quipe survole la division en marquant 95 buts, gagnant 18 de ses 22 matchs et ne perdant que 2 fois. Le club frappe un grand coup en gagnant les 2 derbys contre l'Olympique de Charleville, ancien finaliste de la coupe de France en 1936. C'est le 1er exploit des Sedanais. Roman, Pascal, Kusmir, Czekaj, Sereck, Eloy composent l'Ă©quipe. Mais c'est surtout cette annĂ©e 1949 que Sedan rĂ©alise ses 1ers coups en coupe de France : Sedan Ă©quipe de division d'honneur gagne 4 Ă  1 contre Nice alors leader de division 1 en 32e de finale de la coupe de France. Ce rĂ©sultat fait la une des quotidiens nationaux, L'Équipe titre « Sedan balaye la dĂ©fense de Nice ». En 16e de finale au stade Auguste Delaune de Reims devant 11 000 spectateurs, Sedan Ă©limine l'Arago OrlĂ©ans (2-1). Toujours Ă  Delaune, Sedan Ă©limine Montreuil (5-2) en 8e de finale. Pour la 1re fois, la mascotte du club fait son apparition sur le terrain. Il ne s'agit pas encore d'un sanglier, mais d'un bulldog nommĂ© Whiski. En quart de finale, Sedan est Ă©liminĂ© par le Stade de Reims (2-0) au stade de la Meinau Ă  Strasbourg.

Sedan avec son maillot bleu, culotte blanche, bas rouges et Ă©cusson vert et rouge, enlève le titre de Champion de France amateurs en finissant 1er de son groupe et gagnant la poule finale la saison suivante 1950-1951 avec seulement 2 dĂ©faites. En coupe de France, l'Ă©quipe se distingue une nouvelle fois en atteignant les huitièmes de finale[14], ils chutent contre Saint-Étienne Ă  Delaune. Cette annĂ©e-lĂ , Sedan remporte la coupe de France amateur TrophĂ©e France football. En 1951-52, l'Ă©quipe dĂ©fend son titre avec brio et est rapidement leader. En poule de finale, ils Ă©chouent Ă  conserver leur couronne. En coupe de France, Sedan est Ă©liminĂ© dans les 32e de finale[15]. Louis Dugauguez devient en 1952 entraĂ®neur olympique de l'Ă©quipe de France. En 1952-53, les Sedanais ne parviennent pas non plus Ă  remporter le championnat de France amateur, malgrĂ© une 1re place dans leur groupe nord. En poule finale, le club ne gagne aucun match. En coupe de France, Sedan est Ă©liminĂ© par Grenoble en 16e de finale. L'annĂ©e 1952-53 est marquĂ© par les dĂ©buts de Claude BrĂ©ny qui va Ă©tablir un record de meilleur buteur avec 172 buts. Max Fulgenzy fait aussi ses dĂ©buts (Claude BrĂ©ny et Max Fulgenzy seront encore parmi les buteurs de l'Ă©quipe sedanaise lors de la victoire en Coupe de France de 1961[16]). GaĂ«tan ChrĂ©tien passe ses diplĂ´mes d’entraĂ®neur et devient recruteur pour l'Ă©quipe. Louis Dugauguez raccroche les crampons pour se consacrer entièrement au coaching de l'Ă©quipe.

La professionnalisation

Après plusieurs rĂ©unions du comitĂ© directeur, la dĂ©cision est prise de passer professionnel pour ĂŞtre admis en Division 2. Sur le plan sportif, l'Ă©quipe a le niveau pour jouer Ă  l'Ă©tage supĂ©rieur, mais ce choix est cependant ardemment discutĂ© car c'est la philosophie mĂŞme du club qui est remise en question, celle des footballeurs ouvriers qui travaillent Ă  l'usine en mĂŞme temps qu'ils jouent au football. Les salariĂ©s sont d’abord ouvriers avant d'ĂŞtre footballeurs, et le football reste perçu comme un loisir malgrĂ© les exploits en championnat et en coupe[9]. Après le changement de statut, les joueurs deviennent semi-professionnels : ils continuent Ă  travailler Ă  l'usine, mais on leur accorde des temps de repos plus importants avant les matchs. Le conseil municipal vote une subvention pour aider le club Ă  se dĂ©velopper. En 1953-54, l'UAST complète son effectif et recrute le gardien Bernard, les frères Oliver, Cuenca, Marcel Pascal pour les joutes de la division 2. Pour son premier match, l'Ă©quipe gagne facilement 3 Ă  1 contre Alès. L'Ă©quipe de Sedan est remarquĂ©e pour son enthousiasme[17]. Elle est championne d'automne et finit Ă  une belle 5e place. En coupe de France, cette Ă©quipe se distingue encore en atteignant pour la première fois les demi-finales. Contre l'Olympique de Marseille, Sedan perd Ă  l'ultime minute de jeu. En 1954-55, Sedan est leader de division 2 dès septembre. Pendant 31 matchs, l'Ă©quipe demeure invaincue[9]. Il faut attendre le 13 mars Ă  Valenciennes pour voir Sedan subir sa première dĂ©faite de la saison (3-0)[18]. Le club est ensuite Ă©liminĂ© dès les 16e de finale de la coupe de France par Lyon. L'UAST est alors reversĂ© en coupe Drago. En quart de finale, Sedan Ă©limine Reims au Parc des Princes (1-0)[19], avant de perdre contre Saint-Étienne[20]. Sedan remporte le championnat de division 2, avec 102 buts inscrits.

Des années glorieuses

Le stade Albeau est agrandi afin d'accueillir les matchs de division 1. On y construit la grande tribune. Le club recrute Maryan, Lemasson, Tillon. En 1955-56 le 1er match se termine par un match nul contre Lyon. L'Ă©quipe n'est pas Ă©pargnĂ©e par les pĂ©pins physiques : Carpentier, Rozak, Lefbvre et Cuenca sont blessĂ©s de longues semaines. Sedan finit 9e de division 1. 1956 marque le 1er trophĂ©e du club en coupe de France : Bruay, Épinal, Grenoble, Saint-Étienne, Lyon tombent puis Troyes en finale oĂą Sedan l'emporte 3-1[21]. Dudule le sanglier, mascotte du club, fait le tour du stade avec les joueurs exhibant la coupe. 10 000 Ardennais se sont dĂ©placĂ©s Ă  Colombes pour la finale. En 1956-57, l'Ă©quipe ne change pas mais les rĂ©sultats ne sont pas au rendez-vous. Une fin de saison bien nĂ©gociĂ©e permet au club de finir 9e. Le club est Ă©liminĂ© de la coupe de France en quart de finale contre Toulouse (3-2 après prolongations). En 1957-58, l'effectif est rajeuni. Pascal, Eloy, Carpentier, Cuenca s'en vont. Zacharie Noah est embauchĂ©. Sedan termine Ă  une belle 5e place. En 1958-59, Polak, Rustichelli, Mouchel signent au club. Après avoir bien dĂ©butĂ© le championnat, Sedan peine, Ă  la suite du dĂ©part de Oliver et Tillon. L'UAST termine 10e. En 1959-60, Sedan termine dans le ventre mou du classement Ă  la 11e place. Entre 1957 et 1960, le club est rapidement Ă©liminĂ© de la coupe de France. 1960-61 est marquĂ© par le dĂ©cès de AndrĂ© Trubert, un des tout premiers dirigeants sedanais. Sedan participe Ă  l'Ă©phĂ©mère Coupe anglo-franco-Ă©cossaise, battant le Celtic 6-3 en score cumulĂ©[22]. Il est le seul club français Ă  l'avoir gagnĂ©e. Le stade Albeau est Ă©quipĂ© de projecteurs pour les matchs en soirĂ©e. 1961 est l'annĂ©e de la deuxième victoire en coupe de France du club : victoire contre Nice sur un but polĂ©mique Ă  quelques secondes de la fin du match, victoire contre Bordeaux 1-0 Ă  Colombes. En finale devant presque 40 000 spectateurs Ă  Colombes, les Sedanais affrontent le NĂ®mes Olympique finaliste en 1958. Fulgenzy ouvre le score (16e), avant que BrĂ©ny (74e) puis Salem (86e) ne portent le score Ă  3-0. La rĂ©duction de l'Ă©cart par NĂ®mes Ă  la 86e minute ne change rien, Sedan soulève sa deuxième coupe de France sur le mĂŞme score que la première[16]. Doria la mascotte peut dĂ©filer fièrement sur la pelouse. Le club en championnat finit 11e.

Des résultats malgré une perte d'identité

Grâce à la coupe obtenue en 1961, Sedan participe à la coupe des vainqueurs de coupe (C2) lors de la saison 1961-1962. Le club engage alors plusieurs professionnels (Faustinho du Sporting Clube de Portugal notamment). C'est la fin d'une époque, de l’enthousiasme des footballeurs ouvriers qui faisait la force de Sedan. Les professionnels engagés ont du mal à s'intégrer au milieu des autres joueurs qui travaillent. Ces joueurs n'ont pas l'« esprit Sedan ».

Hélas, l'UAST tombe au tirage sur le futur vainqueur de la coupe, l'Atlético de Madrid, 2-3 à l'aller à Émile Albeau, et 1-4 au retour à Madrid. Sedan est maintenant une équipe reconnue et crainte. En première division, l'équipe se classe 5e à 5 points du champion et rival, le Stade de Reims. En coupe de France, le club est éliminé dès les 16e de finale. Stupeur, le club est à court d'argent et est à deux doigts de fusionner avec Lille[23]. Les Ardennais se mobilisent et une souscription permet de sauver le club. En 1962-63, le club enrôle Roy, Tordo, Herbet, Perrin tandis que Mouchel et Noah quittent le club. Sedan réalise une magnifique saison, champion d'automne, remporte neuf victoires, se mêlant à la course au titre jusqu'au bout[24] pour finalement terminer troisième. La presse ne tarit pas d'éloges sur l'équipe[25]. En coupe de France, Sedan réalise un bon parcours jusqu'en quart de finale, où il tombe face à Lyon (1-0). Les Sedanais avaient les moyens de remporter l'une ou l'autre des compétitions voire les deux, mais l'équipe, physiquement émoussée, n'a pas tenu la distance. Cette saison va laisser des traces. Elle reste malgré cela la saison la plus aboutie du club : Sedan est à son apogée. En 1963-64, Louis Dugauguez démissionne en raison de problèmes cardiaques. Jules Vandooren, l'ancien sélectionneur du Sénégal, le remplace. La relégation est évitée de justesse grâce à une bonne fin de saison. Sedan finit 12e.

Retour aux fondamentaux

En 1964-65, Monsieur Louis reprend du service. Avec le recul, les dirigeants s’aperçoivent que l'enthousiasme qui caractérisait l'équipe a disparu. De plus des difficultés financières apparaissent. Le club décide de se séparer de cinq joueurs professionnels : Jacob, Michelin, Roubaud, Salem et Lemasson. Ces joueurs sont remplacés par des jeunes issus du club. Les nouveaux s’appellent : Lemerre, Rastoll, Cardoni, Di Salvio et Marie qui sont encore lycéens. En championnat, cette équipe de « gamins » lutte pour se maintenir. En coupe de France, Sedan bat Audin-le-Tiche (1-0), Amiens (2-1), Sochaux (2-1), Toulon (3-1), puis, en demi-finale, le Stade français à Delaune (4-3). Sedan se retrouve de nouveau en finale de la coupe de France pour la troisième fois de son histoire. Cette fois-ci, c'est au Parc des Princes, pour la première fois de l'histoire de la coupe, que la finale se joue. Les Ardennais affrontent les Bretons de Rennes. Dora la laie, mascotte du club, est de la partie. Rapidement, Marie, d'une lourde frappe et Perrin portent le score à 2-0. Mais après ce premier quart d'heure de folie, les Rennais se ressaisissent et reviennent à 2-2. Le match se poursuit en prolongation. Sedan domine et à la dernière minute, Yves Herbet se fait faucher dans la surface. Michel Kitabdjian, l'arbitre controversé de la rencontre décide de siffler la fin du match. Une erreur d'arbitrage dure à avaler pour les Sedanais qui doivent rejouer la rencontre trois jours plus tard. Et c'est de nouveau par un score 3-1 que le match se termine, mais cette fois-ci c'est Sedan qui s'incline face à Rennes[26]. Cruel mais Sedan ne peut pas s'attarder sur cette défaite. En effet le club joue son maintien en division 1 trois jours plus tard à Nîmes. Les supporters sont pessimistes. Les « gamins » sont fatigués, et on fait appel aux vétérans pour ce match dont Claude Breny, 33 ans. Sedan s'impose 3-0 (buts de Lemerre, Brény et Roy) et se sauve. En 1965-66, l'UAST termine 9e.

Fusion avec le Racing

En 1966-67, après une 1re tentative de fusion avec Lille en 1961, Sedan fusionne avec le Racing Club de Paris qui végète en 2e division et qui aimerait retrouver son lustre d'antan[27]. Le club s'appelle désormais le Racing Club Paris-Sedan. Ce partenariat permet au club de respirer financièrement, la vente des meilleurs joueurs ne suffisant plus. Sedan termine 5e du championnat. En coupe de France, Sedan est éliminé en huitième de finale par le RC Lens (2-1 a.p.). Le 17 septembre 1967, Louis Dugauguez devient l’entraîneur de l'équipe de France. L'expérience tourne court : critiqué pour ses méthodes jugées trop rigoureuses, il démissionne un an plus tard. En 1969, l'équipe se retrouve en demi-finale de la coupe de France face à Bordeaux. Après un match nul 0-0 au premier match, Sedan est éliminé 3-4 dans un match retour d'une rare intensité[28]. En 1967-68, Sedan se classe 10e en division 1. En 1968-69, le club se classe 5e. En 1969-70, Sedan se classe pour la seconde fois de son histoire 3e.

Le déclin

En 1969 a lieu une réforme importante dans le monde du football qui va malheureusement faire chuter le club de football de Sedan : le contrat à temps. Les joueurs ne sont plus liés à vie à un club mais pour une durée déterminée. Si bien qu'une fois le contrat terminé, celui-ci est libre de s'engager avec le club de son choix. Le modèle économique imaginé par les Frères Laurant ne peut plus fonctionner[29]. Pour la 1re fois, le conseil départemental accorde une subvention au club, ce qui n'est pas le cas de la municipalité. Lors de la saison 1970-71, malgré les arrivées d'Andrien et Tripp, Sedan termine dernier de division 1 et descend en division 2 après 17 saisons dans l'élite du football français.

En 1971-72, Sedan vise la remontée immédiate. Versé dans le groupe A avec Mouzon, village des Ardennes, l'équipe finit champion d'automne et champion de division 2 avec 85 buts marqués. En 1972-73, pour son retour dans l'élite, le club fait signer Charrier, Rampant, Osim et sa technique au-dessus du lot pour améliorer l'efficacité de l'équipe en D1. À la mi-saison, l'équipe est relégable. Le club joue son maintien lors de la dernière journée contre Marseille. Roger Wicke inscrit le but du maintien à douze minutes de la fin (0-1). Le club finit 17e. En 1973-74, malgré le futur gardien de l'équipe de France, René Charrier, et Mustapha Dahleb, attaquant, meilleur buteur du club, Sedan finit dernier en ayant encaissé 80 buts cette saison. En coupe de France, le club est éliminé par Nantes en huitième de finale. En juin 1974, Sedan fusionne avec le modeste club des Ardennes de Mouzon et devient Club Sportif Sedan Mouzon Ardennes (CSSMA). Financièrement, cela devient très compliqué. Sedan se fait éliminer aux tirs au but par Valenciennes en huitième de finale de la coupe de France. L'âge d'or du club se termine avec les départs successifs de Louis Dugauguez et des frères Laurant respectivement en 1974 et 1975[29].

Malgré tout, le club finit la saison 1974-75 à la 4e place de division 2A emmené par Pierre Tordo. Le docteur Tissot et Roger Pierrot assure l'intérim. C'est le début d'une longue attente avant le retour au professionnalisme et à la Ligue 1.

Les vaches maigres (1975-1997)

Pendant plus de vingt ans le club va se maintenir entre la 2e division et la 3e division grâce Ă  l'abnĂ©gation et le courage de dirigeants et joueurs dans un contexte Ă©conomique qui se dĂ©grade pour le club et la rĂ©gion. Financièrement, le club de Sedan ne s'en sort plus et se voit une nouvelle fois contraint de fusionner avec le club du village ardennais de Mouzon, distant de 18 km. Des tensions apparaissent entre le club et la ville : la mairie de Sedan refuse toute subvention, le dĂ©partement Ă©galement. Les anciens joueurs se succèdent comme entraĂ®neur (Tordo, Breny, Perrin, Roy) pour essayer de ranimer la flamme. Beaucoup de joueurs du club de cette Ă©poque sont nĂ©s et ont grandi dans les Ardennes. Les quelques bons jeunes joueurs que rĂ©vèle le club (Luc Sonor, Alain Polaniok) s'en vont rapidement vers des clubs plus huppĂ©s.

Perte du statut professionnel

En 1976, Sedan emmené par Claude Breny est relégué en division 3 du groupe A en finissant 16e sur 18 avec 17 défaites en 34 matchs notamment une cinglante défaite 8-0 contre le Stade lavallois. Caron, Rampant, Cardoni et Fulgaldi s'en vont. En 1977, Sedan termine 9e en division 3 Nord alors que le club visait une remontée immédiate. Les joueurs font grève la veille du dernier match de la saison faute de salaires impayés. Alain Polaniok, Perrin, Le Bihan s'en vont. Les caisses sont vides, la municipalité refuse toute subvention. Roger Pierrot quitte la présidence du club et est remplacé par Jacky Nix. Il nomme entraîneur Christian Perrin, ancien joueur du club. Le club abandonne le statut pro obtenu en 1953, met un terme à sa collaboration avec Mouzon et s'appelle désormais le Club Sportif Sedan Ardennes (CSSA). En 1978, la relégation est évitée de justesse (à la différence de but), en remportant ses 5 derniers matches dont 3 face aux trois premiers du classement. Luc Sonor s'en va à Metz. La fin des années 1970 est marquée par de bons parcours en Coupe de France qui rappellent au public de bons souvenirs d'antan : en 1979, en éliminant Troyes, en 64e. Le club est éliminé au tour suivant par Strasbourg et, en 1980, Sedan élimine au 6e tour son grand rival le Stade de Reims au terme des prolongations. Les résultats en championnat de division 3 Est s'améliorent à partir de 1980, l'équipe de nouveau entraînée par Pierre Tordo termine 3e en 1982 à égalité de points avec Blénod qui montera en division 2 grâce à un meilleur goal average. Martinovic se révèle être un bon buteur. En 1983, L'équipe retrouve la division 2, huit ans après l'avoir quittée, au terme d'une fin de championnat haletante où à la dernière journée Sedan, qui possédait un point d'avance sur Chaumont perd devant 5000 supporters 0-1 contre Vauban et doit attendre le résultat de Chaumont-Saint Dizier le lendemain pour connaitre son sort. Saint-Dizier obtient le nul (2-2) dans les toutes dernières minutes de jeu : Sedan obtient son ticket pour la division 2.

Le club va rester trois ans en division 2 (composé de deux groupes A et B à l'époque) terminant respectivement 11e du groupe B, 8e du groupe A et 18e du groupe B synonyme de relégation. Ces trois années sont marquées par les derbys avec le Stade de Reims qui joue dans la même division. En 1985, Sedan réalise un bon parcours en coupe de France, éliminé en huitième de finale par Monaco. En 1985, le conseil fédéral autorise Sedan à reprendre enfin le statut professionnel. Malheureusement faute d'argent, le club ne parvient pas à se maintenir à ce niveau sportif.

En 1986, le CSSA retrouve le championnat de division 3 Est et termine 9e. 1987 marque le départ du Président Jacky Nix et de l’entraîneur Pierre Tordo. Le club est placé en redressement judiciaire et perd son statut professionnel.

La présidence Francis Roumy

Pendant deux ans, le prĂ©sident intĂ©rimaire GĂ©rard Charroy dirige le club avant que Francis Roumy lui succède. Il nomme Michel Leflochmoan comme nouvel entraĂ®neur. Durant trois ans, Sedan restera invaincu Ă  Emile Albeau. Le club termine respectivement 5e, 2e, 5e entre 1987 et 1990 en division 3 Est. Au terme de la saison 1990-1991, le CSSA termine champion (après une victoire contre Auxerre aux penaltys) et retrouve la deuxième division avec une Ă©quipe composĂ©e de nombreux Ardennais (Pourchaux, Fouzari, Jacquier, Lefèvre et Hallou). MalgrĂ© l'euphorie de la montĂ©e, le statut professionnel est refusĂ©. Le club obtient son maintien Ă  l'ultime journĂ©e en battant Angers -qui devait gagner pour rejoindre l'Ă©lite- Ă  la dernière minute. Sedan termine 15e du groupe A de division 2 en 1992. La saison suivante a lieu la rĂ©forme du championnat de division 2 en une seule poule. Pour rester en division 2, il faut alors se maintenir parmi les 11 premiers. Sedan rĂ©alise un très bon dĂ©but de championnat se classant parmi les premiers. Jean-Louis MazzĂ©o attaquant est victime d'un horrible tacle par le dĂ©fenseur de Martigues Ferblantier qui lui cassa la jambe en fĂ©vrier et qui annihila les espoirs de retrouver la division 1. En 2003, MazzĂ©o toucha une indemnitĂ© record de 300 000 euros. Sedan termine Ă  la 6e place. Cette saison est Ă©galement marquĂ©e par les derbys avec l'Olympique de Charleville, ville voisine des Ardennes. L'annĂ©e suivante 1993-1994, le championnat est très serrĂ©, l'Ă©quipe se maintient in extremis Ă  la 11e place Ă  3 pts du 1er relĂ©gable après une victoire Ă  l’extĂ©rieur contre Rouen. Michel Leflochmoan s'en va et Christian Sarramagna le remplace. Le CSSA finit avant-dernier en 1994-1995 et descend en National.

L'ère Urano (1996-2013)

Pascal Urano entrepreneur de la région découvre le fief de Emile Albeau au cours de la saison 1993-1994 sur invitation du maire Claude Vissac. Il se prend rapidement au jeu, et devient un acteur majeur du club, d'abord actionnaire puis président. Le recrutement de joueurs laissés sur le « carreau » va s'avérer payant et permettre au club de retrouver l'élite et même l'Europe. Puis en 2001, avec de nouvelles installations[30], le club veut s'appuyer sur la formation de jeunes comme par le passé, mais il faudra attendre 2008 avant de voir les premiers jeunes signer pros avec Ismael Traoré, Damien Tibéri et Staniclas Oliveira. Entretemps, Pascal Urano a essayé de vendre plusieurs fois le club au plus offrant : ce modèle économique ne reposant que sur l'injection personnelle de l'argent du président, il ne peut perdurer et finit par une liquidation du club en 2013.

Les « footballeurs chômeurs » (1997-2001)

De retour en Troisième division (championnat de National), Sedan conserve son statut professionnel et ambitionne une remontĂ©e immĂ©diate. Les dĂ©buts sont laborieux, Christian Sarramagna est dĂ©mis de ses fonctions, remplacĂ© par Bruno Metsu, ancien joueur et entraĂ®neur de Valenciennes. Troyes et Sedan sont au coude Ă  coude pour la 2e place. Au match retour le CSSA perd 0-2 Ă  Troyes oĂą 1 500 supporters Sedanais avaient fait le dĂ©placement. Sedan termine 4e. Ă€ l'intersaison 1996-1997, le club redevenu amateur remodèle complètement son effectif. L'objectif est le maintien. En effet, le championnat de National est rĂ©formĂ© pour ne former qu'une seule poule : seuls les 8 premiers resteront en National. Objectif accompli, le club finit 6e.

Le club décide alors de chambouler son effectif une nouvelle fois à l'intersaison 1997-1998 : de nombreux joueurs sur le carreau ne jouant pas dans leur club respectif signent alors au club : Nicolas Sachy (SCO Angers), Cédric Mionnet (RC Lens), Luis Sattora, Pius N'Diefi (Valence), Olivier Quint (Épernay), Pierre Deblock (Amiens SC), Aliou Cissé (LOSC), Alex Di Rocco (ESTAC), Cédric Elzéard (Amiens SC), Bruno Pabois (Dunkerque), Christophe Jouault (Angoulême). Le jour de la reprise de l'entrainement, le club est en sursis : les dirigeants ne savent pas si l'équipe pourra jouer en National. Pascal Urano se porte alors garant auprès de la DNCG et le club est autorisé à jouer en National. Les installations du club sont vétustes et datent des années 1950. Les entraînements ont lieu sur des terrains difficiles et souvent en dehors de Sedan dans des petits villages alentour. Le stade Émile-Albeau tout aussi vétuste mais dont la ferveur des supporters a joué un rôle déterminant dans les résultats obtenus par Sedan à la fin du siècle. L'équipe démarre bien le championnat, battant Créteil sur un pénalty discutable en octobre, le CSSA est leader. L'équipe le restera onze journées avant de perdre contre son dauphin, l'AC Ajaccio qui finira 1er. Après la trêve hivernale, Sedan 2e perd du terrain contre Créteil. À deux journées de la fin, l'équipe perd contre Tours et Créteil loupe l'occasion de passer devant en ratant un penalty à l’ultime minute. Lors de la dernière journée contre Saint-Denis Saint-Leu, le CSSA ne fait pas de détail et s'impose 5-0 devant 8000 supporters en folie : Sedan retrouve la Division 2. Coup de théâtre quelques jours plus tard lorsque la DNCG refuse l’accession au club. Une mobilisation de tous bords s'organise alors : une souscription est lancée pour sauver le club. En appel, le club est autorisé à monter. Nouveau coup de théâtre : Bruno Metsu l’entraîneur s'en va pour des raisons inconnues. Patrick Remy (alors entraîneur à l'AS Beauvais) le remplace.

Les dĂ©buts en Division 2 sont difficiles malgrĂ© un effectif peu chamboulĂ©. On envisage de faire revenir Bruno Metsu. Finalement l'Ă©quipe se ressaisit et rĂ©alise une sĂ©rie de 9 victoires consĂ©cutives : le CSSA se retrouve bien placĂ© pour monter en ligue 1[31]. En coupe de France, Sedan rĂ©alise Ă©galement un très bon parcours, Ă©liminant Rouen en quart de finale et Le Mans en demi-finale au terme d'un match haletant (4-3). Le 15 mai 1999, en finale de la coupe de France pour la 4e fois de son histoire[32], le CSSA, soutenu par 25 000 supporters ayant fait le dĂ©placement au Stade de France, sont vaincus par Nantes sur un penalty contestable accordĂ© par l'arbitre Pascal Garibian. Une victoire le dernier match de la saison contre Saint-Étienne (3-0) dans un stade Émile-Albeau en Ă©bullition a permis Ă  Sedan de retrouver la Ligue 1, 25 ans après l'avoir quittĂ©e. Patrick Remy reçoit le titre de meilleur entraĂ®neur de Division 2.

Retour surprenant au premier plan (1999-2001)

Personne ne voit Sedan rester en Ligue 1 plus d'une saison. En effet avec le plus petit budget de la division (60 millions de francs), un effectif qui a connu peu de changement (Eddy Capron, Jean-Louis Montero, Laurent Huard, Oumar Dieng, Patrick Regnault comme recrues), des installations vétustes et un stade hors du temps dans lequel sont montées à la hâte des tribunes provisoires, Sedan est dans l'inconnu. La veille du 1er match, Michel Charlot, ancien joueur puis recruteur depuis l'époque des footballeurs ouvriers, décède. La saison commence au Vélodrome où l'équipe prend une claque 0-3 face à l'OM, favori pour le titre. Personne n'imagine alors le scénario qui se déroulera dix mois plus tard. Une victoire contre Nancy 3-1 puis deux défaites de suite contre Auxerre et Le Havre font craindre le pire. Sedan est déjà au pied du mur lorsque le club est mené 0-2 contre Saint-Étienne à Albeau au bout de seulement quinze minutes de jeu. Survient alors le déclic de la saison où Sedan s'impose au forceps dans les arrêts de jeu 3-2. S'ensuit une victoire 3-0 à Bollaert chez les Lensois. Sedan impressionne. Le 2 octobre, l'équipe se retrouve en tête du championnat après une nouvelle victoire dans le derby avec Troyes. Sedan gagne contre les gros du championnat (Lyon, Monaco). Le dernier match de la saison oppose Sedan, qui joue pour se qualifier à une coupe européenne, et l'Olympique de Marseille de Bernard Casoni, en très mauvaise posture qui doit au moins prendre un point à Albeau pour ne pas finir en Division 2. Score de parité 2-2 ce qui assure une qualification européenne pour Sedan en terminant 7e et le maintien pour L'Olympique de Marseille, avec le même nombre de points que Nancy mais une meilleure différence de buts.

Au cours de la saison, un nouveau stade de 17 000 places, puis de 23 189 avec la construction de la 4e tribune (qui peut contenir tous les habitants de Sedan), se construit derrière la grande tribune de Emile Albeau ou se trouvait auparavant le crassier. Dans le mĂŞme temps, on Ă©voque la construction d'un centre oĂą les joueurs pourraient enfin s’entraĂ®ner sur des terrains corrects et Ă©galement former des jeunes pousses. C'est un château abandonnĂ©, le Château de Montvillers Ă  Bazeilles, village proche de Sedan qui est choisi[30] - [33]. Ă€ la surprise gĂ©nĂ©rale, Patrick Remy est dĂ©mis de ses fonctions. Alex Dupont, l’entraĂ®neur qui a gagnĂ© la coupe de la ligue avec Gueugnon, est le nouveau coach des Sangliers[34]. Deblock part Ă  Auxerre. Moussa N'diaye, Salif Diao, Gourville, FrĂ©tard, Celdran, Brogno rejoignent « la bande de copains » qui se connaissent maintenant depuis le National. Avec les bons rĂ©sultats, le grand public dĂ©couvre les personnalitĂ©s de cette Ă©quipe. CĂ©dric Mionnet ne se prend pas au sĂ©rieux dans les interviews qu'il donne, Nicolas Sachy anime une chronique dans TĂ©lĂ©foot. La saison dĂ©bute par la coupe Intertoto qui permet au nouvel entraĂ®neur de jauger son Ă©quipe. Qualification contre une Ă©quipe islandaise Leiftur Ă“lafsfjörĂ°ur, puis Ă©limination contre Wolfsbourg. La saison 2000-01 commence par une victoire sur la pelouse d'Auxerre (0-1, but de Quint). Le club inaugure son nouveau stade Louis-Dugauguez qui contient 17 000 places lors de l'inauguration contre Rennes le 10 octobre 2000. Sedan l'emporte 2-1, Eddy Capron devient le 1er buteur dans le stade; le match, diffusĂ© en direct Ă  la tĂ©lĂ©vision, a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© quelques minutes Ă  la suite d'une coupure de courant. Durant cette saison, Sedan est un vĂ©ritable rouleau compresseur, l'Ă©quipe est alors Ă  son apogĂ©e, victoire contre l'OM 2-0, la victoire 0-3 Ă  Guingamp propulse Sedan en leader de la division 1. La presse salue cette Ă©quipe surprenante qui truste le haut du tableau au nez et Ă  la barbe des grosses cylindrĂ©es du championnat[35]. Sedan est 2e Ă  la mi-saison. En dĂ©cembre, le CSSA ne fait qu'une bouchĂ©e du PSG (5-1) dans un match mĂ©morable oĂą Pius N'diefi inscrit un triplĂ©. La fin de saison est marquĂ©e par le dĂ©part de Michel Berard en tant que directeur sportif. Les rĂ©sultats sont moins bons, Sedan quitte le podium sur une dĂ©faite Ă  Nantes (4-1) en avril, CĂ©dric Mionnet se blesse gravement Ă  la suite d'un tacle de Nicolas Gillet. Finalement, le club finit cinquième et accroche une place qualificative en coupe de l'UEFA, dont il est Ă©liminĂ© dès le 1er tour par le club tchèque de Pribram (0-4, 3-1)[36].

Des ambitions de perdurer avec de nouvelles installations (2001-2007)

Le chantier du château de Montvilliers terminé, les joueurs disposent maintenant de superbes installations pour s’entraîner (terrains, salle de musculation, hammam, restauration). Olivier Quint est transféré vers Nantes[30]. Lors de la saison 2001-02, les Sedanais peinent à retrouver leur niveau de jeu, malgré l'arrivée de joueurs comme Laurent Peyrelade ou Henri Camara. Alex Dupont est limogé au bout de 5 défaites consécutives et cette défaite en Coupe de l'UEFA, dès le premier tour, contre les Tchèques de Pribam[36], son adjoint Henri Stambouli le remplace. En octobre, Mionnet marque face au PSG lors de son retour de blessure, mais ne peut éviter la défaite du CSSA (1-2). L'équipe atteint les demi-finales de la coupe de France 2002 et s'incline face à Bastia. Sedan finit à la 14e place et se maintient en Ligue 1.

Lors de l'exercice 2002-03, le club recrute de nouveaux joueurs : Oulida, Jambay, Charpenet, Ducourtioux, et Henri Stambouli fait le choix d'écarter et pousser vers la sortie les cadres historiques : Sachy, Oliveira, Sattora. C'est la fin d'une époque, des footballeurs "chômeurs". Les résultats seront très décevants, à l'image de la claque reçue à Lyon lors de la 2e journée (1-6). En coupe de France, Sedan se fait sortir par Martigues. L'entraineur Henri Stambouli est logiquement démis de ses fonctions et remplacé par le Stéphanois Dominique Bathenay en janvier 2003. Malgré quelques résultats encourageants, celui-ci ne parvient pas à redresser le club, qui est relégué en Ligue 2 à la fin de la saison.

Le CSSA a pour ambition de remonter immĂ©diatement. Le club recrute des joueurs en fin de contrat et achète mĂŞme un attaquant (Guillaume Deschamps) qui s’avère dĂ©cevant. Sedan connait une première saison de Ligue 2 en dents de scie. Le manque de rĂ©gularitĂ© empĂŞche le club de se positionner parmi les prĂ©tendants Ă  la montĂ©e. En fin de saison 2003-04, Dominique Bathenay est logiquement limogĂ©, et remplacĂ© par Serge Romano. Cet ancien Troyen solidifie la dĂ©fense du club, avec notamment la signature de JĂ©rĂ©my Henin, qui forme avec Johann Charpenet et Hamada Jambay une charnière centrale impermĂ©able ; les latĂ©raux David Ducourtioux et Nadir Belhadj, très athlĂ©tiques, sont autant rigoureux dĂ©fensivement que dangereux offensivement. Le club termine Ă  la 5e place en Ligue 2, et se qualifie pour une nouvelle finale de coupe de France. OpposĂ©s Ă  Auxerre, les Sedanais sont menĂ©s 1-0 quand StĂ©phane Noro dĂ©coche une frappe lourde de 35 mètres qui perfore la lucarne de Fabien Cool. Cependant, dans les arrĂŞts de jeu, Bonaventure Kalou donne la victoire aux Bourguignons; Sedan a perdu ses 3 dernières finales de coupe de France (1965, 1999, 2005). La saison 2005-06 dĂ©marre plus fort, les nouvelles recrues se sont très vite intĂ©grĂ©es : Mansour Boutabout se rĂ©vèle ĂŞtre un attaquant efficace, MickaĂ«l Ciani et Romain Sartre vont vite faire oublier Charpenet et Njanka. Le 29 novembre 2005, David di Tommaso qui a Ă©voluĂ© de 2000 Ă  2004 Ă  Sedan dĂ©cède dans son sommeil. Le no 29 est retirĂ© et le terrain d'entrainement Ă  Bazeilles porte son nom. Ă€ la fin d'une saison maĂ®trisĂ©e, Sedan peut ĂŞtre promu en Ligue 1 Ă  la suite de la rĂ©ception de Valenciennes, mais les joueurs d'Antoine KombouarĂ© crĂ©ent la surprise et s'imposent 0-3 Ă  Dugauguez, assurant leur promotion parmi l'Ă©lite Ă  la mĂŞme occasion. Le CSSA devra attendre la victoire sur la pelouse du rival rĂ©mois pour officialiser sa montĂ©e en Ligue 1 (2-1, doublĂ© de Boutabout)[37]. La rĂ©ception de Guingamp lors de la dernière journĂ©e, le 12 mai 2006, reste Ă  ce jour le record d'affluence au stade Louis-Dugauguez (23 130 spectateurs).

À la suite de son accession, Sedan se sépare de joueurs pourtant cadres (Laurent Gagnier, Didier Neumann notamment) mais effectue un recrutement de qualité en contrepartie (Lachor, Lemoigne, Pujol, Yahia, Trevisan, Ouadah). Malheureusement plusieurs recrues défensives vont connaitre des blessures importantes. l'ex-Stéphanois Alaeddine Yahia se blesse pendant la coupe du monde 2006 et sera indisponible six mois, Jean-Michel Badiane connaitra le même sort après quelques matchs, Romain Sartre sera absent deux mois, et Jérôme Le Moigne pour six mois également. Pour ne rien arranger, Stéphane Noro se blessera gravement au Parc des Princes, à la suite d'un tacle involontaire mais dangereux de Pierre-Alain Frau. Le nombre important de points perdus à domicile vaudra à Serge Romano d'être remercié et remplacé par José Pasqualetti le 31 octobre 2006. Avec Pasqualetti, Sedan pratique un jeu offensif, exit la défense à 5 prônée par Romano. N'ayant plus rien à perdre, l'équipe démarre certains matchs avec 4 attaquants, ne s'inclinant que de très peu face à Lyon ou Monaco (0-1), battant Rennes à l'aller comme au retour, mais également le PSG et Lille. Malgré une bonne 2e partie de saison, l'ancien entraîneur d'Ajaccio ne parvient malheureusement pas à faire sortir Sedan de la zone de relégation, et les Vert et Rouge retrouvent la Ligue 2 un an seulement après l'avoir quittée. C'est pourtant avec lui que le club connaît ses seules victoires à l'extérieur : à Rennes (2-0), à Saint-Étienne (2-1) et à Nantes (1-0), la dernière grâce à une bourde monumentale de Fabien Barthez à la suite d'un centre-tir de Ducourtioux. À la fin de la saison, les attaquants Grégory Pujol et Joseph-Désiré Job sont les meilleurs buteurs du club avec 10 buts chacun.

Six années dans l'antichambre de la Ligue 2 (2007-2013)

Après les dĂ©parts de plusieurs Ă©lĂ©ments importants (Pujol, Ducourtioux, Noro), le CSSA entame une saison de transition et se fera prĂŞter sept joueurs durant la saison 2007-08 (nombre maximal autorisĂ© par la LFP). Pascal Urano semble vouloir passer la main. Parmi ces joueurs, on compte Alexandre Bonnet et Paul Baysse (internationaux espoirs Français), Djamel Abdoun, Moussa Sow (meilleur buteur de Ligue 1 trois ans plus tard), Albert Baning (international Camerounais) ; tous effectueront une belle saison et se rĂ©vĂ©leront au grand public. En revanche, FrĂ©dĂ©ric Nimani sera peu utilisĂ©, et Alexis Allart arrivera seulement en janvier, avant de signer dĂ©finitivement (Ă  l'instar de Paul Baysse). La saison 2007-2008 du CSSA s'avère ĂŞtre excellente malgrĂ© le fait que le club finira Ă  la 4e place, ratant de peu une remontĂ©e directe. Cette saison sera marquĂ©e par le très bon parcours du club ardennais en Coupe de France. Celui-ci dĂ©bute au septième tour face au club amateur du SC Douai (DH) par une victoire 2-1 puis contre Marcq-en-BarĹ“ul (DHR) au huitième tour (3-2). En Trente-deuxièmes de finale, Sedan rĂ©alise l'exploit d'Ă©liminer le 4e actuel de Ligue 1, le Stade Malherbe Caen sur le score de 3-2 avec des buts des jeunes rĂ©vĂ©lations sedanaises Alexandre Bonnet, Moussa Sow et Djamel Abdoun sur pĂ©nalty. Les Vert et Rouge battent les Canaris en seizième de finale au bout du suspense lors de la sĂ©ance de tirs au but Ă  la suite d'un score nul et vierge. En huitièmes de finale, les Sangliers reçoivent le SCO d'Angers -club de ligue 2 - qu'ils battent 2-0 grâce Ă  des buts de Djamel Abdoun sur un magistral coup franc et de Moussa Sow. En quarts de finale, la tâche s'annonce compliquĂ©e pour les Ardennais puisqu'ils se dĂ©placent chez le dauphin de la Ligue 1, les Girondins de Bordeaux. Mais les Sedanais ne font aucun complexe face aux Marine et Blanc. Score nul et vierge au bout des 120 minutes de jeu, les deux Ă©quipes ont alors recours Ă  la sĂ©ance des tirs au but oĂą le gardien sedanais Patrick Regnault s'illustre en arrĂŞtant les tirs de Fernando Cavenaghi et de Franck Jurietti. Les Sedanais s'imposent 4 Ă  3 grâce Ă  leur gardien emblĂ©matique. Dans le dernier carrĂ© de la compĂ©tition, le CSSA se dĂ©place Ă  Gerland chez le leader de la Ligue 1 l'Olympique lyonnais. Lors de ce match Patrick Regnault et GrĂ©gory Coupet font plusieurs arrĂŞts de grande classe. HĂ©las, l'aventure sedanaise en Coupe de France prend fin Ă  la 87e minute Ă  la suite d'un coup franc de plus de 37 mètres tirĂ© par Juninho.

À l'été 2008, Sedan nomme Landry Chauvin à la tête de l'équipe première à la place de José Pasqualetti; ancien responsable du centre de formation de Rennes, il a permis l'émergence de très bons jeunes footballeurs (comme Yoann Gourcuff, Jimmy Briand ou Sylvain Marveaux). Sedan cherche à s'appuyer sur ces jeunes joueurs du centre de formation pour le futur. Il donnera sa confiance à des jeunes joueurs; durant trois ans sous sa direction, Sedan aura le plus jeune effectif de Ligue 2. Si les 2 premières saisons sont moyennes (9e en 2008-09, 12e en 2009-10), le club révèle des joueurs comme Yohan Eudeline, Ismaël Traoré ou encore Lossémy Karaboué.

Lors de la saison 2010-11, Sedan est impressionnant à domicile : devant son public, il écrase Clermont 4-0, Istres 5-1, Vannes 4-0, et même le futur promu Ajaccio 4-1. Les prestations de Karaboué lui vaudront même d'être élu meilleur joueur de Ligue 2 au mois d'octobre 2010. En revanche, Sedan peine à l'extérieur et perd des points bêtement, notamment à Istres: Sedan, mené 0-2, parvient à prendre l'avantage 3-2 après un but de chacun des joueurs entrés en cours de jeu, mais s'effondre en fin de match et s'incline 3-5. En gagnant ce match, le CSSA aurait pu accéder à l'élite; en effet, le club rate la montée de 3 points, ayant pourtant la meilleure différence de buts de la division (+20). Les victoires face à Nantes (3-1) et Metz (3-1) n'y changeront rien: le CSSA finit cette saison à la 5e place.

En 2011-2012, le club termine à la quatrième place du championnat de Ligue 2, à cinq points du premier promu, Troyes. Cette montée était pourtant vitale pour la survie du club, le président Pascal Urano ne souhaitant plus y injecter son argent personnel. Lautoa est vendu au cours de la saison à Lorient pour deux millions d'Euros. Lors du mercato estival, le CSSA se sépare de ses meilleurs éléments afin d'améliorer ses finances.

Liquidation judiciaire (2013)

Privé de ses cadres, le CSSA vit une saison assez chaotique, alignant une équipe composée de jeunes joueurs prometteurs (Sliti, Makdjejouf, Florentin Pogba, Le Bihan, Court, Abdoulay Diaby) mais trop inexpérimentés pour les joutes de la Ligue 2. Sedan passe toute la saison dans la zone des relégables, terminant logiquement avant-dernier du championnat et se retrouve donc théoriquement relégué en National. Toutefois, compte tenu des finances du club, la Direction nationale du contrôle de gestion décide de reléguer le club ardennais en CFA pour la saison suivante. Faute de possibilité de trouver un repreneur, le club décide de ne pas faire appel de cette décision. Finalement, le 16 juillet 2013, Pascal Urano annonce que le club se retrouve en cessation de paiement avant son audition devant le tribunal de commerce le 18 juillet. Le club est donc placé en redressement judiciaire jusqu'au 3 octobre 2013 dans l'attente d'un éventuel repreneur.

La présidence Dubois (depuis 2013)

La reprise du CS Sedan Ardennes s’accélère lorsque les frères Gilles et Marc Dubois, originaires de Sedan, relancent de nouveau les négociations. Marc Dubois, propriétaire de plusieurs centres de balnéothérapie en France remplace ainsi Pascal Urano en tant que président. Le 8 août 2013, le tribunal de commerce prononce la liquidation judiciaire du club et met en délibéré l'offre de reprise des frères Dubois. Le 12 août 2013, le rachat est entériné : Marc Dubois devient par conséquent le nouveau patron du CSSA et son frère Gilles est nommé président délégué. Les frères Dubois mettent alors les moyens pour remonter les échelons le plus rapidement possible en recrutant des joueurs de niveau supérieur à la division. Dans le même temps, les frères Dubois ne souhaitant pas rester seuls investisseurs se mettent en quête de partenaires. Mais l'échec des contacts avec un partenaire saoudien et des erreurs dans le recrutement de joueurs voit Sedan relégué au 4e échelon, après deux montées successives. Les dirigeants revoient alors leur plan. En désaccord avec les choix stratégiques effectués par son frère, Gilles Dubois décide de partir en 2017, laissant seul son frère Marc aux commandes du club[38].

Échec d'un partenariat saoudien (2013-2017)

L'Ă©quipe première est confiĂ©e Ă  Farid Fouzari[38], joueur du club au cours des annĂ©es 1980 mais aussi longtemps entraĂ®neur adjoint. Le 26 avril 2014 alors que le club est Ă  la lutte pour la première place de son groupe, la rĂ©ception du leader l'Iris Croix Football est l'occasion pour le CSSA d'Ă©tablir la quatrième meilleure affluence de l'histoire du CFA2 (8 327 spectateurs[39]) derrière les records strasbourgeois de la saison 2011-2012. Le 24 mai 2014, c'est au Stade Auguste-Delaune que Sedan obtient et fĂŞte sa montĂ©e en CFA par le biais des meilleurs deuxièmes, après avoir battu la rĂ©serve rĂ©moise 3-2, la relĂ©guant en DH. En 2014-2015, Sedan, parfois surnommĂ© « le PSG du CFA » au vu de ses moyens, entame sa saison par huit victoires consĂ©cutives. EmmenĂ©s par un duo d'attaque composĂ© de Romain Armand et de Kevin Goba, les joueurs de Farid Fouzari traversent le championnat de CFA en vĂ©ritable rouleau compresseur. Sedan termine 1er avec un total de 105 points, record absolu pour un club de CFA. En parallèle, les prĂ©sidents Dubois ne voulant pas rester les seuls investisseurs, multiplient les contacts pour renforcer le capital, en particulier avec des familles princières d'Arabie saoudite[40] - [41] - [42], leur proposant un projet plus large que le sport, comprenant des volets formation, santĂ©, tourisme et rĂ©seau d'affaires[43].

Après 2 montĂ©es consĂ©cutives, Sedan connait un mercato agitĂ© avec plusieurs dĂ©parts de joueurs cadres et des membres importants de l'encadrement (Teddy Pellerin[44], Jean-Claude MĂ©dot[45], Olivier Miannay[46]). MalgrĂ© un objectif de remontĂ©e en Ligue 2, le club souhaite rĂ©duire la voilure, en particulier en ce qui concerne les salaires des joueurs. Le 23 janvier 2016, le prince Fahd est prĂ©sentĂ© lors d'une confĂ©rence de presse dĂ©taillant le projet ambitieux englobant le CSSA : l'affaire semble alors conclue. Ă€ la suite de cette annonce, l'ancien dĂ©fenseur dans les annĂ©es 1960, Roger Lemerre, devient le nouvel entraĂ®neur[47]. Sedan termine 12e, Ă  seulement quatre points de la zone de relĂ©gation. Le bilan de Roger Lemerre est Ă  peine meilleur que son prĂ©dĂ©cesseur Farid Fouzari (6v, 6n, 6d). Le club est mis alors en dĂ©libĂ©rĂ© par la DNCG : le partenariat avec le prince saoudien s’avère ĂŞtre un Ă©chec et les contacts sont rompus. Roger Lemerre jette l'Ă©ponge[47]. Les frères Dubois hĂ©sitent Ă  poursuivre l'aventure, ayant dĂ©jĂ  beaucoup investi. Marc Dubois met finalement la main au portefeuille pour combler un dĂ©ficit estimĂ© Ă  945 000 euros.

Colbert Marlot est finalement nommĂ© nouvel entraĂ®neur du club[38] après le faux bond de David Le Goff qui devait prendre la suite[48]. Le recrutement est rĂ©alisĂ© en catastrophe par Pierre M'BappĂ©. Sedan dĂ©marre son championnat avec quinze joueurs et sans prĂ©paration physique. Ă€ peine la saison dĂ©butĂ©e, Sedan pointe Ă  la dernière place du championnat, les rĂ©sultats sont catastrophiques. Une rĂ©union de crise se tient entre dirigeants et supporters, les dirigeants mettent en cause publiquement le travail d'anciens salariĂ©s du club accusĂ© d'ĂŞtre en partie responsable des mauvais rĂ©sultats actuels[49]. Afin d'Ă©viter la relĂ©gation, des changements en profondeur ont lieu : Colbert Marlot est remplacĂ© par Nicolas UsaĂŻ comme entraĂ®neur[38] et onze joueurs sont recrutĂ©s au mercato hivernal dont Nadir Belhadj. Le recrutement est effectuĂ© par Julien Fernandes revenu au club. Sedan sort de la zone de relĂ©gation Ă  deux journĂ©es de la fin du championnat après avoir comptĂ© jusqu’à treize points de retard sur le 1er non relĂ©gable : l'espoir renaĂ®t. Malheureusement devant 13 000 personnes au stade Louis-Dugauguez, Sedan perd le dernier match contre Avranches (1-4) et est relĂ©guĂ© Ă  l'Ă©tage infĂ©rieur alors qu'une victoire aurait suffi Ă  maintenir le club[38] - [50].

Un club piloté à distance (2017-)

Marc Dubois crée un comité directeur familial où les décisions importantes sont prises depuis Saint-Raphaël où se situe le siège de son groupe Aplus, ses fils étant les actionnaires. Son frère, Gilles Dubois, en désaccord décide de se retirer[51] - [52]. Les dirigeants rouvrent le centre de formation sans agrément.

Sedan est éliminé prématurément de la Coupe de France au 5e tour par le voisin Prix-lès-Mézières (N3)[53]. Les Sedanais terminent deuxième du groupe C de leur championnat marqué par un nombre important de reports de matchs. Le coach Nicolas Usai décide de ne pas prolonger.

Sébastien Tambouret, ex-entraîneur des U19 (finaliste de la coupe Gambardella en 2013), prend en main l'équipe première avec comme objectif sur 2 ans la montée en National 1[54]. La 1re année, le club ardennais finit troisième de son groupe de National 2. Sedan réunit 9000 spectateurs dans son stade le soir du centenaire du club célébrée le 14 septembre contre Sainte-Geneviève (1-0)[55]. Lors de la trêve hivernale de 2019, Sedan est leader du championnat avec 41 points après une incroyable série de 13 victoires sans prendre le moindre but. La montée en National devient alors un objectif réaliste[56]. Malheureusement, la remontée au classement du SC Bastia et l’arrêt du championnat prématurément pour cause de crise sanitaire auront raison de tout espoir d’accession à l’échelon supérieur. Avec 5 points d’avance sur les Ardennais, le 16 avril 2020, après décision du COMEX de la FFF, le Sporting est promu en National 1 pour la saison suivante en tant que leader du Groupe A[57]. Sébastien Tambouret n'est pas reconduit à la suite de l'échec de la montée et quitte le club[58].

Le projet avec la start-up Innovhealth mêlant hôtellerie, santé et sport tombe à l'eau[59]. Le président annonce une nouvelle collaboration avec le cabinet digital Adjan dans le but de trouver de nouveaux partenariats[60].

Mais le club fait surtout parler de lui sur le plan extra-sportif. Gilles Dubois critique la gouvernance à distance de son frère[61]. Marc Dubois lui répond par un communiqué officiel du club, qui fait l'objet de railleries sur les réseaux sociaux[62]. Marc Dubois assigne son frère en justice pour diffamation[63]. Le club arbore un nouveau logo qui ne fait pas l'unanimité non plus[64].

Grégory Poirier prend les rênes de l'équipe pour la saison 2020/2021[65]. Sedan réalise un mauvais début de championnat avec une seule victoire en 7 matchs. Le championnat est officiellement suspendu le 29 octobre 2020[66] avec l'annonce d'un 2ème confinement. En décembre, le club licencie l'entraineur Grégory Poirier[66] pour des raisons extra-sportifs et nomme Olivier Saragaglia comme nouveau coach, en début d'année 2021[67]. Le club se qualifie en 1/8e de finale de la Coupe de France une première depuis 12 ans. Sedan s'incline finalement 1-0 contre Angers Sporting Club de l'Ouest[68]. A l'issue de la saison 2020-2021, la Fédération Française de football décide de promouvoir administrativement le club de Sedan en National 1 grâce à ces résultats sur l'exercice 2019-2020.

Sedan se retrouve propulsé en National 1 avec une équipe bâti pour jouer à l'échelon en dessous. En effet, le recrutement a été effectué avant la décision de la Fédération Française. Avec courage, Sedan, promue, crée la surprise et finit à une belle 8ème place[69]. Le CSSA entame sa 2ème saison à ce niveau avec l'envie d'avoir davantage de maitrise technique dans un championnat qui verra 6 équipes descendre[70]. Le club dévoile un nouveau logo, crée en concertation cette fois-ci avec les supporters[71]. Le début de saison est raté avec notamment une cinglante défaite contre Le Mans (6-1)[72]. Sedan occupe la dernière place pendant 8 journées avant de progressivement relever la tête dans ce championnat très disputée.

Les résultats sont bons malgré une pelouse sur le stade Louis Dugauguez décriée. La communauté d'agglomération et le club se rejetant mutuellement la faute[73].

Dates clés

  • 1919 : fondation de l'Union athlĂ©tique Sedan-Torcy.
  • 1953 : section professionnelle.
  • 1966 : fusion avec le RC Paris ; le club est rebaptisĂ© RC Paris-Sedan.
  • 1970 : le club est rebaptisĂ© Club Sportif Sedan Ardennes grâce Ă  l'intermĂ©diaire de Thomas Lambert.
  • 1974 : fusion avec l'Amical Club Mouzon; le club est rebaptisĂ© pour une saison CS Sedan Mouzon Ardennes.
  • 1976 : abandon de la section pro.
  • 1985 : section professionnelle.
  • 1991 : champion de France D3
  • 1996 : abandon de la section pro.
  • 1997 : Section professionnelle
  • 1998 : montĂ©e en ligue 2.
  • 1999 : montĂ©e du club en Ligue 1 après 25 ans d'absence. Finaliste coupe de France.
  • 2000 : qualification coupe d'intertoto
  • 2001 : vice-champion d'automne. Qualification coupe UEFA.
  • 2002 : premier tour de la Coupe UEFA 2001-2002.
  • 2003 : descente en Ligue 2
  • 2005 : finaliste coupe de France
  • 2006 : montĂ©e du club en Ligue 1.
  • 2007 : descente en Ligue 2.
  • 2013 : dĂ©pĂ´t de bilan, rĂ©trogradation en CFA2, redressement puis liquidation judiciaire. Rachat par les frères Dubois.
  • 2014 : montĂ©e en CFA
  • 2015 : champion de France de CFA et montĂ©e en National
  • 2017 : descente en National 2
  • 2021 : montĂ©e en National

Palmarès

Compétitions nationales Compétitions internationales
Compétitions de jeunes Compétitions régionales

Trophées et distinctions

Records

  • 39 matchs consĂ©cutifs sans dĂ©faite en 1955

Image et identité

Couleurs

Les couleurs du club sont le vert et le rouge. Elles font référence au slogan : « le vert de ma forêt, le rouge de mon sang ». La tenue principale se compose d'un maillot vert et d'un short rouge, qu'on remplace parfois par un short noir, accompagnés de chaussettes vertes.

À l'extérieur, le club évolue dans une tenue rouge à parement vert. Le maillot rouge comporte généralement un scapulaire vert sur la poitrine.

La troisième tenue peut également être utilisée. Elle est toute blanche. Le maillot blanc arbore alors un scapulaire vert et rouge.

Mascottes

  • Comme le dĂ©partement des Ardennes, le CSSA a pour emblème un sanglier, en rĂ©fĂ©rence Ă  cet animal qui peuple les forĂŞts du massif[1]. Lors des grandes occasions comme en coupe de France, le club en montre un au public. La mascotte fait alors plusieurs tours de terrain avant la rencontre.
  • Le sanglier Dudule est la première mascotte du football français Ă  parader avec les joueurs lors de victoire en coupe de France en 1956.
  • Les sangliers ayant participĂ© aux finales de coupe de France sont Dudule (1956), Dora (1961 et 1965) et CĂ©sarine (1999 et 2005). CĂ©sarine, mascotte du club depuis 1999 est morte le 31 mars 2015 Ă  la ferme de Frahan en Belgique [75].

Logos

  • Logo de 1919 Ă  1970
    Logo de 1919 Ă  1970
  • Logo de 1970 Ă  1982
    Logo de 1970 Ă  1982
  • Logo de 1982 Ă  2001
    Logo de 1982 Ă  2001
  • Logo de 2001 Ă  2018
    Logo de 2001 Ă  2018
  • Logo lors du centenaire du club (2018-2020)
    Logo lors du centenaire du club (2018-2020)
  • Logo de 2020 Ă  2022
    Logo de 2020 Ă  2022
  • Logo depuis 2022

Maillots du club

  • Le maillot domicile du club durant la saison 2003-2004.
    Le maillot domicile du club durant la saison 2003-2004.
  • Le maillot extĂ©rieur du club durant la saison 2005-2006.
    Le maillot extérieur du club durant la saison 2005-2006.

Joueurs et personnages du club

Anciens joueurs

Les Internationaux

Neuf Sedanais ont joué en équipe de France.

Sélectionnés en équipe de France
Cl Nom Poste DĂ©but Fin Ă  Sedan Total
1Yves Herbetmilieu3 juin 196524 avril 19681116
2Maryan Synakowskidéfenseur12 novembre 196128 avril 19631113
3Pierre Michelindéfenseur29 septembre 196325 avril 196455
4Roger Lemerremilieu25 septembre 196830 avril 196946
5Pierre Bernardgardien11 décembre 19602 avril 1961321
6José Broissartmilieu30 avril 1969 110
7Daniel Carpentierdéfenseur30 mai 1954 11
8 Maxime Fulgenzyattaquant12 novembre 1961 11
9 Michel Watteauattaquant26 novembre 1966 11
Total9 internationaux3874

Dirigeants

Présidents Entraîneurs Faits marquants
Nom DĂ©but Fin Nom DĂ©but Fin
19191946
Quentin Pinard[76]19461947M Weinstock19461948?
Lucien Laurant19471975Louis Dugauguezjuillet 1948juin 19632 coupes de France
1 championnat de D2
Troisième de D1
Jules Vandoorenjuillet 1963mars 1964
Louis Dugauguezavril 1964juin 1974Finale de coupe de France
Troisième de D1
Pierre Tordojuillet 1974juin 1975
Roger Pierrot19751977Claude Brényjuillet 1975juin 1976Relégation en D3
Jacky Nix 1977 1986 Christian Perrinjuillet 1976juin 1978
Yvan Royjuillet 1978juin 1980
Pierre Tordojuillet 1980août 1987
Francis Roumy19891999Michel Leflochmoanaoût 1987juillet 19941 championnat de D3
Pascal Urano19942013Christian Sarramagnaaoût 1994avril 1995Relégation en D3
Bruno Metsumai 1995juin 1998Promotion en D2
Patrick Remyjuillet 1998juin 2000Finale de coupe de France
Promotion en D1
Alex Dupontjuillet 2000août 2001Cinquième de D1
Henri Stambouliseptembre 2001décembre 2002Relégation en Ligue 2
Dominique Bathenayjanvier 2003mars 2004
Serge Romanoavril 2004septembre 2006Finale de coupe de France
Promotion en Ligue 1
José Pasqualettioctobre 2006mai 2008Relégation en Ligue 2
Landry Chauvinmai 2008mai 2011Échec de la montée en Ligue 1
Laurent Guyotmai 2011mai 2013Relégation sportive en National et rétrogradation administrative en CFA2
Marc DuboisDepuis 2013Farid FouzariAout 2013Novembre 2015[77]Montée en CFA, Montée en National
David Le Goff / RĂ©gis Roch Novembre 2015 Janvier 2016 Interimaires
Roger Lemerre Janvier 2016 Juin 2016 Maintien en National
Colbert Marlot Juillet 2016 Novembre 2016 Position de relégable en National
Nicolas Usaï Décembre 2016 Juin 2018 Échec maintien en National 1

Échec remontée en National 1

Sébastien Tambouret Juillet 2018 Avril 2020 Échec remontée en National 1
Grégory Poirier Juillet 2020 Décembre 2020 Échec remontée en National 1
Olivier Saragaglia Janvier 2021 Montée en National 1

Maintien en National 1

Effectif actuel

    Effectif du CS Sedan-Ardennes de la saison 2022-2023
    Joueurs Encadrement technique
    No P. Nat.[78] Nom Date de naissance Sélection[79] Club précédent Contrat
    30 G Drapeau de la France Lenogue, XavierXavier Lenogue 27/12/1993 (29 ans) –St-Pryvé St-Hilaire FC2019-2023
    40 G Drapeau de la RĂ©publique centrafricaine Lembet, GeoffreyGeoffrey Lembet Capitaine 23/09/1988 (34 ans) CentrafriqueStade lavallois2019-2023
    3 D Drapeau du Portugal Silva, AmilcarAmilcar Silva 18/07/1999 (23 ans) Portugal -20 ansAS Monaco2022-
    12 D Drapeau de la Guinée Savane, IbrahimaIbrahima Savane 10/09/1993 (29 ans) –SO Cholet2021-
    15 D Drapeau de la France Carlier, MaxenceMaxence Carlier 15/03/1997 (26 ans) –Stade lavallois2022-
    17 D Drapeau de la France Pirès, VincentVincent Pirès 17/11/1995 (27 ans) –Louhans-Cuiseaux FC2021-
    22 D Drapeau d'HaĂŻti SĂ©ance, StevenSteven SĂ©ance 02/02/1992 (31 ans) HaĂŻtiParis 13 Atletico2022-
    24 D Drapeau de la France Soukouna, HamjatouHamjatou Soukouna 19/08/1998 (24 ans) –Chartres2022-
    27 D Drapeau de la France Fleurier, RomainRomain Fleurier 17/03/1997 (26 ans) –Bourg-Péronnas2022-
    5 M Drapeau de la France Fadhloun, MohamedMohamed Fadhloun 16/02/1994 (29 ans) –Lyon - La Duchère2021-
    6 M Drapeau de la France Vanbaleghem, ValentinValentin Vanbaleghem 17/07/1997 (25 ans) –Royal Excelsior Virton2022-
    7 M Drapeau de la France Dahchour, AzizAziz Dahchour 21/04/1985 (38 ans) –JA Drancy2019-2023
    8 M Drapeau de la France Rogie, AnthonyAnthony Rogie 02/06/1991 (32 ans) France -20 ansC' Chartres2021-
    18 M Drapeau de la France Gassama, OmarOmar Gassama 01/09/1995 (27 ans) –C' Chartres2022-
    21 M Drapeau du Liechtenstein Khous, GuillaumeGuillaume Khous 18/08/1992 (30 ans) –FC Villefranche2022-
    9 A Drapeau de Madagascar Ramalingom, AlexandreAlexandre Ramalingom 17/03/1993 (30 ans) MadagascarRoyal Excelsior Virton2020-2023
    10 A Drapeau de la France Bekhechi, JérémyJérémy Bekhechi 31/07/1992 (30 ans) –ÉFC Fréjus Saint-Raphaël2020-2023
    11 A Drapeau de la France Maes, OwenOwen Maes 24/09/1998 (24 ans) –Red Star FC2022-
    25 A Drapeau de l'Algérie Abdeldjelil, OussamaOussama Abdeldjelil 23/06/1993 (30 ans) –SAS Épinal2022-
    26 A Drapeau de la France Hamek, MohamedMohamed Hamek 28/04/1998 (25 ans) –SP Milizac2022-
    28 A Drapeau de la France Gomel, BenjaminBenjamin Gomel 14/05/1998 (25 ans) –US Boulogne2022-
    20 A Drapeau de la France Quarshie, JeffreyJeffrey Quarshie 11/07/1991 (31 ans) –Le Mans FC2023-
    Entraîneur(s)
    Entraîneur(s) adjoint(s)
    Préparateur(s) physique(s)
    • Aliaume Monrozier
    Entraîneur(s) des gardiens
    • RĂ©gis Roch
    Kinésithérapeute
    • Enguerran Housez

    LĂ©gende

    Direction sportive
    • Julien Fernandez (directeur sportif)

    Consultez la documentation du modèle

    Bibliographie

    • Yanny Hureaux, Le DĂ©fi de Sedan, , 166 p. (BNF 35011749)
    • Marc Barreaud, Club sportif Sedan-Ardennes : les archives de la saison 1997-1998, 96 p. (BNF 37076012)
    • Yanny Hureaux, Sedan, une lĂ©gende du football : 1948-2000, , 110 p. (BNF 37623503)
    • Olivier Hennegrave et Patrick Charlot, Ardents sedanais, (BNF 41134547)

    Notes et références

    1. « #729 – CS Sedan : les Sangliers » (consulté le )
    2. https://www.histoire-sedan.com/index.php?r=3&s=129
    3. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
    4. Matthieu Rappez, « La fin d'une époque pour un club bientôt centenaire et symbole des Ardennes », France 3,‎ (lire en ligne).
    5. Marc Barreaud, « Genèse d'une passion ardennaise : les prémisses du football sedanais », Revue Historique Ardennaise, no 46,‎ , p. 119-150.
    6. Pierre Congar, Jean Lecaillon et Jacques Rousseau, Sedan et le pays sedanais, vingt siècles d’histoire, Éditions F.E.R.N., , 577 p., p. 554.
    7. Hubert Artus, Donqui Foot, Don Quichotte, (lire en ligne).
    8. « Dans les Ardennes, l’héritage de Louis Dugauguez est intact », L'Ardennais,‎ (lire en ligne).
    9. Pierre Junqua, « Sedan, l'équipe miracle, a joué contre Lyon son trente-deuxième match sans défaite », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    10. « Coupe de France : Sedan, au cœur de l'histoire du football », France 3,‎ (lire en ligne).
    11. Dominique Shatenoy, « Football (Division 2) Sedan », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
    12. Dominique Sévérac, « Sedan perpétue la tradition des footballeurs-ouvriers », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
    13. Yannick Hureaux (préf. Antoine Blondin), Le Défi de Sedan: 35 ans de football, 1946-1982, La Manufacture, .
    14. « Pas de surprise en coupe de France », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    15. « Le Havre a frôlé la défaite devant Sedan, mais Strasbourg s'est qualifié contre Lens », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    16. Joseph Pasteur, « Une leçon pour les vedettes du football professionnel », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    17. « Sedan a dominé Le Stade », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    18. « Première défaite de Sedan », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    19. « Sedan vainqueur de Reims jouera les demi-finales de la coupe Drago », Le Monde,‎ (lire en ligne)
    20. « Saint-Etienne, vainqueur de Sedan, (2 buts à 0) remporte la coupe Drago », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    21. Joseph Pasteur, « Sedan a gagné la Coupe de France de football contre Troyes », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    22. « Scottish Football Historical Archive ».
    23. « La fusion Lille-Sedan n'aura pas lieu », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    24. (en) J. M., « Sedan et Monaco affirment leurs prétentions pour le titre », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    25. (en) J. M., « Monaco champion de France », Le Monde,‎ (lire en ligne)
    26. Jean Marquet, « Le Stade Rennais a gagné sa première Coupe de France », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    27. « Fusion du Racing-Club de Paris avec Sedan », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    28. Gérard de Ferrier, « Marseille jouera contre Bordeaux sa dixième finale de Coupe. Bordeaux-Sedan : un match d'une rare qualité », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    29. Pierre-Marie Doutrelant, « Grandeur et décadence des clubs II. - La retraite de Sedan », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    30. Étienne Labrunie, « Elevé à la dure, Sedan s'accommode mal de son nouveau confort », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    31. Benoît Hopquin, « Grâce au CS Sedan, les Ardennes retrouvent leur passion pour le football », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    32. « Football : Nantes rejoint Sedan en finale de la Coupe de France », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    33. Michel Dalloni, « Pour assurer son avenir, Sedan balance entre le cœur et la raison », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    34. Paul Miquel, « De Gueugnon à Sedan, Alex Dupont reste fidèle à ses convictions : portrait », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    35. Frédéric Potet, « Les footballeurs de Sedan font sensation », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    36. « L'ancien entraîneur Alex Dupont réclame 2,9 millions de francs », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    37. « Sedan, comme Valenciennes, jouera en Ligue 1 la saison prochaine », Le Monde,‎ (lire en ligne)
    38. « Sedan, la bataille des Ardennes », Actufoot,‎ (lire en ligne).
    39. Erwann Penland, « Sedan : Plus de 8000 spectateurs face à Croix », Foot national,‎ 2014 - (lire en ligne).
    40. Nathan Gourdol, « Sedan aux mains d’un… prince saoudien ?! », RMC Sport,‎ (lire en ligne).
    41. LG / GS, « Le prince Fahd Bin Khalid Faisal en visite à Sedan », France 3 Champagne-Ardenne,‎ (lire en ligne).
    42. Franck Le Dorze et Pascal Rémy, « Un prince saoudien à Sedan », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
    43. Solen Cherrier, « Exotique Football Club », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne).
    44. « Teddy Pellerin : « Je suis abasourdi et choqué par la méthode employée » | La Semaine des Ardennes », sur www.lasemainedesardennes.fr (consulté le ).
    45. « Radio 8 Ardennes » Jean Claude Medot " la situation actuelle du Cssa me chagrine ". », sur www.radio8fm.com (consulté le ).
    46. « Olivier Miannay, le directeur-sportif adjoint, quitte le CSSA ! | La Semaine des Ardennes », sur www.lasemainedesardennes.fr (consulté le ).
    47. « Roger Lemerre quitte Sedan », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
    48. « David Le Goff n’entraînera pas Sedan ».
    49. « Compte rendu ».
    50. Alexandre Blanc, « Retour à la case National 2 pour le CS Sedan-Ardennes », France Bleu,‎ (lire en ligne).
    51. Raphaël Doumergue, « L'ancien président délégué du club de football ardennais l'a communiqué sur son compte twitter en milieu d'après-midi, après quatre ans passé à la tête du CSSA, le Sedanais annonce son départ du club vert et rouge », France 3,‎ (lire en ligne).
    52. « Après son départ du CSSA, Gilles Dubois s'explique sur ses désaccords avec son frère », France 3 Grand Est,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    53. Virginie Menvielle, « Coupe de France : Prix-les-Mézières défait le CSSA », La Semaine des Ardennes,‎ (lire en ligne).
    54. « Annonce du nouvel entraineur du CCSA », Ardennes TV,‎ (lire en ligne).
    55. « Football : le CS Sedan Ardennes célèbre son centenaire avec le plein d’émotions », L'Ardennais,‎ (lire en ligne).
    56. « Football (National 2). Les incroyables chiffres de la phase aller du CS Sedan Ardennes », L'Ardennais,‎ (lire en ligne).
    57. « Football. Le SC Bastia promu en National », Corse-Matin,‎ (lire en ligne).
    58. « Football. National 2 : Le CSSA se sépare de son coach, Sébastien Tambouret », L'Ardennais,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    59. « Marc Dubois, président du CSSA, veut se retirer de la start-up rémoise Innovhealth et explique pourquoi », sur Journal L'Ardennais abonné, (consulté le )
    60. « Adjan Consulting accompagne le Club Sportif Sedan Ardennes ! », sur AdjanConsulting, (consulté le )
    61. « Gilles Dubois : “Le CSSA ne stagne même plus, il régresse” », L'Ardennais,‎ 14 mai 2020-05-14 (lire en ligne, consulté le )
    62. « Un communiqué moqué sur les réseaux sociaux », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le )
    63. foot-national.com, « Sedan : le président Marc Dubois assigne son frère Gilles en justice », sur Foot National, (consulté le )
    64. « Le CSSA veut apaiser les tensions autour du logo », sur Journal L'Ardennais abonné, (consulté le )
    65. « Football : Grégory Poirier, nouvel entraîneur du CSSA, est prêt à relever le défi », sur France 3 Grand Est (consulté le ).
    66. « La FFF annonce l'arrêt des championnats amateurs et de la Coupe de France », sur www.20minutes.fr (consulté le )
    67. « Football – National 2. Olivier Saragaglia, nouvel entraîneur de Sedan », sur Journal L'Ardennais, (consulté le )
    68. « Football. Sedan est éliminé de la Coupe de France par Angers », sur Journal L'Ardennais, (consulté le )
    69. « Football - National. Le CS Sedan Ardennes a gagné le droit de rester | Journal L'Ardennais », sur www.lardennais.fr, (consulté le )
    70. « National : 6 descentes, 2 montées… tout ce qu’il y a à savoir sur la saison 2022/2023 ! », sur Foot National, (consulté le )
    71. « Sedan : le CSSA dévoile son nouveau logo ! (Off) », sur Foot National, (consulté le )
    72. « Le Mans déroule, Sedan s'écroule », sur www.fff.fr (consulté le )
    73. « Qui est responsable du mauvais état de la pelouse du stade de Sedan ? », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
    74. Équipe réserve.
    75. « Césarine, la laie mascotte de Sedan, est décédée », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
    76. Maurice Laurant est décédé à 86 ans.
    77. « Sedan : Changement d'entraîneur acté », sur Foot National (consulté le ).
    78. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
    79. Seule la sélection la plus importante est indiquée.

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.