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Grégory Coupet

Grégory Coupet, né le au Puy-en-Velay (Haute-Loire), est un footballeur international français qui évolue au poste de gardien de but du milieu des années 1990 jusqu'au début des années 2010.

Grégory Coupet
Image illustrative de l’article Grégory Coupet
Biographie
Nationalité Française
Naissance
Le Puy-en-Velay (France)
Taille 1,81 m (5′ 11″)
PĂ©riode pro. 1993-2011
Poste Gardien de but
Pied fort Droit
Parcours junior
Années Club
1977-1990 CO Le Puy
1990-1993 AS Saint-Étienne
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1993-1997 AS Saint-Étienne096 0(0)
1997-2008 Olympique lyonnais519 0(0)
2008-2009 Atlético Madrid011 0(0)
2009-2011 Paris Saint-Germain041 0(0)
SĂ©lections en Ă©quipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1993-1994 France espoirs003 0(0)
2000-2001 France A'002 0(0)
2001-2008 France034 0(0)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour : 17 janvier 2022

Formé à l'AS Saint-Étienne avec laquelle il signe son premier contrat professionnel en 1993, il rejoint l'Olympique lyonnais en 1997. Coupet remporte sept titres de champion de France avec la formation rhodanienne entre 2002 et 2008 ainsi qu'une Coupe de France en 2008. Après une saison à l'Atlético Madrid, il termine sa carrière au Paris Saint-Germain.

Il compte 34 sélections en équipe de France avec laquelle il est finaliste de la Coupe du monde 2006 et remporte la Coupe des confédérations en 2001 et 2003.

Après avoir mis un terme à sa carrière professionnelle en 2011, il devient consultant sportif sur la radio RMC ainsi que sur les chaînes télévisées CFoot et beIN Sport. Il est actuellement l'entraîneur des gardiens des Girondins de Bordeaux.

Biographie

Jeunesse au Puy-en Velay (1972-1990)

Natif d'Auvergne, Coupet passe sa jeunesse au Puy-en-Velay.

GrĂ©gory Coupet naĂ®t le au Puy-en-Velay (Haute-Loire). Cadet de la famille, Coupet a une sĹ“ur : Anne-Sylvie Roche qui deviendra son attachĂ© de presse au cours de sa carrière[A 1]. La famille Coupet habite Ă  Lissac, petit village de campagne situĂ© Ă  quatorze kilomètres du Puy-en-Velay. Coupet vit une enfance banale, couvĂ© par ses parents, et joue alors au football comme loisir. Peu fan du ballon rond, le jeune garçon ne regarde que les matchs de l'Ă©quipe de France ainsi que les Ă©missions dominicales TĂ©lĂ©foot et Stade 2. Il suit Ă©galement le tournoi des cinq nations avec son père[A 2]. En 1977, Ă  l’âge de 5 ans, il prend sa toute première licence de football au COP, le Club olympique du Puy[1]. SituĂ© Ă  20 kilomètres de chez lui, Coupet rejoint le club dans le but de « s'amuser sur les terrains ». Au bout de quelques mois, il dĂ©couvre par curiositĂ© le poste de gardien de but[2]. Cette diffĂ©rence par rapport aux joueurs de champ, les responsabilitĂ©s Ă  assumer, l'attrait de la tenue et la possibilitĂ© de commander ses dĂ©fenseurs sĂ©duisent le jeune Coupet[A 3] - [3]. Ă€ l'Ă©poque, sa rĂ©fĂ©rence se nomme JoĂ«l Bats, son futur coach des gardiens[3]. Ă€ l'Ă©cole, dirigĂ©e par des sĹ“urs catholiques, il se fait souvent rĂ©primander et ne brille pas tellement en cours[A 4].

Alors que Coupet atteint l'âge de 12 ans, les mĂ©decins s'aperçoivent qu'il ne grandit pas. LĂ©gèrement enveloppĂ©, Coupet subit rapidement les moqueries de ses camarades. Footballistiquement, ses qualitĂ©s sont reconnues mais sa taille lui fait dĂ©faut, selon ses entraĂ®neurs[A 5]. Après avoir fait des radios positives, le jeune Coupet se fixe plusieurs entraĂ®nements supplĂ©mentaires axĂ©s sur la musculation, l'endurance et le jeu au pied qu'il perfectionne avec son père. C'est lors de cette pĂ©riode qu'il acquiert une grande volontĂ© de travail et une motivation permanente[A 6]. Tous ces efforts lui permettent d'intĂ©grer l'Ă©quipe des cadets nationaux[Note 1]. N'Ă©tant pas sĂ»r de devenir footballeur professionnel, Coupet continue ses Ă©tudes et poursuit un BEP comptabilitĂ©[A 7]. Par la suite, il participe Ă  un stage organisĂ© par le gardien emblĂ©matique de l'AS Saint-Étienne Jean Castaneda oĂą il finit meilleur gardien[1]. Après l'arrivĂ©e de Gilbert Ravanello (ancien joueur de l’Olympique Lyonnais) Ă  la tĂŞte de l'Ă©quipe première du COP, GrĂ©gory Coupet s'affirme[1]. Ravanello parle alors de Coupet Ă  l'AS Saint-Étienne qui est en partenariat avec le Puy[A 8]. MalgrĂ© d'autres contacts avec l'AJ Auxerre, cet Ă©change lui permet de passer un test au stade Geoffroy-Guichard[1]. Ce dernier Ă©tant concluant, l'ASSE le rappelle pour participer au tournoi de Saint-Joseph[1]. Ă€ l'issue de ce tournoi, il est engagĂ© par le club professionnel[2].

Formation et débuts en pro à Saint-Étienne (1990-1997)

Grégory Coupet effectue sa formation au Centre de l'Étrat.

GrĂ©gory Coupet intègre le centre de formation de l'Étrat Ă  l'âge de 17 ans[A 9]. Lors de sa première saison (1990-1991), après avoir commis une « bourde », Coupet se rend compte qu'il est dĂ©sormais livrĂ© Ă  lui-mĂŞme[A 10]. C'est lors de sa deuxième annĂ©e de formation, toujours stagiaire, qu'il intègre l'Ă©quipe rĂ©serve de l'ASSE[A 11]. La saison suivante (1992-1993), il dĂ©couvre l'Ă©quipe professionnelle et participe aux entraĂ®nements Ă  la demande de Jacques Santini. Il devient mĂŞme le troisième gardien de l'effectif[A 12].

Lorsque la saison 1993-1994 commence, Grégory Coupet est barré par Joseph-Antoine Bell et Robin Huc. Très vite, l'équipe est rattrapé par des problèmes financiers et les ambitions non confirmées du club. En effet, Le nouveau directeur sportif Jean-Michel Larqué et le président Yves Guichard ont assuré de reconstruire le club mais en vain[A 13]. Ces difficultés obligent l'entraîneur Jacques Santini à lancer plusieurs jeunes joueurs.

portait d’Élie Baup
Élie Baup joue un rôle majeur dans la carrière de Coupet à l'AS Saint-Étienne.

Grégory Coupet est titularisé une première fois en match amical en avant de faire ses grands débuts en division 1 quelques mois plus tard[A 14]. En effet, le , Santini décide alors d’écarter Joseph-Antoine Bell et de ne pas donner sa chance à Robin Huc[A 15]. Titulaire pour la première fois en professionnel, il est aligné aux côtés de joueurs comme Laurent Blanc, Étienne Mendy ou encore Roland Wohlfarth[A 16]. Il réussit son match, ponctué d'une victoire 2-0 contre Angers à Geoffroy-Guichard[4]. Il enchaîne une semaine plus tard avec une victoire contre Metz (0-1)[5]. Mais n'étant pas un titulaire indiscutable cette saison-là, Bell revient ensuite dans les cages stéphanoises et alterne avec Huc[A 16]. Finalement, Coupet joue lors des deux avant-dernières rencontres du championnat, perdues contre Lens (3-1) et le Paris Saint-Germain (2-1)[6] - [7]. En fin de saison, marquée par plusieurs départs au sein de la direction du club, Coupet signe son premier contrat professionnel[A 17]. Durant l'été 1994, il termine 3e avec l'équipe de France espoirs du Festival International Espoirs. Il sera nommé meilleur gardien de la compétition.

Au dĂ©but de la saison 1994-1995, Coupet est de nouveau le troisième gardien derrière Robin Huc et Gilbert Ceccarelli, Bell Ă©tant parti Ă  la retraite. Avant que le nouvel entraĂ®neur, Élie Baup, ne bouleverse la hiĂ©rarchie Ă  la suite des mauvais rĂ©sultats de l'Ă©quipe[A 17]. GrĂ©gory Coupet prend la place dans les buts Ă  partir du contre l'AS Monaco (0-0)[8]. Mais le club traverse une pĂ©riode de crise et les Verts chutent Ă  la fin du classement. MalgrĂ© des tensions dans le vestiaire stĂ©phanois, Coupet maintient son rang jusqu'Ă  la fin de la saison qui voit l'ASSE finir Ă  la 18e place. Le club est repĂŞchĂ© administrativement « grâce » Ă  l'interdiction de montĂ©e imposĂ©e Ă  l'Olympique de Marseille Ă  la suite de l'affaire VA-OM. La saison suivante est encore pire : si Coupet enchaĂ®ne les matchs (36 rencontres au terme de la saison), l'AS Saint-Étienne connait la descente aux enfers avec le remplacement d’Élie Baup par Dominique Bathenay en cours de saison[A 18] et une 19e place synonyme de relĂ©gation en division 2. Tout cela, pour le 20e anniversaire de la finale de coupe d'Europe 1976 perdue face au Bayern Munich. Ă€ l'âge de 23 ans, GrĂ©gory Coupet est contraint de descendre en deuxième division[A 19].

EntraĂ®nĂ© dĂ©sormais par Pierre Mankowski, l'AS Saint-Étienne repart en championnat avec une Ă©quipe recomposĂ©e avec GrĂ©gory Coupet. Les premiers matchs en division 2 sont bons et laissent prĂ©sager quelque espoirs de remontĂ©e immĂ©diate[A 20]. Pourtant, les stĂ©phanois sont toujours dans un contexte difficile. Au fil des ans, le club a donnĂ© sa prioritĂ© aux Ă©conomies et vend donc ses meilleurs joueurs. Juste avant la trĂŞve hivernal, l'Olympique lyonnais fait la une de l'actualitĂ© avec une bagarre entre Pascal Olmeta, son gardien de but, et le dĂ©fenseur Jean-Luc Sassus. Lyon dĂ©cide alors de licencier Olmeta pour faute grave et a besoin d'un nouveau portier[9]. Jean-Michel Aulas, le prĂ©sident de l'Olympique lyonnais, contacte alors GrĂ©gory Coupet. Dans la foulĂ©e, le prĂ©sident de l'ASSE, Philippe Koehl, dĂ©clare Ă  Coupet qu'il est obligĂ© de le vendre pour rapporter de l'argent au club, Ă©tant au plus mal financièrement[A 21]. Fin dĂ©cembre, en compagnie de son agent Pape Diouf et de Jean-Michel Aulas, GrĂ©gory Coupet parachève le transfert, d'un montant de sept millions de francs et en Ă©change de Jean-Luc Sassus, et signe son contrat d'une durĂ©e de quatre ans et demi[10] avec un nouveau salaire, multipliĂ© par six, de 100 000 francs par mois, Ă  l'Olympique lyonnais[A 22].

Avec l'AS Saint-Étienne, GrĂ©gory Coupet a jouĂ© 96 matchs en professionnel, 88 en championnat et 8 en coupe nationale entre et [11]. GrĂ©gory Coupet reste l'un des meilleurs gardiens de but formĂ©s Ă  l'ASSE avec Jean Castaneda et JĂ©rĂ©my Janot, celui-ci le remplace d'ailleurs au moment de son dĂ©part.

Dix saisons Ă  l'Olympique lyonnais (1997-2008)

Titulaire dès son arrivée dans le Rhône, Coupet progresse au fil des saisons grâce à l'ancien gardien international Joël Bats et à ses entraînements spécifiques aux gardiens de but.

Il devient ainsi champion de France en 2002 après avoir connu trois podiums successifs (troisième en 1999 et 2000, deuxième en 2001), remporte la Coupe de la Ligue en 2001 et fait ses débuts en Ligue des champions. Enchaînant les bonnes prestations au sein de l'effectif lyonnais, Coupet est logiquement sélectionné en équipe de France en 2001 (sa première sélection a lieu le 1er juin à Daegu contre l'Australie lors de la Coupe des confédérations remportée par la France), avant d'y revenir régulièrement à partir de 2002 en tant que troisième gardien derrière le gardien titulaire Fabien Barthez et Ulrich Ramé.

Cependant, la hiérarchie des gardiens en équipe de France est remise en cause en février 2005 avec l'« affaire du crachat » de Fabien Barthez[12]. Suspendu six mois de toutes compétitions, Barthez laisse la voie libre à Grégory Coupet qui fait de plus en plus l'unanimité avec son club. Champion de France une quatrième fois de rang à la fin de la saison 2004-2005, Grégory Coupet assure l'intérim.

Il entame la saison 2005-2006 sur les mêmes bases. La suspension de Barthez prenant fin, la question délicate de la hiérarchie des gardiens de but en équipe de France relance les débats. À travers les médias, Coupet demande au sélectionneur Raymond Domenech de la reconsidérer et affirme son envie de passer du statut de numéro deux à celui de titulaire. Commence alors une campagne médiatique divisant la France du football, voyant chacun se prononcer en faveur de Barthez ou Coupet en vue de la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Dans le magazine télévisé Téléfoot, le gardien français annonce que « la hiérarchie est faite pour être bouleversée ».

Raymond Domenech préfère ne pas se prononcer au cours de la saison, alternant les titularisations entre les deux portiers, et attend mai 2006, soit un mois avant le début du Mondial allemand, pour annoncer sa décision : Barthez sera titulaire en Allemagne, malgré la campagne médiatique pro Coupet[13]. Entre-temps, Coupet et l'OL remportent un cinquième championnat de France et est élu meilleur gardien de but de la saison lors des trophées UNFP[14].

Coupet réagit assez mal à cette non-titularisation et vit une Coupe du monde douloureuse à titre personnel, comme il le raconte par la suite à L'Équipe magazine. En effet, lors du stage de préparation à Tignes, Coupet craque et quitte le camp de l'équipe de France avant de revenir quelques heures plus tard après avoir téléphoné à sa mère. La raison de ce coup de sang : un nouveau "passe-droit" pour son concurrent direct au poste, Barthez se voyant offrir le droit de ne pas participer à l'ascension d'un col, obligatoire pour tous les autres joueurs. Un « sentiment d'injustice » l'envahit mais il se ravise et vit finalement la compétition depuis le banc des remplaçants avec Mickaël Landreau[15].

Il obtient un sixième titre de champion de France avec Lyon lors de la saison 2006-2007 tandis que l'équipe est éliminée de la Ligue des champions par l'AS Rome[16], sans avoir atteint les quarts de finale. Le , Fabien Barthez annonce sa retraite sportive[17], la voie est rendue libre pour Coupet qui compte bien s'affirmer en tant que numéro un en équipe de France. Il est alors titulaire lors des éliminatoires de l'Euro 2008 contre la Géorgie (3-0) et l'Italie (3-1). Mais en décembre 2006, Fabien Barthez décide de revenir sur sa décision et annonce son retour[18]. Les journalistes trépignent alors à l'idée d'une nouvelle rivalité en équipe de France entre deux portiers mais Barthez décide de raccrocher définitivement les crampons en avril 2007.

Grégory Coupet signe une prolongation de contrat avec l'OL deux mois plus tard, ce qui le lie au club jusqu'en 2010. Le de la même année, il se blesse aux ligaments croisés du genou à l'entraînement[19] et son absence est alors estimée à quatre mois minimum. Rémy Vercoutre le remplace avec brio dans les cages lyonnaises alors que Mickaël Landreau est titularisé en Bleu.

Coupet effectue son retour sur les terrains le lors du match de Coupe de France à Créteil (0-6). Il dispute son 500e match sous le maillot lyonnais lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions contre Manchester United le au Stade Gerland.

En mai 2008, Grégory Coupet est présélectionné par Raymond Domenech pour l'Euro 2008 aux côtés de Mickaël Landreau, Sébastien Frey et Steve Mandanda. La veille de la finale de la Coupe de France contre le Paris Saint-Germain, le gardien international annonce qu'il quitte l'Olympique lyonnais à la fin de la saison[20]. Durant cette dernière, l'OL est sacré champion de France pour la septième fois consécutive et remporte la Coupe de France.

Atlético Madrid (2008-2009)

Le , Coupet signe officiellement à l'Atlético Madrid pour 1,5 million d'euros[21] et se retrouve en concurrence directe avec le gardien Leo Franco, au club madrilène depuis quatre ans.

Un mois plus tard, il est l'un des absents notables de la liste de Raymond Domenech pour le match amical face à la Suède, le Marseillais Steve Mandanda et le Lyonnais Hugo Lloris lui étant préférés. Le sélectionneur tricolore réitère ses choix en ne retenant pas Grégory Coupet pour les deux matchs de qualifications à la Coupe du monde 2010 contre l'Autriche et la Serbie, les 6 et . Le , Grégory Coupet annonce dans le journal France Football que pour lui, « les Bleus, c'est fini ». Il mettrait donc fin à une carrière internationale comptant 34 sélections.

Sa saison à l'Atlético Madrid est irrégulière : plus souvent remplaçant que titulaire, il ne parvient pas à déloger Leo Franco de son poste de numéro un, ce dernier tirant un certain avantage de son ancienneté au club. Parmi les titularisations de Coupet, les trois matchs contre le FC Barcelone (deux défaites en Coupe d'Espagne et une soirée de cauchemar en Liga au Camp Nou (défaite 1-6)) jouent en sa défaveur, même s'il est la plupart du temps abandonné par ses défenseurs face au Barça.

photo prise depuis des gradins d'un joueur sorti sur civière
Grégory Coupet sorti sur civière, après sa grave blessure, le contre l'AJ Auxerre.

Fin de carrière au PSG (2009-2011)

En juin 2009, il effectue son retour en Ligue 1 et remplace MickaĂ«l Landreau, parti au Lille OSC, dans les buts du Paris Saint-Germain[22] pour 800 000€ et un contrat de deux ans. Sur PSG TV, il annonce qu'il compte revenir en Ă©quipe de France si le sĂ©lectionneur fait appel Ă  lui. Le suivant, il se fracture la cheville gauche lors du match de championnat opposant le club parisien Ă  l'AJ Auxerre. Absent jusqu'en avril 2010, Coupet retrouve les terrains en rĂ©serve après cinq mois de soins. Auteur d'une bonne prĂ©paration durant la saison 2010-2011, il retrouve sa place de titulaire dans les cages parisiennes en dĂ©but de saison avant de perdre sa place au profit d'Apoula Edel. Il redevient finalement titulaire en fin de parcours.

En 2010, il annonce qu'il arrête sa carrière à la fin de la saison 2010-2011. Le , il joue le dernier match de sa carrière lors du déplacement du club parisien à Saint-Étienne (match nul 1-1) comptant pour la dernière journée de Ligue 1.

Peu après sa retraite, alors que des rumeurs parlent d'un transfert dans le club suisse de Neuchâtel Xamax, Grégory Coupet confirme qu'il arrête sa carrière[23]. La saison suivante, alors qu'un poste d'entraîneur des gardiens du centre de formation du PSG lui est proposé, Coupet se désiste déclarant qu'il « se voyait mal commenter tout cela à la télé et me pointer au Camp des Loges le lendemain comme si de rien n'était. J'ai voulu garder ma liberté d’expression et mon droit à la critique. »[24].

En 2022, le magazine So Foot le classe dans le top 1000 des meilleurs joueurs du championnat de France, Ă  la 76e place[25].

Reconversion comme consultant puis entraîneur (depuis 2011)

Portrait de profil d'un chroniqueur de radio
Grégory Coupet en tant que consultant dans l'émission Luis attaque sur RMC.

Quelques semaines avant la fin de sa carrière, le , Grégory Coupet sort son autobiographie nommée Arrêt de jeu écrite en collaboration avec Benjamin Danet aux Éditions du Rocher. Dans ce livre, il revient notamment sur ses relations tendues avec Raymond Domenech, alors sélectionneur de l'équipe de France[26].

Jeune retraité des terrains, Grégory Coupet rejoint les consultants sportifs de CFoot, la nouvelle chaine télévisée de la LFP qui émet à partir de juillet 2011 jusqu'à mai 2012[27]. Il occupe également ce poste pour l'hebdomadaire Le 10 Sport à partir de où il est en compagnie de Daniel Bravo[28].

En , Grégory Coupet devient consultant sportif dans l'émission Luis attaque sur la radio RMC aux côtés de Luis Fernandez, Olivier Dacourt et Ali Benarbia[29]. Depuis 2014, il est présent dans l'Intégrale Foot du mardi au jeudi avec Jean-Louis Tourre et Rolland Courbis.

Après l'arrêt de CFoot, Coupet est contacté par Charles Biétry (directeur de beIN Sport), en , pour le recruter au sein de la nouvelle chaîne consacrée au football. Dès lors, il commente l'Euro 2012, participe au « Club » d’Alexandre Ruiz et aux soirées spéciales Ligue des champions[30]. Mais peu avant Noël 2012, il décide d'arrêter son activité sur la chaîne déclarant qu'il « ne trouvai[t] pas sa place dans ces émissions »[31].

Coupet déclare en mettre un terme à ses activités de consultant média. Il annonce rejoindre un projet de formation de jeunes au football à Marrakech[32].

Durant la saison 2015-2016, Coupet passe son diplôme d'entraîneur de gardiens de but de football avec l'Olympique lyonnais[33].

Revenu au club en 2016, il officie comme entraîneur des gardiens de l'équipe réserve. Grégory Coupet succède ensuite à Joël Bats comme entraîneur des gardiens de l'équipe première[34].

Le 20 mai 2020, le Dijon FCO annonce l'arrivée de Grégory Coupet pour un contrat de deux ans au poste d'entraîneur des gardiens[35] - [36].

Le 17 janvier 2022, il quitte le Dijon FCO et rejoint officiellement les Girondins de Bordeaux au poste d'entraîneur des gardiens[37]. Cependant, il est écarté du staff bordelais après la relégation du club[38].

Profil de joueur et personnalité

Plaque inaugurale du stade Grégory-Coupet à Lyon.

Gardien de but, GrĂ©gory Coupet possède un gabarit imposant : 1,81 m pour un poids de forme de 80 kg[39]. Avec plus de 700 matchs en professionnel, GrĂ©gory Coupet acquit une certaine rĂ©gularitĂ© durant sa carrière[40]. FormĂ© au centre de formation de l'AS Saint-Étienne avec Jeannot DĂ©es, il poursuit sa progression avec un ancien gardien international, JoĂ«l Bats, l'entraĂ®neur des gardiens Ă  l'Olympique lyonnais, pendant huit ans[40] - [41]. Il termine sa carrière sous les ordres de Nicolas Dehon puis Gilles Bourges au Paris Saint-Germain[42] - [43].

Photo d'un gardien de but devant ses cages
Grégory Coupet, positionné dans sa surface de réparation, en mars 2008.

Ses performances collectives, notamment avec l’Olympique lyonnais, et ses qualités individuelles font de lui un des meilleurs gardiens de but français au cours des années 2000. En plus de son talent, Coupet est reconnu pour la qualité de son travail. En effet, lors d'entraînements, il n'hésite pas à se rajouter des séances de musculation afin de « se sentir mieux » selon lui[A 23]. Débordant d'énergie, Coupet est un gardien très réactif sur sa ligne. À l'aise sur les ballons aériens, explosif dans ses sorties et possédant de très bons réflexes, il se rapproche du prototype du gardien modèle[44]. Également très autoritaire avec ses défenseurs, il n'hésite pas à recadrer l'un de ses partenaires[45]. Sa motivation permanente ainsi que sa « culture de la gagne » lui auraient permis de devenir capitaine mais celui-ci a toujours refusé[40]. Il parvient à reprendre la compétition à haut niveau malgré plusieurs blessures dont deux graves en (rupture du ligament du genou gauche) et (fracture de la cheville gauche)[46]. Ses deux grosses blessures l’amènent à suivre une rééducation très rythmée, qui forge en lui un mental encore plus fort[47]. Provoquant peu de fois le « buzz » à la suite d'une « boulette », Coupet réalise souvent plusieurs parades décisives permettant à son équipe de rester dans le match comme lors de matchs contre Blackburn (1998)[48], Barcelone (2001), Bayer Leverkusen (2001), Madrid (2006), Milan (2006) en coupe d'Europe ou encore Nantes (2005) en championnat[40].

Personnage à grand caractère, Coupet n'hésite pas à pousser un « coup de gueule » quand il le veut ou bien encore « péter les plombs » comme lors du stage de Tignes en 2006 avec l'équipe de France[49]. Souvent présent dans les médias pour commenter l’actualité footballistique et les performances de gardiens, il s'avère parfois être très critique envers ses collègues[50]. De plus, il a plusieurs accrochages, durant sa carrière, avec certains de ses dirigeants comme Roger Lemerre[A 24], Alain Perrin[A 25] Raymond Domenech[A 26] ou encore avec Jean-Michel Aulas lors de son transfert à l'Atlético Madrid[A 27].

Par ailleurs, Grégory Coupet est un grand amateur de rugby à XV, il supporte notamment le XV de France[51].

Statistiques

Statistiques détaillées par saison

Statistiques de Grégory Coupet [52] - [53]
Saison Club Championnat Coupe nationaleCoupe de la LigueSupercoupeCompétition(s)
continentale(s)
FranceTotal
Division M.B. M.B.M.B.M.B.Comp.M.B.M.B.M.B.
1993-1994Drapeau de la France AS Saint-Étienne Division 1 4 0 - ---------- 40
1994-1995Drapeau de la France AS Saint-Étienne Division 1 26 0 2 010------- 290
1995-1996Drapeau de la France AS Saint-Étienne Division 1 36 0 4 020------- 420
1996-1997Drapeau de la France AS Saint-Étienne Division 2 22 0 2 020------- 260
Sous-total 8808050------- 1010
1996-1997 Drapeau de la France Olympique lyonnais Division 1 15 0 1 020------- 180
1997-1998Drapeau de la France Olympique lyonnais Division 1 31 0 6 010--CI+C37+40-- 490
1998-1999Drapeau de la France Olympique lyonnais Division 1 34 0 2 010--C380-- 450
1999-2000Drapeau de la France Olympique lyonnais Division 1 34 0 7 030--C1+C32+60-- 520
2000-2001Drapeau de la France Olympique lyonnais Division 1 32 0 9 050--C114010 610
2001-2002Drapeau de la France Olympique lyonnais Division 1 34 0 4 02010C1+C36+40-- 510
2002-2003Drapeau de la France Olympique lyonnais Ligue 1 35 0 4 02010C1+C36+2040 540
2003-2004Drapeau de la France Olympique lyonnais Ligue 1 35 0 4 0--10C19030 520
2004-2005Drapeau de la France Olympique lyonnais Ligue 1 31 0 4 0--10C18040 480
2005-2006Drapeau de la France Olympique lyonnais Ligue 1 37 0 5 0----C19060 570
2006-2007Drapeau de la France Olympique lyonnais Ligue 1 33 0 1 0--10C17090 510
2007-2008Drapeau de la France Olympique lyonnais Ligue 1 19 0 8 010--C12070 370
Sous-total 370055017050-940340 5750
2008-2009Drapeau de l'Espagne Atlético Madrid Liga 6 0 3 0----C120-- 110
Sous-total 6030-----20-- 110
2009-2010Drapeau de la France Paris Saint-Germain Ligue 1 16 0 1 010------- 180
2010-2011Drapeau de la France Paris Saint-Germain Ligue 1 15 0 8 030--C310-- 270
Sous-total 3109040---10-- 450
Total sur la carrière 495075026050-970340 7320

Matchs internationaux

Sous les couleurs de l'Ă©quipe nationale, GrĂ©gory Coupet a disputĂ© 34 matchs avec les Bleus avec 19 victoires, 9 matchs nuls, 6 dĂ©faites et a encaissĂ© 16 buts au total entre 2001 et 2008[54].

NB : Les scores sont affichés sans tenir compte du sens conventionnel en cas de match à l'extérieur (France-Adversaire)

Palmarès

En club

Schéma de face d'un trophée de football
Grégory Coupet remporte le championnat de France à sept reprises entre 2002 et 2008 avec l'Olympique lyonnais.

Grégory Coupet dispute son premier match professionnel le lors d'une rencontre opposant l'AS Saint-Étienne et le SCO Angers[55]. Avec les Verts il ne remporte aucun trophée. Arrivé à l'Olympique lyonnais, il est vice-champion de France en 2001[56] avant de remporter sept fois la ligue 1, successivement en 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008[55]. Il détient ce record à égalité avec Hervé Revelli, Jean-Michel Larqué, Sidney Govou et Juninho[56]. Il remporte aussi la coupe de France en 2008, la coupe de la Ligue en 2001 et la coupe Intertoto en 1997[55]. Coupet gagne le Trophée des champions en 2002, 2003, 2004, 2005, 2007[Note 2] - [55]. Il est le joueur le plus titré et ayant joué le plus de matchs dans cette compétition[57]. Enfin, il est finaliste du trophée des champions en 2010 et de la coupe de France en 2011[Note 3], avec le Paris Saint-Germain[55].

En sélection nationale

Avec l'équipe de France, il totalise trente-quatre sélections entre 2001 et 2008[54]. Sous les couleurs de l'équipe nationale, il remporte la Coupe des confédérations en 2001 et 2003[54]. Il est également sélectionné pour la coupe du monde 2002, l'Euro 2004 et la coupe du monde 2006 où il est finaliste de cette dernière, sans toutefois jouer un seul match dans ces trois compétitions[54]. Il devient le gardien titulaire des Bleus après la Coupe du Monde 2006 et le départ à la retraite de Fabien Barthez jusqu'a la fin de l'Euro 2008 ou il met fin à sa carrière internationale[54].

Distinctions individuelles

Individuellement, Grégory Coupet est plébiscité meilleur gardien du Festival International Espoirs en 1994[58]. Élu meilleur gardien du championnat de France aux trophées UNFP en 2003, 2004, 2005 et 2006[59], il est présent dans l'équipe type de Ligue 1 ces mêmes années[60] - [61]. En outre, il reçoit le trophée du joueur du mois UNFP en septembre 2005[62].

Notes et références

Notes

  1. Aujourd'hui appelĂ©e moins de 17 ans (ou encore U17)
  2. N'ayant pas disputé la rencontre, Coupet ne remporte pas le trophée des champions en 2006
  3. N'ayant pas disputé la finale, Coupet ne remporte pas la coupe de France en 2010

ArrĂŞt de jeu

  1. Coupet 2011, Empl. 218
  2. Coupet 2011, Empl. 239-240
  3. Coupet 2011, Empl. 240
  4. Coupet 2011, Empl. 253
  5. Coupet 2011, Empl. 264
  6. Coupet 2011, Empl. 275
  7. Coupet 2011, Empl. 286
  8. Coupet 2011, Empl. 298
  9. Coupet 2011, Empl. 330
  10. Coupet 2011, Empl. 341
  11. Coupet 2011, Empl. 364
  12. Coupet 2011, Empl. 375
  13. Coupet 2011, Empl. 386
  14. Coupet 2011, Empl. 387
  15. Coupet 2011, Empl. 399
  16. Coupet 2011, Empl. 420
  17. Coupet 2011, Empl. 430
  18. Coupet 2011, Empl. 474
  19. Coupet 2011, Empl. 453
  20. Coupet 2011, Empl. 486
  21. Coupet 2011, Empl. 497
  22. Coupet 2011, Empl. 508
  23. Coupet 2011, Empl. 1766
  24. Coupet 2011, Empl. 1681
  25. Coupet 2011, Empl. 1102
  26. Coupet 2011, Empl. 1737
  27. Coupet 2011, Empl. 1196

Autres références

  1. « Coupet, arrêt de jeu (1) », sur poteaux-carres.com, (consulté le )
  2. Adrien Chantegrelet, « Quand Grégory Coupet se raconte à Sharkfoot (1/2) », sur sharkfoot.fr, (consulté le )
  3. Cédric Cizaire, « Entretien avec Grégory Coupet », sur lefootenfaux.com, (consulté le )
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  5. « Fiche du match Metz-ASSE (0-1) - 2 avril 1994 », sur asse-stats.com (consulté le )
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  7. « Fiche du match ASSE-PSG (1-1) - 7 mai 1994 », sur asse-stats.com (consulté le )
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  9. « Olmeta dehors », sur liberation.fr, Libération, (consulté le )
  10. « FOOTBALL : Le gardien de but de Saint-Etienne a signé un contrat de quatre ans et demi avec l'Olympique lyonnais », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
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  12. L'« affaire Barthez », le verdict
  13. Coupet : « Une grosse déception »
  14. Palmarès UNFP 2006
  15. Coupet au bord de la rupture
  16. Aulas : « Comme un coup d'arrêt »
  17. Barthez arrĂŞte le football
  18. Nantes - Barthez dans les buts
  19. Coupet absent quatre mois
  20. « Coupet annonce son départ », L'Équipe, 23 mai 2007.
  21. Grégory Coupet a signé a signé pour deux ans à l'Atletico Madrid
  22. Grégory Coupet signe au PSG
  23. « Coupet n'ira pas à Neuchâtel », sur lequipe.fr, L’Équipe, (consulté le )
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  62. « Palmarès Trophée Joueur du mois UNFP - Canal+ - L’Équipe », sur sportpalmares.eu (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • GrĂ©gory Coupet et Benjamin Danet (prĂ©f. JoĂ«l Bats), ArrĂŞt de jeu, Éditions du Rocher, , 197 p., e-book (ISBN 978-2-268-07138-1) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Liens externes

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