Union sportive concarnoise

L'Union sportive concarnoise est créée le 11 mars 1911, dans la boutique de Victor Hemon, tailleur travaillant dans le centre-ville de Concarneau[3]. En 1920, après avoir évolué sur de nombreux terrains (Kerambrigant, le Miné, au Petit Château), le club déménage sur un terrain au lieu-dit Kérampéru. Le terrain est alors loué par Yves Tual qui donnera son nom au futur stade du club[4]. En même temps, le club est affilié à la nouvelle Ligue de l'Ouest (LOFA) et remporte dès sa première saison, le championnat de Troisième Série, troisième échelon régional[5]. À la suite de ce titre de champion de Troisième Série, le club concarnois accepte, sur une demande de la commission de la LOFA, d'être directement promu en Première série[6]. Les débuts dans le championnat de Première Série sont compliqués car l'USC termine dernier de son groupe lors des deux premières saisons mais est maintenu dans cette division. Lors de la saison 1924-1925, le club se maintient lors d'un barrage face à un club de Deuxième Série après avoir terminé dernier de son groupe[6].

En 1925, le club profite d'une rentrée d'argent pour construire les premières tribunes du Stade de Kérampéru. Lors de cette année, deux nouveaux clubs sont crées à ou proche de Concarneau, l'Hermine Concarnoise et le Beuzec Sport, Beuzec-Conq étant alors une commune indépendante de Concarneau. Après avoir remporté aisément le championnat, le club s'incline en finale face au Véloce Vannetais après une lourde défaite dans le Morbihan et un match nul à domicile[7] - [8]. En décembre 1925, les tribunes du Stade de Kérampéru, toutes justes inaugurées, sont entièrement détruites lors d'une tempête[9]. La saison suivante, 1926-1927, marque un tourment puisque le club participe pour la première fois à la Coupe de France. Après avoir éliminé le Stade Lesneven à Quimper, les concarnois sont éliminés par l'AS Brestoise, club de Division d'Honneur (1^er échelon régional)[6]. En championnat, le club enchaîne trois finales de Première Série consécutives qui verront toujours l'adversaire s'imposer et la montée en Division d'Honneur. En Coupe de France, le club atteint à deux reprises le 4^e tour, éliminés par Fougères et par l'AS Brestoise, deux clubs de Division d'Honneur[10] - [11].

En 1930, la hiérarchie des championnats de la Ligue de l'Ouest (LOFA) est changée et un nouveau championnat (Promotion d'Honneur) est créé entre la Division d'Honneur et la Première Série, le club intègre alors ce nouveau championnat et termine 4^e sur 8[6]. A la fin de cette saison, le club fusionne avec le Beuzec Sport pour former l'US Concarnoise-Beuzecquoise[12]. Après deux saisons terminées à la 3^e et 4^e place, le club doit jouer la saison suivante, un barrage pour se maintenir en Promotion d'Honneur mais à la suite du forfait du Mellinet Nantes, le club est maintenu en PH sans jouer de matchs[13]. Jusqu'en 1936, le club termine ses saisons au milieu de tableau mais lors de la saison 1936-1937, le club termine dernier et est relégué jusqu'à ce que la LOFA décide de passer le groupes de PH de 8 à 10 équipes entraînant le repêchage de l'USCB[6]. Jusqu'au début de la Seconde Guerre Mondiale, le club stagne en PH terminant toujours dans le "ventre mou" et en Coupe de France, le club ne dépasse pas les premiers tours régionaux.

Durant l'occupation allemande, le club participe aux Coupes de l'Avenir ainsi qu'à la Coupe de France. L'après-guerre voit le club retourné en Promotion d'Honneur comme durant les années 1930, y stagné pendant 13 saisons et créer une section basket-ball, toujours active de nos jours[12]. En 1952, le club rachète pour 500 000 Francs, le terrain comportant son stade, à Kérampéru[12]. En 1958, le club remporte le championnat de Promotion d'Honneur haut la main et accède pour la première fois à la Division Régionale Honneur (DRH), le second niveau régional[6] - [14].

Pour sa première saison en Division Régionale Honneur (DRH), le club termine premier de son groupe et est directement promu en Division d'Honneur (DH) pour la première fois de son histoire[6]. Cependant la première saison en Division d'Honneur sera catastrophique, terminant dernier en ne remportant que 4 matchs sur 24 tout en encaissant 83 buts[15]. Le club retourne en DRH et voit durant la saison 1960-1961, son record de spectateurs au Stade Yves-Tual battu puisque 3 667 spectateurs assistent au match de 5^e tour opposant le club à l'AS Brestoise, alors club de CFA. L'USCB sera logiquement battu 3 buts à 1 par les brestois[6]. Le club fait alors l'« ascenseur » entre la DH et la DRH puisque la saison suivante, le club est de nouveau promu en DH mais il redescend en 1963[16]. Après une nouvelle promotion en DH, le club se maintient et s'y stabilisera alors jusqu'à la fin des années 1960.

Maintenus en Division d'Honneur en 1965 après une belle 5^e place suivi d'une 4^e place en 1966, le club va, en 1967, briller sur la scène nationale en atteignant les 32^e de finale. Le club se voit alors opposé au SC Bastia, club de deuxième division et alors à la lutte pour la montée en première division. Cependant, il n'y aura pas d'exploit pour les concarnois, au Mans, ils sont battus trois buts à zéro face aux corses[17]. En championnat, après une saison 1966-1967 moyenne avec une 7^e place, le club termine juste en dessous du podium en 1968 et en 1969, c'est la consécration puisque l'USCB termine premier de Division d'Honneur. Le club est alors promu pour la première fois en CFA et jouera pour la première fois dans un championnat de niveau national[12] - [18].

Promu pour la première fois de son histoire au niveau national, en CFA, l'USCB se retrouve dans le groupe « Ouest » avec notamment le SM Caen, le Stade lavallois, le Stade brestois. Malgré une victoire pour son premier match face au Poitiers PEPP[19], le club enchaîne 17 matchs sans victoires, 8 matchs nuls et 9 défaites. Malgré un rebond avec 3 victoires en 5 matchs, la fin de saison est catastrophique et finalement le club termine dernier avec seulement 4 victoires en 30 matchs[20]. Bien que ce classement condamne toute équipe à la relégation, à la suite de la réforme des championnats nationaux, le club est maintenu en CFA. Pour la seconde saison du club en CFA, l'équipe s'adapte à ce nouveau championnat en terminant septième à égalité avec le Stade briochin, ayant terminé à la quatrième place[21].

La saison suivante, le club se maintient de nouveau en terminant à la 5^e place et en parallèle il se qualifie pour la seconde fois de son histoire, en 32^e de finale de la Coupe de France. Ils se retrouvent opposés au FC Rouen, club de deuxième division. A Brest, les Thoniers s'inclineront deux buts à zéro, encaissant les deux buts dans les 15 dernières minutes[22]. Les trois prochaines saisons du club en Division 3 sont moyennes et le club terminent dans le milieu de tableau (6^e en 1973, 10^e en 1974, 9^e en 1975)[23]. La saison 1975-1976, verra les Thoniers de nouveau atteindre la 5^e place avec 33 points, la montée en Division 2 acquise par les rivaux finistériens du Stade quimpérois terminant avec 38 points[24]. En effet bien que 5^e, le club est second du classement des équipes premières (pouvant être promues) car les réserves de Nantes, Paris et Rennes ont terminées respectivement premières, troisièmes et quatrièmes du groupe. L'USCB était alors à une seule place de la montée en deuxième division. C'est aussi lors de cette saison que le club battra son record d'affluence puisque 5 356 spectateurs assistent au derby opposant les Thoniers au Stade quimpérois.

La saison suivante, 1976-1977, voit l'USCB se hisser à la première place durant toute la première partie de saison. Le club se retrouve en concurrence avec l'EA Guingamp pour la place en deuxième division. Cependant, les Thoniers s'inclineront à deux reprises face aux guingampais[25] - [26] et une mauvaise passe entre la 17^e et la 22^e journée vont voir l'USCB dégringoler à la 4^e place[27]. En parallèle, les concarnois disputent la Coupe de France où ils atteindront le 7^e tour, éliminés de nouveau par un club de Division 2, cette fois-ci par le Stade Quimpérois, à Quimper sur le score de quatre buts à un[28]. Finalement, les Thoniers terminent à la 3^e place derrière l'En Avant Guingamp et par conséquent échouent à la montée en deuxième division à cause d'une moins bonne différence de buts (+4 contre +11), les deux équipes ayant terminées avec 40 points et derrière la réserve du FC Nantes ne pouvant pas être promue en deuxième division[29].

La saison 1976-1977 constituera l'apogée de l'USC en Division 3, en effet le début de saison 1977-1978 est catastrophique avec deux lourdes défaites 7-0 et 6-1 face aux réserves rouennaises[30] et brestoises[31] lors des 5 premières journées. Malgré ce début catastrophique et une nouvelle lourde défaite 8-0 face à la réserve du Stade lavallois[32], les Thoniers réussiront à se maintenir à un point du premier relégable, le FC Lorient[33]. La saison suivante sera tout aussi moyenne avec une 13^e place à cinq points du premier relégable[34]. La saison 1979/1980 sera celle de trop puisque les concarnois terminent 14^e ce qui est synonyme de relégation dans la nouvelle Division 4[35].

Alors que le club jouait la montée en deuxième division, trois saisons auparavant, le club se retrouve en Division 4 (4^e échelon). Cette première saison dans le quatrième échelon national va voir les Thoniers se maintenir à trois points près en terminant 11^e du groupe D[36]. Après cette première saison difficile en Division 4, les Thoniers réussiront une saison presque parfaite avec seulement 2 défaites en championnat en une première place synonyme de remontée en Division 3[37]. En parallèle, le club concarnois va « surprendre » en Coupe de France puisqu'ils atteignent de nouveau les 32^e de finale mais contrairement aux autres éditions où les Thoniers ont atteint les 32^e de finale, ils arrivent à se qualifier en battant, à Quimper, l'UCK Vannes, aux tirs aux buts[38]. Le club est donc qualifié pour les 16^e de finale où ils affronteront le Stade brestois, club de Division 1. L'opposition a lieu en matchs aller-retour, or le Stade Yves-Tual n'est pas aux normes pour accueillir le match ce qui entraîne les Thoniers à devoir jouer au Stade de Penvillers à Quimper. L'USC battra son record d'affluence pour un match à « domicile », puisque 7 513 spectateurs vont assister à la défaite des concarnois par trois buts à zéro[39]. Le match retour, au Stade de l'Armoricaine, ils s'inclineront cinq buts à un mettant fin à leur parcours en Coupe de France[40].

Le retour de l'USC en Division 3 sera bref puisque les Thoniers sont relégués dès leur première saison, terminant 16^e sur 18[41]. Le retour en Division 4 sera catastrophique pour les concarnois puisqu'ils terminent 12^e sur 14 synonyme de descente en Division d'Honneur cependant l'USC sera repêché, évitant de très peu la descente en Division d'Honneur[42]. Après un maintien « miracle », la saison 1984-1985 sera totalement opposée à la saison précédente puisque les Thoniers jouent la montée et terminent à la seconde place synonyme de retour en Division 3[43]. La saison 1985-1986 verra de nouveau l'USC faire l'ascenseur puisqu'ils terminent avant-dernier du groupe « Ouest », l'USC étant durant cette saison, la pire défense, tous groupes confondus, encaissant 68 buts en 30 matchs[44]. En parallèle, le club performe de nouveau en Coupe de France, atteignant pour la seconde fois de son histoire, les 16^e de finale, où ils tiendront tête au Limoges FC, étant éliminés 2-1 sur l'ensemble des deux matchs (1-1 au Stade Yves-Tual, devant 3 556 spectateurs et 0-1 à Limoges)[45] - [46].

Cette troisième relégation en Division 4 verra de nouveau les Thoniers jouer le maintien mais cette fois-ci ils se sauveront sportivement grâce à une dixième place à 3 points du premier relégable[47]. En parallèle, ils échoueront de peu à atteindre de nouveau les 16^e de finale puisqu'ils sont éliminés en 32^e de finale par l'UCK Vannes, aux tirs aux buts[48]. La saison suivante verra l'USC remonter de nouveau en Division 3 grâce une deuxième place derrière la réserve du SCO d'Angers[49]. Durant cette saison, le Stade Yves-Tual sera détruit par l'Ouragan de 1987, le toit de la tribune arraché, les projecteurs sont brisés et les gradins se sont envolés. La construction du futur Stade Guy-Piriou commence alors à une centaine de mètres de l'ancien stade[50].

La saison 1988-1989 voit le retour du club en Division 3 et l'inauguration du nouveau stade de Kérampéru. Contrairement aux saisons précédentes à ce niveau, les concarnois réaliseront une excellente saison, terminant à la 5^e place réussissant à se maintenir au troisième échelon pour la première fois depuis 1979[51]. Durant cette saison, les concarnois se feront éliminer par le Quimper CFC, de nouveau en 32^e de finale après avoir joué son 8^e tour à Papeete ce qui constitue le plus long déplacement de l'histoire du club[52] - [53]. La saison suivante voit l'USC de nouveau se maintenir en Division 3 terminant 12^e sur 16[54].

Après deux saisons en Division 3, le club enchaîne une troisième saison consécutive avec pour objectif de se maintenir. Cependant, la saison est très difficile et le club doit jouer des barrages pour se maintenir puisqu'ils ont terminé à la quinzième place[55]. En barrage, Concarneau bat l'équipe réserve du FC Rouen 4-3, s'incline 4-1 à Saint-Dié-des-Vosges avant d'assurer son maintien en s'imposant 2-0 sur le terrain du FC Pau. Le club se maintient de justesse et disputera une quatrième saison en Division 3. Cette quatrième saison sera catastrophique pour les Thoniers qui termineront dernier en remportant seulement 3 rencontres et en ne remportant aucun de ses 12 derniers matchs[56]. En Division 4, le club réalise une seconde saison catastrophique et termine relégable de Division 4[57]. Cependant, la réforme des championnats fait que l'USC est reversé dans la nouvelle National 3.

En National 3, le club réalise une saison moyenne et termine à la neuvième place à un point du SCA Saint-Jean d'Angély, premier relégable[58]. La saison suivante sera similaire à la précédente puisque le club termine à la dixième place et se maintient pour la seconde fois[59]. La troisième saison du club en National 3 sera catastrophique avec une dernière place synonyme de relégation en Division d'Honneur et de retour au niveau régional pour la première fois depuis 1969[60]. De retour au niveau régional, l'USC réalise un début de saison catastrophique avec 4 défaites successives pour débuter le championnat. Heureusement, les Thoniers se redresseront et termineront à une bonne cinquième place[61]. La saison suivante, 1997/1998, sera similaire à la précédente puisque l'USC termine quatrième, échouant à remonter en National 3[62]. La troisième saison consécutive du club en 1998-1999 sera excellente mais le club échoue à remonter en National 3 puisque le club termine à un point du premier, La Vitréenne FC[63]. Enfin, lors de la saison 1999/2000, le club parvient à terminer à la première place et à remonter en National 3[64].

La saison 2004-2005 marque la création du site officiel du club. Le club concarnois navigue entre CFA et CFA2 durant les années 2000 comme en témoignent les différentes promotions/relégations successives du club dans ces deux niveaux. En 2008-2009, le club affronte l'Olympique lyonnais en Coupe de France. La saison suivante, devant près de 4 000 spectateurs, l'USC parvient à éliminer l'équipe professionnelle du FC Nantes de la Coupe de France sur un score de trois buts à zéro lors du septième tour.

Au terme de la saison 2010-2011, le club est promu en Championnat de France amateur. Le dernier match de la saison opposait les Thoniers à la réserve de l'équipe professionnelle de l'En Avant de Guingamp. Terminant deuxième de son groupe, l'USC est classée parmi les quatre meilleurs seconds des huit groupes de CFA 2, ce qui lui permet de rejoindre l'étage supérieur[65]. Le 11 mars 2011, jour du 100^e anniversaire de la création du club, le stade de Kerampéru où évolue l'USC est renommé « Stade municipal Guy Piriou ». Il en a été décidé ainsi afin de rendre un hommage à Guy Piriou, président du club de 1984 à 1994 et cofondateur des chantiers navals Piriou, plus gros employeur de la ville[66]. Guy Piriou est décédé le 16 janvier 2009[67].

La saison 2011-2012 est une saison importante pour le club puisque c'est tout simplement la première fois dans toute son existence qu'il se maintient en CFA après deux tentatives infructueuses par le passé. Le club s'offre même une 7^e position au classement du groupe D de la CFA, sur 18 équipes présentes dans la poule. Il réalise ainsi la plus belle performance de son histoire pour l'heure. Lors de la saison 2013-2014, le club du Finistère termine 7^e et lors de la saison de 2014-2015, 4^e.

À l'issue de la saison 2015-2016, le club termine 1^er de son groupe et valide sa montée en National[68].

Plus de vingt ans après sa dernière participation à la Division 3, la formation concarnoise, pour son retour au troisième échelon du football français, réalise une première partie de saison de haut niveau en engrangeant 31 points en 17 journées de National avec 9 victoires, 4 nuls et 4 défaites. Ce qui positionne la formation finistérienne à la première place du classement à trois unités devant les concurrents de l'US Quevilly-Rouen et de l'US Boulogne. Après une deuxième partie de saison plus compliquée avec beaucoup de défaites, Concarneau finit 11^e sur 18. La saison 2017-2018 est compliquée, Concarneau a fini 13e après avoir été longtemps dans la zone des relégables pendant le début de saison. La saison 2018-2019 commence, à la moitié de la saison Concarneau est 10e avec 21 points. À la fin de la saison, les Thoniers officialisent leur maintien à la dernière journée face à Bourg-Péronnas, après un match nul. Concarneau termine 13^e avec 40 points.

Pour la saison 2019-2020 avec son nouvel entraîneur Benoît Cauet arrivé en janvier 2019 à la place de Nicolas Cloarec et 7 nouvelles recrues sur contrat fédéral le club jouera pour la quatrième saison d'affilée en National 1 le club commencera par jouer l'US Avranches à domicile. En février 2020, Benoît Cauet est démis de ses fonctions d'entraîneur en raison d'un manque de confiance de la part de l'équipe masculine qu'il entraine[69]. En attendant son remplaçant, Pascal Laguillier (ex-entraineur adjoint de l'équipe) assure l'intérim. Les Thoniers enchaînent alors 4 victoires consécutives ce qui les sauve de la relégation en National 2.

Au début de l'exercice 2020/2021, c'est Stéphane Le Mignan qui prend les rênes de l'équipe. À la fin de la saison, les Thoniers obtiennent le meilleur classement de leur histoire en finissant à la 5^e place obtenant 48 pts pour un bilan de 11 victoires, 15 nuls et 8 défaites. La saison suivante 2021/2022 voit les Thoniers échouer à la montée en Ligue 2 BKT, terminant quatrième avec 58 points après avoir été dans le top 3 durant une majeure partie de la saison. La saison suivante voit l'USC être de nouveau dans le haut de tableau et jouer la montée en Ligue 2 BKT. Lors de la 34^e et dernière journée de l'édition 2022-2023, les Thoniers remportent le titre de champion du National et accèdent à la Ligue 2 BKT.

À la suite de cette montée, pour la première fois de son histoire, le club devient professionnel. Le club concarnois est le second club sud-finistérien (après le Stade quimpérois) et le troisième club finistérien (après le Stade quimpérois et le Stade brestois 29) à atteindre la seconde division. Cependant, le club ne pourra pas jouer à Concarneau, le Stade Guy-Piriou n'étant pas aux normes pour accueillir des matchs de Ligue 2 BKT. Les Thoniers joueront en alternance entre le Stade du Moustoir de Lorient et le Stade Francis-Le Blé de Brest. Ils joueront leurs deux premiers matches à domicile au Stade de Roudourou de Guingamp[70].

En 2017, le logo est changé. Il y est inscrit US Concarneau en blanc et est représenté une ancre en rouge, avec la date de création du club inscrit dessus ainsi que la ville close en blanc sur un fond bleu, les trois couleurs du club (bleu, blanc et rouge) sont présentes.

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  Logo avant 2017.
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  Logo actuel.

Les couleurs de l'US Concarneau sont depuis la création du club en 1911, le bleu, blanc et rouge.

Le club adhère à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques lors de sa création en 1911[71]. Cette adhésion sera éphémère puisque le club rejoint en 1919 la Ligue de l'Ouest de Football Association et donc la Fédération française de football dont la LOFA est affiliée[6]. Elle reçoit alors le numéro d'affiliation 120[72]. Aujourd'hui, le club a comme numéro d'affiliation 38[73], obtenu lors du reformatage de 1947.

Dernière mise à jour : 31 mai 2023

Ce tableau récapitule le parcours du club de 1933, création du premier championnat professionnel, à 1970, fin de la séparation des équipes professionnelles et amateures[74] - [75].

Ce second tableau récapitule le parcours de l'US Concarneau de 1970 et la réorganisation des championnats du football français à 2000 et son retour au niveau national après avoir été champion de Division d'Honneur[74] - [75].

Ce troisième tableau récapitule le parcours de l'US Concarneau de 2000 à aujourd'hui[74] - [75]. Le club joue actuellement en Ligue 2 BKT.

En 1967, pour la première fois de son histoire, les Thoniers accèdent aux 32es de finale et affrontent au Mans le SC Bastia (Division 1) et s'inclinent 0-3. Cinq ans plus tard, nouveau 32^e de finale pour l'USC et les Thoniers s'inclinent face au FC Rouen (Division 2) 0-2. À partir des années 1980, les Thoniers naviguent entre la D3 et la D4 mais cela n'empêche pas le club d'atteindre à deux reprises les 16^e de finale, en effet en 1982, ils affrontent le Stade brestois (Division 2) pour leur premier 16^e de finale de leur histoire. Le club s'incline par deux fois, trois buts à zéro au Stade de Penvillers de Quimper lors du match aller et cinq à un lors du match retour à Brest. Quatre ans plus tard, le club retrouve les seizième de finale, cette fois contre le Limoges FC (Division 2) où il s'incline deux buts à un au total sur les deux matchs (1-1 et 0-1). L'année suivante, le club est éliminé par l'UCK Vannes (Division 4). En 1989, les Thoniers effectuent le plus long déplacement de son histoire, et se qualifient face au Central de Papeete (Tahiti) 4-0, et accèdent à un nouveau 32^e de finale où ils seront éliminés par le Quimper CFC (Division 2).

En 2001, l'USC atteint une nouvelle fois les 32^e de finale et se fait éliminer par Fontenay VF 1-2 à Kerampéru devant 3000 spectateurs. Lors de la saison 2008/2009, les Thoniers se font éliminer en 32^e de finale par l'Olympique lyonnais (Ligue 1) 0-6. Lors de la saison suivante, l'USC (CFA2) crée un exploit en éliminant le FC Nantes (Ligue 2) 3-0 à Kerampéru devant plus de 4000 spectateurs. Lors de la saison 2013/2014, les Thoniers se qualifient pour les 16^e de finale en battant l'AS Poissy en 32es 0-1[76] et affrontent l'EA Guingamp (Ligue 1) futur vainqueur de la coupe, les Thoniers s'inclinent 2-3 après prolongation[77] au stade Guy-Piriou devant 6200 spectateurs. Pour la première fois de son histoire, lors de la coupe de France de football 2014-2015, l'USC atteint les quarts de finale en battant l'IC Croix[78]. L'année suivante, Concarneau atteint à nouveau la phase finale de la Coupe de France, mais elle battue en seizièmes de finale 3 à 1 par le club ESTAC Troyes de ligue 1[79]. Lors de la saison 2017-18 Concarneau se fait éliminer en 16ème de finale par l'US Granville 2 à 3. La saison suivante l'US Concarneau se fait éliminer par le SC Bastia en 32ème de finale aux tirs au but et depuis le club n'arrive plus à atteindre les 32^e de finale, étant éliminés à trois reprises durant les tours préliminaires.

Meilleurs buteurs depuis les années 2000[80]

Rang	Nom	Buts	Matchs	Carrière au club
1	Herman Koré	60	186	2011-2018
2	Christophe Gourmelon	47	164	2009-2017
3	Fahd El Khoumisti	39	66	depuis 2021
4	Saïd Id Azza	24	60	2016-2018
5	Vincent Richetin	22	105	2014-2018
	Jérémy Drouglazet		206	2007-2021

Joueurs les plus capés depuis les années 2000[80]

Rang	Nom	Matchs	Carrière au club
1	Guillaume Jannez	372	depuis 2007
2	Guillaume Gégousse	259	2012 - 2021
3	Thibault Sinquin	221	depuis 2011
4	Maël Illien	211	2012 - 2019
5	Maxime Toupin	209	2009 - 2021

Au cours de son histoire, le club finistérien a compté dans ses rangs plusieurs joueurs qui ont marqué de leur empreinte l'histoire du club.

En 1911, le club voit le jour sous le nom d'Union sportive concarnoise[12]. Il conserve le nom jusqu'en 1930 où à la suite d'une fusion avec le Beuzec Sport, le club devient l'Union sportive concarnoise et beuzecquoise[12]. Le club garde ce nom jusqu'en 2017 où le club redevient Union sportive concarnoise à la suite de la création d'une SAS (société par actions simplifiées), qui gère la partie fiscalité et l'équipe principale masculine, pendant que l'association perdure et gère les autres équipes[82].

• 1911-1930 : Union sportive concarnoise[12]
• 1930-2017 : Union sportive concarnoise et beuzecquoise[12]
• depuis 2017 : Union sportive concarnoise[82]

Chaque saison, l'US Concarneau publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club saison après saison.

Lors de la saison 2009-2010, le club a pour sponsor l'enseigne de restauration rapide Quick. De la saison 2014-2015 à 2021-2022, le club a pour équipementier Uhlsport. Depuis une saison, l'équipementier du club est Hummel.
Le sponsor maillot principal est Guyot Environnement depuis la saison 2014-2015 et est renouvelé jusqu'en 2024.

Le stade Guy-Piriou et des terrains annexes

Le stade Guy-Piriou a une capacité de 5 800 places debout et assises dont 20 places PMR[86]. Le stade fut inauguré en 1988 juste à côté de l'ancien stade détruit par l'ouragan en 1987. L'équipe de l'US Concarneau y joue ses matchs depuis son inauguration. Il est composé d'une tribune « Honneur » avec 1 206 places assises, les sièges sont aux couleurs du club (bleus et rouges). Le stade comporte aussi de deux petites tribunes, les tribunes « Sud » et « Est » et enfin la tribune « Ouest », non-couverte avec derrière une salle de conférence et un panneau d'information du score. Le record d'affluence du stade est de 6 200 spectateurs lors du match US Concarneau - EA Guingamp, le 21 janvier 2014[87].

Entre 2017 et 2018, le stade est rénové pour pouvoir être aux normes pour accueillir les matchs du club en National[86]. Avant la saison 2018-2019, des bancs en bois ont été installés sur la tribune « Sud », « Est » et « Ouest ». A partir de juin 2023, une nouvelle rénovation du stade va avoir lieu afin de le mettre aux normes pour la Ligue 2[88].

Le stade dispose un terrain annexe qui est utilisé par l'équipe U19 jouant au championnat national U19 2023-2024. À la suite de la montée l'équipe U19 au championnat national U19 le stade est rénové pour le remettre aux normes, cette rénovation comporte notamment l'aplanissement du terrain ainsi qu'un agrandissement de celui-ci.

Aperçu du Stade Yves Tual.

Inauguré en 1921, le Stade Yves-Tual fut le stade du club de son inauguration à sa destruction en 1988[89]. Les premières tribunes y sont construites en 1925, le stade sera progressivement agrandi jusqu'à que l'Ouragan de 1987 ne détruisent en partie les tribunes et les projecteurs du stade. L'emplacement du stade est aujourd'hui occupé par le magasin E.Leclerc qui s'agrandi lors de la construction du Stade Guy-Piriou[90].

Le stade porte le nom de Yves Tual qui loua le champ à l'US Concarneau pour que les Thoniers puissent y jouer, avant que le club rachète le terrain à Yves Tual.

Le record d'affluence du stade est de 5 356 spectateurs lors d'un derby opposant les Thoniers au Stade quimpérois, lors de la saison 1975-1976 de Division 3.

Par suite de l'indisponibilité du Stade Guy-Piriou, les Thoniers se sont retrouvés à jouer à deux reprises au Stade de Penvillers à Quimper mais ils ont aussi joué à Fouesnant et à Pont-l'Abbé, chacun à une reprise[91] - [92]. En Coupe de France, le club s'est retrouvé à jouer à Quimper (face au Stade brestois en 1982)[93], au Stade du Roudourou à Guingamp (face à l'Olympique Lyonnais en 2009)[94] et au Stade du Moustoir à Lorient (face à l'EA Guingamp en 2015).

À la suite de la montée du club en Ligue 2 BKT, le Stade Guy-Piriou n'étant pas aux normes pour la Ligue 2 BKT, le club jouera au Stade du Roudourou de Guingamp au mois d'août puis alternera entre le Stade Francis-Le Blé de Brest et le Stade du Moustoir de Lorient à partir du mois de septembre et ceux jusqu'à la fin de la saison.

L'équipe réserve du club joue actuellement en Régional 1 Bretagne[102]. L'équipe a évolué seulement une saison au niveau national, lors de la saison 2017-2018 où la réserve concarnoise termine relégable dans le groupe Bretagne de National 3[103].

L'équipe U19 de l'US Concarneau évolue au Championnat National U19 pour la saison 2023-2024 après avoir été promu de Régional 1 U18 Bretagne lors de la saison 2022-2023[104]. L'équipe U19 du club a déjà évolué lors de trois saisons dans le Championnat National U19 (lors des saisons 2019-2020, 2020-2021 et 2021-2022)[105] - [106] - [107].

Jusqu'en 2015, les jeunes filles et adolescentes souhaitant jouer au foot sont accueillies dans les équipes mixtes de formation, faute d'effectifs suffisants[108]. L'USC affiche alors une politique volontariste, et annonce vouloir recruter des équipes féminines et créer une section dédiée[108]. Cette création est effective en 2017, date à laquelle le club comporte par ailleurs de nombreux effectifs dans les groupes U12, U13 et réactive son groupe U18[109].

L'équipe féminine principale joue en section amateur. En 2022, elle évolue en district 1[110].